Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 07/11/2014

Allemagne: 25 ans après, Berlin célèbre la chute du Mur

mediaLe 9 novembre 1989, la division de la ville et de l’Allemagne prenaient fin. Moins d’un an après, la RDA communiste appartenait au passé avec la réunification. Un quart de siècle plus tard, Berlin fête comme il se doit cette date historique qui a marqué l’histoire du pays, de l’Europe et du monde.

Il y a cinq ans, pour le vingtième anniversaire de cet événement, des morceaux de mur en carton-pâte décorés avaient été disposés le long du parcours de l’ancienne frontière séparant Berlin-Ouest de Berlin-Est. Tels des dominos géants, ils avaient été symboliquement renversés le 9 novembre au soir pour rappeler les événements de 1989. Cette année, les organisateurs ont eu une idée lumineuse.

Ce sont 8 000 lampes filigranes qui ont été installées le long de l’ancien mur dont il ne reste plus grand-chose aujourd’hui. Sur 15 des 155 kilomètres qui séparaient les deux parties de la ville, elles ont été installées dans les quartiers centraux où leur visibilité est la plus grande. Lorsqu’elles seront toutes allumées vendredi dans l’après-midi, on pourra à nouveau avoir une petite idée de ce mur aujourd’hui bien lointain, surtout pour les plus jeunes, et notamment de la brutalité avec laquelle cette cicatrice béante avait éventré Berlin.

Dimanche matin, les ballons surmontant les lampes seront remplacés par d’autres, contenant de l’hélium. Le 9 novembre, peu après 19 heures, 25 ans après la conférence de presse lors de laquelle un membre du bureau politique annonçait dans un cafouillage non prévu que les Est-Allemands avaient immédiatement le droit de voyager, les 8 000 ballons s’envoleront dans le ciel de Berlin aujourd’hui uni. Autant de volontaires auront auparavant pris place à côté d’une des lampes et lâcheront « leur » ballon accompagné d’un message personnel.

Au pied de la porte de Brandebourg, lieu emblématique de la division puis de la réunification de l’Allemagne et où une grande fête populaire se tiendra, le chef d’orchestre mondialement connu Daniel Barenboim, actif depuis des années à Berlin, dirigera la neuvième symphonie de Beethoven, l’hymne européen, qui fournira un accompagnement musical des plus symboliques au moment où les ballons messagers de la liberté et de l’espoir s’envoleront dans les airs. Car sans la chute du mur et ensuite la réunification de l’Allemagne, la fin de la guerre froide et de la division de l’Europe suivie de son unité n’auraient pas été possibles.

Durant trois jours – et sans compter les livres, les documentaires et autres suppléments dans la presse antérieurs -, Berlin fera un voyage de 25 ans dans l’histoire, mais s’interrogera aussi sur le chemin parcouru depuis. Au travers des cérémonies officielles comme au Parlement vendredi matin où le dissident est-allemand, le chanteur Wolf Biermann que son pays avait déchu de sa citoyenneté sera présent. Ou encore dimanche avec une autre cérémonie organisée par la ville de Berlin où le président du Parlement européen Martin Schulz prendra la parole. Mikhaïl Gorbatchev, le « Gorbi » tant applaudi par les Allemands de l’Est à l’automne 1989, sera sur place. Sans la pression de Moscou à l’époque sur le régime communiste est-allemand, ce dernier se serait sans doute agrippé plus longtemps au pouvoir ou aurait opté pour une répression plus violente. Lech Walesa, l’ancien dirigeant du syndicat « Solidarité » en Pologne sera également à Berlin pour souligner que son pays dès le début des années 1980 avait constitué avec sa révolte contre un régime comparable à celui de la RDA un modèle pour son voisin.

Le travail de mémoire ne sera pas en reste durant ces trois jours. De nombreuses visites guidées seront organisées le long du parcours de l’ancien mur. Des témoins de l’époque prendront la parole. Des panneaux explicatifs installés dans les rues pour l’occasion livreront des informations souvent utiles pour les passants, illustrant une réalité aujourd’hui difficile à appréhender. Dans la Bernauer Strasse, cette rue séparant les secteurs soviétique et français où ont eu lieu lors de la construction du mur en août 1961 les scènes les plus tragiques, une nouvelle documentation du mémorial du mur sera inaugurée dimanche par Angela Merkel. Près de 500 000 personnes avaient visité en 2013 l’ancienne exposition et 850 000 le site en plein air qui permet in situ de se faire sur place une idée de la dramatique réalité de la division de la ville.

La manifestation principale se tiendra au pied de la porte de Brandebourg dimanche à partir de 14 heures. De nombreux artistes allemands – de l’Ouest comme de l’Est – et étrangers s’y produiront. Les deux dirigeants est-allemands de l’Allemagne de 2014, le président de la République Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel seront également présents.

 

RFI

“Je suis sûr d’avoir tué Ben Laden, son crâne a éclaté”

Un ancien soldat des Navy Seal, ces troupes d’élite de la marine américaine traditionnellement soumises au secret le plus strict, est sorti de l’ombre jeudi en affirmant publiquement qu’il était celui qui a tué Oussama ben Laden. Robert O’Neill, 38 ans, a affirmé au Washington Post qu’il avait tué, en le touchant d’une balle en pleine tête, le chef d’Al-Qaïda le 2 mai 2011 lors d’un raid héliporté à Abbottabad, au Pakistan.
 

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L’ancien soldat d’élite a indiqué au quotidien avoir décidé de donner son nom après une fuite orchestrée par SOFREP, un site internet d’anciens Seals. Cette fuite était elle-même une réponse de protestation à la diffusion sur Fox News les 11 et 12 novembre, du documentaire intitulé “The Man who Killed Usama ben Laden” (“L’homme qui a tué Oussama ben Laden”) dans lequel il se dévoile. 

Les Navy Seals sont normalement tenus de conserver le secret le plus strict sur leurs missions. En racontant le raid au Washington Post, ce natif du Montana (nord-ouest), décoré à de multiples reprises, a indiqué que deux autres soldats avaient tiré des coups de feu. Il se trouvait en deuxième position à la tête du commando lors de l’assaut contre la chambre de Ben Laden, a-t-il dit. 

“Je pouvais clairement l’identifier avec mes lunettes de nuit”
Le chef d’Al-Qaïda est brièvement apparu à la porte mais le soldat en tête a apparemment manqué son tir. “Je suis passé devant lui pour entrer dans la chambre, juste à l’embrasure de la porte”, dit M. O’Neill, “Ben Laden était là debout. Il avait ses mains sur les épaules d’une femme et la poussait devant”, dit-il. L’ex-soldat a précisé qu’il pouvait clairement identifier le leader terroriste avec ses lunettes de vision de nuit, malgré l’obscurité, et a tiré. Il a ajouté qu’il était évident que Ben Laden était mort car son crâne a éclaté. 

Selon le quotidien, deux membres du commando ont confirmé l’identité de l’ex-soldat. Selon le Post, O’Neill s’est longtemps demandé s’il allait révéler son nom, qui circulait déjà dans les milieux militaires et du Congrès et était connu d’au moins deux organes de presse. Il s’est décidé à sortir de l’ombre par crainte de fuites par d’autres et après avoir rencontré des victimes des attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center à New York. “Les familles m’ont dit que (la mort de Ben Laden) leur avait apporté un peu de réconfort”, dit-il. 

Silence et mémoires
Mais sortir de l’anonymat n’est pas du goût de sa hiérarchie. Le chef des Navy Seals, le contre-amiral Brian Losey, a adressé en début de semaine un sévère avertissement à ceux qui violent la tradition du secret de cette force en publiant des mémoires ou en parlant aux médias de leurs missions secrètes. 

“Une disposition essentielle de notre Code de conduite est ‘Je ne rends pas publique la nature de mon activité, et je ne cherche pas à obtenir de la reconnaissance pour mes actions'”, ont déclaré dans une lettre le contre-amiral Losey et le Force Master Chief Michael Magaraci. 

Le raid mené en 2011 pour abattre Oussama ben Laden, alors l’homme le plus recherché de la planète, a attiré une intense curiosité du public et des médias pour les Navy Seals. Un autre membre de l’unité qui a effectué le raid sur Abbottabad, Matt Bissonnette, s’est attiré des ennuis en publiant en 2012 des mémoires sans les avoir préalablement soumis à l’approbation du Pentagone. 

Versions contradictoires
Dans une interview diffusée jeudi par la chaîne NBC, il apparaît en désaccord avec la version de O’Neill sur les événements. “Deux personnes différentes racontent deux histoires différentes pour deux raisons différentes”, a-t-il déclaré. “Peu importe ce qu’il dit”, a lancé Matt Bissonnette, qui avait écrit son livre “No Easy Day” sous le pseudonyme Mark Owen. 

Au moment du raid du commando, O’Neill avait déjà 15 ans d’expérience avec les Seals, où il opérait dans la désormais célèbre unité Six. En 2009, il faisait aussi partie du commando envoyé à la rescousse d’un bateau pris par des pirates somaliens. L’histoire a fait l’objet d’un film avec Tom Hanks dans le rôle du capitaine Richard Phillips (“Capitaine Phillips”).

 

Seneweb

Burkina : La junte accepte finalement une transition menée par une “éminente personnalité civile”

Burkina : La junte accepte finalement une transition menée par une Les militaires burkinabé ont finalement lâché du lest. Un accord sur la transmission du pouvoir aux civils a été trouvé mercredi soir au Burkina. Aucune personnalité n’a toutefois été désignée pour diriger cette période de transition d’un an devant mener à des élections en novembre 2015.

Arrivés mercredi 5 novembre à Ouagadougou en tant que médiateurs de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise burkinabè, les présidents John Dramani Mahama (Ghana), Macky Sall (Sénégal), et Goodluck Jonathan (Nigeria) sont parvenus à décrocher un accord à minima entre l’armée, les leaders politiques, la société civile, et les chefs religieux et traditionnels sur la suite de la période de transition.
L’accord annoncé mercredi soir, après plusieurs heures d’intenses négociations, n’a pas atteint l’objectif fixé en début de journée : la désignation d’une personnalité civile chargée de mener la transition.
Selon le communiqué de la Cédéao, “les parties prenantes burkinabè” sont toutefois tombées d’accord sur la “levée immédiate de la suspension de la Constitution”, la “nomination urgente par consensus d’une éminente personnalité civile pour présider la transition”, et la “formation d’un gouvernement de transition pour une période d’un an”. Le texte indique que des élections présidentielle et législatives seront organisées d’ici novembre 2015.
L’accord stipule enfin, sans plus de précisions, que les protagonistes poursuivront leurs consultations pour “arrêter la structure et la composition des organes de transition”. À en croire John Dramani Mahama, président en exercice de la Cédéao, qui s’est exprimé devant la presse dans la soirée, cela devrait être fait “d’ici quelques jours plutôt que quelques semaines”.
Arrivés mercredi matin en tant que médiateurs, les trois chefs d’État se sont d’abord entretenus avec le lieutenant-colonel Zida, au pouvoir depuis la démission de Blaise Compaoré, pour s’assurer qu’il entendait bien transmettre les rênes de la transition aux civils. Ils ont ensuite successivement reçu les leaders politiques, les représentants de la société civile, les chefs religieux et traditionnels, et enfin les cadres de l’ancienne majorité présidentielle.
 
Quel rôle occuperont les militaires ?
 
Pressé par la communauté internationale, le lieutenant-colonel Zida s’était engagé oralement mardi à rendre le pouvoir aux civils. Le communiqué de la Cedeao montre qu’il a tenu sa promesse. Reste à savoir combien de temps cela va prendre.
“Une chose est certaine : Zida a accepté de lâcher les rênes de la transition, mais cela ne se fera pas contreparties pour l’armée”, glisse une source diplomatique. Autrement dit, les militaires joueront un rôle au sein de la transition et contrôleront très probablement des ministères clés comme ceux de la Défense, de la Sécurité, ou encore de l’Administration territoriale.
Il n’est pas non plus exclu que l’avenir personnel du lieutenant-colonel Zida ait été au cœur des discussions. La garantie de l’obtention du statut d’ancien chef d’Etat – et de tous les avantages qui y sont liés – est évidemment un argument de poids dans ce genre de situation.

 

Saharamedias