Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2013

Sources : Des mauritaniens de l’est s’enregistrent comme réfugiés pour profiter de l’aide

altUn notable de la zone de Bassiknou, est de la Mauritanie, a révélé que la plupart des habitants de la moughataa qui accueille des milliers de réfugiés maliens, se sont enregistrés comme tels auprès des organisations humanitaires internationales pour bénéficier de l’aide. Mahfoud Ould Deddach, ancien ministre et notable de Bassiknou, de déclarer que la majorité des habitants de la zone « se sont enregistrés comme réfugiés dans leur pays » au seul but de tirer profit d’aides venants d’organisations d’aide aux réfugiés. Et Ould Deddach de dire, dans une déclaration à Sahara médias, que ce fait singulier et préoccupant « doit attirer l’attention des autorités pour examiner le fait avec attention », selon son expression.
Signalons que des volontaires du camp de « M’Berra », près de la frontière avec le Mali, avaient mis en garde, le mois passé, contre la détérioration des conditions de vie des réfugiés, du fait de la lenteur des secours et de l’approche de la période de froid.
Des Ong locales, arabes et islamiques portent secours à quelque 200.000 réfugiés maliens vivant dans l’est de la Mauritanie depuis le déclanchement du conflit dans le nord Mali occupé depuis plusieurs mois par des groupes islamistes armés.

Sahara medias.

Flamnet-Agora: Recensement des Sahraouis et des Touaregs

altLe Complexe Racial Réapparait

Le régime de Nouakchott vient de faciliter, secrètement, l’enrôlement de ressortissants sahraouis et de Touaregs Maliens dans l’Etat Civil biométrique mauritanien. Faciliter l’accès de nos voisins à la nationalité mauritanienne dans un contexte d’intégration n’est pas grave en soi, mais le faire tout en empêchant les Noirs de la Mauritanie, citoyens de droit et de fait, de s’inscrire, montre que le régime en place, comme ceux qui l’ont précédés, n’a pas renoncé à son plan visant à créer une Mauritanie exclusivement arabe où les Noirs de la Mauritanie ne seraient que des citoyens de seconde zone. En donnant la nationalité aux Sahraouis et aux Touaregs Maliens, le régime en place entend falsifier la composition ethnique et démographique de la Mauritanie pour justifier l’indéfendable ; à savoir sa présence parmi les pays du Maghreb Arabe.

Qu’est-ce qui fait peur au régime au point d’utiliser des méthodes passées de mode et très peu orthodoxes ?

Deux constantes se dégagent:

-Premièrement, les premières tendances de ce recensement discriminatoire montrent qu’en tant que groupe, les Harratines constituent une force démographique suffisamment importante pour remettre en cause les chiffres officiels avancés par le régime qui a clamé à l’extérieur du pays que la Mauritanie est en majorité arabe.

– Deuxièmement, malgré les déportations massives des années 1989 et 1990 des Négro-Mauritaniens (Haalpular, Soninké, Wolof et Bambara), les tueries et le refus systématique d’inscrire, dans l’Etat Civil biométrique mauritanien, les réfugiés et les exilés qui vivent à l’étranger de la Mauritanie, le poids démographique des Négro-Mauritaniens ne fait qu’accroitre du fait des mariages précoces, de la polygamie et du taux élevé des naissances en milieu noir.

Ces deux paramètres démentent et remettent en cause les bases sur lesquelles repose le racisme mauritanien. Interrogeant la composition ethnique du gouvernement de la Mauritanie et sa représentation à l’étranger, un des idéologues du ci-devant régime avait déclaré : « La Mauritanie est à majorité maure blanc ; donc c’est tout à fait normal qu’il y ait plus d’Arabes au sein du gouvernement ». Cette réponse tirée par les cheveux vient d’être mise à nu par les premières tendances de l’enrôlement. Ce qui explique son caractère discriminatoire vis-à-vis des Noirs du pays et l’invite sécrète des Sahraouis et des Touaregs Maliens à s’inscrire pour déséquilibrer l’équilibre ou plutôt maintenir le déséquilibre.

Abda Wone

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Duugu deege/kassataya reçoit Boubacar Diagana, Ciré Ba et Ismaila Samba Traoré, ce dimanche 13 janvier 2013

altDu déni d’indifférence de la question nationale mauritanienne au droit d’ingérence de la question touareg. Deux faces d’un même problème politique appréciées différemment. Ciré Ba et Boubacar Diagana, co-auteurs de « L’occupation du nord du Mali. » aux Editions Sahélienne et l’Harmattan 2012, ont fait une analyse critique de l’occupation du nord du Mali avec des implications graves du pouvoir mauritanien qui occulte ses propres difficultés intérieures en abritant et appuyant vertement des groupes rebelles. N’y-at-il pas risque de contagion si ce n’est déjà le cas ?

Nous recevons de vive voix Ciré Gatta Ba et Boubacar Tidjane Diagana pour mieux restituer les questions de fond dans leur contexte et Ismaila SambaTraoré, directeur de la maison d’édition la Sahélienne et du mouvement Malivaleurs, Mr Traoré interviendra depuis Bamako.


Ce sera le dimanche 13 janvier 2013 duugu deege sur www.kassataya.com à partir de 19heures de Paris.


Ecouter kassataya sur free,sur le mobile ou sur le site en cliquant sur En direct.

Ceerno koone

 

Exclusif : Kaaw Touré Porte-parole des Flam à « mauriweb.info »: «Tout se conjugue pour le grand retour au pays natal »

altMauriweb.info : Les Flam avaient annoncé un retour pour poursuivre la lutte de l’intérieur du pays. Où en êtes-vous de ce retour du leadership de votre mouvement ?

Comme vous l´avez dit, notre mouvement a décidé depuis le dernier congrès de se redéployer à l´intérieur pour continuer cette lutte que nous avions entamé il y a bientôt  trois décennies. Certains camarades sont déjà sur place notamment les militants et sympathisants  du mouvement anciens déportés au Sénégal. Ils ont même tenu une conférence de presse le 30 juin dernier à Nouakchott pour annoncer les couleurs  et ils ont été dans la délégation des pèlerins d ´Inal du 28 novembre dernier. Les structures dormantes de l´intérieur sont mises en branle et la redynamisation s´effectue sur le terrain au quotidien dans la capitale et dans les régions du pays. Quant aux structures en exil, les commissions d´organisation ne chôment pas, tout se conjugue pour le grand retour au pays natal ; dont  chaque  aspect  doit- être pris en compte et correctement traité. Bref nous y travaillons sérieusement. 

M.W : Quelle forme prendra cette poursuite du combat à l’intérieur ?

Nous n’écartons aucune option à priori, mais c´est une fois sur le terrain et après consultations avec nos partenaires naturels que nous verrons plus clair . Et le dernier mot reviendra au congrès des FLAM que nous espérons tenir en Mauritanie, qui déterminera le cadre politique capable de porter nos ambitions.

M.W : Quelle perception avez-vous des tentatives du règlement du passif humanitaire ? Et quelles réserves auriez-vous sur ces tentatives ?

Il faut reconnaitre que quelques actes positifs ont été posés par les autorités,  il s’agit, entre autres, de la poursuite du programme de rapatriement des déportés entamé par le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, de l’amorce de solution au dossier des fonctionnaires -déportés ou  arbitrairement radiés de la fonction publique. Il faut peut-être rappeler que  nous avons toujours dit que nous  nous insurgeons contre la démarche singulière choisie par le pouvoir en place qui consiste à vouloir  solder un problème de fond par des réparations pécuniaires et matérielles. Voilà pourquoi dès notre Mémorandum de mars 2000, nous écrivions  que le règlement du passif humanitaire doit plutôt reposer ‘’sur l’équilibre à trouver entre le refus de l’impunité, les exigences de vérité et des réparations et la nécessité du pardon, au bout  ». Soulager les ayants droit c´est une bonne chose mais on ne peut acheter notre silence par des compensations pécuniaires. Si certains sont prêts à le faire, il y en a beaucoup d´autres qui le refusent et qui se battront jusqu´au bout pour que la justice soit rendue et pour que plus jamais des mauritaniens ne soient réprimés, torturés ou tués parce qu´ils sont nés différents.Nous continuerons à faire pression pour que la lumière soit faite sur cette page sombre de notre histoire.

Il faut du reste rappeler que le dossier des déportés est loin d’être clos puisque que les déportés Mauritaniens au Mali sont toujours oubliés dans cette politique du rapatriement.

Le problème de fond, encore une fois, ce n´est pas le retour des déportés ou l´indemnisation des veuves, des ayant droits ou des rescapés, mais l’essence ou le  fondement même de l´Etat mauritanien, à savoir cette politique chauvine et raciste qui est érigée en règle de gestion du pays. La question nationale est au début et à la fin de tous nos problèmes et il faut donc  impérativement lui trouver une solution juste et durable, en osant rompre résolument avec la politique de l´autruche.

 

M .W : Entre les deux camps, majorité et Cod, où vous situez-vous aujourd’hui ?

Notre place ne peut-être que dans  le camp qui s´oppose aux injustices raciales et sociales en Mauritanie. Nous serons avec tous ceux qui  combattent l´impunité, l´esclavage, le racisme et  toute velléité dictatoriale en Mauritanie. En un mot, si nous  nous situons  dans l’opposition, nous   demeurons une opposition hors du Système!

C’est une précision qui a son importance !

M.W : Quelles solutions possibles croyez-vous pouvoir finir avec les dissidences raciales dans notre pays ?

Vous savez c´est l´existence de ces dissensions raciales- difficulté de cohabitation –exacerbées par des politiques qui est à la base de la création des FLAM.

La question nationale ou le problème de la cohabitation a été et restera toujours au centre de nos  préoccupations. L´appel du Manifeste du Négro-mauritanien opprimé que nous avions rédigé et diffusé en 1986 reste toujours actuel et comme nous le disions il faut un débat national ouvert et sincère sur cette question. Nous avons une solution, nous ne disons pas que notre proposition sera une panacée mais nous la livrons à l’examen critique, et notre seul souci  vise à sortir notre pays de cette impasse qui a trop duré. En vrais patriotes nous devons nous surpasser pour outrepasser l´impasse. Nous avons des ambitions pour ce pays et un projet de Changement  pour  une Mauritanie  multi-ethnique, pluri- culturel et démocratique.
Notre plate-forme pour une Mauritanie réconciliée  et notre Charte sont  bâties sur les questions essentielles, telle que  la Question nationale et la question sociale de l’esclavage, pour conduire à une vraie Démocratie aux fondements plus justes.
Nous ne le dirons jamais assez notre Démocratie ne saurait reposer, pour être viable, sur une question nationale non résolue; trainer, comme un boulet aux pieds, notre « passif humanitaire » pendant.

Nous proposons l´autonomie comme solution la mieux adaptée à cette question de la cohabitation. Et la lutte continue !

Propos recueillis par Jedna Deida de Mauriweb.info et Le Quotidien de Nouakchott.

07 janvier 2013.

URL courte: http://www.mauriweb.info/news/?p=884

Affrontements entre l ‘ armée malienne et les combattants d’Ansar Dine

altSahara Media, l’agence de presse mauritanienne, citant son correspondant à Tombouctou, évoque le déclenchement, lundi après midi, d’affrontements entre Ansar Dine et l’armée malienne, non loin de la ville de Mopti.Les autorités maliennes n’ont pas encore fait de déclarations affirmant ou infirmant l’existence de ces affrontements qui, si elles se confirment, constituent le premier acte de guerre entre les deux parties depuis la chute d’Amadou Toumani Touré en mars 2012. 

Par contre, une source du mouvement islamiste a affirmé que l’armée et les jihadistes se sont affrontés à l’arme lourde à Kona, située à 30 kilomètres à l’est de Mopti. Elle ajoute que les combats n’ont pas fait de victimes dans les rangs des deux belligérants. Notons que le mouvement Ansar Dine avait publié le 3 janvier 2013 un communiqué dans lequel il annonce avoir mis fin à la trêve qu’il observait depuis quelque temps dans le conflit qui l’oppose au pouvoir central à Bamako, accusant même ce dernier de ‘’manque de sincérité” pour résoudre la crise qui secoue le pays. 

De son côté, le président malien par intérim avait déclaré dans ses vœux à la nation que son gouvernement pourrait ne pas attendre l’intervention étrangère pour engager une action militaire en vue de reconquérir les régions tombées entre les mains des mouvements rebelles depuis le putsch du capitaine Sanogo.

Source: Aps news