Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

INVITÉ DE LA PAGE: Trois Questions avec Djibril Diaw, jeune réalisateur mauritanien

altRéalisateur engagé, Djibril Diaw a deux films à son actif, dont 1989 (2009), et Retour sans cimetière(2014). Ce dernier est lauréat du prix special jury au Festival Docs Afrique en 2014.

1- La mémoire est une question récurrente dans 1989 (2009), et Retour sans cimetière (2014); Pouvez-vous nous dire pourquoi ce choix ?

Je suis inscris dans une logique qui pour moi on ne peut avoir une véritable réconciliation en occultant le passé de notre pays, que ce soit bon ou pas.

2- Pensez-vous que le Cinéma peut être un moyen efficace pour résoudre le problème de la cohabitation d’une manière générale, et des Réfugiés en particulier?

Le cinéma a toujours joué un rôle important dans le processus de reconnaissance des événements passés ou présents d’un pays en voie de reconstructions sociale et politique. Dans cette perspective mes deux films peuvent être des références afin d’éviter de revivre certaines situations tragiques qu’a connues la Mauritanie.

3- Au regard de la complexité et sensibilité des questions traitées dans vos films, quelle place accordez-vous à l’esthétique ?

L’esthétique est au centre de mes choix. Pour moi l’esthétique m’interpelle sur des questions que je me donne. Je prends en compte cet aspect. Ainsi, je ne m’arrête pas seulement aux contenus, et ce quelque soit la sensibilité et la complexité des sujets traités, tels que la question de la cohésion sociale. Mon rôle de réalisateur doit être au centre des questions qui pourraient être une épine au pieds, afin de trouver une solution .

Propos recueillis par Fatimata KONTE

Page FACEBOOK des Jeunes des Forces progressistes du changement.

WWW.FLAMNET.INFO

 

Partagez