Monthly Archives: August 2016
Circulation routière : Qui fait les lois ?

Depuis la fin du sommet arabe et les belles artères héritées, une véritable cacophonie règne dans la gestion du trafic routier.
A l’origine de cette situation, l’excès d’arbitraire de la célèbre police des routes, plus connue sous le nom des « Misagarou ».
En effet, malgré les espaces des parkings prévus, les automobilistes sont souvent verbalisés et immobilisés pour avoir utilisé ces parkings.
Aucune loi pourtant ne peut expliquer cette interdiction brandie par les jeunes policiers qui ignorent d’ailleurs qui est habileté à l’émettre. Pour les jeunes policiers, « ce sont des ordres ». Et même au-delà des agents de police de la circulation, les officiers « Misagrou » disent aussi répondre à des injonctions de leurs supérieurs.
Dans la réalité, la décision d’interdire ces parkings à l’usage des citoyens est du ressort du conseil municipal. Un arrêté qu’il devrait voter pour son opposabilité aux tiers. Mais on n’en est pas là et c’est l’exécution «aveugle» des subalternes qui fait que ceux qui sont censés protéger les lois sont les premiers à les bafouer d’où l’intérêt à former une police à sa véritable mission.
mauriweb
Du Rôle des Intellectuels
Quand l’Ignorance devient la norme, la Verite, elle, devient un péché(Kateb Yacine).
Qui sont-ils ? Que font-ils ? Ou sont-il ? Que représentent-il ? Qui est intellectuel? Est-ce un technicien de sante, du bâtiment ou est-ce statut est applicable a un vendeur de «guerte Thiaff» ?
Le lancement du dialogue intermauritanien fixé au 1ier Septembre prochain
Kiffa Info – Les décideurs de la République ont fixé le début des concertations politiques au 1ier septembre prochain, avec la participation attendue de certains partis politiques influents, aussi du camp de la majorité que de celui de l’opposition en Mauritanie.
Ces concertations trancheront les questions politiques soulevées par les participants, telles que la date des futures élections législatives et municipales, la Ceni et l’observatoire des opérations électorales, indique-t-on.
Il est inscrit également au programme de ces pourparlers, la discussion d’amendements constitutionnels qualifiés d’importance vitale pour le pays.
Traduit de l’Arabe par Cridem
Le Maroc enterre trente ans d’arabisation pour retourner au français
Le 1er décembre 2015, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, apprend que le ministre de l’éducation nationale, Rachid Belmokhtar, un proche du palais, avait présenté au cabinet royal un important programme visant à « franciser » l’enseignement des mathématiques, des sciences naturelles et des sciences physiques.
Ce projet, qui prévoit aussi l’enseignement du français dès la première année du primaire au lieu de la troisième actuellement, a été préparé en catimini et présenté par le ministre au roi sans que Benkirane en soit informé.
Celui-ci est hors de lui et devant les députés médusés, il ne mâche pas ses mots en s’adressant à son ministre de l’éducation :
« Tu t’es attelé à l’introduction du français, mais alors le feu va prendre ! Cela, c’est le chef du gouvernement qui l’estime et l’évalue… C’est pour cela que quand sa majesté le roi a décidé un jour de choisir un chef du gouvernement, il n’a pas désigné Belmokhtar, il a choisi Benkirane… S’il voulait Belmokhtar, il l’aurait pris, il le connaît avant moi. Il m’a désigné moi pour que ce soit moi qui décide… et c’est pour cela que je [t’ai] adressé une lettre pour [te] dire que cette décision de franciser ces matières, il faut que [tu] l’ajournes afin que nous y réfléchissions parce que moi je n’étais pas au courant et que [tu] n’y as pas accordé d’importance. »
Mais rien n’y fait. Le 10 février, l’enterrement de l’arabisation de l’enseignement est validé lors du dernier conseil des ministres présidé par le roi à Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental. La bataille pour la mise à l’écart de ce projet paraît définitivement perdue pour les islamistes qui dirigent l’actuel gouvernement, se réjouissent les partisans du retour à la langue de Molière dans les écoles et les lycées.
« Arabisation et islamisation vont de pair »
« Pour eux [les islamistes], arabisation et islamisation vont de pair car la langue est liée à la pensée », se félicite Ahmed Assid, un professeur de philosophie aux positions laïques. « Ce retour aurait dû se faire depuis longtemps. Nous avons perdu trente ans à cause de petits calculs idéologiques. Avant d’arabiser, l’Etat marocain aurait dû d’abord réformer la langue arabe dont le lexique et les structures n’ont pas varié depuis la période préislamique », ajoute-t-il.
C’est dans le début des années 1980, avec l’arrivée au gouvernement du parti conservateur de l’Istiqlal, que l’arabisation de l’enseignement public a été mise en place avec la bénédiction implicite du roi Hassan II (1961-1999). Renforcer les conservateurs et les islamistes au détriment de la gauche marocaine (moins enthousiaste à l’égard de l’arabisation) était un objectif majeur du palais.
« A partir des années 1960, le Maroc a commencé à “importer” des enseignants d’Egypte et de Syrie afin de conduire le processus d’arabisation. C’est à cette époque que le wahhabisme et la pensée des Frères musulmans se sont progressivement introduits dans le royaume », souligne l’historien Pierre Vermeren. Plus de seize ans après la mort d’Hassan II, la réforme de l’éducation n’a toujours pas eu lieu alors que l’enseignement privé ne cesse de s’amplifier au détriment de l’école publique : de 9 % en 2009, la part des élèves scolarisés dans le privé est passée à 15 % en 2015, selon Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, un centre de recherches sur les inégalités dans l’accès à l’éducation.
« Inutile et contreproductif »
Ouvertement hostiles au projet, les islamistes du PJD adoptent pour l’instant un profil bas. « Franciser notre enseignement n’est pas la meilleure solution, mais nous n’allons pas entrer en conflit avec la monarchie. C’est inutile et contreproductif. Ce projet montre à quel point le lobby francophone est encore puissant et à quel point notre pays dépend de la France », commente, désabusé, un député du PJD qui a préféré garder l’anonymat.
Selon les derniers chiffres officiels, le réseau des établissements scolaires d’enseignement français au Maroc est tout simplement le plus dense au monde avec, à la rentrée de 2015, plus de 32 000 élèves dont plus de 60 % de Marocains. Ces établissements (près de vingt-cinq aujourd’hui) couvrent les principales villes du royaume. Seuls les Marocains les plus aisés ont les moyens d’y inscrire leurs rejetons.
Omar Brouksy, Contributeur, Le Monde Afrique, Rabat
le monde.fr
Google a supprimé le nom de Palestine de ses cartes et l’a remplacé par Israël.

Selon leur déclaration, la décision de Google faite le 25 Juillet est « une partie de la stratégie d’Israël pour établir son nom en tant qu’Etat légitime pour les générations à venir et rayer définitivement de la carte la Palestine ».
« Le déplacement vise également à falsifier l’histoire, la géographie, ainsi que le droit du peuple à avoir sa patrie, et aussi une tentative échouée de manipuler la mémoire des Palestiniens et des Arabes ainsi que du monde ».
D’après le forum, ce remplacement est « contraire à toutes les normes et conventions internationales », ce qui souligne que Google doit refuser ses actions.
Les internautes ont largement réagi à la décision de Google de remplacer la Palestine par Israël sur ses cartes. Parmi des centaines de tweets consacrés à ce sujet, en voici quelques-uns relevés par Sputnik:
#boycottGoogle Viva Palestine in our hearts ❤️ one day we’ll pray in al Aqsa-mosque
— UnStoppable (@CrfMido) 29 juillet 2016
La Palestine vivra toujours dans nos cœurs! Un jour nous prierons dans la mosquée Aqsa.
Google u know i didn’t visit scince i bought my new mobile and i will sell my laptop to forget you from my memory #boycottGoogle
— أبو وصَّال (@Gangnam_allam) 29 juillet 2016
Google, tu sais, je ne t’ai pas visité depuis que j’ai acheté mon nouveau portable, et je vendrai mon ordi pour t’oublier et pour t’effacer de ma mémoire.
https://fr.sputniknews.com/international/201608051027176474-palestine-cartes-google/
Source : alterinfo.net
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