Le Président des FPC dénonce la politique de deux poids deux mesures du chef de l’Etat Mauritanien
Le Président des FPC, le camarade Samba Thiam a animé, aujourd’hui 3 novembre, une confèrence de presse dans les locaux du siège de son parti. Le président Thiam voulait annoncer, à travers les médias, à l’opinion publique nationale et internationale, le dépôt, depuis le 28 octobre 2014, du dossier requis auprès du ministère de l’intérieur pour la reconnaissance légale des FPC.
Ce faisant, le président a dit porter la volonte des militants du parti de quitter l’illégalité pour la légalité , d’inscrire l’action du parti dans le cadre du jeu démocratique actuel , malgré ses limites et imperfections du moment .
Ce faisant, le président a dit porter la volonte des militants du parti de quitter l’illégalité pour la légalité , d’inscrire l’action du parti dans le cadre du jeu démocratique actuel , malgré ses limites et imperfections du moment .
Il a ajouté que son parti était porteur de projet et de vision pour toute la Mauritanie qu’il entendait, exprimer haut et fort , sans se laisser baillonner . Le Président a conclu ce chapitre sur une note d’espoir, estimant que le régime au pouvoir saura saisir l’opportunité ainsi offerte. Qu’en tout état de cause la balle était dans son camp.
Par ailleurs, le Président des FPC a dénoncé la politique de deux poids deux mesures du chef de l’Etat qui se positionne, de facto, comme le président d’une seule communaute éthnique. Pour illuster son propos, le Président Samba Thiam a rappelé le traitement discriminatoire caractérise des pouvoirs publics à travers des faits récents comme la dispersion à coups de grenade de la tentative de manifestation de TPMN, la répression de la marche des rapatriés – réfugiés , la tentative musclée de s’opposer à la tenue du congrès des Flam, alors que, tous les jours, des compatriotes Arabo-berbères, se reunissent , marchent ou manifestent devant les grilles du palais présidentiel sans se faire inquièter le moins du monde! Il rappela l’imposition de la langue arabe dans l’armée, le mouvement monocolore des attachés militaires, et tout recemment le relevement du coefficient de l’instructin religieuse porte à trois (3 ), sans étude ni réflexion, juste pour plaire à un imam de mosquee. Et le président des FPC de s’interroger “Qui donc du FPC ou du Président Aziz verse dans le communautarisme ” ?.
Abordant la solution par l’Autonomie défendue par son parti, le Président a dit ne relever, jusqu’ici, que des critiques de forme, toutes aussi superficielles les unes que les autres. Il promet de revenir sur la question à d’autres occasions..
A propos des évènements intervenus au Burkina faso, qu’il ne pouvait ignorer, le Président S. Thiam dit ressentir une grande joie, une empathie pour le peuple burkinabe, en particulier pour sa jeunesse qui a décidé de prendre son destin en main. Il dit se sentir fier du « printemps noir », qui, rappelle-t-il, a commencé, en fait, avec les évènements de Shaperville et Soweto, se poursuivant avec la révolte du peuple malien contre Moussa Traoré pour reprendre avec la jeunesse sénégalaise contre Wade, pour revivre aujourd’hui sous forme de révolution au Burkina Faso.
Le Président décrypte cet évenement de Ouaga comme une leçon à l’endroit de tous les despotes d’Afrique, y compris les despotes arabo-africains. Il rappelle que les Armées nationales africaines, à quelques exceptions près, ont constitué depuis toujours un boulet au pied pour les peuples d’Afrique ; comme les Armées sud-américaines l’ont été pour les peuples latino-américains jusque dans les années 70.
Il dit se sentir réconforté de constater que rien n’est d’avance perdu pour toujours. Lorsque la jeunesse se détermine, tout devient possible, absolument tout !” scande-t-il avec conviction.
Pour conclure, son point de presse, le président des FPC a déploré pour le regreter, l’absence de la presse arabophone et des journalistes arabo-berbères à cette confèrence de presse. Par solidarité avec le Système en place ou pour des raisons toutes triviales ? L’avenir nous édifiera.
La lutte continue!
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