Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 03/01/2016

Les Etats-Unis se désolidarisent des exécutions en Arabie saoudite

mediaLa réaction américaine à l’exécution de 47 personnes par l’Arabie saoudite, parmi lesquelles le cheikh Nimr al-Nimr, dignitaire chiite et opposant à la dynastie sunnite des Saoud, était attendue. Elle est finalement tombée dès samedi 2 janvier 2016.

C’est à travers un bref communiqué du département d’Etat que les Etats-Unis ont réagi à l’exécution du cheikh Nimr al-Nimr, l’une des voix de l’opposition chiite en Arabie saoudite. Washington exprime plus largement sa préoccupation sur la conduite des procédures judiciaires.

« Nous avons maintes fois fait connaître au plus haut niveau des autorités saoudiennes nos inquiétudes, et appelons à nouveau le gouvernement à respecter les droits de l’homme et à garantir des procès honnêtes », écrit John Kirby.

Le porte-parole du département d’Etat appelle les autorités saoudiennes à permettre « l’expression d’opinions dissidentes pacifiques ». John Kirby demande à « toutes les communautés de travailler ensemble pour apaiser les tensions sectaires, qui risquent d’être exacerbées par la mort du leader chiite ».

Répercussions attendues dans la région et sur le plan diplomatique

 

 

Pour les diplomates occidentaux basés à Riyad, cette exécution intervient au plus mauvais moment, décrypte notre correspondante en Arabie saoudite, Clarence Rodriguez. L’Arabie saoudite est engluée dans deux conflits au Yémen et en Syrie. De son côté, Daech appelle la population saoudienne à se soulever contre son gouvernement.

Il ne faut pas oublier non plus le plan d’austérité mis en place en début de semaine dans le royaume. Alors, fallait-il exécuter le cheikh Nimr al-Nimr dans un tel contexte ? Les conséquences peuvent être désastreuses en Arabie saoudite, mais aussi dans toute la région, où les tensions confessionnelles entre chiites et sunnites sont déjà à leur comble.

Ces exécutions arrivent au moment où Washington et Moscou semblaient avoir trouvé un compromis pour travailler ensemble sur la guerre en Syrie, l’un des nombreux dossiers sur lesquels Riyad et Téhéran ont des positions divergentes. De telles décapitations risquent donc d’anéantir ces efforts diplomatiques, analyse notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio.

 

INVITÉ DE LA PAGE: Trois Questions avec Djibril Diaw, jeune réalisateur mauritanien

altRéalisateur engagé, Djibril Diaw a deux films à son actif, dont 1989 (2009), et Retour sans cimetière(2014). Ce dernier est lauréat du prix special jury au Festival Docs Afrique en 2014.

1- La mémoire est une question récurrente dans 1989 (2009), et Retour sans cimetière (2014); Pouvez-vous nous dire pourquoi ce choix ?

Je suis inscris dans une logique qui pour moi on ne peut avoir une véritable réconciliation en occultant le passé de notre pays, que ce soit bon ou pas.

2- Pensez-vous que le Cinéma peut être un moyen efficace pour résoudre le problème de la cohabitation d’une manière générale, et des Réfugiés en particulier?

Le cinéma a toujours joué un rôle important dans le processus de reconnaissance des événements passés ou présents d’un pays en voie de reconstructions sociale et politique. Dans cette perspective mes deux films peuvent être des références afin d’éviter de revivre certaines situations tragiques qu’a connues la Mauritanie.

3- Au regard de la complexité et sensibilité des questions traitées dans vos films, quelle place accordez-vous à l’esthétique ?

L’esthétique est au centre de mes choix. Pour moi l’esthétique m’interpelle sur des questions que je me donne. Je prends en compte cet aspect. Ainsi, je ne m’arrête pas seulement aux contenus, et ce quelque soit la sensibilité et la complexité des sujets traités, tels que la question de la cohésion sociale. Mon rôle de réalisateur doit être au centre des questions qui pourraient être une épine au pieds, afin de trouver une solution .

Propos recueillis par Fatimata KONTE

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NÉCROLOGIE: LES FPC EN DEUIL, ADIEU CAMARADE!

altNous venons d´apprendre avec une grande tristesse le décès de notre très cher camarade  Thierno Alassane Dem, décès survenu à Indianapolis ce Samedi 2 Janvier 2016 vers 23h15mn.  Nous venons de perdre un militant hors pair, un homme de foi et de conviction et surtout un grand combattant de la liberté. 

Déporté en 1989 par les autorités racistes de Nouakchott au Sénégal avec tout son village, Thierno Alassane n´avait pas perdu du temps pour intégrer les structures des Flam en exil et pour devenir un des responsables les plus actifs de la sous-section de Thieko-dago (Île à morphil- Vallée du fleuve du Sénégal) et surtout un des combattants de la résistance des Flam pendant les années de braise. Courageux, convaincu et déterminé Thierno, a toujours été  au front et à l´appel du mouvement. Plusieurs fois membre-élu du Conseil des sages et du Conseil national des Flam, Thierno Alassane était aussi un des conseillers les plus proches du président Samba THIAM mais surtout un des piliers de la section américaine des FLAM et des FPC. Il vient de nous quitter loin de sa terre nationale, la Mauritanie qu´il aimait tant. 
 
Le BEN des Forces Progressistes du Changement (FPC) et à travers lui tous nos militants et sympathisants adresse ses condoléances les plus attristées à sa famille, à toute la communauté des combattants de la liberté, à tout le Toro, Beylane et Ngourdiane pour cette lourde perte. A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes, nous répéterons après d´autres, cette oraison funèbre : ” Thierno Alassane, ta vie fut combattante, ta mort héroïque, ton sacrifice sacré et ta mémoire éternelle”. Adieu grand combattant!
 
Qu´Allah le Tout -Puissant t´accueille en son Saint Paradis et que la terre te soit légère.
A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.