Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/01/2016

FLAMNET-AGORA: MAURITANIE, UNE DÉMOCRATIE SÉLÉCTIVE PAR ABOU HAMIDOU SY- FPC-AMERIQUE

altIl n’a échappé à personne la suspicieuse célérité avec laquelle certains partis politiques sont reconnus en Mauritanie, alors que pour d’autres c’est la croix et la banière pour obtenir leurs récépissés. Des formations comme le RAG et le FPC se sont vus refusés leurs dossiers, pourtant en bonne et due forme sur une base fallacieuse. Tout porte à croire, qu’en dehors du cahier de charges habituel, le ministère de l’intérieur s’est arrogé un pouvoir discrétionnaire qui lui pemet d’interdire tel parti et approuvé tel autre en fonction de leurs positions sur l’échiquier politique national. Cet état des faits crée de facto deux types de partis et par extension deux oppositions. D’un côté, des partis reconnus, tolérés, voire suscités et de l’autres, des partis bannis, désavoués ou censurés. On peut affirmer, sans aucun jeu de mots, que les premiers s’opposent au pouvoir uniquement pour le pouvoir alors que les seconds s’opposent au maintient statu quo sur les questions nationale et sociale.
C’est cette dichotomie qui est à la base de toute la dynamique de la vie politique en Mauritanie, mais aussi malheuresement son talon d’Achille.

Le fort d’une démocratie normale est d’avoir une classe politique diversifiée; avec des idéologies opposées, des courants antagonistes et des perspectives différentes. C’est de ces contradictions que naissent des projets de societé qui seront soumis à l’appréciation au peuple, car en définitve c’est à lui qu’appartient le dernier mot. Il n’est pas concevable dans une démocratie que des idées soient muselées, des voix étouffées et des opinions décriées. Or, en Mauritanie on vit une espèce de conformisme politico-intetllectuel qui proscrit tout débat qui remet en cause l’ordre pré-établi. C’est au nom de ce conformisme que des partis politiques sont interdits que des manifestations dispersées et des leaders emprisonnés sans que cela n’émeuve la majorité des acteurs politiques. Pire, une frange de l’oppositon semble même émettre sur la même longueur d’ondes que le pouvoir quant au sort réservé aux partis anti-conformistes.

Malgré, les textes, les paroles et les actes qui indiquent tout le contraire, on continue à reprocher aux FPC par exemple, de vouloir remettre en cause l’intégrité territoriale, de mettre en péril l’unité nationale et de menacer la cohésion sociale. Est- ce en parlant d’autonomie ? Ou en dénoncant le racisme d’Etat et l’esclavage?

 
L’autonomie est une option alternative parmi tant d’autres à la faillite évidente de l’Etat centralisé; et ce parti ne prétend pas détenir la vérité absolue ou l’unique solution. C’est des idées qu’il avance, des positions qu’il défend, bref, c’est un débat qu’il pose. La pluralité des idées n’est- elle un des principes de la démocratie? Le racisme d’Etat et l’esclavage ont traversé notre passé et continuent de rythmer notre présent; ils ne doivent être ni niés ni refoulés. Ils doivent être exposés et confrontés pour qu’ils cessent d’être un boulet au pied qu’on traine toute note histoire.

L’histoire des modèles démocratiques actuels est jalonnée de faits horribles, d’actes barbares , de comportements inhumains ou ” d’évènements douloureux” comme on aime les appeler chez nous. L’Europe dans sa quasi-totalité a connu les affres de l’inquisition. L’Allemagne le nazisme, l’Espagne le frankisme, l’Italie le fascisme, la France le régime Vichy , les Etats unis Jim Crow…
Quelque soit leurs gravités, ces faits sont considérés comme partie du patrimoine historique de ces nations. Ils sont enseignés dans les écoles et exposés dans les musées; non pas pour ” remuer le couteau dans la plaie” (encore une expression de chez nous). Mais pour mettre en garde les futures générations des conséquences de l’intolérance, du totalitarisme et du déni de différences.

C’est cette opposition, vouée aux gémonies en Mauritanie qui est à mon sens la véritable opposition; une opposition constructive, loin des querelles de clochers et des manoeuvres politiciennes.

L’autre frange de l’oppositon semble vouloir circonscrire notre démocratie dans son aspect purement électoraliste. Elle est plus pré-occupée par la gestion des élections et le mode de transmission du pouvoir, toujours embourbée dans des dialogues cycliques qui se terminent inéluctablement sur un autre cycle.


Abou Hamidou Sy
FPC/Amérique du Nord.

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Mouvements radicaux: l’heure est à la revue des stratégies….

Mouvements radicaux: l’heure est à la revue des stratégies et des armes utiliséesDes auteurs semblent inclure le fondamentalisme religieux dans les mouvements radicaux comprenant, à l’origine, l’extrême droite et l’extrême gauche, tous caractérisés par la transigeance dans les principes et la détermination dans les actions. Pour ces mouvements, tous les moyens sont bons pour construire un Etat-nation, réservé prioritairement à ses citoyens et dont la gloire peut résider dans la domination ou l’asservissement des autres.
En ce qui concerne l’extrême droite, elle avait commencé, vers le début du siècle dernier, à faire sa monté dans les quatre continents de la planète. Il s’agit d’une famille politique dont les contours se sont progressivement dessinés à travers une sorte d’idéologie, de principes et de pratiques véhiculés d’abord par des courants fascistes et nazis et puis par des groupes traditionnalistes ou intégristes.
Plus tard, des partis politiques nationalistes ou populistes, ont fait leur apparition pour légitimer ou promouvoir les orientations de tels courants caractérisés souvent, entre autres, par des attitudes racistes ou différencialistes.
Quant à l’extrême gauche, elle a eu, elle aussi, ses mouvances dont l’ancêtre commun serait « la Conjuration des Egaux » de 1796 ou le « babouvisme » et le «néo-babouvisme ». Bien que le but fût, tout au début, le renversement du capitalisme pour l’instauration d’une société égalitaire, l’extrême gauche a pris la forme de révolutions populaires et de mouvements autoritaires ou dictatoriaux.
Certains parmi ces mouvements d’extrême droite et d’extrême gauche, revêtent un caractère religieux (sectes diverse) ou peuvent carrément être terroristes de par leurs actes (enlèvements, attentas et assassinats). Malgré cela, un voile est généralement toujours jeté, de manière consciente ou non, sur la réalité des choses.
A une autre échelle, on avait aussi observé plusieurs autres mouvements se radicaliser dans la lutte pour libérer leurs pays d’un colonisateur venu parfois de milliers de kilomètres pour piller des richesses, imposer une religion ou changer les systèmes de valeurs sociales et culturelles.
Le récent fondamentalisme religieux, constitue une autre forme de radicalisation dont les mouvements prennent de l’ampleur dans des endroits et menacent dans d’autres. On constate à ce sujet que l’attention du monde entier semble se focaliser sur la radicalisation des seuls mouvements d’obédience islamiste et convenir unanimement sur leur qualification de terroristes.
A propos, tout le monde s’inquiète aujourd’hui de la capacité de ces mouvements de changer souvent de stratégie dans leur manière de s’organiser, de prêcher et d’agir sur le terrain.
Partant de là, des analystes voient ces mouvements redéfinir leur stratégie en fonction du degré de vulnérabilité des pays ciblés et de leur capacité de riposte, et revoir la nature des armes qui seront désormais utilisées dans le combat des ennemis.
Ils sont ainsi persuadé que les progrès technologiques continueront à être exploitées à l’extrême, au sein de ces mouvements, par une branche hautement spécialisée dans l’art de la communication et de la manipulation de ses outils (contenu du discours et des publications, réseaux sociaux, notamment twister, etc.).
Dans le cadre de cette stratégie, on suppose également que les voitures bourrées d’explosifs, les ceintures d’explosifs, les fusils portables (kalachnikovs) et autres, seront principalement réservés aux pays vulnérables dans le Moyens Orient, en Asie et en Afrique.
Contre les autres pays, les mêmes analystes soutiennent que d’autres armes seront développées ou conçues pour faire face à l’étanchéité des frontières et aux mesures sécuritaires drastiques prises ou envisagées.
Alors, les armes en miniatures seront révolutionnées pour faire leur apparition à grande échelle et l’usage du nucléaire, du radioactif, du biologique et du chimique (NRBC) se répandra de façon spectaculaire. Nul n’ignore que ces armes sont caractérisées par des structures du domaine du micro et du nano et qu’elles peuvent, en conséquence, être dissimilées, dans des doses létales et en quantités fort destructrices, dans des contenants du genre ‘’capsules d’amoxicilline’’. 
Dans ces conditions, la stratégie des mouvements terroristes consistera aussi certainement, dans une première phase, à maintenir un minimum de pression pour continuer à semer la terreur au sein des pays occidentaux ennemis et à concentrer les efforts sur leurs ressortissants et intérêts économiques à l’extérieur.
Cette approche durera le temps de mettre au point l’usage des armes NRBC qui, par ailleurs, constituent actuellement une vraie préoccupation pour le monde entier à causes aussi de leurs multiples applications dans des domaines pacifiques (santé et autres).
Par ailleurs, l’instinct de se protéger contre un danger permanent, fera que tout sera parallèlement mis en œuvre par les pays occidentaux en vue d’empêcher toute action terroriste chez eux, quitte à rapatrier tous les musulmans sur leurs territoires et à interdire qu’ils y accèdent comme le prône déjà mister Trump, candidat favori, pour l’instant, des républicains aux Etats-Unis d’Amérique. 
Dommage que cet Occident soit dorénavant décidé, à causes des phénomènes de migration et de terrorisme, à ne plus se soucier des valeurs qui avaient, par le passé, fait de lui une terre hospitalière d’asile et de refuge pour les opprimés et les victimes des dictatures de par le monde entier !

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

NB : voir l’article intitulé « changement de la constitution : d’un tabou à une mode ou un impératif justifié », publié dans Cridem du 24 Novembre 2015).

Source : Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

http://rimweb.net

Opinion: Un camouflet pour un système sécuritaire trompe l’œil en Mauritanie.

Opinion: Un camouflet pour un système sécuritaire trompe l'œil en Mauritanie.La cavale du fugitif Cheikh Ould Saleck   a pris fin  ce 20 janvier 2016 en Guinée, grâce à la vigilance et l’efficacité des  contrôles à la frontière Guinéenne, contrairement aux allégations et à l’intoxication  des ministres mauritaniens et de ses responsables sécuritaires  , pressés de se tirer le chapeau à la  suite d’une déconvenue, d’une humiliation  et d’ une claque donnée  par ce fou d’Allah , Cheikh Ould Saleck.

Nos services de sécurité en janvier 2015 dans la prison centrale de Nouakchott n’avaient pas pu dans le territoire Mauritanien,  dans un lieu confiné ,mettre fin à une mutinerie face à des salafistes  dont l’image montre plus haut,  pourtant ces individus étaient armés d’armes blanches mais il aurait fallu à toute notre armée nationale et au vendeur de l’illusion sécuritaire de la Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz de négocier en procédant ipso facto à la libération de quatre salafistes contre la libération de deux gardes.

De qui se moque t-on aujourd’hui ?  Sur quoi se fonde cet orgueil déplacé de ne pas vouloir reconnaitre l’efficacité et l’aide d’un pays frère qui est la Guinée?.  Ce que vous n’avez pas pu faire en Mauritanie, pensez vous pouvoir le faire  dans un  pays étranger et d’autant plus que vous étiez guidés et orientés par ces forces étrangères et votre nombre limité en action ?. Nous pensons véritablement , que vous prenez  les Mauritaniens comme des imbéciles, non seulement vous vivez de nos impôts, des maigres finances de nos ressources naturelles sans que nous n’ayons le moindre contrôle  sur vous, mais vous nous mentez en longueur de journée sur l’ensemble des volets de la vie économique, culturelle et sociale,(éducation nationale, la vie chère, l’économie du pays, le recensement des Mauritaniens, esclavage, racisme, passif humanitaire , les expropriations des terres, la vente des écoles publiques, les fondations et l’origine de leurs financements etc….) Sérieusement  ; qui peut vous croire dans ce pays ?

C’était bien, à la prison centrale de Nouakchott ou le bâtonnier Cheikh Ould Hindi de l’ordre des avocats en négociation avec les salafistes, avait   obtenu la libération des otages contre celle de 4 salafistes dangereux, qui avaient  menacé et inondé à partir de la prison centrale les réseaux sociaux sur l’imminence de l’exécution des otages. Que pouvez alors nous dire ces ministres et ses commis de la sécurité  qui fanfaronnent avoir ramené Cheikh Ould Saleck à la maison? Comment alors ce fugitif est il sorti de prison avec autant de simplicitè ? et comment  a t-il franchi les frontières sans que vous ne démontriez votre efficacité et votre capacité sécuritaire médiocre pour être gentil avec vous?. 

J’ai vraiment peur pour ce pays, si nous nous devons compter sur ces hommes, notre génération n’aura que misère, insécurité, chômage, manque d’éducation et de surcroit mensonge sur mensonge pour que les tenants  de cette médiocrité sécuritaire se  pérennise au pouvoir et nous endorme avec leurs perpétuelles chansons à la télévision et dans les radios

Qu’Allah , veille sur nos quartiers ou les braquages, les viols et les super marchés de la drogue sont le lot des citoyens à Nouakchott et dans toutes les grandes villes sans que ces fanfarons ne fassent quelque chose.

Merci à la Guinée et merci à Alpha Condé pour l’efficacité de ses forces de l’ordre

Sidi Ould Baye

patriote incontestable

 

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Le lieu des sépultures des militaires exécutés le 26 mars 1981 enfin découvert

Le lieu des sépultures des militaires exécutés le 26 mars 1981 enfin découvertCe qui constituait une véritable énigme pour les familles des officiers exécutés le 26 mars 1981 (à la suite de la tentative avortée de coup d’Etat dix jours auparavant) est désormais résolu. Alors que l’Etat refusait jusqu’à présent de leur déterminer l’endroit où les leurs ont été enterrés, c’est tout à fait par hasard qu’un homme découvre un enclos à quelques kilomètres de la base militaire de Jreida où sont posées des stèles portant les noms des colonels Ahmed Salem Ould Sidi, Mohamed Ould Bah Ould Abdelkader  et des lieutenants Niang Sala et Doudou Seck. Il avertit aussi des connaissances qui, à leur tour, saisissent les parents des disparus. Dont certains accourent sur les lieux pour se recueillir sur les tombes de leurs parents. Plusieurs questions restent cependant en suspens : Pourquoi les autorités militaires ont-ils caché pendant tout ce temps ces lieux de sépulture ? Ces militaires sont-ils réellement enterrés ici ou les a-t-on déplacés pour permettre à leurs familles d’y avoir accès ? S’ils sont enterrés ici, n’avaient-ils donc pas de stèles  sinon on les aurait découverts depuis longtemps. Autant de questions que se posent des parents, soulagés d’avoir su enfin où reposent ces êtres chers, qui ont donné leur vie pour sauver le pays d’une dictature implacable.

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le calame