Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2013

Logique paradoxale de nos Hommes politiques.

altIls disent appeller au dialogue entre maliens, sans pouvoir trouver les interlocuteurs crédibles, ni concilier les agendas, incompatibles, des bélligérants !

  • Ils disent s’opposer à l’intervention militaire étrangère en perspective, au nord du Mali, demandant aux maliens de régler eux-mêmes leur problème, non sans savoir que les rapports de force sont inégaux, que l’armée malienne, écrasée, et le MNLA, chassé du nord, ne font pas le poids devant les jihadistes !
  • Ils disent refuser de s’impliquer dans cette intervention militaire, sans ignorer pourtant que les principaux dirigeants et un nombre important de militants de ces groupes jihadistes sont des mauritaniens, dont des détenus salafistes, liberés de nos prisons par complaisance, sur pression de faux- cheikhs islamistes !
  • Ils disent redouter les conséquences de cette intervention étrangère, en passant sous silence, celles bien plus graves d’une consolidation de ces groupes islamiques, tant pour la sous-région ouest- africaine que pour la Mauritanie qui sera, immanquablement, leur seconde cible !
  • Ils disent condamner la junte militaire de Bamako, non sans frôler la collusion avec cette même junte, dans le refus, partagé, de l’intervention des forces étrangères qui, seules, sont en mesure de déloger les jihadistes !
  • Ils fustigent les attaques antérieures de l’armée mauritaniènne menées contre les bases jihadistes, en territoire malien , sans considerer qu’en matière de stratégie militaire, l’attaque est parfois la meilleure des défenses !
  • Ils disent sécuriser, en cas de conflit, cette frontière infinie par manque de réalisme, pour surestimer nos moyens qu’ils savent dérisoires, et mal apprecier les effets d’une pression intense sur des éléments d’une troupes émiéttée, en déroute !
  • Ils suggèrent que l’armée malienne reste seule maitresse du jeu sur le terrain , sans mesurer tous les risques, prévisibles, sur la sécurité des populations civiles touaregs ! Si, comme on l’observe, des Etats sont gagnés par la revanche, que prédire d’une Armée, blessée dans son amour propre, operant sans témoin, en territoire ennémi ?
  • Ils soutiennent l’auto-détérmination des populations Sahroui et les révendications autonomistes des Touaregs , légitimes à leurs yeux au regard de l’histoire et des identités differentes , mais face à la question négro-africaine, pourtant toute similaire, cette logique disparaît !

 

Devant la situation malienne, l’ambiguité et l’incohérence de ces positions tiennent à la difficulté de ces partis politiques à cacher leur jeu : soutenir, à mots couverts, sans trop se faire démasquer, le MNLA dans sa revendication autonomiste, jugée légitime, tout en feignant de témoigner à Bamako compassion et solidarité, requises entre voisins, en pareil cas ; incohérence également sur notre question interne qui tient à leur incapacité à se départir du subjectivisme dès que la tribu ou l’ethnie sont en cause!

Questions périphériques, fausses priorités, logique à deux vitesses, hypocrisie, voilà ce qui caractérise le débat interne … comme toujours !

La lute continue!

Bara Ba

03-Janvier -2013

 

Drones américains sur le Mali : Où sont-ils basés, qui espionnent-ils ?

Les militaires américains envisagent toute une batterie d’options, y compris un « appui logistique et l’intensification du partage des renseignements, ce qui impliquerait des drones américains de surveillance », expliquait vendredi dernier un responsable américain à la Maison Blanche.


Drones américains sur le Mali : Où sont-ils basés, qui espionnent-ils ?
 

 

Déjà en octobre 2012, une source au ministère français de la Défense confiait à l’agence Associated Press que la France allait déplacer des drones de surveillance vers l’Afrique de l’Ouest.

Mais où sont trouvent ces fameux drones US ? Et comment opèrent-ils ?
Les Américains disposent d’une bonne vingtaine de drones de surveillance dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne, notamment au Burkina Fasso.

The Washington Post révélait le 14 juin 2012 l’existence de ce programme en fournissant moult détails.

Sand Creek
Le Post évoquait ainsi un programme de surveillance et d’intelligence dénommé « Sand Creek », opérant à partir d’une petite base aérienne secrète, installée sur le côté militaire de l’aéroport international de Ouagadougou, par des dizaines de militaires américains et ainsi que par sociétés militaires privées.

De cette base secrète, des avions espions américains, volent des centaines de miles au nord vers le Mali, en Mauritanie dans le Sahara, à la recherche des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Selon le Washington Post, le programme a pris une importance accrue à la suite du coup d’Etat de mars 2012 contre le président malien ainsi que la prise de contrôle des territoires nord par les groupes islamistes.

Ce projet s’appuie sur des petits avions à turbopropulseurs non-armés déguisés en avions privés et équipés de capteurs cachés pouvant enregistrer une vidéo, suivre les tendances de chaleur infrarouge et les signaux des radios et téléphones mobiles, expliquait encore The Post.

« Des responsables américains ont affirmé que les opérations de surveillance en Afrique sont nécessaires pour assurer le suivi des groupes terroristes qui ont pris racine dans les États défaillants sur le continent et menacent de déstabiliser les pays voisins », écrivait encore le quotidien américain.

Une base en Mauritannie
Le Pentagone a dépensé 8,1 millions de dollars pour mettre à niveau une base d’opérations avancée et une pi
ste d’atterrissage en Mauritanie, à l’ouest du Sahara, proche de la frontière avec le Mali.

Le ministère américain de la Défense a également approvisionné 22,6 millions de dollars pour acheter un Pilatus PC-6 avions et un autre avion à turbopropulseurs pour entrainer les forces de sécurité mauritaniennes à des opérations de surveillance rudimentaires, selon des documents soumis au Congrès, révélait encore le Washington Post.

Drones tueurs
L’armée américaine utilise fréquemment des drones en Afghanistan, au Yémen ou au Pakistan pour liquider des islamistes d’Al Qaïda ou des chefs talibans, mais pour l’heure l’usage de ce type de drone tueur n’est pas envisagé au Sahel.

Washington dispose de bases aériennes à Djibouti, en Ethiopie et les Seychelles, où elle peut faire voler des drones de type Predator ou Reaper, pilotés à distance que l’administration Obama a déjà utilisé pour tuer les dirigeants d’Al-Qaïda au Pakistan et au Yémen, selon Le Post.

 


Drones américains sur le Mali : Où sont-ils basés, qui espionnent-ils ?« Nous ne possédons pas d’avions pilotés à distance dans de nombreux endroits autres que l’Afrique orientale, mais ne pouvons en avoir, a déclaré un haut responsable militaire américain responsable qui se confiait à ce journal sous condition d’anonymat. S’il y avait un besoin de le faire et si ce matériel était disponible, je suis certain que nous pourrions obtenir l’accès et le survol [permission] nécessaires pour le faire. »

En juin 2012, le site Magharebia, financé sinon soutenu par le Pentagone, révélait qu’une attaque d’un drone US avait tué un chef islamiste au Mali, Yahia Abou Al Hammam, et six de ses hommes, dans la région de Tombouctou. Toutefois, le Pentagone n’a ni confirmé ni démenti cette information alors qu’Abou Al Hammam (de son vrai nom Djamel Oukacha ) a refait sa réapparition en octobre 2012 comme responsable d’AQMI dans la région du Sahel.

source: www.dna-algerie.com

 

Mali: Les groupes islamistes “mieux équipés et mieux entraînés que prévu”

altLes forces militaires françaises au Mali affrontent des groupes islamistes bien équipés, bien armés et bien entraînes, dotés d’un matériel moderne, sophistiqué, a-t-on déclaré dimanche dans l’entourage du président François Hollande.
A l’origine, on pouvait penser qu’il s’agissait de quelques soudards à bord de Toyota avec quelques armes, selon cette source.

Ils se révèlent en réalité bien équipés, bien armés et bien entraînés, ajoute-t-on de même source, notant que les groupes islamistes ont récupéré en Libye un matériel moderne sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu’on pouvait imaginer.

Ce qui nous a beaucoup frappés, c’est la modernité de leur équipement, leur entraînement et leur capacité à s’en servir, affirme cette source. Ces groupes armés ont montré comment ils pouvaient endommager un hélicoptère et blesser mortellement son pilote, a-t-on souligné.

Une référence au pilote français d’un hélicoptère de combat mortellement blessé vendredi lors d’une intervention contre une colonne qui se dirigeait vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré.

Selon le ministère français de la Défense, ce militaire a été tué par un tir d’arme légère d’un combattant islamiste alors qu’il se trouvait dans un hélicoptère Gazelle.

L’armée française mène depuis vendredi des raids aériens contre les groupes armés islamistes au Mali pour stopper leur avancée dans le centre du pays.

Concernant la suite de l’opération française, le mot important c’est “l’africanisation”, c’est-à-dire le déploiement rapide de la force africaine. La situation au Mali justifie l’accélération de son déploiement parce que c’est aux Africains de rétablir l’intégrité du Mali, indique-t-on à l’Elysée.

Le déploiement de la mission africaine Misma et celui de la mission européenne de formation (400 à 450 formateurs apportés par les pays de l’UE avec la France comme nation cadre) devraient démarrer dans les prochains jours.

Il s’agit non seulement de stopper l’offensive des groupes islamistes vers le sud du Mali mais de les amener à quitter le Nord du pays et ses principales villes qu’ils occupent: Gao, Tombouctou et Kidal, a précisé l’entourage de M. Hollande.

Les pays africains ont réalisé combien ces groupes, puissamment armés, étaient dangereux et capables au bout d’un certain nombre de mois de faire tomber d’autres Etats de la région qui sont fragiles par un effet domino.

M. Hollande, qui a réuni à partir de 14h00 GMT un troisième conseil de défense à l’Elysée sur le Mali, s’est entretenu par téléphone avec les présidents sud-africain et nigérian, Jacob Zuma et Goodluck Jonathan, a indiqué la présidence de la République.

 

Source: Al Akhbar

Mauritanie: Bâ M’Baré, président du Senat, rappelé à Dieu

altLe Président du Senat mauritanien M. Bâ Mamadou dit M’Baré est décédé ce vendredi matin à Paris où il se soignait depuis plusieurs mois, apprend-t-on de sources sûres.

M’Baré est le premier négormauritanien à présider le pays après avoir été désigné unanimement président intérimaire en 2009 dans le cadre d’une solution de sortie de la crise politique signée à Dakar.

Né à Maghama au sud de la Mauritanie en 1946, il était parmi les étudiants négromauritaniens expulsés suite la grève de 1966 contre l’arabisation du système éducatif mauritanien.

Il a suivi des études en agronomie à l’URSS avant d’occuper, depuis 1975, plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de la pêche.

Entre 2003 et 2005, il était ministre dans le gouvernement de Mouaoya Ould Taya. Et en 2007 il a été élu président du Senat.

Source: Al Akhbar

Guerre au Mali: des troupes de Nigeria, Sénégal et France engagées

altDes troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées aux côtés de l’armée malienne opposée aux islamistes dans le centre du Mali, a affirmé un responsable de l’armée malienne au cours d’une conférence de presse à Bamako.
Au moment où nous vous parlons, des troupes venues du Nigeria, du Sénégal et de la France sont en appui à Sévaré (centre) à l’armée malienne.

Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation, a déclaré le chef des opérations militaires à l’état-major des armées, le colonel Oumar Dao alors que l’armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive pour récupérer la localité de Konna (centre) prise la veille par les jihadistes.

Source: Al Akhbar