Monthly Archives: July 2020
Mali: au moins quatre morts et des arrestations en marge de la manifestation contre IBK
Au Mali, le dernier bilan de la manifestation du vendredi 10 juillet fait état d’au moins quatre morts et 70 blessés.
Le Premier ministre malien, Boubou Cissé, s’est rendu, dans l’après-midi de ce samedi 11 juillet, à l’hôpital Gabriel Touré, pour rendre visite aux personnes blessées dans les manifestations de vendredi, et a annoncé que le bilan s’élevait à quatre personnes tuées.
Des bâtiments administratifs ont également été pris d’assaut, comme le siège de la Télévision nationale, l’ORTM, et l’Assemblée nationale. Plusieurs personnes ont été interpellées.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé qui s’est rendu cet après-midi à l’hôpital Gabriel Touré pour rendre visite aux personnes blessées dans les manifestations de vendredi a annoncé que le bilan s’élevait désormais à quatre personnes tuées. Au lendemain d’un vendredi émaillé de violences, le chef du gouvernement a également déclaré à RFI que lui et le président restent ouverts au dialogue. « Très rapidement, je mettrai en place un exécutif avec l’intention d’ouverture pour faire face aux défis de l’heure », a-t-il affirmé.
Au lendemain de cette houleuse manisfestation à Bamako, selon les proches de Issa Kaou Djim, et de Clément Dembélé, deux des principales figures de la contestation, ils ont été interpelés. D’autres leaders de la contestation, à la mi-journée de ce samedi, ne répondaient pas au téléphone. Difficile de savoir ce qui se passe. Ajoutons que le siège du Mouvement du 5 juin (M5) serait assiégé par les forces de l’ordre, selon un responsable.
L’imam Mahmoud Dicko, a été arrêté vendredi soir, selon le Mouvement du 5 juin. Son organisation avait appelé à la désobéissance civile, une réponse aux propositions du chef de l’État, cette semaine, pour sortir de la crise politique. Ce vendredi 10 juillet, dans les rues, le M5 a renouvelé son appel à la démission du président IBK.
Clément Dembélé, de la Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage (PCC), a lui été arrêté pour insurrection et tentative de déstabilisation du pays, avant d’être relâché, puis de nouveau arrêté cette nuit, selon un communiqué publié sur sa page Facebook.
Les réseaux sociaux, ce samedi matin, continuent à fonctionner au ralenti et la télévision nationale, elle, a repris sa diffusion. Vendredi, l’ORTM avait cessé d’émettre dans l’après-midi, après l’occupation de la cour et l’occupation du bâtiment par des manifestants.
Avant la mi-journée de ce samedi, des jeunes ont tenté à nouveau de prendre le contrôle d’un des trois ponts de Bamako. Il y a eu de gros embouteillages et puis finalement, tout est revenu à la normale. RFI a pu constater que les deux ponts occupés, vendredi, par les manifestants étaient ouverts à la circulation. Des restes de pneus étaient également visibles dans les rues que les services de la voirie ont commencé à nettoyer. Des voitures incendiées étaient également visibles.
Par ailleurs, au grand marché de la capitale Bamako, par mesure de précaution, des boutiques sont restées fermées. Ajoutons que devant l’Assemblée nationale, en partie saccagée, nous avons vu les Forces de l’ordre.
L’Assemblée nationale «saccagée»
Vendredi, l’Assemblée nationale a également été investie par la foule, du matériel a été emporté et des documents ont été détruits, avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Joint par RFI, Moussa Timbiné, président de l’Assemblé nationale faisant partie des députés dont l’élection est contestée, déplore ce débordement.
La police et la gendarmerie n’ont quasiment pas été aperçues dans le sud de la ville et au niveau des deux ponts bloqués par des barricades, au nord de la ville, des tirs ont été entendus. Ce samedi 11 juillet, le dernier bilan fait état d’au moins deux morts et 55 blessés.
Le Mouvement du 5 juin, à l’origine de cette nouvelle journée de protestation, réclame la dissolution du Parlement, la formation d’un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle, accusée de collusion avec le pouvoir.
Dans un communiqué diffusé vendredi soir, il a tenu le pouvoir pour responsable des violences et exhorté les forces de l’ordre à protéger « les manifestants aux mains nues qui ne défendent que les valeurs démocratiques, laïques et républicaines ».
RFI
Ghazouani , bientôt un an de gestion…
Ghazouani , bientôt un an de gestion… Dans tous ses discours , de campagne et d’investiture, Ghazouani s’était engagé à mettre fin à la discrimination et aux injustices … Dès son installation, il prend des mesures allant dans le sens de la réhabilitation de Bouamattou et M Chavi – ces réfugiés politiques .Il remet également Mamouni ould Moctar -le journaliste arbitrairement radié par ould Abdel Aziz- dans tous ses droits . Il faut s’en féliciter. Mais aussi rappeler que les victimes de ould Abdel Aziz ne s’arrêtaient pas qu’à ceux-ci et n’étaient pas que bidhaans; il y avait tous ceux -là qui avaient osé relever la tête face à lui, dont des anciens locataires de la prison de Walata, toujours privés de leurs droits voilà 34 ans, à cause de leur position politique… Ghazouani avait, par ailleurs, promis de restaurer l’état de droit ,de corriger les violations des droits humains et pourtant …350 fonctionnaires radiés, arbitrairement de la fonction publique pendant les années de plomb ,peinent encore à recouvrer leurs droits ,et 6000 déportés de retour sont sans papiers d’état civil , et des milliers d’autres sont déguerpis de leurs terres et de leurs villages . Un soldat de l’armée a tiré à bout portant sur un civil, pour du menu fretin, et des policiers arabo-berbères, comme pour envoyer un message d’intimidation, rééditent la torture subie par G Flod aux Etats-Unis, et s’en tirent avec, pour seule sanction, l’affectation !!! Tout de suite après sa prise de fonction , le Président a reçu des leaders politiques de l’Opposition tel Ould Daddah , ould Maouloud , Ould wagef, Ould Bulkheir , Ould Breideleil, Jemil, entre autres ; Il faut saluer cette posture qui tranche ’avec l’attitude arrogante, pleine de morgue et de mépris, du général Aziz . Toutefois, on ne peut ne pas rappeler que l’Opposition ne se limitait pas qu’à ceux-là , et que cette Opposition n’était pas qu’arabo-berbère … Dès sa prise de fonction Ghazouani permit, par deal ( ?) de campagne, à ould Betta de récuperer tout de suite son récépissé , et dix mois plus tard- par la Cour Suprême interposée- de rétrocéder des récépissés à 7 autres partis, qui avaient été dissouts . Pourtant le dossier des Fpc, en contentieux avec l’Etat , reste pendant voilà 4 ans à la Cour Suprême, malgré des correspondances de rappel, et celui du Rag (IRA) reste bloqué au ministère de l’interieur ; alors que ces deux formations politiques ont rempli toutes conditions prescrites par la loi . Sans compter toutes ces nominations mono-ethniques, sans fin … Ceci porte un nom … Ghazouani s’était proclamé Président de tous les mauritaniens… rien n’est moins sûr !
S Thiam juillet 10-2020
Source: Samba thiam officiel facebook page
La Mauritanie “suspend” la loi sur la HCJ: Aux calendes grecques?
Le gouvernement mauritanien a fait savoir ce samedi à la commission justice et intérieur de l’Assemblée nationale qu’il n’était pas disponible à la révision de la loi créant la Haute cour de justice, ce qui signifie l’arrêt de la procédure engagée par le parlement pour la constitution d’une cour spécialisée dans le jugement des présidents, ministres et hauts responsables. Selon une source parlementaire, le gouvernement a fait savoir son indisponibilité pour réviser cette loi qui devait être soumise ce samedi à l’appréciation des membres de la commission justice et intérieur avant d’être renvoyée pour approbation à la prochaine session puis transférée au Conseil Constitutionnel pour sa validation. Les mêmes sources ont indiqué que le gouvernement a fait savoir au parlement qu’il ne sera pas prêt avant octobre prochain, ce qui signifie que le sujet de la Haute cour de justice sera reporté à la prochaine session de l’assemblée nationale. Or, le rôle du gouvernement dans le passage de cette loi est central puisqu’il est soutenu par une majorité absolue détenue par l’Union pour la république qui lui permet d’accepter ou de refuser toute loi. Le Groupe parlementaire de ce parti au pouvoir (UPR) s’est réuni ce samedi sans que l’objet de cette réunion n’ait fuité. Seulement, cette rencontre a coïncidé avec la rétractation du gouvernement de continuer la procédure liée à la loi relative à la HCJ. Ce groupe parlementaire de l’UPR est présidé par Hbib Ould Diah qui n’est autre que le président de la commission d’enquête parlementaire qui avait pour mission d’investiguer sur les dossiers de la dernière décennie. La CEP continue cependant à faire son travail et à entendre des ministres et hauts responsables. Selon beaucoup d’observateurs, cette rétractation reflète un renoncement officiel du gouvernement sur la création d’une HCJ malgré les récentes déclarations du président parti au pouvoir à la télévision nationale selon lesquelles “la Haute cour de justice est une institution constitutionnelle dont la mise en place est nécessaire dans le cadre du renforcement de la bonne gouvernance “. Pour rappel, ce sont des partis de l’opposition qui avaient réclamé la constitution de la commission d’enquête parlementaire avant que quatre autres députés ne demandent qu’une loi relative à la redynamisation de la Haute cour de justice ne soit examinée. En 2008, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz avait précipitamment suscité la création de cette HCJ dont le président Sidi Mohamed Ould Maham est aujourd’hui l’un de ses plus grands accusateurs. Sous ses ordres, la HCJ de Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pourtant eu aucune gêne de traîner devant elle la femme de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
le calame
La Commission d’enquête enfonce l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz
Initiatives News – ’ex président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a échappé de justesse à l’oral de la commission d’enquête parlementaire appelée à faire la lumière sur gestion douteuse de près de 12 années de pouvoir.
Le principal accusé s’est finalement dérobé à sa convocation qui était prévue le 9 juillet, optant pour la politique de la chaise vide. Mais toujours est-il que la commission s’était apparemment bien préparée à ce face à face inédit en élaborant un questionnaire qui fait figure d’acte d’accusation.
Ce questionnaire passe au peigne fin les principaux actes de délinquance financière sous le magistère de Mr Aziz. Et les faits sur lesquels devait être interpellé l’ex président donnent le tournis.
D’abord la vente de biens publics (écoles, façades de l’école de police et du stade olympique, caserne de la fanfare nationale, etc) à Nouakchott et à Nouadhibou, une vente jugée illégale et qui serait en porte à faux avec la législation en vigueur. Et plus grave encore ce patrimoine public aurait été bradé en faveur des proches de l’ex président avec parfois des prix quatre fois moins chers que le prix normal.
Autre question à laquelle devait répondre Mr Aziz, l’octroi en 2010 de 580000 m2 au centre ville de Nouakchott. Ajouter à cela la distribution par le ministre des finances de terrains couvrant une superficie d’un million cinq cent mille km2, des parcelles d’environ 1000 m2, des distributions qui ont eu lieu entre 2017 et 2019 et qui auraient bénéficié à des proches du président et à des sociétés fictives.
Il y a eu aussi entre 2018 et 2019 l’octroi de 21700 ha en milieu rural en faveur d’investisseurs douteux.
Sur l’accord avec l’entreprise Nejah (NMW) qui a réalisé l’aéroport Oum Tounsy l’ex président devait s’expliquer sur l’illégalité de cet accord et sur les raisons de l’octroi d’une partie des terres de l’ancien aéroport à des membres de sa famille.
Autre question à l’ordre du jour ; elle a trait au blanchiment de capitaux. En effet des enfants de Aziz, sa femme ainsi que l’un de ses proches auraient investis de gros montants pour l’achat de biens fonciers.
Au sujet des marchés concernant l’éclairage public par le biais de l’énergie solaire la commission voulait interpeller Mr Aziz sur les raisons de la création puis de la liquidation de l’ANADER. Dans ce projet le fils du président Aziz était au centre des tractations et c’est lui qui a choisi le principal acteur du projet qui aurait bénéficié de deux gros marchés qui se chiffrent en milliards en2012 et 2013. Et la commission de s’interroger à quel titre le fils de Aziz agissait-il ?
Le terminal des conteneurs était également au centre des préoccupations de la commission d’enquête dont les membres auraient voulu savoir pourquoi des sociétés mondialement connus telles que Bolloré, SFI et DP avaient été écartées au profit d’une petite société appartenant à deux indiens et qui aurait signé le protocole d’accord avec la Mauritanie un jour seulement après sa création. La commission a adressé à Aziz une batterie de questions à ce sujet et s’est émue du danger que constitue l’ouverture du capital du port pour les partenaires locaux.
D’autres questions embarrassantes devaient être adressées au président Aziz. Entre autres sur la Fondation de la SNIM qui a opéré en dehors de son champ d’action avec notamment un financement de 240 millions injectés dans la ferme de l’ex président.
Un gros marché concernant l’aliment de bétail aurait également été conclu avec un importateur local. Il s’agit de 20000 T de produits périmés que le CSA s’était refusé d’acquérir. Les sociétés ayant bénéficié du marché des aliments pour bétail et de la vente du blé périmé au CSA appartiendraient à Aziz.
Les marchés dans le domaine des infrastructures routières ont été également passés au peigne fin et il s’est avéré selon la commission d’enquête que les professionnels du secteur ont été systématiquement écartés au profit de néophytes proches de Aziz, des prestataires de service qui étaient les principaux bénéficiaires de ces marchés.
Et sur 102 marchés octroyés, 96 l’ont été sous forme du gré à gré en violation flagrante des textes en vigueur.
Aziz devait aussi répondre sur le sabordement de l’ENER. Les gros marchés dans le domaine de l’électricité ont bénéficié à ses proches et il était invité à s’expliquer sur les manquements constatés entre autres sur les conditions d’attribution de la centrale duale de 120 MGW ainsi que la centrale de 60 MGW financé par la BID, deux marchés attribués à la même société.
Autre gros morceau sur lequel Aziz devait s’expliquer : les marchés de la SNIM et sa politique commerciale. Entre 2010 et 2013, la SNIM a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 800 milliards d’ouguiyas mais malgré cela la société a frisé le dépôt de bilan en 2015. Aziz devait s’expliquer sur ce paradoxe et sur l’utilisation de cette manne financière. Il devait s’expliquer aussi sur le parachutage de son propre gendre qui devient le représentant de la société à Paris et son directeur commercial de fait.
Voilà c’est sur des faits concrets et aussi graves que l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz était appelé à répondre devant la commission d’enquête parlementaire. Des faits qui l’enverront directement devant la haute cour si réellement le président actuel Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani va répondre à la volonté de la plupart des mauritaniens qui demandent des comptes à l’ancien président.
Synthèse Bakari Guèye
cridem
Aziz aurait offert une île mauritanienne à l’Emir du Qatar
Saharamédias – La commission d’enquête parlementaire a ouvert mardi une enquête à propos de l’octroi par l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz d’une île comme cadeau à l’ancien Emir du Qatar Hamed Ben Khalifa Al Thani, et a entamé l’audition de certains responsables liés à ce dossier.
Des sources bien informées ont réaffirmé à Sahara Medias que la commission a auditionné mardi l’ancien ministre de la justice Brahim O. Abdallahi O. Daddah, à l’époque conseiller à la présidence et qui avait été chargé de suivre le dossier de l’île avec les responsables qataris.
La commission dispose d’un document confidentiel contenant une lettre datée du 12 janvier 2012, adressée par l’ambassadeur du Qatar à Nouakchott Mohamed Ben Kerdy Taleb El Merry au ministère qatari des affaires étrangères lui notifiant l’octroi par Ould Abdel Aziz l’une des magnifiques îles sur la côte de l’océan atlantique, près du banc touristique d’Arguin.
Dans cette lettre qui a été dévoilée il y a quelque temps, le diplomate qatari écrit qu’il a été convoqué par O. Abdel Aziz le 10 janvier 2012 pour lui exprimer sa gratitude pour la visite effectuée par l’Emir du Qatar en Mauritanie début janvier.
L’ambassadeur ajoute qu’ould Abdel Aziz l’a informé qu’il a décidé d’offrir l’une des îles mauritaniennes à l’émir qu’il pourra utiliser à sa guise.
Ould Abdel Aziz, selon différentes sources, voulait remédier à la « fin inamicale » de cette visite de l’émir qui n’avait pas été salué à son départ de Nouakchott par Ould Abdel Aziz.
Selon ces sources, le différend entre les deux hommes, est né après que l’émir du Qatar ait conseillé à Ould Abdel Aziz de consolider la démocratie et d’entreprendre des réformes économiques dans le pays.
La commission parlementaire a entendu mardi Brahim O. Abdallahi O. Daddah que Mohamed O. Abdel Aziz avait nommé en avril 2012 conseiller à la présidence de la république et qu’il avait chargé du dossier des relations mauritano-qataries, notamment la donation faite à l’émir du Qatar.
Selon un autre document qatari, une correspondance entre l’ambassadeur du Qatar à Nouakchott et le cabinet de l’émir, Brahim O. Abdallahi O. Daddah, avait tenu une réunion avec l’ambassadeur du Qatar en juillet 2012, au cours de laquelle O. Daddah avait informé le diplomate qatari qu’ould Abdel Aziz avait donné des instructions pour finaliser la question du « présent présidentiel ».
Il l’a informé que le dossier de cette donation est encore au niveau du cabinet du président de la république, réaffirmant qu’ould Abdel Aziz était disposé à les accompagner sur place ou d’en charger une haute personnalité pour le faire, ajoutant que la présidence était pressée de boucler le dossier le plus tôt possible.
Rien n’a filtré quant à l’interrogatoire de l’ancien ministre Brahim O. Daddah par la commission d’enquête parlementaire.
Le dossier de l’octroi d’une île mauritanienne à un tiers étranger est l’un des dossiers les plus compromettants à la disposition de la commission.
Des députés de l’opposition estiment que ce dossier va constituer l’une des raisons majeures d’accuser l’ancien président de « haute trahison ».
Ould Abdel Aziz avait refusé de recevoir la convocation qui lui a été adressée par la commission d’enquête parlementaire pour se présenter devant elle jeudi pour témoigner devant elle à propos de certains dossiers où son nom avait été nommément cité.