“Notre discours n’est pas de diviser, mais de redresser le pays”, réitère Samba Thiam
Temps Forts – Les FLAM devenues les Forces Progressistes du Changement (FPC) ont constamment fait l’objet d’intentions malveillantes destinées à les diaboliser et à leur endosser de faux discours dont celui de vouloir diviser à tout prix le pays. Des accusations gratuites fortement médiatisées qui sont parfois tenues par de hauts responsables censés peser le pour et le contre de leurs propos avant de s’exprimer. A chaque fois, la machine des FLAM revient au devant de la scène politique pour préciser que son message a été totalement travesti, déformé et instrumentalisé à des fins non avoués.
Après cette récente sortie publique indexant le mouvement de séparatiste, du nouveau président du parti au pouvoir, l’Union Pour la République (UPR), Me Sidi Mohamed Ould Maham, précédée d’un raz-de-marée de diffamations contre le mouvement, le leader des FLAM Samba Thiam est sorti de nouveau pour mettre les points sur les i.
« Il y a des opinions qui veulent absolument nous faire dire ce que nous n’avons pas dit, et qu’on dise que les FLAM veulent diviser les Noirs et les Blancs. Et ce n’est pas ça que nous disons, a-t-il précisé.
Quand je suis retourné au pays je suis allé voir la sommité intellectuelle arabo-berbère pour leur expliquer qui nous sommes et quel est notre discours. Notre discours n’est pas de diviser, mais de redresser le pays ».
Ces précisions qui ne sont pas les premières, puisque les FLAM ont fait l’objet de la même campagne de diffamation au lendemain de leur retour au bercail ainsi que dernièrement à l’occasion de la tenue de leurs congrès extraordinaire, interviennent au lendemain des propos du nouveau président du parti au parti relatifs au mouvement.
En effet, Me Ould Maham a qualifié de “séparatiste” le mouvement, pour avoir proposé l’autonomie de la partie sud de la Mauritanie à majorité noire. Il a tenu ses déclarations à un moment crucial de la vie du parti Etat d’où le caractère très sensible de la question, surtout, que cette autonomie dont parle le leader de l’UPRn’est pas assimilée de la même manière que chez les FLAM.
Pour le mouvement, l’autonomie n’est pas une fatalité si la Mauritanie se met réellement à corriger ses dysfonctionnements, mais demeure également une option toujours envisageable, si la stratification identitaire, politique et socioéconomique continuera à s’opérer dans l’arbitraire sans tenir compte du principe d’égalité des citoyens nonobstant leur couleur, leur région, leur tribu…
Si réellement la Mauritanie s’oppose au projet d’autonomie du Sud, elle doit avoir les moyens de ses ambitions et œuvrer dés à présent à jeter les jalons de l’Etat-Nation, un et indivisible, en tournant progressivement la page de l’Etat de groupe de communautés.
Md O Md Lemine