Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2015

CGTM / SNTIA : Déclaration de solidarité aux travailleurs de la SNIM

altLes travailleurs de la SNIM-Zouerate observent depuis le 30 janvier 2015 une grève illimitée déclenchée à la suite du refus de la direction de la SNIM d’honorer ses engagements contenus dans l’accord conclu le 03 Mai 2014 avec les représentants du personnel , accord en vertu duquel l’employeur s’engage à accorder à partir du 1er octobre 2014, une augmentation générale consistante des salaires, verser trois (3) salaires en guise de bonus et de payer un rappel des primes de production impayées au titre de l’année 2014 .

Pour justifier le non respect de ses engagements, la direction de la SNIM soutient que l’entreprise rencontre désormais des difficultés imputables à la baisse des cours mondiaux du minerai de fer, un raisonnement peu convaincant, car il ne tient pas compte de la baisse considérable du coût de production.

Cinq semaines après le déclenchement de la grève des travailleurs de la SNIM-Zouerate suivie avant hier par celle des travailleurs de la SNIM-Nouadhibou,  toutes deux largement suivies, la direction de l’entreprise continue de s’entêter et refuse de mener  des négociations de bonne foi avec les représentants du personnel afin de parvenir à une solution consensuelle sur la meilleure façon de mettre en œuvre l’accord du 03 Mai 2014 tout en assurant  un climat social serein et apaisé au niveau de l’entreprise.

Face à cette situation : Le Syndicat National des Travailleurs d’Industries Agroalimentaires (SNTIA) affilé à la CGTM:

  • Condamne avec énergie l’attitude de la direction de la SNIM consistant au refus de négocier de bonne foi avec les représentants des travailleurs, ce qui constitue une violation notoire au droit des salariés à la négociation consacré par la législation nationale du travail en vigueur et les conventions internationales auxquels notre pays a souscrit.
  • Dénonce l’immixtion des autorités administratives régionales et l’administration du travail qui  s’emploie à imposer aux travailleurs une procédure contraire aux dispositions législatives en vigueur dans le pays
  • Exprime  son soutien et sa solidarité aux travailleurs de la SNIM dans leur lutte pour la satisfaction de leurs revendications et réclamations légitimes
  • Exhorte les travailleurs à rester mobilisés, vigilants et se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre venant de leur syndicat.

Nouakchott, le 04/03/2015

Le Bureau National

 

le calame

Tanzanie: quatre personnes condamnées à mort pour le meurtre d?une albinos

Tanzanie: quatre personnes condamnées à mort pour le meurtre d?une albinosUn tribunal du nord de la Tanzanie a condamné jeudi à la peine de mort quatre personnes reconnues coupables du meurtre d?une albinos, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

“La Haute Cour de Mwanza (au bord du lac Victoria) a condamné les quatre personnes pour le meurtre d?une femme albinos en 2008”, a confirmé à l?AFP une source au greffe du tribunal sous couvert d’anonymat.

Ces condamnations interviennent quelques jours après que le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a promis de tout mettre en oeuvre pour mettre fin à ces attaques.

Selon l’ONU, plus de 70 albinos sont morts depuis 2000 en Tanzanie, victimes de croyances attribuant des vertus magiques à leurs organes, recherchés pour des rituels de sorcellerie et vendus environ 600 dollars.

Selon ces superstitions encore vivaces dans le nord du pays, en particulier aux bords du lac Victoria, les organes d’albinos apportent la chance aux hommes politiques en campagne électorale, aux pêcheurs ou aux chercheurs de minerais.

Depuis 2013, les attaques visant les albinos sont en hausse, potentiellement, dit l’ONU, en raison de l’approche d’élections prévues en octobre dans le pays d’Afrique de l’Est.

Le mois dernier, un bébé albinos de 18 mois a été enlevé par des hommes armés de machettes ayant pénétré à son domicile dans le nord du pays. La police a par la suite retrouvé le cadavre du bébé, bras et jambes amputés.

On est toujours sans nouvelles d?une petite albinos enlevée dans les mêmes conditions à la fin 2014, également dans le nord du pays.

En décidant de condamner à mort vendredi les quatre accusés, parmi lesquels le mari de la victime, la juge Joaquine Demello a expliqué au quotidien tanzanien Citizen avoir tenu compte de la recrudescence des attaques. Selon des sources judiciaires, la victime, âgée de 32 ans, avait eu les bras et une jambe coupés.

L’albinisme est une absence totale de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux, due à des facteurs génétiques. Alors que cette maladie génétique héréditaire ne frappe qu’un Occidental sur 20. 000, un Tanzanien sur 1. 400 en est atteint, en raison notamment des mariages consanguins, selon l’ONU.

Selon Jakaya Kikwete, 13 autres condamnés à mort pour le meurtre d’albinos depuis 2008 attendent dans les couloirs de la mort. La peine capitale n’a cependant pas été exécutée en Tanzanie depuis plusieurs années.

 

 Jeuneafrique.com

Ca suffit, monsieur le Président ! Par : Ahmed Ould Bettar

 Ahmed  Ould BettarLe président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz est  entrain d’inciter les mauritaniens  à une guerre civile ou alors,  il prépare son déclin. 

Ses échecs  ont été aussi rapides qu’éclatants.

Une observation  prompte des événements qui se sont déroulés ce dernier  temps révèle bien son intention d’aller droit au but en s’opposant  à son peuple.

Ainsi, après  le harcèlement du FPC, l’arrestation des opposants et militants des droits humains, il vient pourchasser les hommes d’affaires pour les envoyer ensuite  en prison.

La Mauritanie aspire à une nouvelle dynamique de changement où le pouvoir et l’avoir ne doivent pas être plus importants que la vie humaine

 

Ca suffit, monsieur le Président !

 

rapideinfo

Les partis de la coalition “appel pour sauver la Mauritanie” reçoivent l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique

Les partis de la coalition Larry André, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie, a rencontré jeudi 05 février, des représentant de la Coalition « Ensemble pour sauver la Mauritanie. »

La rencontre a eu lieu au siège du Mouvement pour la Refondation (MPR). Kane Hamidou Baba du MPR, Ba Mamadou Alassane du PLEJ, Samba Thiam des FPC (ex FLAM) et Alassan Hammadi Sooma Bah de Arc-en-ciel ont eu un entretien d’environ une heure avec l’ambassadeur des USA.

Les deux autres partis de cette coalition sont ADEMA et UNDD. Après la rencontre, Larry André a fait la déclaration suivante : « J’ai rencontré ce matin les représentants de l’Initiative Appel pour sauver la nation.

Cette activité rentre dans le cadre des contacts que j’entreprends depuis mon arrivée en Mauritanie avec les partis politiques, la société civile et les membres du gouvernement. De telles rencontres ont pour but de me renseigner sur les avis et perspectives des mauritaniens dans toute leur diversité. »

Kane Hamidou Baba? président du MPR, a lui déclaré qu’il a été question au cours de la rencontre de l’unité nationale sans laquelle il ne peut y avoir paix et développement. Il a ajouté que la Mauritanie « compte aussi sur ses amis dont les Etats-Unis pour relever les défis qui se dressent devant elle. »

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B’il a dit : Président à vie…

 B’il a dit : Président à  vie… Lors de sa dernière rencontre avec ses parlementaires, le président de la République s’est prononcé à deux reprises sur l’amendement constitutionnel. L’agence mauritanienne d’information n’a pas occulté ces passages relatifs à la Constitution. Elle mentionne : “Le Président de la République a indiqué que la constitution ne peut être modifiée que par referendum, ajoutant qu‘il y a des partis de l‘opposition qui ont demandé la révision de la constitution.”

Et d’ajouter, cette officine officielle de l’information, dans ce qu’elle ajoute et ce qu’elle sait toujours ajouter, depuis des temps immémoriaux que “Il a rappelé, à ce sujet, qu‘il n‘a pas demandé cette révision et n‘a pas le désir de l‘entreprendre. Il a ajouté qu‘en tant que garant de la constitution, il promet de ne modifier ce document que pour l‘intérêt suprême de la Nation.’’

On retient, dans ce qu’on retient, deux énoncés, rendus d’évidence, sur la langue présidentielle : “ la Constitution ne peut-être modifiée que par référendum.’’ Et  “sa promesse de ne pas modifier ce document – qu’est la constitution, ndlr- que pour l’intérêt suprême.’’ Et au passage, le président rappelle que l’amendement de la Constitution est une requête de certains partis de l’opposition.

C’est la plus belle, celle-là. Puisque, le président sait plus que quiconque, – ironie du sort – au sein même de cette opposition sur laquelle il aime s’appuyer pour évoquer l’amendement de la Constitution qui est à l’origine de cet intérêt pour ce document des Lois de la République.

La question n’émane pas, en tout cas, du forum national pour la démocratie et l’unité. Une autre opposition a bien déjà vécu son dialogue assorti d’élections et bien d’autres choses. Et cette rencontre avait comme ordre apparent du jour la question du dialogue. L’amendement de la constitution était l’ordre du jour latent. Cet ordre du jour sur lequel devra zoomer et l’agence officielle d’information relayée par ses filles de langue de bois et la radio et la télévision nationales.

Cette fameuse rencontre avec les parlementaires a permis, au moins au président, de mettre sur la table la question constitutionnelle. Et, il a avancé deux axes possibles pour un amendement de la Constitution. La voie référendaire et l’intérêt suprême de la Nation.

Le premier axe se rapporte à l’aspect technique et au moyen possible pour un amendement. Le second axe renvoie au mobile, le motif pouvant conduire à un amendement. Voyons alors. Posons les bonnes questions, ou mauvaises. Qui décide du référendum ? C’est l’intérêt suprême de la Nation ! Génial ! Et qui décide de l’intérêt suprême de la Nation ? Voyons, c’est le président de la République, le garant des institutions.

Il a, depuis son accession au pouvoir, à l’entendre discourir, œuvrer pour l’intérêt suprême de la Nation. Il n’allait pas surseoir, ni renoncer, à cet intérêt parce qu’il risque de conduire le pays à un statu quo permanent. A quelque chose qui s’apparenterait à une présidence à vie.
B‘…

Président avide…

Les choses commencent à s’éclaircir quelque peu. S’éclaircir, sans pour autant, apporter une lumière salvatrice. Dans les ténèbres les plus épaisses et cruelles, la netteté se prononce. Ce n’est pas antinomique. On a longtemps devisé sur cet intérêt subit chez le président pour un dialogue presque sans raison évidence, ni objective. Lui-même, il l’a dit.

Le pays se porte à merveilles. Juste une affaire de stratégie, stratégique pour le redire. Le président s’envisage déjà dans l’après son ultime mandat. La question le hante, l’habite et l’obsède. Il se démange. Se démange à savoir. A jauger l’opinion. A rester, tout simplement. A demeurer, là.

Accrocher coûte que coûte. Et ce n’est pas un document fait par des hommes qui l’en dissuaderait. Il ne se voit pas en dehors de son Palais de président. Il en a, on peut le dire, le palais fin. C’est une affaire de goût et d’insatiabilité face à laquelle toutes les Lois terrestres s’anéantissent et meurent de leur tragique mort de lois humaines et bassement terriennes.

Pour lui, l’affaire n’est pas si compliquée que cela. Les choses lui ont réussi, jusqu’ici. Il y a qui en face ? Les choses lui ont réussi avec la même classe politique. Il n’y en pas d’autres ! Avec la même armée. On n’en pas une autre ! Il n’y pas de raison pour un départ Constitutionnel. Et une Constitution, si elle n’envisage que le départ pour un président dont le mandat arrive à échéance, n’en est vraiment pas une. Elle serait même injuste, dans son entendement et dans son instant et son instinct présidentiel du moment.

C’est dire, que dans sa tête, le premier magistrat du pays, se projette déjà dans ce futur insupportable et presque surréaliste. Qu’il doit préparer, maintenant. Qui ose ou peut l’en empêcher. De l’autre côté, il y aurait, peut-être, un homme, deux ou trois, pas beaucoup en tout cas. Avec le temps, en 2019, ils seront frappés par l’impossibilité d’un âge. Les autres sevrés pendant deux mandats seraient bien devenus plus sages et plus conciliants. Les prébendes refusées régleraient bien le reste.

Le président pourrait bien, lui qui, jusqu’à présent, n’entrevoit, officiellement, il l’a dit et redit, la couleur d’aucune crise qui couve, songer à tous les scénarii possibles pour l’après 2019. Il n’a, en tout cas, pas fait d’efforts pour un départ apaisé. On lui attribue, en dépit de ses envolées de lutte contre la gabegie, une richesse devenue, jour après jour, depuis son avènement, croissante. On le verrait mal partir sans fracas.

Bien de zones d’ombres se dévoileront, après un départ constitutionnel. Donc, l’homme, dans sa logique de calculateur, a tout intérêt à s’accrocher encore quelque temps. Tenter, essayer. Ça vaut peut-être la peine. Une présidence à vie, pour un président avide, ça colle bien. Le pouvoir c’est en quelque sorte, pour le maréchalissime de Rachid Mimouni, une peine…à vivre. Bonne vie. Et bonne peine.

B’…

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