Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2013

Enquête.Mali: Le jeu trouble du Qatar au Mali

Bamako (Mali), envoyé spécial. Le minuscule et pourtant richissime émirat du Golfe n’est pas vraiment en odeur de sainteté à Bamako. En plus du soutien politique apporté au Mujao ou à Ansar Eddine, les autorités de Doha sont accusées d’avoir tenté de les légitimer à travers une bien étrange intervention du Croissant-Rouge qatarien.


Enquête.Mali: Le jeu trouble du Qatar au Mali
 

 

Quel jeu trouble joue donc le Qatar au Mali ? Dans la capitale, Bamako, l’influence de l’émirat est au cœur des conversations, son ingérence réelle ou fantasmée dans les affaires africaines suscite la rancœur de nombre de Maliens et d’une large frange des dirigeants politiques. Les rumeurs les plus folles circulent à propos de son soutien supposé aux groupes islamistes qui occupent (ou occupaient) les villes du nord et y appliquent la charia, en particulier Tombouctou, Kidal et Gao. Chacun y va de son anecdote, évoque tel avion en provenance de Doha et atterrissant de nuit à Gao ou Tessalit pour y livrer des cargaisons suspectes.

Sadou Diallo, le maire de Gao, qui a rejoint Bamako une semaine après l’arrivée, au mois d’avril 2012, du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a abondamment évoqué ce sujet dans différents médias, allant jusqu’à accuser le Croissant-Rouge qatarien d’être « allé à Gao ces derniers mois avec des ambulances bourrées d’armes » ! Lui qui avait donc quitté sa ville lorsque le Croissant-Rouge de l’émirat est arrivé à Gao aux alentours du 20 juin 2012, dans des conditions effectivement très particulières. « Leur comportement a été tout simplement inacceptable », soupire un humanitaire de la Croix-Rouge (CICR), basé à Bamako. « Non seulement ils sont passés par le Niger, sans visas maliens et sans coordonner leurs actions avec la Croix-Rouge malienne (1), comme c’est l’usage, mais ils ont entre autres, et de leur propre initiative, versé des salaires mirobolants à une partie du personnel de l’hôpital de Gao », pourtant sous contrôle des islamistes du Mujao, qui y avait établi son quartier général.

Dans l’univers feutré de l’ONG suisse née en 1863, où chaque mot est pesé, et dont la discrétion et la neutralité lui permettent d’accéder à des zones extrêmement sensibles (2), l’épisode qatarien a visiblement laissé des traces. Au point que le Croissant-Rouge de l’émirat, qui bénéficie d’une puissance financière ad hoc, n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans le nord du Mali. Il devrait cependant pouvoir y retourner prochainement puisqu’un accord tripartite (3) a été signé à Bamako le 16 janvier dernier, lequel (re)formalise des usages que seuls les Qataris avaient du mal à appliquer.

Rachid El Krouty se plait de voir son organisation trainée dans la boue dans la presse

Joint par téléphone, le responsable du Croissant-Rouge qatarien nommé Rachid El Krouty (de nationalité marocaine), qui se trouve actuellement au Niger, dément avec force toute livraison ou tout transport d’armes, et se plaint de voir son organisation traînée dans la boue dans la presse, surtout française. Selon lui, l’ONG est même intervenue en toute légalité : « Nous étions en règle, les visas ont été obtenus auprès de la représentation diplomatique du Mali au Niger. Une collaboratrice de la mairie de Gao nous accompagnait et a assisté à nos distributions de vivres. On nous accuse d’avoir donné trop d’argent au personnel de l’hôpital, mais ces gens étaient très mal payés. » Quant à l’absence de coordination avec l’organisation sœur de Bamako, il assure qu’« un accord a bien été signé à Doha avec les responsables de la Croix-Rouge malienne ».

Pour donner (a posteriori) un peu de vernis « légal » à l’intervention plutôt rocambolesque de Gao, le Croissant-Rouge du Qatar n’a pas ménagé sa peine. Présent lors de ce voyage express, le secrétaire général de l’antenne de Bamako ne souhaite pas s’exprimer sur cette affaire, mais son président confirme avoir été convié à visiter les fastes de Doha le 30 juillet 2012, tout en réfutant avoir été plus ou moins contraint d’apposer sa signature sur un document qui incluait des clauses rédigées en arabe. Un accord de toute façon « sans valeur », corrige un autre responsable du CICR, essentiellement conçu pour « sauver les apparences ».

 


Enquête.Mali: Le jeu trouble du Qatar au Mali
Magnanime, l’émir Al Thani a lui aussi invité le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, quelques semaines plus tard (le 20 octobre 2012). L’objectif de la rencontre effectuée au cours d’une visite de quatre jours, selon un membre de la coalition pour le Mali (4), impliqué dans les négociations politiques pour résoudre la crise au nord, était de « faire comprendre à l’émir qu’il valait mieux être au côté d’un État plutôt qu’avec des groupes armés ». Et la même source d’ajouter que Sa Majesté Al Thani, niant toute accointance avec les djihadistes et s’assurant impuissante dans l’imbroglio malien, entendait en revanche apporter « une contribution exceptionnelle » au pays… « mais seulement après la crise ».

Faut-il pour autant accuser le Qatar d’avoir misé sur un écroulement des autorités de transition et espéré une prise de pouvoir par islamistes ? Au Mali, les appels permanents à un « dialogue politique » qualifié d’« important et nécessaire » par les autorités de Doha, ont en tout cas été interprétés comme autant de mains tendues à ceux qui appliquent la charia et les amputations en public.

Dans un pays « occupé » par des bandes criminelles et où l’intervention française a été globalement plébiscitée, les prises de position de l’Égypte, de la Libye ou de la Tunisie (dont les partis au pouvoir sont notoirement appuyés par le Qatar) ont néanmoins considérablement fait bouger les lignes, y compris au sein du Haut Conseil islamique du Mali.

Son président, Mahmoud Dicko, considéré comme proche de l’islam wahhabite importé d’Arabie saoudite et du Qatar, a ainsi organisé une conférence de presse à Bamako le 22 janvier 2013 pour clarifier sa pensée, précisant que le Haut Conseil « soutenait » l’opération « Serval ». « C’est le contraire (d’une agression contre les musulmans), a-t-il assuré. C’est la France qui a volé au secours d’un peuple en détresse, qui a été abandonné par tous ces pays musulmans. Et nous parler aujourd’hui de croisade ou je ne sais quoi, nous ne pouvons l’accepter. » Plus surprenant encore, Mahmoud Dicko n’a pas hésité à épingler le prêcheur vedette de la chaîne qatarienne Al Djazira, dont les positions épousaient pourtant les siennes il y a encore quelques semaines : « Nous sommes obligés d’analyser très sérieusement la chose, pour savoir si certains pays ne sont pas derrière. Je pense à des pays comme le Qatar, parce que la personnalité la plus influente du monde musulman qui a eu à dénoncer cette intervention s’y trouve aujourd’hui. »

Il s’agit tout de même de lire cette touchante déclaration d’amour à l’armée française à l’aune des clivages politiques qui traversent le clergé malien. Concurrencé par le prêcheur Chérif Ousmane Madani Haïdara – le principal opposant à la réforme sunnite importée du Golfe – dans le commerce très rentable du contrôle des âmes maliennes, Mahmoud Dicko a peut-être senti le vent tourner. D’autant que des élections (repoussées à cause de la crise) devraient renouveler en 2013 les instances du Conseil. Les autorités religieuses pourraient par ailleurs être tentées de s’impliquer dans le processus politique post-intervention « Serval », profitant de l’immense discrédit auquel doivent faire face les élus maliens, auprès d’un électorat qui s’est massivement abstenu lors des derniers scrutins.

Les autorités qataries avaient appelé à un “dialogue permanent” avec les forces occupantes du Nord

En toile de fond, le Mali souffre comme la plupart des pays musulmans de la bataille planétaire à laquelle se livrent entre elles les puissances sunnites et les pays passés sous l’influence de la théocratie chiite iranienne (Liban, Syrie, Irak), dont la montée en puissance est considérée, en particulier à Doha et Riyad, comme un danger mortel. À Bamako, une prise de guerre symbolique peut baptiser un pont (comme le King Fahd d’Arabie saoudite), qui enjambe une avenue (Cheikh Zayed des Émirats arabes unis), laquelle jouxte d’imposants buildings construits avec l’argent du colonel Kadhafi.

« Depuis la révolution islamique iranienne, la famille royale saoudienne a investi partout où des musulmans pouvaient éventuellement contredire sa légitimité sur les lieux saints de l’islam », souligne Alain Chouet, ancien haut responsable à la DGSE (lire entretien ci-contre) .

Les rivalités religieuses ne sont peut-être pas les seuls facteurs en mesure d’expliquer l’appétit que l’on prête au Qatar dans le nord du Mali, une zone prometteuse en matière d’exploitation pétrolière et gazière. Mais le plus étonnant demeure le silence des autorités françaises face à ces soupçons d’ingérence. Le Canard enchaîné, qui fut le premier (dès le 26 mars 2012) à accuser l’émirat de financer les groupes islamistes de Gao ou Kidal, en s’appuyant notamment sur des notes de la DRM (direction du renseignement militaire), s’est aussi amusé de l’absence de réactions publiques suscitées par ses révélations, autant de la part des autorités françaises que qatariennes. Par contre, relève l’auteur de ces enquêtes, Claude Angeli, « l’ambassadeur du Qatar s’est plaint de nos articles au cours de diverses réceptions diplomatiques ».

Au vu des sommes faramineuses injectées par l’émirat dans une économie française en quasi-récession, y compris dans les mastodontes du CAC 40 – Vinci, Lagardère, Veolia, Total ou encore LVMH –, l’embarras vis-à-vis des ambiguïtés de Doha (où se bousculent des personnalités de droite comme de gauche) se comprend aisément.

 
Source: humanite.fr 

 

Séquestration du Président du Conseil National de l’AJD/MR par la Gendarmerie de Ould Yengé.

altCe 28 janvier 2013, Souleymane Kane, Président du Conseil National de l‘Alliance pour la Justice et la Démocratie /Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) quittait Ould Yenge (Guidimakha) pour se rendre à son village natal.
A bord il y a son fils et deux femmes. En cours de chemin ils sont arrêtés par la gendarmerie pour un contrôle durant lequel le ton monte entre les hommes en tenue et son fils. Ce dernier est alors débarqué manu militari et les gendarmes reconduisent le véhicule avec le reste de ses passagers à Ould Yengé.

C’est là que les gendarmes, pour couronner leur mépris de la liberté de circuler inscrite dans la constitution, trouvent l’idée saugrenue de les enfermer dans la voiture.

L’AJD/MR proteste vivement contre ce traitement humiliant à l’endroit du Président de son Conseil et ses accompagnants. Elle exige dans un premier temps des excuses de la part des autorités pour ces attitudes liberticides qui ne cessent de se multiplier et dont les victimes sont, curieusement, les négro-mauritaniens.

Au moment où notre sécurité est menacée par la guerre au Mali, la Mauritanie a besoin d’un front intérieur uni et fort. Traiter inégalement nos concitoyens ou accréditer par ces agissements maladroits l’existence de citoyens de seconde zone lézarderait dangereusement notre unité.

Nouakchott, le 28 janvier 2013 Communication AJD/MR

Source: Le calame

IRA : Nouvelle incinération en vue

altL’organisation de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) a de nouveau menacé de procéder à une nouvelle incinération des traités du rite Malékite (Misbah Essalek Ala Eshel Elmessalek, El Adwa, Delil Erivagh Vi Messaili El Itivagh entre autres) qu’elle considère comme un vecteur essentiel de la promotion du Fiqh de l’esclavage. S’exprimant dans un meeting organisé à Magta Lehjar le dimanche 27 janvier 2012, le Faqih de l’organisation Mohamed Vall Ould Mohamed a déclaré que son organisation cherche actuellement quelques livres de ce rite pour les incinérer assurant que l’incinération passée n’est qu’un début.

Mohamed Vall Ould Mohamed a invité les Oulémas de Mauritanie à une émission télévisée pour que chacun expose ses arguments puisés strictement du Coran et de la Sunna sur la problématique de l’esclavage loin des points de vue et des opinions d’un quelconque être humain.

L’Initiative pour la Résurgence Abolitionniste entreprend depuis quelques jours une caravane depuis la ville de Néma à plus de 1000 kilomètres à l’est de Nouakchott. Déjà plusieurs meetings populaires ont été organisés tout au long de la route de l’espoir : Néma, Aioun, Kiffa, Magta Lehjar, Aleg (lundi 28 janvier), Boutilimit (mardi 29 janvier) avant que les caravaniers n’arrivent à Nouakchott où ils prévoient de faire un important rassemblement populaire.

Source: Le calame

Poursuite de la Marche des haratines

altLa Marche des harratines contre l’esclavage et pour la liberté, initiée par le mouvement IRA, est à son quatrième jour. Après Néma, Timbédra, Aîoun, les caravaniers sont arrivés, samedi à Tintane, après un pénible voyage du à l’état pitoyable de la route. A Tintane, une longue procession s’est ébranlée de la place zem zem vers le grand marché. Scandant des slogans »oui à la liberté, non à l’esclavage et au racisme », les militants de IRA rallieront plus tard la place zem zem où s’est tenu un meeting.
Dans son allocution, le dirigeant d’IRA , Birame Dah est revenu longuement sur l’affaire de l’incinération symbolique des ouvrages du rite malékite faisant référence en Mauritanie et traitant d’une codification scandaleuse des pratiques esclavagistes ». Il a déclaré que cet acte majeur marque le début de la révolution des mentalités qui conduira inéluctablement à la déconstruction totale du système de domination ».
A Kiffa, les sympathisants de IRA ont sonné la mobilisation. A la maison des jeunes de Kiffa, Birame Dah Abeid en a profité pour faire part de sa solidarité agissante avec les populations oppressées et pauvres avant d’évoquer l’incinération des livres malikites, l’échec de la campagne de diabolisation menée par le régime ainsi que la désapprobation des chancelleries internationales.
Visiblement, le mouvement enregistre au fil de la caravane de nouvelles adhésions matérialisées en cela par la mise sur pied d’antennes régionales.
Après Kiffa, la Marche ira ce dimanche à l’assaut de Guerou et Maghta Lahjar, le lundi, ce sera le tour d’Aleg et mardi, Boutimimit, Ouad Naga et enfin, Nouakchott avec la tenue d’un meeting.

 

Source: Le calame

GUERRE AU MALI: UNE MISE AU POINT DES FLAM

altInvité de l´émission Grand Oral de radio Rewmi du samedi 19 janvier 2013, émission reprise le 21 janvier par Cridem, un site mauritanien, M. Ibrahima Sène, Haut responsable du PIT-Sénégal, a tenu des  déclarations outrageuses et graves à l´encontre des FLAM et de la communauté Haalpulaar.

 

Le communiste de Khar Yalla s´est  hasardé,  à travers des analyses poussives, biaisées et suréalistes où la confusion le disputait à l’ignorance brute, à affirmer éffrontément que ” Le Mujao est constitué majoritairement de Noirs issus de l’aile radicale [du] FLAM” avant d’en déduire tout bonnement que c’est des Haalpoular radicaux qui sont là-dedans“. N´eussent été la stature politique de l´homme au sein du PIT, un parti ami et frère, d’une part, le sérieux de la crise en cours au Mali et ses enjeux géo-politiques d’autre part, ces propos absurdes et erronnés n´auraient aucunement bénéficié de notre attention. Mais la situation est suffisamment dangereuse pour qu’on laisse le champs libre aux apprentis sorciers jouer avec le feu de la stigmatisation et de la catégorisation ethniques.

 

Il faut d’abord souligner le caractère léger et lamentablement contradictoire des arguments que M. Séne tente laborieusement  pour justifier les positions de la Mauritanie et sa classe politique sur la guerre au Mali. N’importe quel Mauritanien qui l’écouterait  s’en amuserait tout bonnement ! Ensuite, en attendant d’avoir une idée plus claire ou plus juste sur la composition ethnique et raciale des différents groupes terroristes qui écument le Nord Mali martyrisé, il apparait dangereusement osé de décréter sans l’once d’une nuance que le MUJAO est constitué majoritairement de “Haalpulaars radicaux” à moins, évidemment, d’être animé par un sordide dessein de diabolisation d’une ethnie que l’on voudrait livrer à la vindicte internationale.

 

Enfin, Il est une certitude absolue que la déclaration péremptoire du sieur Sene sur l’existence d’une aile radicale des Flam, est une affabulation grotesque et l’implication de cette prétendue aile dans la composition du MUJAO une invention fantaisiste tout droit sortie de sa seule et unique imagination troublée.

 

Nous sommes d’autant plus surpris par les propos graves et sans fondement de ce responsable  politique, que le PIT fut l’un des premiers parrains des Flam au Sénégal!

 

Le Parti des camarades Hamath Dansokho, de feu Sémou Pathé Gueye, de Samba Diouldé Thiam, est l’un des plus  informés  sur  le combat des Flam qui est et demeure, depuis toujours, un combat pour l’égalité et la justice, rejetant  l’obscurantisme et l’intégrisme islamique  !

 

Les FLAM sont un mouvement politique laic dont le combat contre le chauvinisme et l’intolérance culturelle est internationalement connu et reconnu.  Notre attachement aux valeurs démocratiques et, aux libertés de pensée et de conscience nous place aux antipodes des partisans des théories de l’apocalypse et du totalitarisme religieux.

 

En conséquence, les Flam s’insurgent fermement contre ces accusations dénuées de bon sens et de tout fondement. Elles mettent M. Ibrahima Sene  au défi de produire la moindre preuve de l’existence d’un seul individu combattant au sein du MUJAO connaissant les Flam.  

 

 Elles se félicitent de l’engagement salutaire des forces ouest -africaines coalisées, appuyées par la France, pour défaire définitivement l’infiltration rampante du fanatisme moyen-âgeux des forces du mal.

 

Elles invitent  vivement le Gouvernement  mauritanien  à assurer, au regard des liens multiples entre les deux peuples, et dans l’interêt des relations futures entre les deux pays, sa part active de responsabilité dans cette lutte solidaire contre le péril obscurantiste, menace imminente contre la paix et la sécurité internationales.

 


Enfin, les Flam exhortent l’Etat malien à s’engager courageusement dans la voie incontournable du respect de la diversité, du droit à la différence par la prise en compte de  l’épanouissement culturel et social de toutes ses composantes nationales. Il y va de la stabilité du Mali. 

 

 

La lute continue!

 

Stockholm le 24 janvier 2013

 Pour les FLAM

Le département de la presse et de la communication

Kaaw Touré- Secrétaire national chargé de la communication et porte-parole.

 www.flamonline.com

www.flamnet.info