Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 04/11/2014

Le Président des FPC dénonce la politique de deux poids deux mesures du chef de l’Etat Mauritanien

altLe Président des FPC, le camarade Samba Thiam a animé, aujourd’hui 3 novembre, une confèrence de presse dans les locaux du siège de son parti. Le président Thiam voulait annoncer, à travers les médias, à l’opinion publique nationale et internationale, le dépôt, depuis le 28 octobre 2014, du dossier requis  auprès du ministère de l’intérieur  pour la reconnaissance légale des FPC.

Ce faisant, le président a dit porter 
 la volonte des militants du parti de quitter l’illégalité pour la légalité ,  d’inscrire l’action du parti dans le cadre du jeu démocratique actuel , malgré ses limites et  imperfections du moment .
Il a ajouté que son parti était porteur de projet et de vision pour toute la Mauritanie  qu’il entendait,   exprimer haut et fort , sans se  laisser baillonner . Le Président a conclu  ce chapitre sur une note d’espoir, estimant que le régime  au pouvoir  saura saisir l’opportunité  ainsi  offerte. Qu’en tout état de cause la balle était dans son camp.
 
 Par ailleurs, le Président des FPC  a dénoncé  la politique de deux poids deux mesures  du chef de l’Etat  qui se positionne, de facto,  comme le président d’une seule communaute éthnique. Pour  illuster son propos, le Président Samba Thiam a rappelé le traitement discriminatoire caractérise des pouvoirs publics à travers des faits récents  comme  la dispersion à coups  de grenade de la tentative de manifestation de TPMN,  la répression de la marche des  rapatriés – réfugiés , la tentative musclée de s’opposer à la tenue du congrès des Flam, alors que, tous les jours, des compatriotes Arabo-berbères, se reunissent , marchent ou manifestent devant les grilles du palais présidentiel sans se faire inquièter le moins du monde! Il rappela  l’imposition de la langue arabe dans l’armée, le mouvement monocolore des attachés militaires, et tout recemment le relevement du coefficient de l’instructin religieuse porte à trois (3 ), sans étude ni réflexion, juste pour plaire à un imam de mosquee.  Et le président des FPC de s’interroger Qui  donc du FPC ou du Président Aziz verse dans  le  communautarisme ” ?.
 
 Abordant la solution par l’Autonomie défendue par son parti, le Président a dit  ne relever, jusqu’ici, que des critiques de forme, toutes aussi superficielles les unes que les autres. Il promet de revenir sur la question  à d’autres  occasions.. 
 
A propos des évènements  intervenus au Burkina faso, qu’il ne pouvait ignorer, le Président  S.  Thiam  dit ressentir une grande joie, une empathie pour le peuple burkinabe, en particulier pour sa jeunesse qui a décidé de prendre son destin en main. Il dit se sentir fier du « printemps noir », qui, rappelle-t-il, a commencé, en fait,  avec les évènements de Shaperville et Soweto, se poursuivant avec la révolte du peuple malien contre Moussa Traoré pour  reprendre avec la jeunesse sénégalaise  contre Wade,  pour revivre aujourd’hui sous forme de  révolution  au Burkina Faso.
 
 Le Président décrypte cet évenement de Ouaga comme une leçon  à l’endroit de tous les despotes d’Afrique, y compris les despotes arabo-africains. Il rappelle que les Armées nationales africaines, à quelques exceptions près, ont constitué depuis toujours un boulet au pied pour les  peuples d’Afrique ; comme  les Armées sud-américaines l’ont été pour les peuples latino-américains jusque dans les années 70. 
Il  dit se sentir réconforté de constater que rien n’est d’avance perdu pour toujours.  Lorsque la jeunesse se détermine, tout devient possible, absolument tout !” scande-t-il avec conviction.
 
 Pour conclure, son point de presse, le président des FPC a déploré pour le regreter, l’absence de la presse arabophone et des journalistes arabo-berbères  à cette confèrence de presse. Par solidarité avec le Système en place  ou pour des raisons  toutes triviales ?  L’avenir nous édifiera.
 
La lutte continue!
 
 

Pdt du parti FPC: O. Abdel Aziz est «communautariste»

Pdt du parti FPC: O. Abdel Aziz est «communautariste»Le chef du parti non encore reconnu FPC, (Forces Progressistes du Changement), ex-Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), a accusé le président mauritanien d’être “un communautariste qui prétend combattre le même phénomène.

Le président “Mohamed Ould Abdel Aziz se comporte plus comme un président de la communauté arabo-berbère qu’un président de toutes les composantes de la Mauritanie”, a déclaré le numéro 1 du parti FPC, Samba Thiam. Il animait un point de presse lundi à Nouakchott.

Et pour lui, “ce communautarisme” s’est manifesté dans le recensement “discriminatoire à l’égard des Négros mauritaniens et des Harratines” (descendants d’esclaves) dont les manifestations “sont souvent réprimées” contrairement à d’autres “qui protestent devant les grilles de la présidence sans être inquiétés”.

Samba Thiam a dans le même contexte estimé aussi que “la décision de faire de la langue arabe celle des armées mauritaniennes est un autre exemple de ce communautarisme qui exclut les Négros africains de l’institution militaire”.

Pour ce qui est enfin de la reconnaissance du nouveau parti FPC, son président a informé qu’une demande d’autorisation a été introduite et que “la balle est dans le camp du pouvoir”.

Source: http://www.fr.alakhbar.info

Point de presse des FPC : “Nous avons déposé notre dossier de reconnaissance au MIN, la balle est dans le camp du pouvoir”, dixit Samba Thiam

Point de presse des FPC : Le président des Forces Progressistes du changement (FPC), M. Samba Thiam a tenu, ce matin 3 novembre, un point de presse au niveau du siège central, à Sebkha.

A cette occasion, le président des forces progressistes du changement a informé les quelques journalistes du dépôt, le 28 octobre, de leur dossier de reconnaissance, auprès des services du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Dans ce cadre, le président des FPC de rappeler que lors de son dernier congrès, tenu à Nouakchott, en septembre dernier, les FLAM avaient décidé de se muer en parti politique, donc de « sortir de l’illégalité pour entrer dans la légalité, pour jouer pleinement et sereinement le jeu démocratique comme tous les autres partis politiques du pays ».

C’est donc l’aboutissement du processus mis sur les rails depuis septembre dernier. Aujourd’hui, dira Samba Thiam, « la balle est dans le camp du pouvoir, nous attendons de voir s’il va reconnaître les FPC ou continuer à nous museler ; ce que nous n’allons pas accepter, nous allons nous battre pour cela. »

Abordant d’autres questions de l’actualité nationale et sous régionale, le président Samba Thiam a accusé le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz qui proclame combattre les discours communautaristes de poser tous les jours des actes communautaristes. « Mohamed Ould Abdel Aziz se comporte plus comme un président d’une communauté (arabo-berbère) qu’un président de toutes les composantes de la République islamique de Mauritanie», dénonce le président des FPC.

Et de citer “un recensement discriminatoire vis-à-vis des négros mauritaniens et des harratines» , «la politique de deux poids et deux mesures dans la répression des manifestations : quand les TPMN veulent manifester, il sont réprimés, quand les réfugiés du Sénégal marches, ils sont gazés, alors qu’au même moment, d’autres manifestent et protestent devant les grilles de la présidence sans être inquiétés, ou tout simplement sont promus”.

Le président Samba Thiam a également épinglé les mesures relatives à l’utilisation de l’arabe comme langue de travail au sein de l’armée, le mouvement des attachés militaires dans les ambassades mauritaniennes à l’étranger où sont exclus les négros mauritaniens et la décision récente de multiplier par 4 le coefficient de l’instruction islamique (IC) à l’examen du baccalauréat pour plaire à l’imam de la grande mosquée de Nouakchott dont l’attitude a été dénoncée par des élément de l’IRA.

« Toutes ces mesures visent à nous exclure, on veut nous imposer l’arabe, nous ne sommes pas arabes », fait remarquer Samba Thiam.

Parlant de ce qui vient de se produire au pays des hommes intègres, à savoir le Burkina Faso, où un peuple déterminé a chassé un dictateur, le président des FPC a affirmé dit que cela donne l’espoir au peuple africain.

“Comme en Amérique Latine où les soldats sont devenus un cancer pour leurs populations, en Afrique, les militaires sont un boulet aux pieds des populations africaines. Si la jeunesse se détermine, elle balaie la répression quelle que soit son ampleur”, a conclu le président des FPC.

Source : Le Calame via http://www.cridem.org

Kane Hamidou Baba plaide pour un débat national sur la cohabitation

altKane Hamidou Baba, président du Mouvement Pour la Refondation (MPR/opposition), plaide en faveur d’un large débat national impliquant les autorités, la classe politique et tous les segments de la société,  en vue de la réalisation d’un Nouveau Pacte de Confiance, dans un document publié lundi soir.

Le leader du MPR justifie sa revendication par une analyse de  la situation politique et sociale du pays  dont la cohésion « est menacée par une forme d’exclusion structurelle et la montée des revendications identitaires : manifestes et  associations de la composante Haratine (ex esclaves), collectifs de Peuls, Soninkés, Wolofs et Bambaras, qui traduisent un malaise global de la société.

Le pouvoir et toute la classe commettraient une grave erreur en analysant ces différentes manifestations comme l’expression d’un extrémisme ».

Pour M. Kane, « il faut se rendre à l’évidence. En plus de nos héritages pré coloniaux, nous sommes  confrontés aux questions nationales et sociales face à la problématique de l’Etat/Nation tel que nous l’avons hérité du colonialisme.

En Afrique, l’Etat ne peut être que multinational, c’est-à-dire une entité  qui reconnaît et assume sa diversité culturelle, en  garantissant  l’égalité en droit et devoir de toutes les communautés et de tous les citoyens».

Ainsi, le MPR entend organiser très prochainement une journée de réflexion sur la problématique de la cohabitation communautaire en Mauritanie, annonce son président.

La cohabitation communautaire a toujours été un sujet de vive polémique en Mauritanie, pays charnière entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb,  qui traîne encore les séquelles de l’esclavage ( selon les autorités, alors que les ONG dénoncent une pratique persistante) et le passif humanitaire à caractère ethnique de la fin de l’année 1990.

 

le calame