Daily Archives: 25/08/2019
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: LES CONDOLÉANCES DES FPC AU PEUPLE SENEGALAIS
Les Forces Progressistes du Changement (FPC) viennent d´apprendre avec une grande tristesse le rappel à Dieu du grand combattant de la liberté et de la démocratie, le militant internationaliste et panafricaniste , notre camarade Amath Dansokho du Parti de l´Indépendance et du travail (PIT-Sénégal), décès survenu le vendredi 23 août 2019 à Dakar. Avec cette disparition l´Afrique vient de perdre un de ses plus dignes et valeureux fils, le Sénégal un de ses plus grands résistants et visionnaires et nous un grand soutien et conseiller politique pendant les années de braise et notre exil au Sénégal. Le Bureau Exécutif National des FPC et à travers lui tous nos militants et sympathisants présente ses condoléances les plus attristées au peuple sénégalais dans son ensemble, sa famille biologique, sa famille politique et surtout à ses compagnons de lutte du PIT-Sénégal. A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons pour ce grand combattant de la liberté: « Camarade Amath, ta vie fut combattante, ta mort héroïque, ton sacrifice sacré et ta mémoire éternelle». Nous prions qu´Allah le Tout Puissant vous accueille en son Saint Paradis et que la terre de Saint-Louis vous soit légère. Amine! Adieu camarade ! Et la lutte continue!
Nouakchott le 24 août 2019.
Le département de la communication
Associer la diaspora mauritanienne au développement du pays : Est-ce possible ?/Pr ELY Mustapha
Pr ELY Mustapha – Depuis le temps que nous avons des députes et autres sénateurs (disparus) qui représentent des mauritaniens à l’étranger alors que jamais un mauritanien à l’étranger ne les a élus pour le représenter, ni même entr’aperçu leur physionomie, ni même discuter d’un quelconque mandat représentatif en son nom…
Depuis que les gouvernements successifs en Mauritanie ont ignoré les compétences mauritaniennes à l’étranger pour louer et sous-louer pour des milliards, des experts et autres conseils alors que les administrations, les entreprises, les universités, les centres de recherche, les laboratoires et les organisations internationales intègrent les compétences de notre diaspora à l’étranger, nous en sommes encore à se demander en 2019… « comment associer la diaspora mauritanienne au développement du pays » !
Sans douter aucunement de la bonne foi et de la volonté du Ministre des affaires étrangères, de la coopération et, qui s’est vu rattacher au portefeuille cette mission des mauritaniens de l’extérieur, il est temps de se dire qu’il ne s’agit pas d’un « slogan » mais d’une véritable mécanique qui se doit d’être mise en place avec ses modalités, ses procédures, ses moyens financiers et sa politique propre définie dans une stratégie supportée par un plan d’action effectif doublé d’indicateurs réels (d’objectifs/résultats), d’efficacité, d’efficience et de performance.
REJETER LES PREJUGES SUR LA DIASPORA
On ne s’associe pas une compétence mauritanienne de l’étranger que si les modalités de son intervention sont définies et pourtant cela ne demande qu’une volonté de faire. Et pour cela il faut d’abord au-delà de la mise en de la mécanique citée, lever les préjugés et les idées préconçues sur le recours aux compétences mauritaniennes par leur pays.
– Premier préjugé : la compétence mauritanienne de la diaspora vient pour « remplacer » ou prendre la place d’une compétence existante (« le syndrome du fauteuil »)
– Deuxième préjugé : la compétence mauritanienne à l’étranger est dans une situation d’urgence pour venir travailler en Mauritanie ;
– Troisième préjugé : Les compétences de la diaspora recherchent des postes politiques ou des emplois permanents ou stables ;
– Quatrième préjugé : les compétences mauritaniennes peuvent être associées à n’importe quelle politique de développement.
Il faut savoir que s’il y a, il est vrai, un élan d’une frange de la diaspora mauritanienne qualifiée, travailleuse et bien intégrée à l’étranger pour rejoindre le pays, ce n’est nullement par volonté d’investir l’administration mauritanienne, ses entreprises et ses postes décisionnels (ce qu’elle pourrait brillamment faire et gérer avec la plus grande science du savoir et du savoir-faire acquis dans les pays les plus avancés socialement technologiquement et scientifiquement) , mais c’est qu’elle a cette attache au pays de naissance au développement duquel elle voudrait contribuer.
C’est autant dire qu’autant le pays a besoin de sa diaspora que celle-ci a besoin de lui. Maintenant au-delà des déclarations d’intention, qu’est-ce qui pourrait être fait ?
Simplement bien définir ce que contient le mot « associer ». Il comprend plusieurs facettes, malheureusement seule la facette poste permanent est communément perçue au nom des préjugés précités.
Il faut lever cette vision erronée, nos experts à l’étranger n’auront jamais ni les émoluments, ni les avantages, ni le confort, ni les commodités, ni les moyens, les outils et les infrastructures d’appui à eux et à leurs familles (santé, scolarité, opportunités d’emploi et d’investissement etc..) qu’ils ont à l’étranger s’ils revenaient en Mauritanie ; ni même l’estime due et la reconnaissance qu’ils ont acquises auprès de leur environnement social et professionnel par un travail de dizaines d’années dans le pays où ils se trouvent.
Revenus en Mauritanie, ils seront de parfait inconnus que l’on n’appréhendera que difficilement (professionnellement et matériellement) à la mesure de leur importance. Alors ?
Revenir pour quoi faire, si tout cela n’est pas compris, apprécié à sa juste valeur et si les mesures ne sont pas prises pour que « l’association », soit une réussite de coopération, d’assistance et pourquoi pas, à terme, de réintégration. ASSOCIER : comment ?
Ainsi le processus « associer » se doit d’être compris. Pour faire bénéficier le pays de l’apport de sa diaspora (tant sur le plan technique que celui de l’investissement), un premier type d’association peut se faire efficacement et avec souplesse. En effet cette association peut se faire par :
Des missions d’experts invitées pour :
– Renforcer les capacités des ressources humaines du pays (formation académique et professionnelle) dans différents secteurs de développement en Mauritanie.
– Réaliser un appui technique aux autorités nationales dans les domaines spécialisés et pointus du développement (maitrise des techniques et des technologies, acquisition de savoir et de savoir-faire scientifiques).
– Assister la définition de stratégies de développement et de plans d’action opérationnels basés sur les connaissances avancées et l’expérience acquise dans d’autres pays
– Conseiller et assister dans les domaines avancés du développement économique et financier
– Relayer les expériences et les acquis d’autres pays pour les traduire en réalisation de développement en Mauritanie (sur le plan du développement social et humain)
La diaspora comprend des experts hautement qualifiés ayant longtemps vécu dans des pays industrialisés et qui peuvent servir de relais et d’introduction aisée et facilitée auprès de ces pays pour l’association, le partenariat et l’investissement dans tous les domaines.
NE PAS REINVENTER LA ROUE ET GAGNER DU TEMPS
Le terme « association » peut donc prendre une multitude de facettes toutes au service du pays et de son développement. Mais ce n’est pas la définition de l’association qui poserait difficulté, ce sont surtout ses moyens de réalisation et les modalités d’exécution. Pour cela, la volonté actuellement exprimée par le gouvernement doit s’accompagner de mesures effectives ; à savoir mettre en action la mécanique que l’on a cité plus haut.
Ce qui rassure c’est que le gouvernement mauritanien n’aura pas à réinventer une approche « d’association de la diaspora au développement », c’est une thématique depuis longtemps débattue dans les sphères intellectuelle et expérimentée sur le terrain par des dizaines de pays, c’est pourquoi nous proposons au gouvernement mauritanien, et tout décideur, pour gagner du temps, de prendre connaissance de l’importante étude téléchargeable sur le lien qui suit :
https://www.migrationpolicy.org › publications › thediasporahandbook_french
Cette étude est intitulée : “comment associer les diasporas au développement : Manuel à l’usage de décideurs et praticiens dans les pays d’origine et d’accueil » (Organisation internationale pour les migrations –OIM et Migration Policy Institute –MPI)
Associer la diaspora mauritanienne au développement du pays, est donc bien possible et souhaitable.
Mais cela reste tout autant qu’une question de conviction, une volonté d’action.
Pr ELY Mustapha
cridem
Mauritanie: Ghazouani déclare sa flamme à la diaspora, mais qui sont les Mauritaniens de l’étranger?
Le360 Afrique – La diaspora mauritanienne figure au cœur du programme du nouveau président Mohamed ould Cheikh El Ghazouani.
Si les doléances de cette communauté, forte de plusieurs centaines de milliers de personnes, sont connues, les données quant à leur réelle contribution au pays reste à évaluer. Présente en Afrique et aux quatre coins du monde, la diaspora mauritanienne joue un rôle important dans l’équilibre du pays, malgré le caractère encore informel de sa contribution au développement de la collectivité nationale.
Combien sont-ils exactement? Dans quels pays et continents vivent-ils? Quelles sont leurs principales activités?
Le nouveau président mauritanien, Mohamed ould Cheikh El Ghazouani, qui a prêté serment le 1er août dernier, accorde une importance stratégique à la gestion de la question des Mauritaniens de l’étranger, selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des mauritaniens à l’étranger, Ismaël Cheikh Ahmed.
Le chef de la diplomatie mauritanienne s’est exprimé, jeudi 22 août, dans l’après-midi, à l’occasion d’un point de presse consacré aux commentaires des résultats de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, à l’occasion duquel il a présenté une communication sur la diaspora.
Celle-ci concerne notamment «la vision du président de la République pour les Mauritaniens de l’étranger. Une approche qui explique le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères et de la coopération à laquelle il a ajouté les termes “Mauritaniens de l’étranger”. Cela traduit une volonté sans équivoque de mise en œuvre des engagements du candidat à la présidence de la République, Mohamed ould Cheikh El Ghazouani au profit de cette catégorie», selon le ministre des Affaires étrangères.
Ce responsable gouvernemental a aussi, par ailleurs; donné des indications sur la diaspora mauritanienne, subdivisée en 3 catégories de citoyens.
La première est celle des commerçants et des hommes d’affaires, qui jouent un rôle important dans leur pays d’accueil.
La deuxième est celle des travailleurs, des diplômés et hauts cadres opérant dans le secteur public et privé, mais aussi au sein des organisations internationales, des universités et académies, etc.
La troisième catégorie, la plus nombreuse, est constituée de citoyens aux revenus modestes, partis à l’extérieur à la recherche de travail, pour pratiquer un commerce, ou pour des raisons religieuses.
«Les deux premières catégories contribuent de manière positive à l’économie nationale en particulier à travers l’appui précieux qu’elles apportent aux villages et aux communautés en général. Celles-ci peuvent encore participer de manière plus efficace au développement avec la création de nouveaux mécanismes d’encadrement de leurs différentes actions. Dans le cadre d’un plan d’action 2019, le gouvernement va réaliser des enquêtes statistiques, et procéder à une analyse de la situation des Mauritaniens de l’extérieur en vue de la création de ces nouveaux mécanismes», a expliqué Ould Cheikh Ahmed.
Au-delà de cette volonté nouvellement affichée, le chantier paraît gigantesque. Comment faire de cette diaspora un levier stratégique pour l’investissement et le développement de la Mauritanie?
La réponse à cette question comporte plusieurs dimensions, entre autres liées à l’accès à l’état civil, à une éventuelle double nationalité, et des interrogations demeurent quant à une non double-imposition pour les plus fortunés, qui seraient candidats à un investissement dans leur pays natal.
Quelle est la contribution annuelle chiffrée (soit le montant total des transferts) des Mauritaniens de la diaspora en faveur des communautés et des villages, dans un pays souffrant chroniquement de la sécheresse et du fléau du chômage, surtout chez les jeunes?
Ce montant est, aujourd’hui encore, inconnu, mais les Mauritaniens de l’extérieur contribuent, manifestement, de manière significative à l’équilibre économique et social du pays.
Au Sénégal voisin, une évaluation récente situe la manne des transferts annuels effectuée par la diaspora sénégalaise à près de 2,2 milliards de dollars.
A cause d’un désintérêt de l’Etat vis-à-vis de cette communauté, les transferts de celle-ci transitent souvent par les pays voisins, dont le Sénégal, avant de passer par des circuits parallèles pour atteindre leur(s) destinataire(s).
A ce jour, en Mauritanie, il n’y a pas encore de statistiques fiables communiquées sur les transferts de la diaspora mauritanienne.
Gageons que cette récente déclaration du ministre des Affaires étrangères, et cet intérêt qui lui a été réservé au plus haut sommet de l’Etat, va permettre d’en savoir plus sur ce que pèsent réellement les Mauritaniens de l’étranger.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Président Ecoutez votre Peuple : « Il faut Juger Mohamed Ould Abdel Aziz » pour la Justice et au nom de la Justice !!! pour son bilan catastrophique !
Ne cachez pas votre témoignage. Quiconque le fait se rend coupable à l’égard de DIEU.
(Le Coran, sourate 2 “La Vache”. V 283)
AZIZ à une responsabilité politique et humaine dans ce qui s’est passé en Mauritanie et gare à ceux qui osent se mettre en travers de son chemin. IL menace, intimide, musèle, affecte, démet, radie, licencie et emprisonne tous ceux qui, tentent de lui bloquer l’étroite entrée du tout petit trou de souris dans lequel, il espère s’engouffrer, pour conserver son pouvoir.
Cet homme, au bout du rouleau d’une mandatrice presque nulle et non avenue des scandales financiers, de bêtises politiques, d’absurdités économiques… le pays était devenu, un casino géant où toutes les magouilles étaient permises, où certains escrocs, notoirement connus pour avoir trempé dans les affaires de corruption et de trafic de drogue, pouvaient avoir table ouverte.
Sans doute, depuis 1960, le fossé n’a jamais été aussi grand entre ceux qui sont censés assurer la Direction du pays et les populations. Un pays en loques où l’opulence côtoie la misère et le désespoir, où les yeux hagards des enfants affamés agglutinés aux feux rouges d’une capitale ensevelie sous les ordures, sont éblouis par les voitures rutilantes d’une classe dirigeante arrogante, incompétente et corrompue.
Roger Gérard Schwartzenterg a publié « l’Etat Spectacle », un ouvrage dont le contenu est en phase avec ce qui se passe en Mauritanie, pays où l’Etat est devenu une institution captive des caprices et des dérives. En raison de la gestion solitaire du pouvoir de la désinvolture libertaire et des sempiternels calculs politiciens, le mythe gigantesque qui a toujours été le socle de granit sur lequel repose l’autorité de l’Etat et sa forte responsabilité s’effrite. Il est aujourd’hui pour le moins douteux que l’Etat, en Mauritanie est totalement sorti de sa sphère pour épouser les contours d’un groupe de politiciens au-dessus duquel trône un chef peu enclin aux normes républicaines.
Sous le couvert d’un pouvoir discrétionnaire qui outrepasse le droit, les vandales du régime sont absouts, les victorieux sous suspectés d’ambitions interdites et l’Etat est directement utilisé pour solder des comptes ou ériger en règle ce qui n’est pas réglementaire.
Sous Moctar Ould Daddah, sous Maaouya Ould Taya, l’Etat a toujours été une force mythique dotée d’une autorité républicaine qui en exerce le commandement légitime. Les prédécesseurs de AZIZ étaient entourés d’hommes d’Etat chevronnés. Mais les actuels ministres et autres politiciens placés au hasard au sommet ou au cœur des institutions, sont plutôt l’incarnation absolue de la bouffonnerie et de l’inculture. Inconnus du public, maniables comme des marionnettes sans autonomie, politiciens jusqu’au bout des ongles, bavards comme des aras horoptères, ils prennent le pouvoir comme une fin en soi.
L’Ethique n’a pas de place dans cet environnement-là. L’héritage que AZIZ laissera sera, entre autres, un Etat en dégénérescence à cause de la polonisation et de l’inculture des politiciens qui en tiennent insidieusement les leviers de commande. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles. Le possible n’ayant jamais été accompli. Deux Républiques dans une !
L’une à genoux sans repères, déçue, frustrée, voire trahie et l’autre une véritable industrie de fabrication en série d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des palais de luxe et des voitures rutilantes. L’enjeu est suffisamment grave pour que nous fermions les yeux sur les CRIMES de AZIZ. Cet homme n’est jamais venu pour nous, mais par rancune, par esprit de vengeance, Aziz n’avait de bien physique ni avec la terre de la Mauritanie, ni avec son peuple.
« Pour la Justice et au nom de de la Justice, il faut juger Aziz », pour son bilan catastrophique… Président Ecoutez votre Peuple. « A bon entendeur, salut »
« Mohamed, grave à jamais dans ta mémoire cette parole qu’enfant, j’entendis de la bouche d’un sage qui n’est plus de ce monde : « Si longue et si noire que soit la nuit, il vient toujours une heure ou enfin le jour se lève ».
AHMED BEZEID OULD BEYROUCK
Chroniqueur Politique
le calame