Daily Archives: 10/09/2014
“Notre discours n’est pas de diviser, mais de redresser le pays”, réitère Samba Thiam
Temps Forts – Les FLAM devenues les Forces Progressistes du Changement (FPC) ont constamment fait l’objet d’intentions malveillantes destinées à les diaboliser et à leur endosser de faux discours dont celui de vouloir diviser à tout prix le pays. Des accusations gratuites fortement médiatisées qui sont parfois tenues par de hauts responsables censés peser le pour et le contre de leurs propos avant de s’exprimer. A chaque fois, la machine des FLAM revient au devant de la scène politique pour préciser que son message a été totalement travesti, déformé et instrumentalisé à des fins non avoués.
Après cette récente sortie publique indexant le mouvement de séparatiste, du nouveau président du parti au pouvoir, l’Union Pour la République (UPR), Me Sidi Mohamed Ould Maham, précédée d’un raz-de-marée de diffamations contre le mouvement, le leader des FLAM Samba Thiam est sorti de nouveau pour mettre les points sur les i.
« Il y a des opinions qui veulent absolument nous faire dire ce que nous n’avons pas dit, et qu’on dise que les FLAM veulent diviser les Noirs et les Blancs. Et ce n’est pas ça que nous disons, a-t-il précisé.
Quand je suis retourné au pays je suis allé voir la sommité intellectuelle arabo-berbère pour leur expliquer qui nous sommes et quel est notre discours. Notre discours n’est pas de diviser, mais de redresser le pays ».
Ces précisions qui ne sont pas les premières, puisque les FLAM ont fait l’objet de la même campagne de diffamation au lendemain de leur retour au bercail ainsi que dernièrement à l’occasion de la tenue de leurs congrès extraordinaire, interviennent au lendemain des propos du nouveau président du parti au parti relatifs au mouvement.
En effet, Me Ould Maham a qualifié de “séparatiste” le mouvement, pour avoir proposé l’autonomie de la partie sud de la Mauritanie à majorité noire. Il a tenu ses déclarations à un moment crucial de la vie du parti Etat d’où le caractère très sensible de la question, surtout, que cette autonomie dont parle le leader de l’UPRn’est pas assimilée de la même manière que chez les FLAM.
Pour le mouvement, l’autonomie n’est pas une fatalité si la Mauritanie se met réellement à corriger ses dysfonctionnements, mais demeure également une option toujours envisageable, si la stratification identitaire, politique et socioéconomique continuera à s’opérer dans l’arbitraire sans tenir compte du principe d’égalité des citoyens nonobstant leur couleur, leur région, leur tribu…
Si réellement la Mauritanie s’oppose au projet d’autonomie du Sud, elle doit avoir les moyens de ses ambitions et œuvrer dés à présent à jeter les jalons de l’Etat-Nation, un et indivisible, en tournant progressivement la page de l’Etat de groupe de communautés.
Md O Md Lemine
Mauritanie : Samba Thiam tacle Ould Maham
Le président des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) persiste et signe en déclarant cette semaine à la presse nationale que son mouvement s’est redéployé en Mauritanie non pas pour diviser les mauritaniens mais pour redresser le pays. Une réponse au nouveau président de l’UPR, parti de la majorité Ould Maham qui avait traité le mouvement négro mauritanien de séparatiste. Cette polémique bien médiatisée relance l’unité nationale ou la cohabitation et remet devant l’actualité la politique intérieure du régime de Ould Aziz.
La guerre contre l’intoxication est déclarée cette semaine à Nouakchott par presse interposée par le président des FLAM qui répond du tic au tac au nouveau président de l’UPR, parti de la majorité Ould Maham au sujet du projet du mouvement sur l’autonomie des régions rendu public à l’issue du dernier congrés dans la capitale mauritanienne. Samba Thiam estime que les allégations de l’ancien ministre de la communication qualifiant son organisation de séparatiste est de nature à plaire à une catégorie de l’opinion maure. Et au delà ce sont des propos tendancieux qui feraient plus le jeu des extrémistes ou nationalistes étroits contrairement aux FLAM qui sont rentrées au bercail pour redresser le pays. Pour les observateurs cette polémique relance l’unité nationale ou la cohabitation écornée depuis longtemps par les différents locataires qui se sont succédés à la Maison brune.L ‘ancien prisonnier de Oualata remet les pendules à l’heure pour demander à la classe politique dirigeante et les autres leaders des partis politiques toutes tendances confondues de faire une lecture objective du document sur l’autonomie des régions qui s’inscrit dans le cadre de la réorganisation territoriale et administrative. En ciblant ses attaques contre un mouvement qui avait pris les armes pour lutter contre le régime de Ould Taya le patron de l’UPR trouve l’occasion de se payer un président réélu à la tête d’un nouveau parti( FPC) en attente de sa reconnaissance dont les idées ont toujours dérangé le pouvoir en place.
Le débat ne fait que commencer. Derrière cette bataille médiatique se cache une pré campagne de diabolisation des FLAM par le régime de Ould Aziz qui pourrait mettre en péril les différentes composantes du pays.Les années passant tôt ou tard il va falloir mettre sur le tapis la question nationale pour la stabilité du pays.
Yaya Cherif KANE
Journaliste-ROUEN-FRANCE
Les Universités Sénégalaises dans la Tourmente des Réformes
L’université sénégalaise traverse depuis quelques années une crise profonde. On se demande même si le système n’est finalement pas parvenu à s’en accommoder.
Dans son essence, cette crise provient d’une inadéquation entre les systèmes d’enseignement et les contextes économique, politique culturel et social du pays.
Pourtant, le Sénégal a toujours proposé des réformes importantes de son système d’enseignement supérieur. En effet, en l’espace de deux décennies deux séries de concertations sur l’enseignement supérieur ont été tenues : celles de 1992 avec 101 mesures consensuelles et celles de 2013 avec 78 recommandations. Les objectifs fixés lors de ces concertations, à savoir l’amélioration de l’enseignement supérieur sont loin d’être atteints. Au contraire, la situation a empiré malgré tous les remèdes classiques.
Les affrontements récents entre forces de l’ordre et étudiants se sont soldés par la mort du jeune étudiant Bassirou Faye. Nouvelle vision africaine, avec toute la diaspora Sénégalaise, condamne vivement la répression brutale infligée aux étudiants.
Nouvelle Vision Africaine et la Diaspora invite les autorités et les étudiants au dialogue et à la retenue.
* Si le Président de la République peut venir distribuer de l’argent à des associations de la diaspora des USA, de la France de l’Espagne et d’autres pays pour financer des projets,
* si l’Etat peut payer à toutes les épouses d’ambassadeurs 500.000 FCFA par mois sans aucune base légale,
* si le Président de la République peut remplir des avions et des hôtels en France et organiser son PSE avec l’argent du contribuable,
* si le Président de la République peut faciliter l’achat d’un immeuble estimé à 8,300,000,000 Francs CFA, pour abriter l’ambassade du Sénégal à Washington-DC, alors que les émigrés sénégalais peinent à se faire établir une Carte Nationale d’Identité ou un passeport,
il devrait pouvoir, en toute logique, assurer le paiement mensuel des bourses des étudiants.
Lors d’une rencontre à l’hôtel JW Marriott à Washington DC, j’ai demandé au Ministre de L’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de faire très attention avec les projets de réformes en ce sens qu’elles restent inadaptées aux réalités sociales et économiques du pays. Les reformes, calquées sur l’occident ne sont peut être pas celles qui conviennent à notre pays, les structures socioculturelles et économiques étant totalement différentes.
Le Président Macky Sall détient le document des Assises Nationales qui consacre les conclusions d’une réflexion inclusive faite par tout un peuple et qui propose des solutions en direction de l’Education Nationale, de la formation professionnelle et de l’Enseignement Supérieur.
Malheureusement les ruptures tant attendues tardent à prendre forme…
Bocar Moussa Ba
Ingénieur-Expert Communications Satellites
Président Nouvelle Vision Africaine

Mauritanie: Samba Thiam à O. Maham: “Il veut plaire à une catégorie de l’opinion maure”

«Si quelqu’un refuse de voir le soleil vous avez beau le lui montrer il ne le verra pas. C’est ce qui est arrivé à Ould Maham. Il vient d’arriver. I fait sa jalousie et veut aussi plaire à l’UPR et à une certaine catégorie de l’opinion maure», a déclaré Samba Thiam dans une interview accordée à Alakhbar (à publier ultérieurement).
Et Samba Thiam d’inviter les Mauritaniens et lire le document relatif au projet d’autonomie des FLAM publié dans la presse en Arabe et en Français. « Si ça vous parait une séparation du Nord et du Sud vous me direz comment», défit-il.
« Il y a des opinions qui veulent absolument nous faire dire ce que nous n’avons pas dit, et qu’on dise que les FLAM veulent diviser les Noirs et les Blancs. Et ce n’est pas ce que nous disons, a-t-il précisé.
Quand je suis retourné au pays je suis allé voir la sommité intellectuelle arabo-berbère pour leur expliquer qui nous sommes et quel est notre discours. Notre discours n’est pas de diviser, mais de redresser le pays».
Aziz-Ely : Acte 2, scène 1
Mais qu’est-ce qui fait donc courir Ely Ould Mohamed Vall ? L’ancien président du CMJD est, depuis quelque temps, sur tous les fronts. Radios, chaînes de télévisions et journaux, aussi bien nationaux qu’étrangers, ont eu droit à des déclarations, des interviews, des phrases-chocs. Et le colonel n’y est pas allé de main morte, avec le pouvoir actuel, ni, surtout, avec son cousin-président qui a eu droit à de multiples volées de bois vert. C’est à peine s’il n’affuble pas celui qu’il qualifie de « rebelle », de tous les noms d’oiseaux. Visiblement emporté, il n’hésite pas à prédire les jours les plus sombres à notre pays, si la situation actuelle perdure. Lançant des piques à tout-va, à propos de Kadhafi, de la rupture des relations avec Israël, de la lutte contre la gabegie, de la transformation de l’Armée en milice, avec ses avancements hors normes, Ely a justifié le coup d’Etat de 2005, son silence, en 2008, après le coup d’Etat contre Sidioca et sa participation aux élections de 2009 (dont les résultats lui ont été communiqués trois avant la tenue du scrutin, selon lui). Mieux, l’ancien chef d’Etat ne se contente pas de paroles en l’air. Il met au défi le président actuel, qui l’a accusé d’avoir fait main basse sur 400 millions de dollars, entre 2005 et 2007, de le mettre en prison. Et ce n’est pas tout. Loin de là. Dans ces différents entretiens, rien n’a été épargné au pouvoir actuel. C’est à croire qu’il a subitement regretté d’avoir si longtemps gardé le silence.
Celui qui se vante d’avoir mené, à bon terme, la première transition démocratique n’a, apparemment, jamais digéré le retour des militaires au pouvoir, seize mois, à peine, après l’avoir remis à un président démocratiquement élu. Alors qu’ils avaient pris l’engagement, devant la Communauté internationale, de ne pas interférer dans le processus électoral et de regagner leurs casernes. Pour lui, certains de ses anciens amis ont refusé de jouer le jeu et sont restés aux aguets, en attendant l’occasion de rebondir. Tout ceci n’a rien d’un scoop. Ely nous l’a déjà servi, à petites doses et de loin en loin. Ce qui intrigue, c’est pourquoi le reprend-il, concentré et détaillé, aujourd’hui, à un rythme si trépidant et médiatisé ?
Prémisses de son come-back, en vue d’incarner la solution de rechange en 2019 ? Sent-il que l’opposition réputée radicale est affaiblie et qu’il y a donc une place à prendre, avant qu’un Biram ou autre ne cristallise, autour de lui, trop de mécontents ? Joue-t-il le jeu de pays avec lesquels Ould Abdel Aziz ne s’entend pas ? En tout état de cause, ceux qui connaissent l’homme savent qu’il parle rarement dans le vide. A quoi faut-il donc s’attendre, dans ce duel apparemment fratricide ? Apparemment, dis-je, car on ne peut exclure l’hypothèse d’un arrangement secret, entre les deux cousins « ennemis », histoire d’occuper la scène avec des bisbilles en public, tandis qu’en coulisses, intérêts militaires et tribaux concoctent un après-Aziz le moins perturbant possible de leurs petites (et grandes) affaires… Au nom de la raison d’Etat, cela va sans dire et ça n’ira pas mieux en le disant…
Ahmed Ould Cheikh
LE CALAME