Monthly Archives: June 2016
Inauguration du nouvel Aéroport International de Nouakchott

Le nouvel Aéroport International de Nouakchott qui porte le nom « OUMTOUNSY» situé à 25 kilomètres au Nord de la ville, a été officiellement inauguré au cours d’une cérémonie organisée en jeudi en fin d’après midi.
Cet événement s’est déroulé en présence du président Mohamed ould Abdel Aziz, des membres du gouvernement, de nombreuses personnalités nationales issues du milieu des opérateurs économiques, des organisations de la société civile et des membres du corps diplomatique accrédités à Nouakchott.
Le dernier vol de l’histoire de l’ancien aéroport de Nouakchott, situé au centre ville, en provenance de Casablanca (Maroc), a été enregistré jeudi à 11 heures.
Quant à la nouvelle infrastructure, elle reçoit son premier vol commercial international en provenance d’Istanbul (Turquie), jeudi à 18 heures (locales et TU).
La création de cet aéroport répond à une option stratégique de la Mauritanie visant à profiter de sa position géographique et de ses énormes potentialités économiques pour attirer l’investissement étranger, selon le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Cette nouvelle infrastructure lourde été réalisée par Najah Major For Works (NMW), une société privée nationale, qui a bénéficié de l’expertise de diverses entreprises étrangères spécialisées, sur la base d’un contrat de Partenariat Public Privé (PPP).
La formule de ce PPP a fait l’objet de plusieurs critiques de l’opposition et de divers observateurs, fustigeant une opération dont le coût global n’a pas été communiqué au contribuable.
Le nouvel aéroport international de Nouakchott est conçu pour une capacité annuelle d’accueil de 2millions de passagers.
Il est capable de recevoir les avions de nouvelle génération de type Airbus A380, suivant des normes conformes aux exigences de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de l’Association Internationale des Transports Aériens (IATA).
le calame
Les faux médicaments 25 fois plus rentables que le trafic de drogue
Le figaro – Particulièrement lucratif, le trafic de faux médicaments est en progression constante. Un sévère contrôle douanier dans quinze ports du continent africain a permis de saisir en 9 jours 113 millions de médicaments contrefaits.
Mauvaise nouvelle pour la santé des Africains. Du 26 mai au 4 juin 2014, la pêche aux faux médicaments a été bonne.
De Cotonou (Bénin) à Dar es-Salaam (Tanzanie), quinze ports du continent africain ont fait l’objet d’un sévère contrôle douanier lors de l’opération «Biyela 2» («encerclement» en zoulou) lancée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Institut de recherche anticontrefaçon des médicaments (Iracm).
Sur 290 conteneurs inspectés, 40 % contenaient de faux produits. Antalgiques, antibiotiques, anti-inflammatoires, antituberculeux… 113 millions de médicaments contrefaits ont été saisis.
«La plupart des cargaisons provenaient de Chine et d’Inde», a indiqué lundi l’OMD en révélant l’opération. Ces trafics, organisés par de petits groupes de truands ou par des bandes plus organisées, sont en progression continuelle, a précisé Bernard Leroy, directeur de l’Iracm.
Des contrôles quasi inexistants
Le crime organisé lié aux médicaments a malheureusement de quoi séduire. Le retour sur investissement est «spectaculaire». Alors que 1000 dollars investis dans le trafic de drogue rapportent 20.000 dollars, le gain dans la contrefaçon de médicaments peut atteindre 200.000 à 500.000 euros, estime Bernard Leroy.
Pis, il est beaucoup plus facile de faire circuler des comprimés multicolores à l’aspect inoffensif que de la drogue, traquée par les polices de nombreux pays.
Enfin, les risques liés à ce trafic sont faibles. Les contrôles sont quasi inexistants et, en cas de procès, les peines sont souvent symboliques.
De quoi faire réfléchir des mafias à la recherche de nouvelles activités. Le principal cartel de drogue mexicain songerait ainsi à s’y reconvertir.
le figaro
L’ordre des médecins va ester en justice contre la télévision nationale
L’ordre national des médecins et pharmaciens de Mauritanie a décidé d’ester en justice contre la télévision nationale, à propos de la diffusion d’une émission à caractère médico-nutritionnel diffusé animée, selon l’ordre par une personne qui « usurperait le statut d’un spécialiste en nutrition ».
Dans un point de presse jeudi, l’ordre déclare qu’il a décidé de porter plainte, sous le sceau de l’urgence contre la télévision et le nommé Abdel Vetah O. Dou.
L’ordre dénonce des données et des conseils erronés fournis par une personne se prévalant de la spécialité d’expert en nutrition.
Il a demandé à tous ses membres de boycotter les émissions de la télévision nationale jusqu’à ce que s’arrête cette émission objet de la discorde et qui avait débuté avec le mois du jeûne.
L’ordre des médecins et pharmaciens de Mauritanie avait adressé, en début de semaine, une correspondance à la télévision de Mauritanie, dans laquelle il demandait la suppression de cette émission où « sont données dit-il des contrevérités dangereuses pour la santé ».
Saharamedias
Mali : Hamadoun Koufa, le prêcheur insaisissable
Jeune Afrique – Des jihadistes assurent agir en son nom, l’État le considère comme l’un de ses pires ennemis. Hamadoun Koufa est-il toujours en vie ? Enquête sur les traces de ce célèbre prêcheur, au grand pouvoir de fascination.
Les gens disent qu’à Niamana Garbal, l’immense marché au bétail qui se situe à l’entrée de Bamako, le long de la route qui mène à Mopti, nombreux sont les jeunes bergers à ne jurer que par Hamadoun Koufa. Les gens disent aussi que tous ces bergers ont sur leur téléphone au moins un des discours dans lesquels le célèbre prêcheur s’en prend, avec sa voix chantante et haut perchée, aux marabouts, aux grandes familles ou aux étrangers.
Mais, sauf à leur soutirer leurs portables, c’est impossible à vérifier. Sur place, dans cette ville dans la ville qui compte des centaines d’âmes, les principaux intéressés jurent le contraire. « Koufa ? Non, non, on n’a pas ça dans notre téléphone. » C’est qu’il est devenu risqué de s’afficher avec un tel enregistrement, surtout devant un étranger.
On se cache pour s’échanger ses prêches, encore plus pour les écouter, et pas seulement parce que les autorités le considèrent comme l’un des pires ennemis du Mali et ont tendance à prendre ses sympathisants pour des combattants : les aînés aussi, veillent.
Le plus grand flou règne autour de ce personnage devenu en quelques années une légende dans le Macina
« Koufa, plus personne ne l’écoute, c’est à cause de lui que nos pasteurs ont tous ces problèmes », assure Amadou Dia, un quinquagénaire qui se présente comme « l’avocat des bergers » et le bras droit du chef du marché. Dia admet malgré tout que Koufa compte encore des partisans ici et qu’il était très écouté il n’y a pas si longtemps. Il reconnaît même qu’il « parle bien » et que, s’il venait faire un discours à Niamana, « on le suivrait tous ».
Encore faudrait-il qu’il se montre. Où se cache-t-il ? Et d’abord, est-il toujours en vie ? Le plus grand flou règne autour de ce personnage devenu en quelques années une légende dans le Macina. Chacun croit connaître la vérité : il est mort à Konna en 2013, lors de l’attaque des avions français ; il est en vie et se cache avec Iyad Ag Ghaly au nord de Kidal ; il est proche de Fassala, en Mauritanie, tout près de la frontière avec le Mali… Un proche du président Ibrahim Boubacar Keïta affirme de son côté qu’il sera bientôt sous les verrous.
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En guise de preuves de vie, il y a tous ces hommes qui font régner la terreur dans le centre du pays et qui assurent, à chacune de leurs descentes dans les villages, qu’ils obéissent aux ordres de Hamadoun Koufa, leur guide.
« Pour les gens, ici, il n’y a pas de doute : Koufa est leur chef », indique un élu du cercle de Ténenkou. Il y a aussi ces enregistrements qui circulent. Dans l’un d’eux, l’homme décrirait les préparatifs de l’attaque de Konna en janvier 2013 – preuve qu’il n’aurait pas péri sous les bombes françaises à ce moment-là.
Dans un autre, diffusé depuis quelques mois, il appellerait à ne pas s’en prendre aux médecins, aux enseignants ou même aux chrétiens mais à cibler les vrais ennemis : la France, la Minusma, les corps militaires (gendarmes, douaniers…), mais aussi les « escrocs » (les informateurs des autorités) et les « terere » (les voleurs de bétail)…
Reconnaissable par ses prêches
Ceux qui ont écouté ces discours assurent qu’il s’agit bien de lui. Sa voix, il est vrai, est reconnaissable entre mille. Ses prêches aussi. « Il parle très bien, indique un sociologue qui a enquêté sur lui mais préfère rester anonyme pour des raisons de sécurité. Les gens l’apprécient énormément et reconnaissent quand c’est un de ses prêches. Son premier atout, c’est qu’il parle en fulfuldé. Il dit des choses fortes qui séduisent les gens. »
« Il est très très populaire dans toute la région de Mopti, ajoute un élu. Il s’en prend aux grandes familles maraboutiques, dénonce la mendicité des talibés, les voleurs, les femmes qui sont trop déshabillées, les mariages pompeux… Les bergers l’adorent. »
Cette aura ne date pas d’hier. Voilà des années que Koufa, qui serait né autour de 1965, enflamme le Macina par ses discours. Tous ceux qui l’ont vu affirment qu’il sait transporter les foules. « À 15 ans déjà, ses poèmes avaient du succès, explique Ibrahima Sankaré, le secrétaire général de l’ONG Delta Survie. Depuis, tout le monde le connaît. »
« Jamais nous n’avons entendu de si bons prêches depuis Sékou Amadou », affirment les Peuls
Koufa n’est pas son vrai nom : il l’a emprunté au village de son enfance, situé dans le cercle de Niafunké, au nord de Mopti. Certains le disent Cissé, d’autres le disent Diallo. Il serait issu d’une famille de marabouts réputés. Son demi-frère est l’actuel imam de Koufa. Enfant, il ne fréquente que l’école coranique. Très vite, ses maîtres se rendent compte qu’il est doué.
Une fois qu’il maîtrise le Coran, il est envoyé à Dili, un village de pieux proche de la frontière mauritanienne, pour parfaire ses connaissances. Puis il passe de marabout en marabout dans la zone de Sévaré.
C’est là qu’il commence à prêcher et à dénoncer l’imposture et l’hypocrisie des « aristocrates » et des marabouts qui « se font nourrir par des enfants de sept ans » (les talibés). Le succès est immédiat. « Jamais nous n’avons entendu de si bons prêches depuis Sékou Amadou », disent les Peuls. Bientôt, les radios locales passent ses prêches en boucle. Puis on s’arrache ses cassettes.
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C’est à cette époque, selon un homme qui l’a bien connu, qu’il « est devenu gros » (comprendre : qu’il a commencé à gagner de l’argent et à bien se nourrir) et qu’il « a gagné une Djakarta » (le surnom donné aux motos chinoises). Nous sommes au milieu des années 2000. Koufa s’est installé à Sinakoro Bella, à deux pas du mausolée de Sékou Amadou.
De nombreux repères
Chaque matin, il vient s’y recueillir avant de partir à Sévaré ou dans un village des environs pour prêcher. S’agissait-il d’un calcul pour faire son entrée dans l’illustre famille de Sékou Amadou ? En 2008, il demande l’une de ses filles en mariage. Les frères refusent. « Il n’était pas d’une bonne famille », explique l’un d’eux. Koufa prend mal la chose et dénonce de plus belle ces « aristocrates » qui ne connaissent rien au Coran mais jouissent de positions héritées de leurs aïeux, quand des hommes comme lui voient leur ascension sociale bloquée.
Son discours séduit les jeunes, notamment les bergers. A contrario, ceux visés par ses prêches voient cela d’un mauvais œil. On ricane : « Les marabouts sont dans des 4×4, pas sur les ânes [autre surnom donné aux motos chinoises] ! » dit l’un d’eux.
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Mustapha Cissé, l’imam de la mosquée peule de Sévaré, garde un souvenir amer de cette période : « Koufa, je le connais très bien. Il donnait des cours dans plusieurs villes, puis il s’est installé à Sévaré. On ne s’entendait pas avec lui. Son islam n’est pas le nôtre. » Quand a-t-il épousé la cause salafiste ? Certains situent sa conversion au début des années 2000, d’autres plus tôt.
Il aurait été aperçu à des réunions de fondamentalistes en Mauritanie dans les années 1990, au Nigeria en 2002… En 2009, on le voit à Bamako, avec Iyad Ag Ghaly, manifester contre le code de la famille. Il fréquente la mosquée Markaz, dans le quartier populaire de Banankabougou, connue pour abriter les membres de la secte Dawa (dont fait partie Iyad), qui prône un islam fondamentaliste non violent mais que l’on dit très proche des groupes jihadistes.
Pour séduire les cœurs et les âmes, la Dawa, qui est apparue au milieu des années 1990 au Mali, en provenance du Pakistan, envoie des émissaires prêcher de village en village.
C’est ce à quoi s’attelle désormais Koufa dans la région de Mopti. Le voilà qui parcourt cette région enclavée et part à la conquête de ses habitants. Un homme se souvient l’avoir vu à Diafarabé vers 2010. « Il a passé deux jours et deux nuits dans les quatre mosquées du village. Tout le monde venait, c’était impressionnant. Des gens voulaient lui donner de l’argent, mais il ne l’acceptait pas. »
Un autre n’a pas oublié son passage à Dioura, en 2011 : « Il a eu beaucoup de succès. Il arrive à captiver les gens. » À cette époque, il s’installe dans le village de Ganguel, près de Ténenkou. Il prédit alors l’occupation du nord du pays et laisse entendre que Mopti sera la capitale du nouvel « État islamique »…
En 2012, quand les groupes jihadistes prennent le contrôle de Tombouctou, de Kidal et de Gao – mais pas de Mopti -, il disparaît. On le revoit quelques mois plus tard avec Iyad à Tombouctou, puis dans les environs de Konna en janvier 2013, juste avant l’assaut sur le Sud qui sera fatal aux jihadistes et provoquera l’intervention de l’armée française.
À Sévaré, on aime à répéter une anecdote croustillante : alors que les jihadistes fondaient sur Mopti, il aurait appelé l’imam de la mosquée peule pour lui annoncer, avec un ton revanchard, qu’il dirigerait la prochaine prière du vendredi. C’eut été cocasse… mais c’est faux, assure Mustapha Cissé.
Depuis lors, le célèbre prêcheur n’a plus donné signe de vie. Est-il vraiment à la tête des hommes qui sèment la mort au nom d’Allah dans le Macina depuis un an et demi ? Prône-t-il réellement le rétablissement du califat de Sékou Amadou, cet autre érudit chassé par les puissantes familles de Djenné qui avait fini, au début du XIXe siècle, par prendre sa revanche et par étendre son empire théocratique jusqu’à Tombouctou ? Ceux qui l’ont connu ont bien du mal à l’imaginer en chef de guerre.
« C’est un poète, pas un soldat », disent-ils. Ils ne croient pas plus à l’existence du Front de libération du Macina, qu’il est censé diriger. Mais, pour les services de renseignements maliens, cela ne fait aucun doute : Koufa est le chef de ce groupe affilié à Ansar Eddine, il est le lieutenant d’Iyad Ag Ghaly dans le Macina, et il est temps de le lui faire payer.
Rémi Carayol
L’éditorial du calame : Dictature à petit feu…
Depuis quelques mois, le patron des patrons mauritaniens, Ahmed Baba ould Azizi, est dans la ligne de mire du pouvoir. Fervent soutien de la Rectification d’Août 2008 et l’un des contributeurs des campagnes électorales du guide éclairé, Ahmed Baba est entré en disgrâce pour des raisons que même lui n’arrive pas à élucider. Petit à petit, il s’est retrouvé exclu des marchés publics et, s’il lui arrive d’être moins disant, comme pour la centrale électrique duale de Nouakchott ou la route Méderdra-R’kiz, il est systématiquement éliminé, au profit d’une entreprise pourtant beaucoup plus chère ou du Génie militaire (hé oui, ça existe…). Et, comme pour couronner le tout, le pouvoir décide de lui enlever le seul titre qui lui existe, président de l’Union du patronat, après avoir demandé, officiellement, à l’Italie, de lui retirer celui de consul général honoraire en Mauritanie (Il est le seul au monde qui peut se prévaloir de ce titre, ce qui constitue une grande marque de confiance de la part d’un Etat aussi important que l’Italie pour un citoyen mauritanien). Devant sa volonté de ne rien céder, le Premier ministre convoque les présidents des fédérations affilées au patronat et leur intime l’ordre de tenir un congrès pour choisir un nouveau président. Or, il se trouve, en vertu des textes, que le congrès ne peut être convoqué que par le président sortant lorsque toutes les fédérations seront à jour dans leurs cotisations et auront produit leurs rapports d’activité. Une contrainte légale sans laquelle le vote ne pourra pas avoir lieu. En attendant, la résistance s’organise. Syndicats et partis d’opposition ont condamné cette ingérence manifeste du pouvoir dans le renouvellement des instances dirigeantes d’une organisation n’ayant rien à voir avec l’Etat. Une ingérence qui a commencé dès l’année dernière, avec le parachutage d’un colonel à la retraite, à la tête de la fédération des éleveurs et la tentative, avortée, d’imposer un général défroqué, à celle de l’Agriculture. Après l’Association des maires de Mauritanie, dont les postes de président et secrétaire général sont, désormais, occupés par des colonels retraités, la militarisation des corporations s’accentue. Plus rien n’échappe à la boulimie de nos « vaillants » militaires, actifs ou retraités. On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi ne cherchent-ils pas à imposer un des leurs à la tête du patronat. Un célèbre chroniqueur a proposé que ce poste revienne au président de la République, devenu premier homme d’affaires du pays. Et qui refuse de voir cette structure dirigée par quelqu’un d’insoumis à sa volonté. C’est que l’homme est d’une haine tenace, voit des ennemis partout et veut tout régenter, jusqu’au plus petit détail. Non content d’avoir ruiné une personne à qui pourtant il ne reproche rien, il veut également la priver des honneurs et des titres symboliques. Ceux qui observent cette situation sans lever le petit doigt devraient bien méditer cette citation du pasteur Martin Niemöller : « Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Et, lorsqu’ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester… »
Ahmed ould Cheikh