Président Ecoutez votre Peuple : « Il faut Juger Mohamed Ould Abdel Aziz » pour la Justice et au nom de la Justice !!! pour son bilan catastrophique !
Ne cachez pas votre témoignage. Quiconque le fait se rend coupable à l’égard de DIEU.
(Le Coran, sourate 2 “La Vache”. V 283)
AZIZ à une responsabilité politique et humaine dans ce qui s’est passé en Mauritanie et gare à ceux qui osent se mettre en travers de son chemin. IL menace, intimide, musèle, affecte, démet, radie, licencie et emprisonne tous ceux qui, tentent de lui bloquer l’étroite entrée du tout petit trou de souris dans lequel, il espère s’engouffrer, pour conserver son pouvoir.
Cet homme, au bout du rouleau d’une mandatrice presque nulle et non avenue des scandales financiers, de bêtises politiques, d’absurdités économiques… le pays était devenu, un casino géant où toutes les magouilles étaient permises, où certains escrocs, notoirement connus pour avoir trempé dans les affaires de corruption et de trafic de drogue, pouvaient avoir table ouverte.
Sans doute, depuis 1960, le fossé n’a jamais été aussi grand entre ceux qui sont censés assurer la Direction du pays et les populations. Un pays en loques où l’opulence côtoie la misère et le désespoir, où les yeux hagards des enfants affamés agglutinés aux feux rouges d’une capitale ensevelie sous les ordures, sont éblouis par les voitures rutilantes d’une classe dirigeante arrogante, incompétente et corrompue.
Roger Gérard Schwartzenterg a publié « l’Etat Spectacle », un ouvrage dont le contenu est en phase avec ce qui se passe en Mauritanie, pays où l’Etat est devenu une institution captive des caprices et des dérives. En raison de la gestion solitaire du pouvoir de la désinvolture libertaire et des sempiternels calculs politiciens, le mythe gigantesque qui a toujours été le socle de granit sur lequel repose l’autorité de l’Etat et sa forte responsabilité s’effrite. Il est aujourd’hui pour le moins douteux que l’Etat, en Mauritanie est totalement sorti de sa sphère pour épouser les contours d’un groupe de politiciens au-dessus duquel trône un chef peu enclin aux normes républicaines.
Sous le couvert d’un pouvoir discrétionnaire qui outrepasse le droit, les vandales du régime sont absouts, les victorieux sous suspectés d’ambitions interdites et l’Etat est directement utilisé pour solder des comptes ou ériger en règle ce qui n’est pas réglementaire.
Sous Moctar Ould Daddah, sous Maaouya Ould Taya, l’Etat a toujours été une force mythique dotée d’une autorité républicaine qui en exerce le commandement légitime. Les prédécesseurs de AZIZ étaient entourés d’hommes d’Etat chevronnés. Mais les actuels ministres et autres politiciens placés au hasard au sommet ou au cœur des institutions, sont plutôt l’incarnation absolue de la bouffonnerie et de l’inculture. Inconnus du public, maniables comme des marionnettes sans autonomie, politiciens jusqu’au bout des ongles, bavards comme des aras horoptères, ils prennent le pouvoir comme une fin en soi.
L’Ethique n’a pas de place dans cet environnement-là. L’héritage que AZIZ laissera sera, entre autres, un Etat en dégénérescence à cause de la polonisation et de l’inculture des politiciens qui en tiennent insidieusement les leviers de commande. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles. Le possible n’ayant jamais été accompli. Deux Républiques dans une !
L’une à genoux sans repères, déçue, frustrée, voire trahie et l’autre une véritable industrie de fabrication en série d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des palais de luxe et des voitures rutilantes. L’enjeu est suffisamment grave pour que nous fermions les yeux sur les CRIMES de AZIZ. Cet homme n’est jamais venu pour nous, mais par rancune, par esprit de vengeance, Aziz n’avait de bien physique ni avec la terre de la Mauritanie, ni avec son peuple.
« Pour la Justice et au nom de de la Justice, il faut juger Aziz », pour son bilan catastrophique… Président Ecoutez votre Peuple. « A bon entendeur, salut »
« Mohamed, grave à jamais dans ta mémoire cette parole qu’enfant, j’entendis de la bouche d’un sage qui n’est plus de ce monde : « Si longue et si noire que soit la nuit, il vient toujours une heure ou enfin le jour se lève ».
AHMED BEZEID OULD BEYROUCK
Chroniqueur Politique
le calame