Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2016

Extraits de l’article ‘’pour une coopération plus éclairée‘’ du Président Samba Thiam portant sur la justice mauritanienne.

altNous  proposons ici la rediffusion de quelques extraits de l’article du Président Samba Thiam  paru récemment ,  intitulée ‘’ pour une coopération plus éclairée ‘’ portant sur la justice mauritanienne , extraits  d’une actualité et d’une justesse remarquables , au regard du verdict inique condamnant arbitrairement les militants de l’IRA.

 

…D’ores et déjà nous ne pouvons que déconseiller fortement  tout financement de projets agricoles de partenaires  dans la vallée du fleuve, avec le statu-quo  actuel ; tout comme nous décourageons les appuis au secteur de la justice dans  laquelle  Négro-africains et haratines ne se reconnaissent pas ; Ils n’y sont pas représentés, ne peuvent  s’y exprimer ( N-africains ), ni en attendre des verdicts impartiaux. Une justice enfin , où on ne donnait pas aux  juges honnêtes  de  dire le droit . A nos yeux  l’appui visant à  ‘’ rendre cette justice plus forte,’’ comme  se le proposent certains partenaires au développement, mérite d’être questionné, car il ne serait pas de nature à favoriser la cohésion nationale , pour  accentuer et consacrer la marginalisation des Négro-mauritaniens ….

….Pendant l’occupation algérienne A Camus eut à tenir ces propos sur la Justice française qui lui valurent bien des quolibets:‘’  entre votre Justice et ma mère je choisis ma mère’’, dit -il. C’était sa manière de dénoncer la justice française appliquée pendant la guerre d’Algérie, exigeant  une autre justice plus conforme  à  celle incarnée  par la rigueur et la droiture de sa vertueuse mère !

….Citation qui ne saurait mieux traduire le ressenti actuel des Négro-africains à l’égard de la justice mauritanienne  perçue comme une justice partisane au service d’une entité, une justice des riches et des puissants pourvoyeuses de cellules  …Nous sommes des assiégés !

Au vu de toutes ces données, appuyer ou financer donc le secteur agricole  ou celui de la justice ou encore des forces armées et de sécurité  mono ethniques actuelles, sans créer au préalable  les conditions d’égalité, d’équité et de justice entre les composantes nationales dans ces secteurs, ne serait ni plus ni moins  qu’aggraver cet état de siège . Ce serait  apporter une caution à notre exclusion, soutenir et légitimer la domination d’une composante nationale sur les autres. Nous sommes des assiégés en état de survie ! Voilà pourquoi l’appui à ces secteurs doit être questionné, encore une fois…

 Il faut reprendre Aleg qui fut un raté !

 

Samba Thiam

 

Flamonline.com

 

FANON, LE SILENCE DE LA TERMITIERE

altPlus de cinquante ans après la mort médecin-psychiatre Frantz Fanon, un nouveau livre montre l’actualité du militant Martiniquais. Sous coordination du critique et éditeur Bernard Magnier, avec la complicité du Tarmac et la scène internationale francophone, les éditions canadiennes Mémoire d’Encrier publient Sur Fanon[1].

Une trentaine d’écrivains et artistes, parmi lesquels l’Algérien Yahia Belaskri, le Tunisien Tahar Bekri, la Marocaine Lamia Berrada-Berca, l’Ivoirienne Véronique Tadjo, l’Haïtien Makenzy Orcel, la Française Valérie Marin La Meslée et le Camerounais Romualde Fonkoua, revisitent l’homme et son œuvre.

Le Mauritanien Bios Diallo partage avec nous sa contribution à ce livre.   

Le silence de la termitière, la force de la pensée[1] http://traversees-mauritanides.com/img/uploads/2016/08/F_Fanon-1.jpg

Il est des pensées qui s’immobilisent à l’ombre d’un rocher. Et des actes qui en consolident l’élan. C’est la teneur même de l’épitaphe Rebelle qu’Aimé Césaire écrivit à Frantz Fanon : « Bien sûr qu’il va mourir le Rebelle. Oh, il n’y aura pas de drapeau même noir, pas de coup de canon, pas de cérémonial. […] l’ordre évident ne déplacera rien.» Les mots ont connu la prophétie : le Rebelle est mort à trente-six ans, le 6 décembre 1961. Rien ne s’est déplacé. Seulement, Césaire avait prévenu : « On a beau peindre blanc le pied de l’arbre, l’écorce en dessous crie ».

Elle est là, la force de l’un des fils des Damnés de la terre[2]. Qui a hélé et crié avec des combattants dans les maquis. Et il apparaît que Fanon n’a écrit les Damnés que pour mieux célébrer sa communion avec les nombreux opprimés de la terre. Qu’ils soient des Antilles (terre de sa naissance), d’Afrique noire (nimbe de ses racines historiques) et du Maghreb (lieu où s’était implanté le cœur militant). Lui, le rétif à toute injustice, a dix-huit ans quand le jour du mariage de sa sœur il annonce à sa famille qu’il va rejoindre Les Forces françaises libres. L’argumentaire est imparable, comme le rapporte son frère Joby dans Frantz Fanon, De la Martinique à l’Algérie et à l’Afrique[3] : « Je ne suis pas un romantique, j’ai les pieds sur terre. Chaque fois que la liberté est en question, je me sens concerné. […] Où la liberté sera menacée, je m’engagerai ». Nous sommes en 1943, et le chemin tracé transitera par l’île de la Dominique pour aboutir aux confins de l’Algérie, en passant par Casablanca et Meknès au Maroc, et l’empire français bien entendu !

http://traversees-mauritanides.com/img/uploads/2016/08/Fanon_couv.jpgEntre Sartre et les écrits psychanalytiques, les origines ne sont d’aucun poids. Seule compte la philosophie de la vie, de l’action. Tellement la peau, écuissée par le nazisme et le colonialisme, s’était forgé une ambition : libérer l’humain, où qu’il soit. Sortir « l’homme neuf de la grande nuit », pour reprendre ses propres termes. Ce sera le sens de sa vie, aux côtés des Algériens pour leur autonomie.

Plus de cinquante ans après sa mort, la pensée de Fanon demeure vivace. Le proscrit de l’Algérie d’hier, et l’incompris de Pour la révolution africaine[1], est plus que jamais d’actualité. On se souvient de ses leçons, et du courage qui l’anima. Car le contexte est celui de la renaissance de ses alertes. Des assassinats de Patrice Lumumba au Congo et de Thomas Sankara au Burkina, à la guerre sans fin enclenchée au Mali, sans oublier le bal des ridicules en Centrafrique et à Madagascar, en passant par des républiques bananières nimbées de sang, on demeure dans le champ de Peau noire, masques blancs[2] ! Une Afrique, et des dirigeants téléguidés qui s’offrent en spectacles ; sans jamais atteindre celui qu’on mime. Le tout sous des outils sans cesse renouvelés : la fabrication des terrorismes, des révolutions aux contours de « printemps », des réseaux de coopérations dites multilatérales et décentralisées, jusqu’aux systèmes des Nations unies et leurs ajustements ciblés… Frantz Fanon n’est plus là pour le décryptage. Si les termitières pouvaient…   

 

                                                                                                                                                                                        Bios Diallo

Pour lire des extraits des autres auteurs

http://memoiredencrier.com/frantz-fanon/


[1] Les Damnés de la terre, Ibid

[2] Peau noire, masques blancs , Ed du Seuil, 1952


[1] Extrait de Sur Fanon, Sous la direction de Bernard Magnier, Ed Mémoire d’Encrier, 2016. PP 63-65

[2] Les Damnés de la terre, Ed Maspero, 1961

[3]Ed  L’Harmattan, 2004


[1] Sur Fanon, Sous la direction de Bernard Magnier, Ed Mémoire d’Encrier, 2016

Source :  Traversees Mauritanides

 

O. El Hadj Cheikh appelle les élus du parti Tewassoul à démissionner en bloc

O. El Hadj Cheikh appelle les élus du parti Tewassoul à démissionner en blocLe député du parti Tewassoul et vice président de l’assemblée nationale Mohamed Goulam O. El Hadj Cheikh a appelé les députés de son parti et ses adhérents à démissionner en bloc.

Sur sa page Face book le parlementaire du parti Tewassoul a déclaré qu’il avait exprimé samedi, à la direction de la formation politique, sa ferme conviction de la nécessité de démissionner, face aux multiples pressions exercées par le pouvoir sur le parti.

O. El Hadj Cheikh ajoute par ailleurs que le président Mohamed O. Abdel Aziz utilise les institutions de l’état pour régler ses comptes avec ses opposants et traîner tout le monde vers le parti au pouvoir.

Le député Tewassoul, élu dans la circonscription de Tintane, Mohamed Mahmoud O. Seyidi avait adressé sa démission vendredi au président du parti.

 

 saharamedias

Maroc : Mohammed VI appelle à un « front commun contre le fanatisme » des jihadistes

Maroc : Mohammed VI appelle à un Lors d’un discours à la nation, le roi Mohammed VI s’est pour la première fois adressé à la diaspora marocaine au sujet du jihadisme, appelant à un front commun « pour contrecarrer le fanatisme ».

Le roi du Maroc Mohammed VI a appelé, samedi 20 août, à « un front commun pour contrecarrer le fanatisme » des jihadistes, « exhortant » les Marocains de la diaspora à se faire les « défenseurs » d’un islam tolérant.

« Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes », a plaidé Mohammed VI.

Le souverain alaouite, qui s’exprimait dans un discours à la nation, a « invité » les cinq millions de Marocains vivant en Europe et dans le reste du monde « à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».

Il a exhorté ses concitoyens « à préserver la bonne réputation qui fait leur notoriété, à s’armer de patience face à cette conjoncture difficile, à s’unir et à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs ».

« Nous condamnons vigoureusement le meurtre d’innocents », et le meurtre d’un prêtre « dans l’enceinte d’une église est une folie impardonnable », a souligné le roi, en référence à l’assassinat d’un prêtre le 26 juillet à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Normandie, égorgé par deux jihadistes alors qu’il célébrait la messe matinale.

L’Europe, et en particulier la France, est la cible depuis 2015 d’une vague d’attentats jihadistes meurtriers. Des citoyens européens d’origine marocaine ou bi-nationaux sont impliqués dans plusieurs de ces attaques perpétrées sur le sol français ainsi qu’en Belgique.

« Les terroristes qui agissent au nom de l’islam (…) sont des individus égarés »

Chantre d’un islam tolérant et modéré, le Maroc se positionne dans le monde musulman – en particulier en Afrique – comme le maillon fort de la lutte contre le jihadisme.

Le souverain appelle régulièrement ses concitoyens à pratiquer un islam « de paix ». Mais c’est la première fois qu’il s’adresse ainsi directement sur ce sujet brûlant aux Marocains de la diaspora.

« Ceux qui incitent au meurtre et à l’agression, qui excommunient indûment les gens et qui font du Coran et de la sunna [paroles du prophète Mahomet, NDLR] une lecture conforme à leurs intérêts, ne font que colporter le mensonge au nom de Dieu et du prophète », selon Mohammed VI. « C’est cela la vraie mécréance », a-t-il souligné, citant à l’appui de son propos sourates et hadiths.

« Les terroristes qui agissent au nom de l’islam […] sont des individus égarés condamnés à l’enfer pour toujours », a-t-il renchéri. « Ils instrumentalisent certains jeunes musulmans, plus particulièrement en Europe, et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l’islam véridique pour relayer leurs messages erronés et leurs promesses dévoyées », a-t-il encore accusé, revenant à plusieurs reprises sur la notion de « jihad » (guerre sainte), « envisageable que par nécessité d’autodéfense, et non pour commettre un meurtre ou une agression ».

Mohammed VI a également pointé la responsabilité de « nombre de groupes et d’instances islamiques » prétendant incarner « le vrai islam », mais qui, au contraire, favorisent par leur attitude « la dissémination de l’idéologie extrémiste ».

« Nous sommes tous visés » par ce « terrorisme qui a déjà frappé le Maroc, puis l’Europe et de nombreuses régions du monde », a encore mis en garde le souverain, dont le pays est épargné depuis cinq ans par les attentats.

Avec AFP

Source : France24

GORGOL – VISITE DU CHEF D’ETAT MAJOR DE LA GARDE NATIONALE

altLe temps s’y prête, le climat aussi .En cette saison de pluie, la chaleur comme une étreinte qui titille  la vieille formule du beau temps après la pluie, n’a pas entamé la solennité de l’accueil réservé au général de brigade Misgharou Ould Sidi, chef d’état major de la Garde Nationale. En présence de toute l’administration territoriale conduite par le wali Yahya Ould Cheikh  Mohamed Vall, accompagné de tous les services militaires et sécuritaires, le général et sa délégation en provenance du Brakna  se sont rendus dans l’enceinte du Groupement Régional N 11 qui, pour mémoire, est crée en Mars 1985 et commandé àl’époque par feu Lieutenant Ismail Ould Cheikh Ahmed. Au cours de cet accueil certes sobre, on aura remarqué la présence de plusieurs personnes pourtant à la retraite venues rappeler au premier des chefs de leur corps d’origine leur attachement et leur dévouement patriotique qui, malgré les années, sont “restés inaltérés“ comme le souligne si vaillamment Dramé Mamadou Gaye ayant servi sous le drapeau de 1961 à 1987. Après avoir sacrifié au protocole régalien, le chef d’état-major, en compagnie du commandant du groupement, le colonel  Mohamed Ould Boubout pour la revue des troupes a rencontré sitôt tous les responsables de sections  et de brigades pour leur rappeler les missions et les responsabilités qui sont les leur, dans un contexte régional caractérisé par l’insécurité grandissante qui, par son acuité et son caractère imprévisible, menace  la paix et la quiétude des populations. Rappelant l’objet de sa visite qui s’inscrit dans une logique de proximité qui se fonde sur la gouvernance sécuritaire, le chef  d’état-major a exhorté ses troupes à plus de vigilance d’autant que la position frontalière de la wilaya d’une  part et les pratiques criminelles de plus en plus accrues, d’autre part, sont de nature à compromettre l’équilibre social tant souhaité par les populations. Dans cette perspective de redynamisation, le général, qui partage les difficultés de terrain déjà difficiles pour ses éléments, a exprimé la disponibilité de ses services  à soutenir par des moyens conséquents toutes les actions qui concourent à la mise en place d’une stratégie concertée de plus en plus prompte à contenir toutes les diverses menaces. En recevant les retraités  de la section du Gorgol,  le général de Brigade a écouté avec une attention particulière ces anciens  serviteurs de la République qui, dans un premier temps, ont exprimé  leur soutien à son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz,Président de la République, avant de se féliciter de l’augmentation conséquente de leur pension qui passe ainsi du simple au double. Toutefois, ils n’ont pas manqué de souligner entre autres revendications le problème de local pour leur section, le recrutement de leurs enfants pouvant être enrôlés dans le corps de la garde, la mise en place des activités génératrices de revenus pour leur familles, l’établissement d’une carte d’accès leur permettant des facilités vers les services de l’état-major et surtout l’attribution des lots de terrain pour habitat. En réponse aux interpellations formulées, le général, qui à l’évidence, jouit d’une haute considération auprès de ses pairs retraités, les a assurés du soutien et de l’accompagnement de ses services à chaque fois que besoin se fait sentir.  Par la suite, comme reconnaissance de la nation à leur endroit, il leur a rendu un hommage appuyé  à la hauteur de leur sacrifice et exprimé toute la gratitude de la nation pour leur contribution au développement du pays. 

Biry Diagana CP Gorgol

 

le calame