Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2019

Nouveau gouvernement: la liste

altAprès sa prestation de serment le 01 août dernier,  Mohamed Ould Ghazouani a formé le premier gouvernement de son mandat, dont la composition a été rendue publique jeudi soir.

    Liste complète.

1-Ministre de la Justice :  Dr Haimoud ould Ramdhane

2-Ministre des Affaires Etrangères de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger :  Ismaël ould Cheikh Ahmed. :

3-Ministre de la Défense Nationale :  Hanana ould Sidi

4-Ministre de l’Intérieur : Mohamed Salem ould Merzough

5-Ministre de l’Economie et de l’Industrie : Cheikh El Kebir Moulaye Taher

6-Ministre des Finances : Mohamed Lemine ould Dhehbi

7-Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel : Dah ould Sidi ould Amar Taleb

8-Ministre de l’Education Fondamentale et de la Réforme Nationale :  Adama Soko

9-Ministre de l’Enseignement Secondaire et de la Formation Technique et Professionnelle : Mohamed Malainine ould Eyih

10-Ministre du Pétrole, de  l’Energie et des Mines : Mohamed ould Abdel Fettah

11-Ministre de la Fonction, du Travail et de la Modernisation de l’administration : Camara Salou Mohamed.

12-Ministre de la santé : Dr Nadhirou ould Hamid

13- Ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime : Nany ould Chrougha

14-Ministre du Commerce et du Tourisme: Mahmoud Sid’Ahmed

15-Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme: Khadija mint Bouka

16-Ministre du Développement Rural : Dy oulld Zeine

17-Ministre de l’Equipement et  des Transports : Mohamedou ould Mahaimid

18-Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Mme Naha mint Mouknass

19-Ministre de l’Enseignement Supérieur,  de la Recherche Scientifique des Technologies de la Communication et de l’Information : Dr Sidi Salem

20-Ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement : Dr Sidi Mohamed ould Ghaber.

21-Ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille : Dr Néné Kane.

22-Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : Mariam Bekaye.

23-Secrétaire Général du Gouvernement : Niang Jibril

24-Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et de l’Industrie, chargé de la Promotion de l’Investissement et du Développement Industriel : Hbibi ould Ham

25-Ministre Conseiller auprès de la Présidence de la République : Coumba Bâ

26-Commissaire à la Sécurité Alimentaire (CSA) : Mohamed Mahmoud ould Bouassrya.

27-Commissaire aux Droits de l’Homme : Hacena ould Boukhreiss.

Le nouveau président mauritanien a été élu à l’issue d’un scrutin organisé le 22 juin 2019.

 

le calame

CVE : Communiqué | Conférence de presse reportée au VENDREDI 9 août 2019

CVE : Communiqué | Conférence de presse reportée au VENDREDI 9 août 2019CVE – Le leader de la Coalition «Vivre Ensemble» (CVE), Dr KANE Hamidou Baba, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin 2019, porte à la connaissance de l’opinion nationale que la conférence de presse, initialement prévue pour le mercredi 7 août 2019, est reportée au VENDREDI 9 août 2019 à 11H à la salle polyvalente de la CASE.

Compte tenu de l’importance des sujets qui seront abordés, la presse nationale et internationale est conviée pour la couverture de cet événement.

Nouakchott, ce 6 août 2019

Commission de communication de la CVE

Droit de réponse au colonel Oumar Ould Beibacar geôlier en chef de la prison mouroir de Oualata par Ousmane Abdoul Sarr

Droit de réponse au colonel Oumar Ould Beibacar geôlier en chef de la prison mouroir de Oualata par Ousmane Abdoul SarrOusmane Abdoul Sarr – Dans une sortie en date du 25 juillet 2019 parue sur Cridem et le Calame, le dernier des colonels de l’armée nationale s’en est pris à ma modeste personne et à un de mes codétenus Idrissa Ba des FLAM. Cela me donne un droit de réponse que j’entends exercer ici.

Le retraité colonel Oumar Ould Beibacar devient de plus en plus bavard pour libérer sa conscience tourmentée de geôlier qui n’a rien fait pour empêcher la mise à mort de détenus politiques du bagne de Oualata. Il se livre maintenant à une entreprise de démolition systématique des ex-détenus qui refusent de voir en lui un sauveur et des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) qu’il ne porte décidément pas dans son cœur.

Le syndrome d’inactivité liée à la retraite n’explique pas toute cette rancune et cette grossièreté. En effet, dans ses derniers articles, Oumar Ould Beibacar étale devant les mauritaniens ses piètres « qualités » d’affabulateur, de menteur invétéré…

Mes camarades codétenus savent que mon engagement pour la cause de la justice et de l’égalité entre toutes les composantes de notre pays ne souffre d’aucune ambiguïté. Je vais tenter de ne pas tomber dans les caniveaux de la médisance, de rester sur l’essentiel, pour répondre à ce colonel indigne de son « rang », de sa tribu et de tout ce qu’il prétend être ..

1-Le colonel Oumar Ould Beibacar affirme que j’étais mécanicien : non je n’ai jamais fait de la mécanique, je démonte difficilement une roue.

2- Le colonel Oumar Ould Beibacar dit que j’ai servi à la 6eme région militaire. Faux, je n’ai jamais servi à la 6éme région militaire.

3-Le colonel Ould Beibacar dit que j’ai connu le président Aziz au Sénégal : faux, je n’ai vu le président Aziz, avec d’autres au palais présidentiel, qu’en mars 2008.

4- J’aurai été recruté dans l’armée selon le colonel Ould Beibacar par notre regretté lieutenant Sarr Amadou. Non, j’ai croisé Sarr à l’état major national de l’armée sans jamais, je dis bien jamais, échanger avec lui. Nous n’étions ni parents, ni amis, paix à son âme. Il est originaire de Dioudé et moi de Wending.

5- Je suis mauritanien, fier de l’être et sans l’avoir cherché. Je me suis incorporé dans l’armée en croyant à un idéal national. Petit colonel, la couleur de ta peau ne fait pas de toi plus mauritanien que moi.

C’est vrai, tu partages l’idéologie de ceux qui prônent une Mauritanie exclusivement beydane, au nom de laquelle plus de deux cent mille noirs mauritaniens furent déportés au Mali et au Sénégal, s’ils n’étaient pas assassinés. D’ailleurs une enquête devrait être menée sur ton rôle lors des événements de 1989, tu ne peux pas être propre de ce côté aussi.

Je dis que tu as une responsabilité sur ce qui s’est passé à Oualata, tu me réponds tu es sénégalais, tu es alcoolo, je suis tenté de te répondre et alors? Et nos martyrs de Oualata étaient-ils des sénégalais, des alcoolo eux aussi ? Décidément tu ne connais rien de moi, tu brûleras en enfer, menteur.

6- Mon petit colonel, je suis un agent secret du Sénégal, de la Mauritanie et de la France ? Tu perds la tête, tu vois en moi un James Bond ou un prince Malko Linge, un de ces personnages qu’on ne rencontre qu’au cinéma et dans les romans policiers.

Non, ma famille à moi, ne saurait enfanter un jassous, un criminel, un assassin raciste, un esclavagiste, un agent du deuxième bureau de la garde nationale, beau frère du ministre de l’intérieur du colonel génocidaire Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya, Gabriel Cymper. Qui se rassemble, s’assemble.

Puisque je suis « agent secret, sénégalais, mauritanien et français », un inculte comme toi, colonel par piston, ne pourrait me mystifier. Tu es un homme dangereux officier poltron et lâche Ould Beibacar. Tu peux abuser de la naïveté de certains de mes codétenus, tu n’arriveras pas à me distraire.

7- J’étais président de l’AVOMM, je suis un des membres fondateurs de cette association crée en 1995 à Paris, je suis aujourd’hui son secrétaire général et je puis te redire que ton nom figure sur la longue liste des tortionnaires et assassins des négros mauritaniens victimes de la barbarie du système d’oppression raciste que tu as porté de toutes tes forces.

Petit colonel Oumar Ould Beibacar, un conseil : quand on veut prétendre au grade de général, il faut se couvrir d’un manteau appelé éthique, inconnu chez toi, et dans toute ta lignée. Il est vrai aussi que nombre de généraux sont des génocidaires.

Oumar Ould Beibacar tu es un mythomane, tu mens par plaisir, je ne pourrai pas énumérer ici tes mensonges, tellement ils sont nombreux. J’en cite deux:

-Ibrahima Moctar Sarr t’ aurait dit « ne pas pouvoir vivre sans un gris gris», Ibrahima vient de te démentir avec élégance à ce sujet.

Deuxième mensonge : dans ton article précédent, tu débites des mensonges sur les origines de la mère de notre regretté lieutenant Abdoul Ghoudouss Ba en disant qu’elle est une Hartaniya. Par la suite, tu rectifies en disant qu’elle est mauresque de Tidjikja.

Tu n’as même pas honte. Non, tu es prétentieux et menteur : tu prends tes désirs pour la réalité. Tous tes textes sont construits sur du faux, la vérification ne fait pas partie de ta structure mentale gangrenée de remords.

Revenons à l’essentiel à savoir mes accusations à ton encontre lieutenant Oumar Ould Beibacar, lieutenant au moment des faits, lorsque tu étais le chef de la prison mouroir de Oualata et chef du GR1 de la garde nationale de Néma.

Tu dis avoir été à Oualata toi aussi. Oui, toi tu étais à Oualata en tant que geôlier assassin, au moment de ton passage tu as enregistré la mort de Djigo Tafsirou, BA Abdoul Ghoudous, Téne Youssouf Guéye, morts de mauvais traitements, malnutrition, absence de soins et tortures. Je sais que la notion de non assistance à personne en danger, tu ne connais pas.

Moi aussi, j’étais à Oualata. Lieutenant Oumar Ould Beibacar à Oualata nous travaillions dur, enchaîné et cadenas aux pieds,portant des guenilles et menottes aux poignets. Nous avions souffert de tortures, d’humiliations, et de mauvais traitements, sous ton commandement aussi, personne ne peut le nier.

Ta responsabilité, celle de Taya, de ta hiérarchie et de tous ceux qui ont commandé la prison de Oualata, est engagée sur ce, pauvre type !

Colonel tu étais en mission commandée à Oualata, tu avais fait ton job en participant à l’assassinat de nos martyrs. Si nous avions été sauvés nous rescapés, c’était grâce aux jeunes militants des FLAM réfugiés au Sénégal, dans le monde, et aux femmes de détenus qui avaient alerté et mobilisé la communauté internationale, obligeant Taya à suspendre sa décision de nous tuer tous à petits feux et un à un.

Oumar Ould Beibacar n’a eu aucun mérite d’autre à Oualata que celui du geôlier d’un bagne tristement célèbre. Ceci explique sa diarrhée verbale subite, parce qu’il est hanté par la mort de nos martyrs innocents. Des remords qu’il traînera jusqu’à la fin de sa vie.

Je ne partage pas les propos de ceux qui veulent trouver une circonstance atténuante à Oumar Ould Beibacar qui a fini sa carrière au grade de colonel à coup de piston, la récompense du système à un de ses fidèles et serviteurs.

Oualata fut un triste vécu, une tragédie. A ce titre, à chacun sa conscience. De la haut nos martyrs nous regardent.

Ousmane Abdoul Sarr

Ex-détenu de Oualata

 

le calame

Mauritanie : Chbih Cheikh Melainine de la coalition VE prône des mesures fortes pour l’unité nationale

Mauritanie : Chbih Cheikh Melainine de la coalition VE prône des mesures fortes pour l’unité nationaleA la veille de la conférence de presse du leader de la coalition VE, KHB, le président fondateur du front populaire monte au créneau cette semaine dans le cadre d’une sortie médiatique. L’occasion pour Chbih Cheikh Melainine de revenir sur la crise post-électorale avant de porter un regard critique sur le discours d’investiture du nouveau président mauritanien.

Président fondateur du front populaire et ancien candidat malheureux aux présidentielles de 97 sous le régime de Ould Taya, Cheikh Melainine est une grande figure de l’opposition mauritanienne qui n’a pas raté l’occasion pour la présidentielle du 22 juin dernier de rallier la coalition VE.

C’est à ce titre qu’il est aujourd’hui écoutée au sein de ces forces démocratiques et que son regard est important pour comprendre la complexité de la situation politique en Mauritanie.

A la veille de la conférence de presse du leader de la coalition VE KHB, il sort de l’ombre pour éclairer la lanterne des observateurs sur les attentes des mauritaniens avec l’élection de Ould Ghazouani.

Un discours d’investiture qu’il qualifie à la hauteur de l’ambition du nouveau chef de l’Etat et porteur d’espoir pour l’unité nationale et la cohésion sociale mais à condition que le nouvel homme fort dépasse les promesses pour aller droit au but.

Pour lui la promotion de l’unité nationale passe avant tout par le règlement du passif humanitaire et en soldant tous les biens des réfugiés rentrés depuis 2008. Cette phase importante devra conduire à une réforme agraire pour la vallée et pour l’intérêt de tous les mauritaniens.

Pour l’opposant mauritanien le nouveau pouvoir devra prendre des mesures également pour promouvoir les langues nationales et obliger tout mauritanien à apprendre une autre langue différente de sa langue maternelle.

C’est dans cette perspective qu’il prône non pas des états généraux de l’éducation nationale mais les conclusions d’experts pour une école unifiée pour tous les mauritaniens.

Les promesses au plan économique et social ont également retenu l’attention de Chbih Cheikh Melainine qui prône d’abord un audit des finances publiques au niveau du trésor public de la banque centrale et des sociétés d’Etat.

Il préconise par ailleurs pour lutter contre la pauvreté que l’Etat consacre au moins 15 pour cent des revenus pétroliers gaziers et ressources halieutiques à la formation des cadres et professionnelle. Le militant de la coalition VE met en avant la répartition équitable des richesses nationales pour l’avènement d’une classe moyenne seule garantie de la démocratie.

Cherif Kane

Mali : accords de paix entre groupes armés peuls et dogons dans le centre

Mali : accords de paix entre groupes armés peuls et dogons dans le centre Jeune Afrique – Des accords « de cessation des hostilités » ont été signés par des groupes armés peuls et dogons qui se déchirent depuis des mois dans plusieurs localités du centre du Mali, en marge d’une visite du Premier ministre Boubou Cissé, a-t-on appris lundi de sources officielles.

Ces accords de paix ont été conclus dans les cercles de Macina, Djenné, San, Ténenkou et Niono (régions de Mopti et de Ségou) par une dizaine de groupes armés peuls et de chasseurs traditionnels dozos, composés notamment de membres de la communauté dogon, selon un document officiel consulté par l’AFP.

Depuis l’apparition en 2015 dans le centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé des « groupes d’autodéfense ».

« Il faut que nos actes traduisent notre volonté »

Ces violences intercommunautaires ont fait des centaines de morts. Elles avaient culminé le 23 mars à Ogassagou, près de la frontière burkinabè, où quelque 160 Peuls avaient été tués par des chasseurs dogons présumés.

Les groupes « s’engagent à cesser immédiatement et définitivement les hostilités, à tout mettre en oeuvre pour favoriser la libre circulation des personnes, des biens et des agences humanitaires », selon le document signé en présence du Premier ministre, qui a « encouragé les parties à faire la paix », d’après ses services.

Ils se sont également engagés à « démasquer et dénoncer auprès des autorités les terroristes et au besoin à les combattre ».

« Il faut que nos actes traduisent notre volonté. Si nous voulons la paix, nos actes doivent le montrer », a lancé devant la presse Boubou Cissé, qui avait entamé sa tournée dans le centre le 1er août, la deuxième depuis juillet, alors que plusieurs accords de cessez-le-feu signés par le passé étaient restés lettre morte.

Les régions de Ségou et Mopti concentrent l’essentiel des déplacés dans le pays, dont le nombre est passé de 18 000 à 70 000 entre mai 2018 et mai 2019, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, mais plusieurs centaines de personnes ont commencé à rentrer dans leurs villages ces dernières semaines.

Par Jeune Afrique avec AFP