Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 30/01/2016

Le Tchadien Idriss Déby Itno désigné président de l’Union africaine

Le Tchadien Idriss Déby Itno désigné président de l’Union africaineILLUSTRATION:  Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad, Président en exercice du CILSS à l’ouverture de la XVIIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres du CILSS

Le chef d’Etat tchadien a été désigné pour un an à la présidence tournante de l’institution panafricaine. Il succède au Zimbabwéen Robert Mugabe.

Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, a été officiellement désigné pour occuper la présidence tournante de l’Union africaine (UA) lors de la cérémonie d’ouverture du 26e Sommet, samedi 30 janvier.

Il avait été choisi par les présidents de la région Afrique centrale, à qui revenaient cette année le poste, en marge du sommet Chine – Afrique de Johannesburg, en décembre.

Idriss Déby Itno doit en principe occuper ce poste pour un an. Mais il doit remettre son mandat national en jeu lors d’une élection présidentielle, en avril prochain. « Si d’aventure, il venait à perdre cette élection, cela ne posera pas de problème, précise une source au sein de la commission de l’Union africaine. C’est son successeur éventuel qui occuperait le poste ».

Déby appelle les dirigeants du continent à mettre fin aux crises « par la diplomatie ou par la force, selon leur nature »

Hommage à Mugabe

Dans son discours d’acceptation, il a rendu hommage à son prédecesseur, le Zimbabwéen Robert Mugabe, « infatigable militant de l’indépendance et de la dignité de l’Afrique ».

Il a également appelé les dirigeants du continent à revoir leur fonctionnement collectif, notamment pour assurer eux-même la sécurité du continent. « Notre organisation fonctionne toujours comme il y a 20 ou 30 ans. Nous nous réunissons souvent. Nous parlons toujours trop. Nous écrivons beaucoup. Mais nous n’agissons pas assez, et parfois pas du tout, a-t-il déploré. Nous n’anticipons pas assez. Nous attendons tout de l’extérieur. Cela doit impérativement changer si nous voulons faire changer le cours de l’histoire de l’Afrique. »

Pointant « les crises parfois insupportables au Soudan du Sud, Libye, Somalie, Burundi, Sahel, bassin du lac Tchad », il a appelé les dirigeants du continent à y mettre fin « par la diplomatie ou par la force, selon leur nature ».

Le président tchadien a notamment plaidé pour le projet de mise en place d’une force africaine qui permettrait d’intervenir dans la prévention des crises.

© Jeune Afrique 2016

L’UE et la FAO débloquent €200 millions pour soutenir le projet de la Grande muraille verte

L’UE et la FAO débloquent €200 millions pour soutenir le projet de la Grande muraille verte L’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont dégagé près de 200 millions d’euros pour promouvoir le projet de Grande muraille verte (GMV) dans six pays africains.

Le geste, qui s’inscrit dans la lignée de la récente COP 21 à Paris, est né de la volonté de donateurs internationaux de soutenir les pays d’Afrique de l’Ouest dans la mise en œuvre continue de l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel.

S’exprimant à l’occasion d’un atelier technique régional organisé par la FAO à Abuja, Mme Nora Berrahmouni, fonctionnaire forestier, division de l’évaluation, de la gestion et de la conservation des forêts pour la FAO, a déclaré que l’atelier régional pour la Grande muraille verte impliquait différents pays membres de la GMV d’Afrique de l’Ouest.

Selon elle, les fonds alloués constitueront un soutien technique qui permettra d’utiliser au mieux les ressources disponibles, avec les meilleures méthodes pour aussi atteindre les communautés locales sur le terrain. « Ce programme de 200 millions d’euros financé par l’Union européenne implique huit pays, dont six pays africains membres de la GMV (Nigéria, Niger, Burkina Faso, Gambie, Sénégal, Éthiopie) un pays des Caraïbes (Haïti), et un pays du Pacifique », a-t-elle affirmé.

« Il s’inscrit dans le plus vaste projet intitulé “action contre la désertification” en soutien à l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel mis en œuvre par la FAO, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et les pays ACP. Il est financé par l’Union européenne et un groupe de pays ACP », a-t-elle indiqué.

Dans son intervention, le ministre d’État de l’Environnement, Alhaji Ibrahim Jubril, a déclaré que l’un des principaux objectifs de l’atelier était de renforcer les capacités techniques des pays membres de la GMV pour concrétiser la vision du projet de la Grande muraille verte.

Il a salué la FAO, l’UE et les pays ACP pour cette initiative, au vu du fait que le Nigéria est actuellement dans une phase critique de lutte contre la dégradation des terres et d’amélioration des moyens de subsistance des personnes touchées dans le Sahara et le Sahel, grâce à l’initiative de la Grande muraille verte.

Source: Vanguard via cta

mauriweb

Union Africaine : Maroc et Algérie, guerre au… sommet

Union Africaine : Maroc et Algérie, guerre au... sommetVENDREDI 29 JANVIER 2016 / PAR ABUBAKR DIALLO

Le 26e sommet de l’Union Africaine se tiendra les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le Maroc, qui a dépêché sur place la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, compte jouer son va-tout pour empêcher à Ratmane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, d’accéder à la présidence de la Commission.

Guerre au sommet entre l’Algérie et le Maroc pour la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Le Maroc a dépêché au 26e sommet de l’Union Africaine, qui se tiendra les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, sa ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida. Et selon Yabiladi, le royaume suit avec un grand intérêt le changement prévu, en juillet 2016, à la présidence de la Commission, d’autant que c’est un « poste sur lequel lorgne Ratmane Lamamra ».

Le Maroc est présent à Addis-Abeba mais ne prend pas part aux travaux. Même s’il n’est pas un membre de l’organisation, le royaume a dépêché sur place la n°2 de sa diplomatie pour rencontrer ses homologues du continent, relèveYabiladi, qui ajoute que l’objectif de ce déplacement est d’expliquer aux responsables africains, qui le souhaitent, la position du royaume sur le différend territorial du Sahara Occidental. Mbarka Bouaida aurait déjà eu des entrevues avec les ministres des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, du Togo, de l’Ile Maurice, du Malawi, du Sénégal et de l’Egypte.

Le royaume suivrait avec un grand intérêt le changement prévu à la tête de la Commission africaine. L’actuelle présidente, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, dont le mandat expire en juillet 2016, ne manifeste aucun enthousiasme à briguer un second mandat. Yabiladi, qui est d’avis que le départ de Dlamini-Zuma est une bonne chose pour le Maroc, précise que « les nouvelles en provenance d’Addis-Abeba font état d’un projet algérien pour présenter la candidature de Ratmane Lamamra pour diriger la Commission africaine », d’autant que « ce dernier connait assez bien les rouages de l’UA », pour avoir « occupé pendant cinq années (2008 à 2013), le poste de commissaire à la paix et à la sécurité au sein de l’organisation continentale. Il était également envoyé spécial au Liberia en 2003 ».

Le site ajoute que le nom de Lamamra circule en coulisse depuis la fin de 2014. Il a d’ici le mois de mars pour se prononcer et soumettre officiellement sa candidature. Perspective qui « ne devrait pas ravir les officiels marocains ». Il ne serait donc pas étonnant de voir ces officiels du royaume tenter de persuader un de leurs alliés sur le continent de prendre part à la course à la succession de la sud-africaine.

Pour ce faire souligne Yabiladi, « Rabat parie sur la coopération des membres de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). Mme Bouaida s’est d’ailleurs entretenue hier avec le secrétaire général de ce groupement régional qui réunit 28 Etats. Le royaume peut également compter sur d’autres pays africains qui défendent la position marocaine sur le Sahara ».

afrik.com