Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Yearly Archives: 2019

Le parti au pouvoir reporte son congrès général jusqu’après les elections présidentielles

Le parti au pouvoir reporte son congrès général jusqu’après les elections présidentiellesDes sources concordantes ont confié à Alakhbar.info que le parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR), se dirige vers l’annonce du report de son congrès général prévu se tenir le 2 mars, jusqu’après les élections présidentielles de juin prochain.

Les sources indiquent que l’annonce de la décision sera prononcée officiellement dans quelques jours. C’est la deuxième fois que le parti annonce le report de son congrès général et annule l’invitation adressée par son président aux délégués au congrès, après le report de sa première date qui était programmée, les 15 et 16 décembre passés.

Les sources ont indiqué que les travaux des comités chargés de la préparation du Congrès général ont été arrêtés. Il s’agit d’un comité central et de trois sous-comités, dont l’un était chargé de l’organisation, le second, des textes et le troisième sur l’examen des candidatures au Conseil national.

Source : https://alakhbar.info/?q=node/16091

Traduit par adrar.info

 

Le gouvernement exprime son regret suite à la lettre envoyée par l’opposition aux ambassades occidentales concernant Bouamatou (vidéo)

alt Le gouvernement mauritanien a exprimé ses regret suite à  la lettre envoyée par l’opposition aux ambassades occidentales leur  demandant d’intervenir auprés du gouvernement pour qu’il renonce   au suivi judiciaire de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou.
 
Le porte-parole du gouvernement, par interim, le ministre de la fonction publique, Seyidna  Aly Ould Mohamed Khouna,a declaré que « Le gouvernement apprécie l’intercession des citoyens mauritaniens, quelle que soit leur différence d’opinion, qu’il n’accorde d’importance à  l’intercession de parties étrangeres « .
 
 
 Ould Mohamed Khouna a dajouté , lors d’e la  conférence de presse gouvernementale de ce  jeudi soir,  21 février 2019, que l’opposition aurait du  communiquer directement avec le gouvernement et discuter de problèmes internes sans recourir à la demande d’intercession de parties étrangéres.
 
Le ministre a souligné que la Mauritanie est un Etat indépendant qui entretient ses relations avec d’autres pays dans le cadre d’intérêts communs, sans ingérence dans les problèmes internes.
 
Le porte-parole du  gouvernement a signalé  que les ambassades étrangères à Nouakchott savent mieux que quiconque les sujets à soulever avec le  gouvernement ,et ils réalisent pertinement qu’ils ne peuvent soumettre  le message de l’opposition au gouvernement
 
ADRA-INFO

Passage de Bouamatou devant la commission de désignation de l’opposition: Moulié sollicité

altL’Alliance de l’Opposition Démocratique Mauritanienne (AODM) sollicite Robert Moulié, ambassadeur de France en Mauritanie de bien vouloir entreprendre, auprès des autorités «  les démarches (…) appropriées pour que les poursuites engagées arbitrairement contre Mohamed Ould Bouamatou ne l’empêchent pas de se présenter devant la commission de désignation du candidat de l’opposition.

L’homme d’affaires en exil figure parmi les candidats pouvant être présentés par l’Alliance de l’opposition à l’élection présidentielle prochaine.

Selon la missive adressée au diplomate français, « les poursuites contre Ould Bouamatou sont éminemment politiques. Elles constituent des mesures de représailles évidentes faisant suite à son engagement en faveur de l’opposition, des droits de l’homme et de l’Etat de droit».

L’Alliance rappelle que « plusieurs organisations internationales, dont Interpol et le Groupe  de travail sur la détention arbitraire du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, n’ont pas manqué de critiquer ces poursuites. Interpol avait d’ailleurs refusé de diffuser le Mandat d’arrêt le concernant, voyant dans cette affaire « un caractère politique prédominant ».

L’Alliance s’attèle activement au choix d’un candidat consensuel à l’élection présidentielle. Elle pense « qu’avoir un candidat unique (lui) permettra de mieux défendre les valeurs démocratiques du pays et de sensibiliser davantage la population mauritanienne sur les enjeux de cette élection, alors que le candidat de la Majorité présidentielle cherchera, à n’en point douter, à utiliser les moyens de l’Etat pour mener sa campagne ».

 

le calame

Mauritanie : L’opposition demande l’annulation du mandat d’arrêt contre O. Bouamatou

Mauritanie : L’opposition demande l’annulation du mandat d'arrêt contre O. BouamatouAlakhbar – L’opposition mauritanienne demande aux chanceliers occidentaux à Nouakchott d’intervenir pour l’annulation du mandat d’arrêt contre l’opposant et milliardaire Mohamed Ould Bouamatou.

Selon l’opposition, les poursuites contre Ould Bouamatou empêchent à ce dernier de rencontrer le Comité en charge de désigner le candidat unique de l’opposition à la présidentielle de 2019.

L’opposition estime également que ce mandat d’arrêt est une “représaille” du régime de Oud Abdel Aziz “contre le ralliement” de Bouamatou à l’opposition et son “soutien aux droits de l’homme”.

Mohamed Bouamatou est visé depuis le 31 aout 2017 par un mandat d’arrêt de la justice mauritanienne dans une affaire de corruption présumée des sénateurs qui avaient rejeté un projet de suppression du Sénat.

alakhbar

Ghazwani : un candidat « otage » ?

altBien qu’il ait été officiellement désigné – ou obligé… – par son alter ego, le candidat de la majorité présidentielle persévère à garder le silence. Toujours à son poste de ministre de la Défense, au gouvernement,  et à son logement, à l’état-major des armées. Les membres du parti au pouvoir, l’UPR, et autres opportunistes de tout acabit s’égosillent donc seuls sur les  qualités et mérites de l’énigmatique dauphin. L’UPR – plus exactement, son président – fut le premier à apporter son soutien au candidat intronisé à la succession de l’actuel président de la République. Pour maître Sidi Mohamed ould Maham, également porte-parole du gouvernement, Ghazwani est le meilleur choix pour continuer l’œuvre de son compagnon, Mohamed ould Abdel Aziz, pour la stabilité et le développement du pays. Il l’a dit devant les députés et maires de la majorité qu’il a rencontrés, leur demandant de soutenir  « cet homme de confiance, maîtrisant tous les dossiers de l’Etat. Ould Maham  enchaine les réunions,  tressant des lauriers au probable successeur d’Ould Abdel Aziz, proclamant que l’actuel ministre de la Défense est le seul à même de répondre aux aspirations  de la population mauritanienne.

Mais, de l’avis de nombre d’observateurs, l’Union Pour la République dont le président s’active tant  n’aurait pas été associée au choix du dauphin. Tout s’est passé  au sein  d‘un cercle restreint de gradés. C’est dire que le principal parti de la majorité n’a fait que prendre le train en marche et doit, par conséquent, se mettre au pas. La réunion, fin Janvier, avec les députés et les parlementaires, n’avait pour seul objectif que d’entourer la candidature annoncée d’Ould Ghazwani  d’un maximum de consensus. Le mot est lâché.

Le communiqué de la présidence mettant fin aux gesticulations des députés réclamant un troisième mandat, alors même que la Constitution l’interdit – un vœu longtemps entretenu par un Ould Abdel  Aziz, flouant ses véritables intentions, tout en  répétant, à qui voulait l’entendre, qu’il respecterait la loi fondamentale – a surtout révélé une cassure, au sein de la majorité présidentielle. Un certain nombre de députés  s’étaient opposés ouvertement à l’option du troisième mandat. Tandis que, du côté de la Grande Muette, des rumeurs distillées  donnaient à croire qu’elle  avait arrêté son choix sur son patron, le général Ghazwani. Une atmosphère quelque peu malsaine, accentuée par d’autres rumeurs sur l’opposition de certains membres du gouvernement  et de députés, principalement  les partisans du troisième mandat, à la candidature du général. Une rencontre, entre le  candidat désigné  et  les présumés hostiles à sa candidature, est venue clore cette polémique, qualifiée, par certains, de « manipulation ». Peut-être mais, alors, de quel cercle ?

Les mots utilisés,  pour présenter  le ministre de la Défense en candidat « personnel »  du président Ould Abdel Aziz,  laissent, de surcroît, les observateurs perplexes. Selon leur lexique, Ould Ghazwani ne se serait pas imposé en incontournable, pour succéder à son alter ego. Il a été choisi, désigné ou obligé, par notre président-fondateur, à la poursuite – pourquoi pas sous contrôle ? – de la « révolution ».   En tournée  dans les régions  du pays, le ministre de l’Intérieur s’est appliqué à vanter les réalisations du Président, en ne pipant mot – un non-fait troublant unanimement relevé par les observateurs – sur le candidat Ghazwani, lors de l’étape de Tidjikja, capitale du Tagant. Alors, le général Ghazwani  qui semblait bénéficier – en tout cas jusque-là – de  circonstances favorables, serait-il  un candidat otage de son mentor ?

Toutes choses qui ne manquent pas de polluer le processus de  succession du Président sortant  lequel  aurait  chargé  le président  de l’UPR  de   notifier, aux anciens  parlementaires, réunis, voici deux jours,  à l’hôtel Mauri-Center, et à tout le microcosme  politique de la majorité  qu’Ould Ghazwani  est seul et  unique candidat  d’Ould Abdel Aziz et de la majorité  et que tous  battront campagne pour le faire élire. A chacun, donc, de s’impliquer en cet objectif. Des propos  qui viennent écarter les rumeurs selon lesquelles l’ex-Premier ministre, Moulaye ould Mohamed Laghdaf, briguerait la magistrature suprême. Et quand on sait les rapports que celui-ci entretenait avec  Ould Abdel Aziz, le Rubicon est vite franchi, par les détracteurs  du tombeur de Sidioca.

Aujourd’hui,  les dés sont jetés. Ould Ghazwani est le candidat d’Ould Abdel Aziz et de sa majorité. Son intronisation officielle est attendue dans les jours prochains. Des informations  circulent, dans les salons,  évoquant  d’intenses préparatifs, au niveau du gouvernement  et de l’UPR. Des  invitations, à des chefs d’Etat, de gouvernements  et d’organisations  internationales, seraient en passe d’être lancées. Le président Ould Abdel Aziz voudrait conférer, à  cette cérémonie d’investiture, annoncée au 23 Février,  un cachet particulier. Un évènement médiatique, à la veille même du congrès de l’UPR, le 2 Mars. Mais, à en croire certaines rumeurs, divers cercles du pouvoir  prôneraient le report du congrès au lendemain de l’élection présidentielle, craignant l’immanquable étalage des divisions, à cette foire d’empoignes, susceptible d’impacter négativement sur le consensus recherché  autour du général Ghazwani. Si les dés sont jetés, les jeux sont-ils faits ?

Les apparences sont parfois trompeuses…

DL

le calame