Daily Archives: 04/11/2014
Le Président des FPC dénonce la politique de deux poids deux mesures du chef de l’Etat Mauritanien

Ce faisant, le président a dit porter la volonte des militants du parti de quitter l’illégalité pour la légalité , d’inscrire l’action du parti dans le cadre du jeu démocratique actuel , malgré ses limites et imperfections du moment .
Pdt du parti FPC: O. Abdel Aziz est «communautariste»
Le chef du parti non encore reconnu FPC, (Forces Progressistes du Changement), ex-Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), a accusé le président mauritanien d’être “un communautariste qui prétend combattre le même phénomène.
Le président “Mohamed Ould Abdel Aziz se comporte plus comme un président de la communauté arabo-berbère qu’un président de toutes les composantes de la Mauritanie”, a déclaré le numéro 1 du parti FPC, Samba Thiam. Il animait un point de presse lundi à Nouakchott.
Et pour lui, “ce communautarisme” s’est manifesté dans le recensement “discriminatoire à l’égard des Négros mauritaniens et des Harratines” (descendants d’esclaves) dont les manifestations “sont souvent réprimées” contrairement à d’autres “qui protestent devant les grilles de la présidence sans être inquiétés”.
Samba Thiam a dans le même contexte estimé aussi que “la décision de faire de la langue arabe celle des armées mauritaniennes est un autre exemple de ce communautarisme qui exclut les Négros africains de l’institution militaire”.
Pour ce qui est enfin de la reconnaissance du nouveau parti FPC, son président a informé qu’une demande d’autorisation a été introduite et que “la balle est dans le camp du pouvoir”.
Source: http://www.fr.alakhbar.info
Point de presse des FPC : “Nous avons déposé notre dossier de reconnaissance au MIN, la balle est dans le camp du pouvoir”, dixit Samba Thiam
Le président des Forces Progressistes du changement (FPC), M. Samba Thiam a tenu, ce matin 3 novembre, un point de presse au niveau du siège central, à Sebkha.
A cette occasion, le président des forces progressistes du changement a informé les quelques journalistes du dépôt, le 28 octobre, de leur dossier de reconnaissance, auprès des services du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Dans ce cadre, le président des FPC de rappeler que lors de son dernier congrès, tenu à Nouakchott, en septembre dernier, les FLAM avaient décidé de se muer en parti politique, donc de « sortir de l’illégalité pour entrer dans la légalité, pour jouer pleinement et sereinement le jeu démocratique comme tous les autres partis politiques du pays ».
C’est donc l’aboutissement du processus mis sur les rails depuis septembre dernier. Aujourd’hui, dira Samba Thiam, « la balle est dans le camp du pouvoir, nous attendons de voir s’il va reconnaître les FPC ou continuer à nous museler ; ce que nous n’allons pas accepter, nous allons nous battre pour cela. »
Abordant d’autres questions de l’actualité nationale et sous régionale, le président Samba Thiam a accusé le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz qui proclame combattre les discours communautaristes de poser tous les jours des actes communautaristes. « Mohamed Ould Abdel Aziz se comporte plus comme un président d’une communauté (arabo-berbère) qu’un président de toutes les composantes de la République islamique de Mauritanie», dénonce le président des FPC.
Et de citer “un recensement discriminatoire vis-à-vis des négros mauritaniens et des harratines» , «la politique de deux poids et deux mesures dans la répression des manifestations : quand les TPMN veulent manifester, il sont réprimés, quand les réfugiés du Sénégal marches, ils sont gazés, alors qu’au même moment, d’autres manifestent et protestent devant les grilles de la présidence sans être inquiétés, ou tout simplement sont promus”.
Le président Samba Thiam a également épinglé les mesures relatives à l’utilisation de l’arabe comme langue de travail au sein de l’armée, le mouvement des attachés militaires dans les ambassades mauritaniennes à l’étranger où sont exclus les négros mauritaniens et la décision récente de multiplier par 4 le coefficient de l’instruction islamique (IC) à l’examen du baccalauréat pour plaire à l’imam de la grande mosquée de Nouakchott dont l’attitude a été dénoncée par des élément de l’IRA.
« Toutes ces mesures visent à nous exclure, on veut nous imposer l’arabe, nous ne sommes pas arabes », fait remarquer Samba Thiam.
Parlant de ce qui vient de se produire au pays des hommes intègres, à savoir le Burkina Faso, où un peuple déterminé a chassé un dictateur, le président des FPC a affirmé dit que cela donne l’espoir au peuple africain.
“Comme en Amérique Latine où les soldats sont devenus un cancer pour leurs populations, en Afrique, les militaires sont un boulet aux pieds des populations africaines. Si la jeunesse se détermine, elle balaie la répression quelle que soit son ampleur”, a conclu le président des FPC.
Source : Le Calame via http://www.cridem.org
Kane Hamidou Baba plaide pour un débat national sur la cohabitation
Kane Hamidou Baba, président du Mouvement Pour la Refondation (MPR/opposition), plaide en faveur d’un large débat national impliquant les autorités, la classe politique et tous les segments de la société, en vue de la réalisation d’un Nouveau Pacte de Confiance, dans un document publié lundi soir.
Le leader du MPR justifie sa revendication par une analyse de la situation politique et sociale du pays dont la cohésion « est menacée par une forme d’exclusion structurelle et la montée des revendications identitaires : manifestes et associations de la composante Haratine (ex esclaves), collectifs de Peuls, Soninkés, Wolofs et Bambaras, qui traduisent un malaise global de la société.
Le pouvoir et toute la classe commettraient une grave erreur en analysant ces différentes manifestations comme l’expression d’un extrémisme ».
Pour M. Kane, « il faut se rendre à l’évidence. En plus de nos héritages pré coloniaux, nous sommes confrontés aux questions nationales et sociales face à la problématique de l’Etat/Nation tel que nous l’avons hérité du colonialisme.
En Afrique, l’Etat ne peut être que multinational, c’est-à-dire une entité qui reconnaît et assume sa diversité culturelle, en garantissant l’égalité en droit et devoir de toutes les communautés et de tous les citoyens».
Ainsi, le MPR entend organiser très prochainement une journée de réflexion sur la problématique de la cohabitation communautaire en Mauritanie, annonce son président.
La cohabitation communautaire a toujours été un sujet de vive polémique en Mauritanie, pays charnière entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb, qui traîne encore les séquelles de l’esclavage ( selon les autorités, alors que les ONG dénoncent une pratique persistante) et le passif humanitaire à caractère ethnique de la fin de l’année 1990.
le calame