Monthly Archives: August 2019
OULD GHAZOUANI PIÉGÉ!!!
Il est évident qu’ aziz a tout fait pour mettre des bâtons dans les roues de son successeut; il est clair aussi qu’il n »a rien épargné pour se ménager un grand nombre de soutiens individuels et une large base sociale dans la perspective de son retour au pouvoir d’ici cinq ans ou peut-être avant, dans le cas où son successeur se trouverait incapable de gouverner normalement pour une raison ou une autre; les exemples suivants sont assez parlants et ne sont pas exhaustifs :
-Lors des législatives précédentes, aziz a tenu mordicus à ne présenter et à ne faire élire que des inconnus sans envergure, sans base et sans autonomie et qui ne doivent leur promotion qu’à lui seul. Cela a ‘été fait pour tenir un levier institutionnel majeur qui aidera aziz à gérer au mieux, de son point de vue, les deux scénarios alors possibles: une révision constitutionnelle en vue d »un 3ème mandat, et en cas de blocage de cette option, une bonne préparation de son départ et de son retour;
– il a créé un lobby solide parmi ses cousins, ses proches, ses obligés, ses créatures, les individus qui se trouvent dans la même galère que lui, un pan de l’administration et probablement un segment de l’armee. Il existe un comité militaire occulte qui joue un rôle d’arbitrage, de surveillance et de direction stratégique de l’armée et du pays, sans trop s’immiscer dans la gestion courante des affaires, laissée au président et au gouvernement. C »est cette structure informelle qui a fermement bloqué le 3ème mandat alors qu’ aziz se trouvait à l’extérieur du pays. Elle lui a fait savoir notamment qu’il ne « restera pas au pouvoir une minute de plus que son mandat légal », mais qu’elle ne s’immiscera pas dans sa gestion du pays jusqu’à la passation du pouvoir. Il y a lieu de croire que cette structure n’est pas non plus complètement acquise à gazouani et qu’elle se réserve un droit de regard sur la composition du gouvernement et sur son orientation générale.
– Selon des sources crédibles et concordantes, aziz s’est constitué une fortune au-delà de tout ce qu’on peut imaginer; c’est là un atout majeur et qui peut-être décisif en Mauritanie.
Donc, en plus d’une majorité de députés à l’assemblée, d’une fortune colossale, des soutiens dans les instances supérieures de l’institution militaire, d’un puissant lobby affairiste, de politiciens liés à lui par de solides intérêts, de barbouzes, de hauts fonctionnaires, d’aventuriers…, aziz a pris avant son départ des mesures destinées à le servir sur le long terme, mais aussi à mettre dans le plus grand embarras son successeur, à tres court terme. En vrac et à titre d’exemples:
Trois mois de paye à chaque militaire; un grand nombre de nominations à des postes plus ou moins juteux dans les derniers jours de son pouvoir; des concours pour le recrutement en même temps de quatre mille fonctionnaires de la fonction publique, en dehors du programme gouvernemental de recrutement et des prévisions budgétaires.
-Plusieurs notables traditionnels, des politiques et même des aventuriers notoires ont été reçus par aziz peu avant son départ du pays.On parle aussi de cadeaux conséquents en espèce et en natures (permis de pêche notamment) offerts à des clients politiques avérés ou potentiels.
-La vente aux enchères de la sonimex a été retardée et refilée à gazouani, contrairement à la libération de mkhaytir sensée plaire aux occidentaux.
Il ne serait donc pas étonnant qu »aziz ait voulu emporter avec lui tout ce qui peut l’être.
Des faits authentifiés et des rumeurs insistantes s’accordent à le laisser penser; les malles parties dans l’avion du roi swatinien; une infinité de valises, de colis et de malles dans l’avion qui a emmené aziz vers la Turquie; une grande quantité de devises tirée de la bcm (attestée)…Le départ précipité et néanmoins bien préparé : location d’un avion de ligne avec de grosses soutes; départ avant que nouvelles autorités (y compris aéroportuaires) ne s’installent…
La faction de ghazouani voyait bien les agissements de aziz mais elle était dans l’incapacité de le stopper.
Il importe de mentionner ici l’affaire de arr car elle n ‘est pas dépourvue d’intérêt pour deux raisons : la première est qu’elle a été pratiquement la seule forme de résistance que les soutiens de ghazouani ont pu opposer à aziz alors qu’il était en train de piller frénétiquement les derniers deniers publics et qu’il posait toutes sortes de pieges à son successeur (mraghet arr). Cette dernière image traduit bien le dépit de gazouani et de ses proches et leur impuissance à stopper les ardeurs de aziz préparant son départ et posant des lapins à ghazwani..
L’utilisation des fables satiriques visant les pouvoirs absolus et/ou corrompus n’est pas nouvelle, et en l’occurrence elle a été bien préparée: Le lieu, le moment et la personne chargée de l’instrumentaliser ont été choisis avec soin: l’assemblée nationale, les dernières semaines de aziz et un député issu de la famille ehl cheik md fadel…Rien de fortuit donc. D’ailleurs la parentèle de aziz ne s’y est trompée, à en juger par l’ampleur et la violence de sa réaction.
La malicieuse fable a été tres largement et très rapidement diffusée et relayée, ce qui indique qu’elle n’est pas le fait d’un individu ou d’un petit groupe isolé, mais d’un vaste réseau disposant de nombreux relais.
Seconde raison: L’instrumentalisation de cette allégorie plutôt simple en temps normal, et s’apparentant à une « revolte à genoux », a eu dans la population un écho incroyable et qui a probablement surpris ceux qui l’ont lancée.
Cela montre a quel degré les mauritaniens sont réceptifs à toute forme de satire visant aziz et son pouvoir.
Et ça, c’est une donnée à ne pas sous-estimer.
Je pense qu’on en est là.
Tout dépend maintenant de la capacité de gazouani et de ses proches conseillers à se montrer fermes.
Mais le peuvent -ils vraiment? Aziz et les siens possèdent des enregistrements et peut-être des documents compromettants. Et ils ont déjà donné quelques avertissements , histoire de montrer qu’ils ont en main des cartes plus compromettantes que les petits audios qu’ils ont déjà utilisés comme tirs de semonce, et qu’ils n’hésiteront pas à s’en servir au besoin.
Les jours et les semaines à venir apporteront beaucoup de réponses et dissiperont pas mal de doutes.
Sid’Ahmed Lemghaoumet
Adra-info
Qu’Allah nous protège de nos …amis
Il semblerait que certaines ‘sentinelles’ de l’ancienne ‘tutelle’ ne soient pas tout à fait satisfaites du nouveau gouvernement et tiennent à le faire savoir.
Une curieuse coïncidence, voudrait que le Parlement soit, encore une fois, le siège d’une telle fronde supposée. Seule l’approche pourrait être différente, du cas SIDIOCA, dans la mesure où l’ancien donneur d’ordre agirait, cette fois, par délégation de pouvoirs.
Ainsi la mise en disponibilité, anticipée, d’un ancien chef de Kétiba, serait destinée à mieux le couvrir et à rendre son action plus ‘crédible’.
Au pire, les « anti-constitution», poursuivant leur logique, pourraient s’ériger en ‘opposition interne’ et tenter de déstabiliser le nouveau pouvoir, en le poussant, au mieux, vers la faute, et au pire, vers la porte de sortie.
Un tel scénario, tout à fait envisageable par les temps qui courent, mettrait le pays dans une situation de désordre social et politique, qui le rendrait ingouvernable, pour longtemps.
La seule parade, légale et salutaire, serait que le Président Ghazwani et son équipe, planchent rapidement sur un plan d’urgence comportant deux volets : constitutionnel, par des élections législatives anticipées, et politique, en engageant un dialogue direct avec l’ensemble des partis politiques de l’opposition démocratique.
Un tel plan gagnerait à profiter de la vague de ‘sympathie’, qui a accueilli le nouvel attelage gouvernemental, et dont la durée est, par définition, limitée dans le temps.
…de nos ennemis, nous nous chargeons
Ahmed Mohamed Yedaly
Adrar-info
Mme Aïssata Kane a tiré sa révérence
L’ancienne ministre, Mme Aïssata Kane est décédée, ce samedi (10 aoüt)
au Centre national de Cardiologie où elle était internée suite à un malaise, à l’âge de 81 ans. Fille de Mame Ndiack Elimane Abou Kane, chef de canton du Tooro Halaybé de 1923 à 1976, Mme Touré est une icône en Mauritanie où elle fut la première femme à être désignée ministre
de la protection de la famille et des affaires sociales en 1975. Celle qui fut la première bachelière de la Mauritanie a été durant toute sa vie militante engagée de la cause des femmes. Elle est entrée en
politique au sein du parti du peuple mauritanien (PPM) au rang de membre du Conseil supérieur des Jeunes ensuite au Conseil supérieur des Femmes permanentes de l’institution puis présidente de ce même conseil de 1971 à 1978. Elle fut à cette époque directrice de la revue « Mariemou » ( magazine de la femme mauritanienne). La native de Dar
El Barka fut à sa retraite, consultante internationale et présidente de l’Association Internationale des Femmes Francophones. Sa dernière apparition
publique remonte à la première rencontre officielle de la sélection féminine de Mauritanie contre Djibouti.
A l’annonce du décès de la « grande combattante féministe », le concert d’hommage a déferlé sur la toile. Décrite par la députée Kadiata Malick Diallo comme une « patriote sincère », Mme
Aïssata Kane était à ses yeux une «militante infatigable pour la
promotion de la femme ». Pour Moctar Sakho, « c’est un baobab géant qui vient de s’écrouler, à l’ombre duquel une certaine Mauritanie qui nous était chère a disparu à jamais… Grande combattante féministe tant sa personnalité aristocratique incarnait les vertus cardinales de l’humanisme intégral ».
Inna lilahi wa inna ileyhi raji’oune.
le calame
LES FPC EN DEUIL
Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le rappel à Dieu de notre cher doyen et camarade de lutte Amadou Ba de la fédération des FPC en Amérique, décès survenu aujourd’hui à Columbus- Ohio- USA.
Amadou Ba est un des militants de première heure de la fédération des Flam- Usa pendant les années de braise et ancien commissaire aux comptes des Flam parce que connu pour sa probité morale et son honnetêté. Il est un des plus grands piliers et sages des FPC aux USA.
Le BEN des FPC et à travers lui tous nos militants et sympathisants présente ses condoléances les plus attristées à sa famille, à tout le département de Mbagne, à tous les yirlaa6e et hebbiyaa6e , à la coalition Vivre ensemble et à sa famille en particulier.
Yo Alla yurmo mo yaafo mo. Yo Alla haarnu mo aljanna.
A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.
Mauritanie: Kane Hamidou Baba : « L’avenir de la CVE dépendra de ses militants »
Le leader de la Coalition Vivre Ensemble Kane Hamidou Baba a tenu une conférence de presse ce vendredi matin à Nouakchott. Dans ses réponses aux questions, Mr Kane a souligné que l’avenir de la CVE dépendra de ses propre militants.
La CVE est engagé à une réflexion que les présidents des partis se retrouveront après la fête pour faire le bilan de la campagne et des perspectives d’avenir. Aucune personne des présidents n’a l’intention de sortir de la CVE. A son titre personnel, Kane Hamidou Baba pense que la CVE a la vocation de faire de la politique, et aussi s’occuper des problèmes de développement et culturel de tous les mauritaniens.
Mr Kane déclare que le pays a un problème politique : “La crise politique est toujours là et le pays connait une double fracture…nationale et sociale. Nous appelons à un dialogue sérieux et sans tabou sur la question de l’unité nationale, la cohésion sociale, l’encrage de la démocratie, le problème de l’éducation, le chômage des jeunes”.
Sur les élections, il a dit que “lors de ces élections présidentielles, le pays est coupé en deux ne serait-ce qu’avec de faux résultats, 48% sont attribués à l’opposion. Nous n’avons pas perdu. Il y avait dans ce pays une forte aspiration de changement…ceux qu’on appelle perdants sont des gagnants qui ont été sages et qui ont évité au pays de sombrer dans la catastrophe. Le dialogue est la seule planche de salut pour le pays”.
Kane Hamidou Baba veut discuter sur des questions sensibles à savoir le passif humanitaire, la pratique de l’esclavage, le retour organisé des déportés. Ajoutant, «tant que ces questions ne sont pas résolues dans ce pays, ce sera toujours notre œil de Caïn ».
Sur la question de son rapport avec Biram, il insinue que ce monsieur est pressé d’aller au dialogue. Il n’a pas averti le bloc de l’opposions quand il a rencontré le gouvernement et il ne nous a pas fait un compte rendu. « Biram a la liberté de parler avec qui il veut mais nous n’acceptons pas d’être pas mis au courant en tant que coalition de l’opposition ».
« Il n’y a pas de dialogue [de gouvernement avec Biram], il y a eu une tentative de dialogue. La CVE n’était pas engagée dans le dialogue, les conditions de succès d’un dialogue n’étaient pas réunies. Nous avons mis en avant des préalables mais nous ne réfutons pas le principe de dialogue.
Sur la rencontre avec l’ancien président : “Aziz a sollicité de nous voir. Nous avons posé des conditions pour le voir, ces conditions avaient été partiellement satisfaites. Nous avions des préalables, il y a eu la libération de détenus à Aleg, à Kaédi, à Nouadhibou.
Nous l’avions écouté et nous lui avions transmis un message de la CVE des conditions pour aller au dialogue. Il a répondu : Je vais le transmettre au nouveau président, je partirai mais je ne serai pas loin”.
Sur le nouveau gouvernement, Kane Hamidou Baba a indiqué : « il s’agit d’une continuité. Le gouvernement n’est pas un changement. Le changement commence par un changement d’hommes. Concernant les méthodes et pratiques, nous allons attendre.
C’est un gouvernent technocrate, il ne peut pas prendre en charge des problèmes politiques car le pays à des problèmes politiques. La formation du nouveau gouvernement ne poursuit pas ce chemin”.
Senalioune