Monthly Archives: June 2016
Le nouveau parti du Dr. Saad Ould Louleid entame une campagne de mobilisation et de sensibilisation à Nouakchott
Dans la cadre des préparatifs de son lancement, et dans l’attente de sa reconnaissance officielle, le Ribat national pour la défense des droits et constructions des générations de Saad Louleid, va démarrer ce samedi 18 juin une vaste opération de mobilisation et de sensibilisation dans les neuf Moughataa des 3 Wilayas de Nouakchott. C’est ce qu’a déclaré au reporter du Calame, cet activiste des droits de l’homme qui a rompu les amarres avec IRA Mauritanie. Le coup d’envoi de cette campagne, qui durera deux semaines, sera lancé au niveau de la Moughtaa du Ksar. Son objectif est de sensibiliser les populations sur les objectifs du parti, sa démarche et son projet de société, indique le très probable président ou secrétaire général du tout nouveau parti dont le dossier de reconnaissance a été déposé, le jeudi 16 juin, sous le N° 3003, au niveau des services du ministère de l’intérieur. ajoute Ould Louleid.
“Partout, nous allons expliquer aux citoyens les raisons qui nous ont poussés à monter ce parti, ses objectifs et son projet de société. Au retour nous écouterons leurs réactions et leurs suggestions afin de les intégrer dans notre projet, parce que ce parti se veut le leur”, indique au Calame, Saad Ould Louleid.
Cette opération intervient après celle organisée, la semaine dernière au niveau de la capitale de Dakhlet Nouadhibou.
Le parti de la Cohésion nationale entend se positionner au centre de l’échiquier politique national, renvoyant dos à dos, l’opposition traditionnelle et le pouvoir en place. Son objectif est de défendre les droits et intérêts des couches marginalisées de la Mauritanie, avertit Dr Saad Louleid.
le calame
Mauritanie : Le dialogue a commencé depuis 10 jours, selon le porte parole du gouvernement
Tawary – Le ministre mauritanien de la culture et porte parole du gouvernement, Mr Mohamed Lemine Ould Cheikh, a déclaré lors du point de presse relatif au communiqué du conseil des ministres, de ce jeudi 16 juin, que le dialogue est entamé depuis une dizaine de jours, entre le ministre secrétaire général de la présidence et les partis qui ont confirmés leur participation.
Selon le ministre, le dialogue s’étale sur plusieurs étapes, dont la sensibilisation des participants, les rencontres, le choix des thèmes, la composition des ateliers, la constitution des différentes commissions,…
Le ministre a ajouté que le ministre secrétaire général de la présidence, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a rencontré les partis politiques participants, les personnalités indépendantes et les coalitions.
Il a conclut que les préparatifs vont bon train dans le cadre d’une bonne tenue d’un dialogue politique inclusif.
cridem
Accord tripartite pour le retour des réfugiés maliens dans leur pays
Un accord tripartite va être signé à Nouakchott pour le retour des réfugiés maliens en Mauritanie dans leur pays d’origine.
Pour la partie malienne, cet accord sera signé par le ministre de la solidarité, de l’action humanitaire et la reconstruction du nord Mali, Amadou Konaté, arrivé mercredi soir à Nouakchott.
Côté mauritanien cet accord sera signé par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, et pour les nations unies par le représentant du haut commissariat des nations unies pour les réfugiés.
Dès la signature de cet accord tripartite, commenceront les mesures pratiques pour le début de l’opération de rapatriement des réfugiés maliens vers leur pays.
Des rapports non officiels estiment à plus de 100.000 le nombre de réfugiés du camp de MBerra, dans l’est mauritanien.
Ces réfugiés avaient fui le nord Mali après les évènements qui ont suivi l’intervention française dans cette région contre les groupes islamistes armés.
saharamedias
Le nouvel aéroport de Nouakchott bientôt en service
Le nouvel Aéroport International de Nouakchott dénommé « Oumtounsy » situé à 25 kilomètres au Nord de la capitale, sera bientôt livré aux mauritaniennes et recevra les vols à partir du 24 juin prochain. La nouvelle infrastructure devrait être opérationnelle avant le prochain sommet arabe, prévu à Nouakchott les 25 et 26 juillet 2016.Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, défend la pertinence de la réalisation de cette nouvelle infrastructure dans un entretien avec le mensuel à vocation panafricaine « FinalcialAfrik » paru ce mercredi, en écartant l’idée « d’un bel ouvrage implanté au milieu du désert, avec un risque de transformation en éléphant blanc impossible à gérer ».
Le chef de l’État mauritanien affirme « avoir beaucoup d’ambitions qui se traduisent par des projets économiques au profit du pays, dont les richesses commencent juste à être exploitées. La construction du nouvel aéroport répond à nos besoins futurs, tout en permettant de désengorger le centre-ville de Nouakchott.
Cet ouvrage va aussi permettre de mieux rayonner en Afrique compte tenu de la position géographique de la Mauritanie, qui aspire à s’ouvrir pour mieux attirer les investisseurs étrangers ».
Evoquant la question de la gestion de l’aéroport, le président mauritanien révèle «qu’un appel d’offres international a été lancé pour la confier à une société qui en aura les moyens, la capacité et le savoir faire ».
Le nouvel de Nouakchott a été réalisé suivant une formule fortement critiquée par l’opposition et divers observateurs, du fait que son coût financier total n’a pas été communiqué à l’opinion.
Cette formule s’est matérialisée par un Partenariat Public Privé (PPP) impliquant la société Najah For Major Works (NMW), une entreprise privée nationale.
Le gouvernement mauritanien soutient n’avoir déboursé aucun dollar us pour l’acquisition du nouvel aéroport, dont la seule contrepartie est la cession à l’entreprise Najah For Major Works de centaines d’hectares à Nouakchott et du site abritant l’actuel aéroport.
Le nouvel aéroport de Nouakchott a été réalisé suivant les normes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de l’Association Internationale des Transports Aériens (IATA).
Il est doté d’une capacité annuelle d’accueil de 2 millions de passager et pourra recevoir des avions de nouvelle génération de type Airbus A 380.
Cet aéroport est doté de deux (2) pistes, d’un aérogare pour les passagers, un aérogare pour le fret, un pavillon présidentiel, un bloc technique, une tour de contrôle, des bâtiments annexes et des logements pour le personnel d’astreinte.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Hommage au grand combattant de la liberté, le camarade Samba THIAM des FPC.
Samba Thiam est le président des Forces Progressistes du Changement (FPC). Né en 1948 à Sélibaby (Sud de la Mauritanie), inspecteur de l’enseignement de formation et ancien formateur à l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI). Samba Thiam est membre fondateur du MPAM (Mouvement populaire africain de Mauritanie) en 1979 et des FLAM en mars 1983.
Il fut arrêté en septembre 1986, après la publication du « Manifeste du Négro-mauritanien Opprimé », jugé et condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme, interdiction de séjour, privation de droits civils et politiques et envoyé au bagne de Walata.
Dans”J´étais à Oualata“le livre témoignage de notre camarade Boye Alassane Harouna, il écrit dans la préface:” Ce n´était pas KIDAL, ce n´était pas TAZMAMART, ni le bagne de CAYENNE, mais c´était terrible! Et l´évasion fut nécessaire pour la survie…
En fait, ” J´étais à Oualata“ relève d´un défi pour symboliser un double refus: refus de se laisser museler, réduire au silence envers et contre tout; refus de l´oubli dans lequel ce Régime voulait reléguer ces problèmes vitaux! Ce livre constitue , surtout, la preuve de l´échec cuisant du tyran qui a cru, par la force et l´humiliation, briser à jamais la volonté de ces adversaires politiques, briser jusqu´au ressort psychologique et moral de leurs personnalités. En vain.”.
Ces mots disent tout et long sur la détérmination de l´homme et de ses camarades pour continuer la lutte malgré les souffrances endurées et la barbarie de la répression.
Comme Nelson Mandela il peut dire aussi : “Au début, je n’ai pas choisi de placer mon peuple au-dessus de ma famille, mais en essayant de servir mon peuple, j’ai découvert que je ne pouvais plus remplir mes obligations de fils, de frère, de père, de mari “. Le président Thiam a sacrifié sa carrière professionnelle, sa famille et donné sa vie pour la cause.
Contrairement à certains il n´a pas attendu que la liberté d´expression soit “tolérée”, qu´il soit licencié ou radié de la fonction publique pour s´insurger contre les tenants du Système.
Après des longues et terribles années dans la prison de Oualata où il y a laissé certains de nos compagnons de lutte, décédés suite aux conditions de détention horribles, il rejoint la résistance en exil pour continuer le combat avec les jeunes qui avaient repris le flambeau pendant le début des années de braise.
Connu et reconnu de tous pour son courage, sa témérité, son intégrité morale et honnêteté intellectuelle il fût plébiscité par ses camarades à la tête du mouvement de libération des FLAM. Très modeste et humble il confiait un jour à un journaliste : “Je suis un homme de l’ombre, un homme ordinaire, sans vraiment rien de spécial. Le crépitement des Flash, ça n’est pas pour moi.
J’aurais aimé,un peu comme Engels, être un second volontaire auprès d’un Marx. C’est pour dire que cette position que j’occupe aujourd’hui et qui me place sur un piédestal, je ne l’ai pas recherchée ,car en opposition totale avec ma personnalité, au point que des fois je me surprends à me demander ce que je fais là”.
C’est certainement la désespérance et la révolte qui faisaient dire à Ibrahima Dieng, le personnage principal du ” LE MANDAT “, que “L’honnêteté est un délit”. Une sentence sans appel prononcée par un vieux notable désabusé que ses mésaventures d’inadapté rendent finalement à la lucidité. La société vomie du vieux marabout à sa règle, la fourberie, et ses caïds, des prédateurs aussi féroces que malicieusement imaginatifs.
La tentation est forte de faire le rapprochement entre la société honnie de Dieng avec l’arène politique nationale, un milieu où la duplicité et la versatilité sont sanctuarisées, érigées en dogmes.
Ce milieu-là n’est pas celui de Samba Thiam, le Président des FPC. Il s’y sentirait égaré, désorienté. Pourtant, ce ne sont pas les motifs de l’endurcissement qui lui manquent. Sa vie. Une vie de dévot au service d’un idéal incarné par une organisation.
Une croix qu’il porte vaillamment depuis ce jour de rencontre décisive qu’il aime rappeler. Parce que le président des FPC est avant tout un guerrier peulh, qui combat à la traditionnelle. Et le code d’honneur de la bataille, il le connait: ni trahir, ni se rendre.
L’ennemi est coriace, sournois, mais l’adversité ne lui fait pas peur. Il faut de l’audace pour décider de défier cette hydre informe, ce Système avec un S grand comme le “ racisme structurel de l’Etat mauritanien ”. Un mal absolu dont un tyran nommé Maaouya a été l’incarnation. Quand il a fallu le combattre il l’a fait sans concession, ni compromission ou compromis.
Cet homme-là a du courage physique et la patience d’un pédagogue. Et cela fait la différence. Ainsi, là où ses adversaires foncent sur le foin, lui prend de la hauteur pour mieux faire partager sa “vision globale” des solutions aux maux qui gangrènent l’unité nationale.
Car la vérité est que la Mauritanie ne guérira pas de son instabilité tant qu’elle n’aura pas osé affronter la question lancinante de la cohabitation de ses peuples. Le président des FPC en est convaincu. Il le dit à haute et intelligible voix. Il le dit avec cette éloquence qui refuse l’emphase et le superflu. Avec l´enfant du Guidimakha comme interlocuteur, c’est la politique qui retrouve ses lettres de noblesse.
A ceux qui comparaient les FLAM (FPC aujourd´hui) et l´ANC de l´Afrique du Sud il répondait: “… A y regarder de près, à comparer l’histoire de l’ANC avec celle des Flam (loin d’être finie pour ces dernières ) rien ne permet de s’opposer à cette similitude.
Il a fallu 72 années à L’ANC pour arriver là où il est et nous, nous en sommes seulement à quelques années de lutte. Mais rassurez-vous, nous n’attendrons pas 70 ans pour réaliser notre projet d’établir la justice et l’égalité dans notre pays. Alors pourquoi pas ANC de Mauritanie? L’histoire comparée des deux Organisations, soit dit en passant, serait un thème de recherche, bien venu, pour nos Etudiants!”.
Mes respects camarade président et la lute continue!
Kaaw Touré– Militant des FPC.