Monthly Archives: May 2013
FLAMNET-AGORA: Être un noir est – il un crime en Mauritanie ?
La cohabitation en Mauritanie, la situation politique actuelle du Pays, le passif humanitaire et autres dossiers sensibles qu’à connu la Mauritanie depuis 1966 sont des éléments parmi d’autres que le Président de l’AJD/MR, Mr Ibrahima Moctar Sarr a évoqué dans un débat politique du dimanche 12 Mai 2013 aux environs de 22H GMT sur les antennes de la Télévision de Mauritanie sans gène, ni complexe tout en respectant les principes du débat.
Cette brillante intervention de Mr Sarr, nous prouve que les FLAM ne sont qu’un mouvement politique national non racial qui privilégie la négociation et le dialogue. Un noir qui milite pour le respect de la dignité humaine en Mauritanie, notamment contre l’esclavage et le racisme, se défend pour ses droits tout en défendant sa patrie sans contre partie n’est qu’un citoyen convaincu du danger du racisme et de toute sorte de discrimination en Mauritanie.
Ceux qui s’agitent, planifient leur stratégie pour étouffer l’homme noir en Mauritanie, sont aussi contre l’évolution d’une communauté, ne sont que des racistes, terroristes, mécréants et ne veulent pas réhabiliter les dominés et les victimes du racisme et de l’esclavage en Mauritanie.
Être fier, c’est d’être indépendant sur le plan professionnel ou tu peux écrire, parler, regarder les uns et les autres yeux dans les yeux en respectant les principes de sa religion, de son métier et de sa culture tout en rejetant aussi des nominations en cadeaux empoisonnés. Là, une très belle découverte a été faite car c’est une manière de faire ternir l’image de marque de cette femme qui a dans ses veines un sang noir.
En réponse à quelques réactions, d’abord rien ne m’échappe en Mauritanie car ce que certains Mauritaniens font pour rendre négatif cet homme noir ou rouler les autres dans la farine, je leur demande de bien comprendre que je suis bien au cœur de l’information.
Être un noir est – il un crime en Mauritanie ? Visiblement oui, à travers certaines réactions qui me prouvent aujourd’hui que le racisme est une culture, le racisme est un comportement, le racisme a ses virus qui ne piquent que des malheureux, ignorants, mécréants, traîtres et opportunistes. En un mot le racisme a des racines en Mauritanie dans certains milieux et pour le combattre ? J’ai désormais, ma conscience tranquille. Je suis bien informé sur le danger que court l’homme noir en Mauritanie.
Moussa N’Diaye
Journaliste TV
Professionnel de la Presse et de l’audiovisuel.
Nouakchott – Mauritanie.
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Communiqué de presse: Rencontre entre les FLAM et des organisations politiques et de la société civile à Nouakchott
Dans le cadre de ses rencontres avec les acteurs politiques, les militants de la société civile et les Mauritaniens en général, le camarade Ibrahima Mifo Sow Vice-président des FLAM, accompagné du camarade Mamadou Wane Secrétaire national chargé de la jeunesse et des droits humains, a été reçu respectivement par ces différents partis et associations :
Le jeudi 09 mai 2013 par :
– Le parti El wiam, la délégation était composée par: Boidiel Ould Houmeid Président du parti, Mariem Baba Sy 4 ème vice présidente, Gaye El hadj Secrétaire exécutif , Idoumou Ould Abdallah Ould JEYID Secrétaire permanent et Ahmed TRAORE Secrétaire exécutif
– Le REVE présidé par LO Souleymane en compagnie de plusieurs membres du bureau dont le vice président Doudou Kholl, Sy Moussa conseiller, Soumaré Mamadou chargé de l´éducation, Thiam Mamadou secrétaire permanent, Raby Diallo trésorière, Abdoulaye Deh et Ismaila Sow membres.
– Le MPR, par le président du parti Dr Kane Hamidou Baba et son Secrétaire permanent M. Aidara .
Le samedi 11 mai 2013
Les FLAM ont été récues par Tawassoul , la délégation de ce parti était composée par Jemil ould Mansour président du parti et Oumar El Hadj Mahmoud Ba vice-président.
– Le Covire présidé par Abou Sy, Sidibé Abou secrétaire général, Ngaidé Ali Moktar coordonateur, Fatimata Mamadou Barry présidente des veuves, Fadiga Tijane délégué médical, Sow Ibrahima secretaire général et d´autres membres du bureau.
– Le parti de l´Unite et du developpement présidé par Barro Mouhamed accompagné par Sidi Ould Ahmed Maouloud, Kane Cheihk Boutar, Dieng Amadou Farba ,Taglu Ould Cheihkna président de la commission chargée de coordination de l´action politique.
– Le parti Moustaqbel présidé par Mouhamed Ould Borbos accompagné de Samory Ould Beye président du Conseil national du parti.
– Rencontre avec LE COVIRE présidé par Mamadou Alhousseynou Kane accompagné de Abou Guéye secrétaire général du REVE, Sy Yaya secrétaire général de Coremi, Sy ABOUBECRYNE président de Coremi, Maimouna Alpha Sy secrétaire générale des veuves et Bocar Lamtoro président des orphelins.
Dimanche 12 mai 2013
Rencontre avec le parti du renouveau démocratique présidé par Moustapha Ould Abeidarahmane accompagné par Yahya Ould Baba.
– Le parti UDP , par Ousmane Racine Sanghott vice- président, Ndiaye Mouhamed secrétaire général, Gani Diawara membre du comité exécutif, Dr Mouhamed Mahmoud Ould ELY, de Ba Silèye Ali député du parti, Hamdi Ould Woddu maire adjoint de Vra , du magistrat Moussa ould Ghawi
– Le parti Hatem présidé par Saleh Ould Hanena , accompagné du vice pdt Izidbih ould Bechir , de Ahmed Ould Jeylani chargé des affaires politiques, de Cheikhna Ould Lemine chargé des affaires sociales.
– Le parti du Sursaut présidée par Lalla Mint Chrif , Hacen Ould Amar directeur du cabinet , Cheikh Ahmed Ould Telmou président de la commission politique du parti.
Lundi 13 mai 2013
– Rencontre avec le parti UPR , représenté par :Mouhamed Mahmoud Ould Jaafar , secrétaire exécutif , chargé des affaires politiques , Khadjata Diallo deuxième vice présidente et Ba Bocar Soulé membre du conseil national du parti.
Les échanges et discussions avec ces différents responsables politiques et associations de la société civile ont porté sur le redéploiement des FLAM et sur le problème de l’unité nationale. Tous ont salué le retour des FLAM et loué cette initiative de dialogue avec les différentes forces politiques du pays. Les échanges ont été chaleureux et respecteux et le contact sera maintenu.
Stockholm le 14 mai 2013
Le département de la Communication et de la presse
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Ibrahima Mifo Sow, vice-président des FLAM au Quotidien de Nouakchott : « A chaque pas que pose un homme politique, nous les premiers, il y a toujours un calcul derrière …»

Quotidien de Nouakchott : M. Sow, présentez-vous brièvement à nos nombreux lecteurs car sans doute il y’a ceux qui vous connaissent et ceux plus jeunes qui ne vous connaissent pas.
Ibrahima Mifo Sow : Je suis Fuutanké de souche multiséculaire et mauritanien de naissance et de fibre patriotique. J’ai enseigné le français au lycée de Sélibaby et presque à Kaédi. Je me suis trouvé très tôt impliqué dans la vie associative et militante. Cela m’a valu beaucoup d’années d’exil et d’éloignement.
QDN : Vous êtes le vice-président des Forces de Libération Africaine de Mauritanie dépêché sur place pour préparer le retour au bercail du mouvement après plus de 30 ans d’exil. Selon-vous, qu’est-ce qui a changé dans la situation politique du pays pour justifier cette décision de rentrer définitivement au pays ?
Les FLAM n’avaient pas choisi l’exil, elles y avaient été contraintes par la politique répressive du dictateur Ould Taya. Cet exil nous a servis fort opportunément comme option stratégique pour poursuivre notre combat. S’il est indéniable que notre résistance à partir de l’extérieur a conduit à des acquis importants, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes restés toujours conscients que c’est de l’intérieur que la victoire décisive sera remportée. C’est pourquoi nous n’avons jamais cessé de nous y préparer. Il y a certainement sur la situation politique nationale des avancées réelles qui élargissent les opportunités pour un débat serein et de fond sur les questions qui conditionnent la coexistence de nos composantes nationales, mais je peux vous assurer que notre décision de revenir tient beaucoup plus de l’évaluation conclusive des facteurs internes à notre organisation. En tout état de cause, les raisons qui ont motivé la création des FLAM en 1983 restent plus actuelles que jamais, à savoir des discriminations raciales, l’esclavage, la volonté affirmée de l’Etat de falsifier l’identité culturelle de notre pays et l’accaparement oppressif des biens du pays par une seule de nos communautés. Nous revenons donc pour continuer le combat avec nos populations qui n’ont cessé de nous réclamer.
QDN : Ou alors est-ce que ce n’est pas la lassitude et le manque de visibilité de l’avenir de l’organisation qui installe le découragement ?
Je ne sais pas où vous voyez le découragement mais en tout cas pas dans nos rangs. Nos militants sont des hommes et des femmes de devoir, et l’ardeur militante qui les a toujours caractérisés est rendue encore plus vive par la perspective du retour. Nous avons toujours eu une idée claire de ce que nous voulons faire et de ce que nous voulons que notre pays devienne. Par dessus tout, nous gardons une foi inébranlable en la lutte que nous menons parce que convaincus que notre cause est juste et que les causes justes finissent presque toujours par triompher.
QDN : Vous avez été reçu en audience par Ould Abdel Aziz. Jusque-là vous n’avez pas dit grand-chose sur cette entrevue sinon que de rendre public un communiqué laconique expliquant ce qui a été abordé dans le cadre du redéploiement FLAM en Mauritanie. Lors de la conférence de presse de samedi passé, vous vous êtes limité à répéter les termes du communiqué. Hors Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas dupe. Comme bon nombre de mauritaniens avertis de la chose politique, s’il a accepté de vous recevoir c’est que derrière cela, se profile des calculs politiques. Parce qu’il sait que l’organisation a perdu de sa combativité depuis qu’elle s’est divisée et qu’un mouvement de désaffection grandissant s’est emparé de ses rangs en plus des pressions exercées par les pays d’accueil qui incitent à rentrer au pays parce qu’ils estiment que les raisons de l’exil sont devenues obsolètes. Qu’en dites-vous ?
D’abord je constate que vous vous livrez davantage à un commentaire que vous ne posez des questions ! Vous dites que Ould Abdel Aziz n’est pas dupe, que derrière son attitude se cachent “des calculs politiques”. Puis-je vous demander de me citer un seul politicien, digne de ce nom, qui agit gratuitement, sans calcul ? A chaque pas que pose un homme politique, nous les premiers, il y a toujours un calcul derrière … c’est le b-a-ba même de la politique ! Vous justifiez ensuite son attitude par “la désaffection grandissante qui s’est emparée de nos rangs “ Rien n’est plus gratuit ! Mais croyez-vous que si notre organisation était moribonde qu’il se serait hasardé à lui accorder une quelconque attention ? Rassurez-vous, nos rangs sont plus solides que jamais. Quant à l’assertion sur la prétendue pression des pays étrangers, elle tient beaucoup plus de la spéculation que de la connaissance de la gestion du statut des refugiés et des immigrés dans ces pays. Croyez-moi, ces pays sont plus intéressés par notre insertion dans leur tissu social qu’à se débarrasser de nous! La France et les USA ont plutôt d’autres soucis.
QDN : Ne pensez-vous pas d’ailleurs que l’enrôlement biométrique en cours à l’étranger, constitue un piège pour les nombreux exilés car, ceux qui sont sans-papiers et qui n’auront pas pu le faire, vont devenir des apatrides. Ceux qui ont acquis une autre nationalité vont perdre la mauritanienne et seront de ce fait disqualifiés pour poser les problèmes des négro-africains de Mauritanie, et ce d’autant plus que leurs enfants sont déconnectés du pays et sont condamnés à constituer un groupe marginalisé par les pays d’accueil durement frappés par la crise économique et sociale ?
Oui nous le pensons, nous partageons votre inquiétude, mais vous devez savoir que nous avons été, parmi les premiers à décrypter les buts inavoués de cet enrôlement qui vise à priver les Négro-mauritaniens en général, et la Diaspora en particulier de la nationalité mauritanienne. Pour le reste, nous nous battrons pour que les droits civils et politiques de tous les Mauritaniens soient respectés et en particulier, que la double nationalité – qui est une richesse – soit une réalité.
QDN : A l’heure où l’étau se resserre sur la marginalisation de la composante négro-africaine croyez-vous pouvoir convaincre de votre projet de société afin de résoudre définitivement la question nationale et sociale ?
Nous ne pouvons préjuger de rien … mais nous disons simplement de laisser libre cours aux idées et projets des uns et des autres, le peuple sera seul juge !
QDN : Vous avez déclaré que le président des FLAM va rentrer dans trois ou quatre mois au plus. M. Sow, pouvez-vous être plus précis sur la question ?
Non ! N’est-ce pas suffisant comme précision, “à la mauritanienne”? Les FLAM sont en ordre pour le retour.
Propos recueillis par Moussa Diop
Le quotidien de NKTT du 13 mai 2013
Le président du RD reçoit le vice président des FLAM
Le président du Renouveau Démocratique, Moustapha Ould Abeiderrahamane a reçu, chez lui, ce dimanche matin, le vice président des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), Ibrahima Mifo Sow qui séjourne en Mauritanie depuis quelque temps. Cette rencontre a permis aux deux responsables d’échanger sur certaines préoccupations du pays. Ibrahima Mifo Sow a informé son hôte de la décision des FLAM de rentrer au pays pour mener leur combat politique à l’intérieur à travers un la création d’un parti politique. M Sow, après avoir fait remarquer que la Mauritanie a perdu, avec l’exil forcé de jeunes négro mauritaniens, en 1986, beaucoup de ses cadres, a évoqué brièvement l’ambition de son mouvement de contribuer à la mise en place d’un Etat de droit où toutes les composantes du pays disposent les mêmes droits, les mêmes chances, ce qui passe, estime-t-il, par un dialogue franc et sincère entre l’ensemble des acteurs politiques et la société civile. M Sow a exprimé la disposition de son mouvement à contribuer activement à la réussite de cette entreprise. Le vice président des FLAM a enfin remercié le président du RD pour avoir bien voulu le recevoir et échanger avec lui.
Parlant du passif humanitaire, le président Sow a dit que les FLAM émettent des réserves sur la manière avec laquelle le dossier a été géré. « Nous estimons qu’on ne peut bâtir un pays sur l’impunité, sur l’injustice, il faut envisager une solution judiciaire pour permettre aux victimes connaître d’abord leurs bourreaux, leurs motivations et éventuellement de pardonner.»
Pour sa part, Moustapha Ould Abdeiderahmane s’est réjoui de rencontrer une personnalité des FLAM et aussi surtout de leur intention de revenir mener leur combat à l’intérieur du pays même si toutes les conditions ne sont pas totalement réunies pour un véritable débat démocratique. Le président du RD a fait remarquer au visiteur que c’est entre les mauritaniens que tous les problèmes du pays trouveront une solution. Moustapha Ould Abdeiderrahmane a exprimé la disposition de son parti à discuter avec les FLAM avant de brosser brièvement la situation politique du pays, le souci constant du RD d’œuvrer à l’édification d’un État de droit, égalitaire et juste, à la consolidation de l’unité nationale. Il a expliqué les raisons du départ de son parti de la majorité présidentielle, de la création de l’alliance patriotique (AP) avec le MPR et ADIL, du soutien qu’ils apportent à l’initiative de sortie de crise du président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir en vue de permettre l’organisation d’élections inclusives et transparentes.
L’AP, qui se positionne au centre, rejette toute forme d’extrémisme, explique Ould Abdeiderrahmane. Le président du RD dit espérer que la scène politique marquée jusqu’ici par des tiraillements entre le pouvoir et la COD pourrait rapidement évoluer vers un consensus avec la réaction « favorable » de la coordination de la majorité présidentielle qui vient de remettre sa réponse à l’initiative du président de l’Assemblée Nationale.
Signalons que cette rencontre entre dans le cadre des contacts tout azimut que le vice-président des FLAM entreprend depuis son arrivée en Mauritanie, il y a près d’une semaine. Cette visite au pays constitue une étape dans la préparation des conditions pour le retour imminent des FLAM au bercail.
LE CALAME.INFO
FLAMNET-RÉTRO: L´APPEL DU MANIFESTE DU NÉGRO-MAURITANIEN OPPRIMÉ DE 1986