Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 24/09/2014

Le Président de la République prononce un discours devant le sommet sur le changement climatique

New York,  23/09/2014  –   Le Président de la République, Président de l’Union Africaine a prononcé mardi après midi à New York un discours devant le sommet sur le changement climatique. Dans ce discours le Chef de l’Etat a sonné l’alarme sur les graves dangers que font peser les changements climatiques, sur le présent et l’avenir de la vie, sur notre planète.

Il a notamment indiqué que ce sommet ntervient dans un contexte marqué par une aggravation des effets des changements climatiques qui se produisent, avec un rythme inquiétant, et qui se manifestent, notamment, par une détérioration de la couche d’ozone, une augmentation sans précédent de la température, en plus des inondations, de l’élévation du niveau de la mer, du déclin de la biodiversité et de la propagation des maladies contagieuses à travers le monde.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a insisté sur la situation des pays africains “dont la majorité des populations vit essentiellement des ressources naturelles, particulièrement l’agriculture, l’élevage et la pêche, sont les plus touchés par les effets de ces changements climatiques. Trente Six Etats africains figurent parmi les cinquante pays du monde les plus affectés par ce phénomène”.

Voici le texte intégral de ce discours:

“Excellence Monsieur François Hollande, Président de la République Française;

Excellence Monsieur Ollanta Humala, Président de la République du Pérou ;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Il m’est particulièrement agréable de féliciter de féliciter leur Excellence Monsieur François Hollande et Monsieur Ollanta Humala pour la coprésidence de notre actuel sommet ; sommet

sur lequel tous les peuples du monde fondent de grands espoirs pour faire face aux dangers des changements climatiques et garantir à l’humanité un avenir radieux.

Je voudrais également remercier, vivement, Son Excellence Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies, pour son initiative de tenir ce sommet et pour ses efforts inlassables en faveur de la protection de l’environnement et d’une meilleure prise de conscience internationale sur les graves dangers que font peser les changements climatiques, sur le présent et l’avenir de la vie, sur notre planète.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte marqué par une aggravation des effets des changements climatiques qui se produisent, avec un rythme inquiétant, et qui se manifestent, notamment, par une détérioration de la couche d’ozone, une augmentation sans précédent de la température, en plus des inondations, de l’élévation du niveau de la mer, du déclin de la biodiversité et de la propagation des maladies contagieuses à travers le monde. Il en résulte des impacts négatifs sur la santé la sécurité alimentaire et le développement économique.

Ce sommet constitue, pour les dirigeants du monde, une précieuse opportunité pour examiner les différents défis environnementaux et prendre des décisions appropriées pour faire face aux dangers, consécutifs aux changements climatiques, qui menacent le monde.

Messieurs les Présidents;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Si les changements climatiques sont un phénomène global qui n’épargne aucune région du monde, les pays africains, dont la majorité des populations vit essentiellement des ressources naturelles, particulièrement l’agriculture, l’élevage et la pêche, sont les plus touchés par les effets de ces changements climatiques. Trente Six Etats africains figurent parmi les cinquante pays du monde les plus affectés par ce phénomène.

Les bouleversements climatiques, la dégradation des terres, la régression de la biodiversité, la pollution marine et l’augmentation des déchets sont autant de facteurs qui menacent le continent africain et entravent son développement.

De même, la désertification, la sécheresse et la baisse des cours d’eau détruisent, chaque année, de grandes parties des terres arables en Afrique, de manière générale et des pays sahéliens, en particulier. Ces facteurs hypothèquent aussi les efforts entrepris en faveur du développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage en vue de réaliser l’autosuffisance alimentaire.

Les effets des changements climatiques ne se limitent pas à ce stade, ils influent aussi sur les conditions de vie des populations africaines en occasionnant des pertes économiques considérables pour les pays du continent ; et ce au moment où la responsabilité de ces pays, dans l’émission des gaz à effet de serre reste très limitée.

Messieurs les présidents ;

Majesté, Excellence, Altesses ;

Mesdames, Messieurs ;

Convaincus du danger que représente le changement climatique pour le présent et l’avenir de leurs pays et conscients de leur responsabilité dans ce domaine, les Etats africains réaffirment leur ferme détermination à honorer leurs engagements issus de la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et du plan d’action de Johannesburg pour le développement durable ainsi que du document final de la Conférence de Rio + 20 et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).

C’est ainsi que les états africains ont oeuvré à la mise en oeuvre de l’ensemble des initiatives relatives aux changements climatiques, à l’environnement et à la gestion des ressources naturelles. Ils ont intégré les stratégies d’adaptation au changement climatique dans leur politique nationale de développement, tout comme ils ont adopté une position africaine commune sur l’agenda de développement post 2015 conformément à leur vision à l’horizon 2063, arrêtée lors du dernier sommet de Malabo.

Au moment où nous renouvelons, au niveau de l’Union Africaine, notre détermination à oeuvrer à faire face, de façon efficace, au danger du changement climatique, nous appelons tous les pays, en particulier les plus développés, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et au respect de leurs engagements en matière de mobilisation des financements nécessaires en faveur du Fonds Vert sur l’Environnement, du transfert de technologies respectueuses de l’environnement et de la contribution au développement des capacités de prévention et de réaction aux catastrophes pour en limiter les conséquences néfastes pour les populations, en particulier les franges qui vivent dans des conditions économiques précaires.

Messieurs-les Présidents;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Les préoccupations de la République Islamique de Mauritanie et les aspirations africaines, en matière de lutte contre les effets des changements climatiques, se recoupent parfaitement bien.

Le climat saharien qui couvre les trois quarts du territoire mauritanien et les facteurs de la sécheresse et de la désertification grandissante rendent la Mauritanie très vulnérable aux changements climatiques qui représentent une réelle menace pour le développement du pays.

C’est pourquoi, le Gouvernement mauritanien a placé la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification au centre de ses préoccupations en introduisant le principe de la gouvernance environnementale dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté qui constitue la référence principale des politiques économique et sociale de l’Etat, à moyen et long termes.

La consécration du principe de la gouvernance environnementale s’est renforcée pour englober de nombreux domaines vitaux dont, principalement, la maîtrise de l’énergie, la protection de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

Les politiques d’incitation et de promotion des énergies alternatives, ont permis à la Mauritanie de figurer au premier rang des pays africains producteurs des énergies renouvelables, tirant ainsi profit de sa position géographique qui lui confère un niveau de rayonnement solaire élevé.

S’agissant de la biodiversité, les autorités mauritaniennes ont assuré la protection des espèces végétales et animales menacées de disparition tout comme elles ont préservé le littoral qui s’étend sur 750 kilomètres le long de l’océan atlantique. C’est ainsi qu’elles ont institué les deux réserves naturelles protégées d’intérêt mondial: le Parc du Banc d’Arguin et celui de Diawling. Ces deux réserves constituent une destination privilégiée pour des milliers d’oiseaux migrateurs et d’un grand nombre d’espèces diverses marines et continentales.

La Mauritanie qui entreprend des efforts nationaux appréciables dans le domaine de la plantation des arbres et de la protection des villes contre l’ensablement, héberge aussi le siège de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte qui vise, outre son rôle de barrière à l’avancée de la désertification et de l’ensablement, l’accroissement des superficies boisées pour participer à la création de puits de carbone et aider ainsi à augmenter le potentiel de séquestration dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. Ce projet de muraille verte qui s’étend sur onze pays africains, du Sénégal à Djibouti est donc d’une importance capitale et sa réussite aura un impact largement positif sur l’environnement et des retombées économiques considérables pour les populations des pays, concernés. C’est pourquoi la mobilisation des partenaires de l’Afrique pour soutenir ce projet est nécessaire.

La réussite de l’ensemble des stratégies nationales et régionales requiert d’énormes investissements et financements que les pays africains ne sauraient mobiliser sans l’appui des pays industrialisés qui disposent de la technologie et de l’expertise nécessaires.

Messieurs les Présidents ;

Majestés, Excellences, Altesses ;

Mesdames, Messieurs ;

Je suis convaincu que ce sommet nous permettra de franchir une étape décisive dans la mobilisation en faveur de la conclusion, en 2015 à Paris, d’un accord historique, accepté par tous les pays, en vue de faire face aux effets des changements climatiques. Cet accord est indispensable. Nous avons tous la responsabilité d’aboutir à cet accord sur l’objectif que la communauté internationale s’est fixé de contenir le réchauffement

climatique à moins de 2°C. ” Oui, nous le pouvons” et, je profite de cette tribune pour lancer un appel pressant en direction du Fonds pour l’Adaptation, créé en vertu du protocole de Kyoto pour venir en aide aux pays africains parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les

changements climatiques, particulièrement exposés aux effets néfastes du dérèglement climatique, afin de leur permettre de supporter les coûts de l’adaptation et de développer une réelle capacité de résilience à la variabilité croissante du climat.

Enfin, je ne saurai terminer sans souhaiter plein succès aux travaux de notre sommet.

Je vous remercie”.

 

Source: AMI

New York,  23/09/2014  –   Le Président de la République, Président de l’Union Africaine a prononcé mardi après midi à New York un discours devant le sommet sur le changement climatique. Dans ce discours le Chef de l’Etat a sonné l’alarme sur les graves dangers que font peser les changements climatiques, sur le présent et l’avenir de la vie, sur notre planète.

Il a notamment indiqué que ce sommet ntervient dans un contexte marqué par une aggravation des effets des changements climatiques qui se produisent, avec un rythme inquiétant, et qui se manifestent, notamment, par une détérioration de la couche d’ozone, une augmentation sans précédent de la température, en plus des inondations, de l’élévation du niveau de la mer, du déclin de la biodiversité et de la propagation des maladies contagieuses à travers le monde.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a insisté sur la situation des pays africains “dont la majorité des populations vit essentiellement des ressources naturelles, particulièrement l’agriculture, l’élevage et la pêche, sont les plus touchés par les effets de ces changements climatiques. Trente Six Etats africains figurent parmi les cinquante pays du monde les plus affectés par ce phénomène”.

Voici le texte intégral de ce discours:

“Excellence Monsieur François Hollande, Président de la République Française;

Excellence Monsieur Ollanta Humala, Président de la République du Pérou ;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Il m’est particulièrement agréable de féliciter de féliciter leur Excellence Monsieur François Hollande et Monsieur Ollanta Humala pour la coprésidence de notre actuel sommet ; sommet

sur lequel tous les peuples du monde fondent de grands espoirs pour faire face aux dangers des changements climatiques et garantir à l’humanité un avenir radieux.

Je voudrais également remercier, vivement, Son Excellence Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies, pour son initiative de tenir ce sommet et pour ses efforts inlassables en faveur de la protection de l’environnement et d’une meilleure prise de conscience internationale sur les graves dangers que font peser les changements climatiques, sur le présent et l’avenir de la vie, sur notre planète.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte marqué par une aggravation des effets des changements climatiques qui se produisent, avec un rythme inquiétant, et qui se manifestent, notamment, par une détérioration de la couche d’ozone, une augmentation sans précédent de la température, en plus des inondations, de l’élévation du niveau de la mer, du déclin de la biodiversité et de la propagation des maladies contagieuses à travers le monde. Il en résulte des impacts négatifs sur la santé la sécurité alimentaire et le développement économique.

Ce sommet constitue, pour les dirigeants du monde, une précieuse opportunité pour examiner les différents défis environnementaux et prendre des décisions appropriées pour faire face aux dangers, consécutifs aux changements climatiques, qui menacent le monde.

Messieurs les Présidents;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Si les changements climatiques sont un phénomène global qui n’épargne aucune région du monde, les pays africains, dont la majorité des populations vit essentiellement des ressources naturelles, particulièrement l’agriculture, l’élevage et la pêche, sont les plus touchés par les effets de ces changements climatiques. Trente Six Etats africains figurent parmi les cinquante pays du monde les plus affectés par ce phénomène.

Les bouleversements climatiques, la dégradation des terres, la régression de la biodiversité, la pollution marine et l’augmentation des déchets sont autant de facteurs qui menacent le continent africain et entravent son développement.

De même, la désertification, la sécheresse et la baisse des cours d’eau détruisent, chaque année, de grandes parties des terres arables en Afrique, de manière générale et des pays sahéliens, en particulier. Ces facteurs hypothèquent aussi les efforts entrepris en faveur du développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage en vue de réaliser l’autosuffisance alimentaire.

Les effets des changements climatiques ne se limitent pas à ce stade, ils influent aussi sur les conditions de vie des populations africaines en occasionnant des pertes économiques considérables pour les pays du continent ; et ce au moment où la responsabilité de ces pays, dans l’émission des gaz à effet de serre reste très limitée.

Messieurs les présidents ;

Majesté, Excellence, Altesses ;

Mesdames, Messieurs ;

Convaincus du danger que représente le changement climatique pour le présent et l’avenir de leurs pays et conscients de leur responsabilité dans ce domaine, les Etats africains réaffirment leur ferme détermination à honorer leurs engagements issus de la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et du plan d’action de Johannesburg pour le développement durable ainsi que du document final de la Conférence de Rio + 20 et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).

C’est ainsi que les états africains ont oeuvré à la mise en oeuvre de l’ensemble des initiatives relatives aux changements climatiques, à l’environnement et à la gestion des ressources naturelles. Ils ont intégré les stratégies d’adaptation au changement climatique dans leur politique nationale de développement, tout comme ils ont adopté une position africaine commune sur l’agenda de développement post 2015 conformément à leur vision à l’horizon 2063, arrêtée lors du dernier sommet de Malabo.

Au moment où nous renouvelons, au niveau de l’Union Africaine, notre détermination à oeuvrer à faire face, de façon efficace, au danger du changement climatique, nous appelons tous les pays, en particulier les plus développés, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et au respect de leurs engagements en matière de mobilisation des financements nécessaires en faveur du Fonds Vert sur l’Environnement, du transfert de technologies respectueuses de l’environnement et de la contribution au développement des capacités de prévention et de réaction aux catastrophes pour en limiter les conséquences néfastes pour les populations, en particulier les franges qui vivent dans des conditions économiques précaires.

Messieurs-les Présidents;

Majestés, Excellences, Altesses;

Mesdames, Messieurs ;

Les préoccupations de la République Islamique de Mauritanie et les aspirations africaines, en matière de lutte contre les effets des changements climatiques, se recoupent parfaitement bien.

Le climat saharien qui couvre les trois quarts du territoire mauritanien et les facteurs de la sécheresse et de la désertification grandissante rendent la Mauritanie très vulnérable aux changements climatiques qui représentent une réelle menace pour le développement du pays.

C’est pourquoi, le Gouvernement mauritanien a placé la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification au centre de ses préoccupations en introduisant le principe de la gouvernance environnementale dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté qui constitue la référence principale des politiques économique et sociale de l’Etat, à moyen et long termes.

La consécration du principe de la gouvernance environnementale s’est renforcée pour englober de nombreux domaines vitaux dont, principalement, la maîtrise de l’énergie, la protection de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

Les politiques d’incitation et de promotion des énergies alternatives, ont permis à la Mauritanie de figurer au premier rang des pays africains producteurs des énergies renouvelables, tirant ainsi profit de sa position géographique qui lui confère un niveau de rayonnement solaire élevé.

S’agissant de la biodiversité, les autorités mauritaniennes ont assuré la protection des espèces végétales et animales menacées de disparition tout comme elles ont préservé le littoral qui s’étend sur 750 kilomètres le long de l’océan atlantique. C’est ainsi qu’elles ont institué les deux réserves naturelles protégées d’intérêt mondial: le Parc du Banc d’Arguin et celui de Diawling. Ces deux réserves constituent une destination privilégiée pour des milliers d’oiseaux migrateurs et d’un grand nombre d’espèces diverses marines et continentales.

La Mauritanie qui entreprend des efforts nationaux appréciables dans le domaine de la plantation des arbres et de la protection des villes contre l’ensablement, héberge aussi le siège de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte qui vise, outre son rôle de barrière à l’avancée de la désertification et de l’ensablement, l’accroissement des superficies boisées pour participer à la création de puits de carbone et aider ainsi à augmenter le potentiel de séquestration dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. Ce projet de muraille verte qui s’étend sur onze pays africains, du Sénégal à Djibouti est donc d’une importance capitale et sa réussite aura un impact largement positif sur l’environnement et des retombées économiques considérables pour les populations des pays, concernés. C’est pourquoi la mobilisation des partenaires de l’Afrique pour soutenir ce projet est nécessaire.

La réussite de l’ensemble des stratégies nationales et régionales requiert d’énormes investissements et financements que les pays africains ne sauraient mobiliser sans l’appui des pays industrialisés qui disposent de la technologie et de l’expertise nécessaires.

Messieurs les Présidents ;

Majestés, Excellences, Altesses ;

Mesdames, Messieurs ;

Je suis convaincu que ce sommet nous permettra de franchir une étape décisive dans la mobilisation en faveur de la conclusion, en 2015 à Paris, d’un accord historique, accepté par tous les pays, en vue de faire face aux effets des changements climatiques. Cet accord est indispensable. Nous avons tous la responsabilité d’aboutir à cet accord sur l’objectif que la communauté internationale s’est fixé de contenir le réchauffement

climatique à moins de 2°C. ” Oui, nous le pouvons” et, je profite de cette tribune pour lancer un appel pressant en direction du Fonds pour l’Adaptation, créé en vertu du protocole de Kyoto pour venir en aide aux pays africains parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les

changements climatiques, particulièrement exposés aux effets néfastes du dérèglement climatique, afin de leur permettre de supporter les coûts de l’adaptation et de développer une réelle capacité de résilience à la variabilité croissante du climat.

Enfin, je ne saurai terminer sans souhaiter plein succès aux travaux de notre sommet.

Je vous remercie”.

De l’origine de l’humanité à nos jours

 De l'origine de l'humanité à nos joursAujourd’hui, grâce à la science on sait de façon sûre que l’humanité a pris naissance en Afrique sous la latitude du Kenya, dans cette région à cheval entre l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie et qui se prolonge sur un axe Nord-Sud jusqu’en Afrique du Sud et l’Afrique est incontestablement le berceau de l’humanité.

« Une humanité qui est née dans cette latitude n’aurait pas pu survivre, si elle n’était pas pigmentée noire dés son apparition » soutient feu le professeur Cheikh Anta Diop, de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire –IFAN- dans une vidéo conférence dont CRIDEM a une copie.

Selon cet égyptologue émérite, « la nature ne crée rien au hasard ». C’est ainsi que dame nature a protégé cette humanité née sous l’équateur par un écran de mélanine.

Ce qui fait que les premiers hommes étaient nécessairement noirs tant qu’ils n’étaient pas sortit de l’Afrique. Ce n’est qu’après l’avoir fait qu’il va changer d’aspect suivant les régions géographiques et que les autres races vont apparaitre, c’est premiers hommes comprenaient six spécimens dont celui que nous sommes.

Jusque dans l’état actuel des recherches, il est prouvé que les trois premiers n’ont pas atteint un niveau d’expansion leur permettant de sortir du continent africain contrairement aux trois autres qui sont sortis de l’Afrique. Selon toujours Cheikh Anta Diop, le quatrième et le cinquième « ont disparus ».

Le crane du cinquième que montre la vidéo se distingue par des yeux sur orbite avec une absence presque de front, il n’avait pas de lobe antérieur à la différence de l’homo sapience, « il n’a jamais pu sublimer la nature pour créer une œuvre d’art » souligne le savant sénégalais, décédé le 7 février 1986 à l’âge de 63 ans non pas sans avoir prouvé à la face du monde que l’Afrique est le berceau de l’humanité à travers une œuvre littéraire et scientifique d’une haute facture.

C’est le crane de ce cinquième homme de notre humanité, découvert pourtant après la disparition de l’auteur de « Nations Nègres et Culture » dans le désert Tchadien appelé « Dumaï » qui est venu encore étayer les thèses du professeur Diop après la découverte de Lucie à Oldoway en Afrique du Sud.

C’est donc l’homme de Grimaldi qui entre en Europe il y a plus 50 mille ans, il va survivre par adaptation dans un climat de l’extrême froid de la dernière glaciation qui a duré 100 mille ans. C’est lui qui donnera naissance à l’homme de Cro-Magnon, un leucoderme. « Même s’ils ne le reconnaissent pas avec autant d’honnêteté, les scientifiques acceptent la thèse que le blanc est sorti du noir par adaptation ».

L’humanité en sortant de l’Afrique et en s’adaptant aux différents climats de la terre a donné naissance aux différentes races. Si l’homme n’était sorti du continent berceau de son humanité, il n’y aurait pas de différenciation, l’humanité serait homogène et noire car le reste du monde ne serait habité.

C’est un négroïde qui a donné naissance aux races les tests ADN (Acide Désoxyribo Nucléique) qui constitue la molécule support de l’information génétique l’ont prouvé. Ne pas confondre ce sigle avec les noms et prénom de votre serviteur.

La race est une notion géographique. Pourquoi n’était-il pas possible que l’homme naisse ailleurs qu’en Afrique ? Les théories des paléontologues s’affrontent sur le cas, ceux qui sont partisans du mono-génétisme, que l’homme serait d’une même espèce, celle du polycentrisme qui voudrait que par plusieurs évolutions l’homme ait vécu à tous les coins du globe.

Cheikh Anta Diop ne s’est pas contenté de prouver que l’homme est parti d’Afrique mais que c’est cette même Afrique qui a civilisé le monde des millénaires avant la Grèce et Rome à travers l’Egypte. Une Egypte nègre à l’image des fresques représentants les races sur tombeau de Ramsès II.

Ainsi, la pensée religieuse serait partie de l’Afrique, c’est un pharaon qui a dit que Dieu est un et qu’on ne doit pas le représenter par une image, à une époque bien avant Moise et la bible de Jésus. Ce pharaon Iknadon avait six filles avec la reine Néfertari.

Jusque sous la 18eme dynastie, la civilisation égyptienne va jouer en Afrique, le même rôle joué des siècles après par la Grèce en occident. Cheikh Anta, estimait que pour recréer un corps de science humaine et mieux connaitre la place centrale de l’Afrique à l’échelle du monde, il faut nous faut repartir de l’Egypte pour réconcilier les civilisations africaines avec l’histoire.

Il nous faut certes apprendre l’histoire des autres, mais connaissons-nous d’abord, parce quand un peuple perd sa mémoire historique il devient fragile. La conscience historique permet à un peuple de devenir fort et nous devons la vivifier souligne le professeur qui dit que, « la plénitude culturelle doit faciliter la fraternité des races ».

ADN

 

Cridem