Yearly Archives: 2019
Gardiens de l’injustice! Par Brahim Bilal Ramdane
Rien n’est plus dangereux pour l’intellectuel que l’admiration , l’amour de soi et l’injustice envers l’autre pour sa différence avec lui ….
Comment pouvons-nous reprocher au colonisateur de dénaturer notre identité , d’effacer notre civilisation et envahir nos symboles , que nous voulions nous en débarrasser et oublier ou feindre oublier, que nous, nous avons colonisé des hommes auxquels nous avons supprimé leur histoire ,dénaturé leur identité, coupé leur hymen et effacé les traces de leur histoire?
En plus, nous voulons que ces derniers soient fiers de nos gloires , nous, dont ils n’ont reçu, que du négatif!? Alors dans quelle concorde sommes -nous? Et qu’etions nous avant?
« Comment pouvons-nous pleurer la langue ( du colonisateur ) à laquelle rien nous lie ,en échange d’une langue qui est la langue de notre religion et de notre avenir? »
Des questions que se pose celui qui se regarde soi meme, sans voir l’autre à qui il adresse le tort !
Langue de la religion .. Bien!!! Est-ce » l’autre partenaire « (le colonisateur ) a empeché notre esclavage , notre exclusion, notre marginalisation et notre injustice, jusqu’à aujourd’hui?….
Nos écoles dans les Adwaba, sont sans professeurs , nos patients sans médicaments et notre jeunesse sans horizon ..!! Ne sont pas là , les résultats de plus d’un demi-siècle d’indépendance et de la conduite nationale raciste de l’État ?
Remplacement des noms des rues De Gaulle et Kennedy par des noms de personnalités nationales
Le conseil municipal de Tevragh Zeina, dans la capitale Nouakchott a approuvé, lors d’une réunion tenue lundi 11 mars 2019, une délibération autorisant de changer les noms de certaines rues de la moughataa, pour qu’elles portent les noms de personnalités nationales.
En vertu des décisions du conseil municipal, les noms des deux rues suivantes ont été remplacés: Rue Charles de Gaulle, devient : rue de l’érudit, El Haj Oumar Tall, Rue John F. Kennedy Street, devient : rue de l’érudit Bouddah Ould El Bousseiry
Le nom de l’ancien président Moustapha Ould Mohamed Salek a également été attribué à la route passant devant le ministère des affaires étrangères en direction de Big Market.
Le remplacement des noms de ces rues intervient quelques semaines après le remplacement du nom de la rue Gamal Abdel Nasser par le nom de “Rue de l’unité nationale”.
Source : https://www.alakhbar.info/?q=node/16439
Traduit par Adrar.info
Algérie: Bouteflika renonce à briguer un 5e mandat, le scrutin reporté
La candidature du président algérien, en poste depuis 1999, à l’élection présidentielle prévue le 18 avril avait provoqué des manifestations massives dans tout le pays.
Il indique toutefois implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat, le 28 avril prochain, l’élection étant reportée. Coup de tonnerre en Algérie. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.
Le président Bouteflika avait regagné l’Algérie dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des «examens médicaux».
Dans un message à la nation publié par l’agence officielle APS, il précise que la présidentielle aura lieu «dans le prolongement» d’une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019.
En s’engageant dans ce texte «à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu», Abdelaziz Bouteflika indique implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.
«Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République», déclare Abdelaziz Bouteflika dans ce texte.
«Il n’y aura pas d’élection présidentielle le 18 avril prochain», poursuit le président algérien disant ainsi «satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m’adresser».
La prochaine présidentielle «aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante (…) équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent» qui «devra s’efforcer de compléter son mandat avant la fin de l’année 2019», ajoute Abdelaziz Bouteflika.
Le figaro.fr
Interrogations concernant les raisons de l’absence de Ould Baya en ce moment precis ??
Plusieurs observateurs locaux se posent des questions sur les raisons de l’absence du président de l’Assemblée nationale, Cheikh Ould Baya, des événements qui se succédent actuellement dans le pays.
L’homme a été imposé député à l’Assemblée nationale pour la moughataa de Zouerate , capitale de la Wilaya du Tiris Zemmour, puis élu président du parlement,dans l’attente -selon les milieux Nouakchottois-de sa désignation , par le président Ould Abdel Aziz , comme candidat aux futures elections présisdentielles .
Soudainement Aziz a renoncé à cette option et l’homme s’est précipité, dés l’annonce de la candidature de Ould Ghazouani pour confirmer son soutien à cette option. Mais n’a, depuis, montré aucune présence réelle dans le mouvement en rapport avec cette candidature .
Mieux!!! Ould Baya s’est absenté de la cérémonie d’annonce de la candidature de Ould Ghazouani. Il n’a pas , non plus, assisté au congrés de Union pour la République(UPR) , en plus de son absence à d’autres événements qu’il était censé assister.
La plupart des observateurs s’interrogent sur les raisons de cette absence de l’homme , malgré la sensibilité de l’étape et la nécessité qu’il l’assiste et ce, d’autant plus que de nombreuses sources affirment qu’il se trouve actuellement dans la Badya du Tiris Zemmour.
Source : http://meyadin.net/node/14268
Traduit par adrar.info
JIF* : De la mère en général. De la mère du Général. De la mère patrie en particulier. Par Pr ELY Mustapha
Pr ELY Mustapha – A-t-on jamais vu un candidat, à une élection présidentielle, venir accompagné de sa propre mère pour déclarer sa candidature. Ould Ghazouani l’a fait. Pourquoi l’a-t-il fait et était-ce nécessaire dans la course à la présidence?
De la mère en général
On s’est fait tous accompagner de nos mères jusque tard dans le primaire, puis nous ne les retrouvions plus qu’au sein du foyer familial. Adolescents puis adultes, nous sommes devenus, et nos mères nous suivaient toujours mais nous ne les emportions pas avec nous, même si nous les portions dans nos cœurs.
Au crépuscule de nos vies nous nous rendons cependant compte que nous avons perdu quelque chose, de précieux et d’irremplaçable, la présence de nos mères et quand elles quittent ce monde nous nous prenons à regretter chaque instant que nous n’avons pas pu passer à leurs côtés. Les responsabilités, l’éloignement contribuant à cela, nous aurions bien aimé n’avoir jamais fait ce parcours de vie pour un souffle de vie d’une mère.
De la mère du Général
Ould Ghazouani, à la tribune, tous les yeux étaient pour sa mère. C’était elle la vedette. Celle qui par ce geste a montré que l’humilité, en toutes circonstances mêmes officielles, est un héritage.
Ould Ghazouani, à la tribune, s’est effacé, ni candidat, en particulier, ni militaire, en général. Il aurait pu faire un discours inachevé que cela passerait inaperçu. Mais la présence de sa propre mère constitue en elle-même, un bien plus long et plus précieux discours que celui qu’il a tenu. Elle en constitue le chapitre manquant, que par son chapelet, elle est venue combler.
En cette fête internationale de la femme se rappeler la présence de cette mère à la tribune aux côtés de son fils, en course pour une présidentielle, est un réel hommage à la femme. Celle qui élève et grandit l’homme. Elle n’a cependant dit mot durant une telle cérémonie et pourtant tout parlait pour elle. Il lui doit tout jusque ses étoiles.
Ould Ghazouani connait certainement bien l’hadith du Prophète Mohamed PSL: « le paradis est sous le talon de la mère ». Et les dispositions de surate el Isra : « N’assigne point à Allah d’autre divinité; sinon tu te trouveras méprisé et abandonné. Et ton Seigneur a décrété: ‹ n’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point: ‹Fi!› et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses et par miséricorde; abaisse pour eux l’aile de l’humilité; et dis : ‹Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit.›»
De la mère patrie en particulier
Servir sa propre mère, pour venir servir sa mère patrie, il y a là une similitude qui ne peut échapper à l’observateur. De quoi dénoterait-elle alors ? Il ne fait pas de doute qu’une telle personne qui place sa propre mère dans un tel niveau de respect et de dignité, ne pourrait qu’en faire autant pour sa mère patrie.
Alors la question est : pourquoi la mère patrie est aujourd’hui dans un tel état de pauvreté de dénuement, de misère et de sous-développement ?
Une mère patrie dont 46% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, dont 26 % de déshérités sans logement, avec 90% sans prévoyance ni sécurité sociale, 75% de sa jeunesse au chômage. Ses 85 % de femmes sans emploi, ses 78 % de familles vivant de l’informel, ses 75 % vivant de l’aide alimentaire internationale, ses 90% de ses richesses entre les mains de 5 % de la population, ses 60% d’analphabètes, ses 78 pour mille de mortalité infantile, son 0,6 d’indice de développement humain, son administration à 99 % corrompue, ses politiques à 100% aigris, ses intellectuels à 90% suivistes, ses fonctionnaires à 100% endettés, ses ambassades duty-free, son gouvernement de laudateurs, ses commerçants banquiers-véreux, ses sénateurs-commerçants, ses députés sans assemblée, ses hôpitaux mouroir, ses pharmacies-boutiques, son économie surendettée, ses régions déshéritées, sa police corrompue, son armée piégée, ses écoles bradées, ses élèves entassés, ses enseignants déconsidérés, ses familles en déliquescence, ses enfants dans la rue, ses mendiants dans les avenues, ses imams putschistes, sa justice avariée, son riz en primature, sa société en otage, son président insatiable, sa dignité bafouée, son peuple piétiné, son désert qui avance, et sa mer qui monte, ses quartiers nauséabonds, ses bidonvilles à ciel ouvert, sa drogue à fleur de rue, ses médias confisqués, ses consciences achetées, son pétrole liquidé, ses contrats falsifiés, ses terroristes déguisés, ses marchés publics privés, son trésor public pillé…
Pourquoi nous portons nos mères aux cimes et oublions la mère de toutes les mères, la mère patrie ?
Si le paradis est dans la révérence à la mère, où mèneront alors les souffrances de la mère patrie ?
L’amour de la patrie est un acte de foi.
Ould Ghazouani, aujourd’hui simple particulier, œuvrera-t-il, s’il est élu, et contrairement à ses prédécesseurs et ceux avec lesquels il a collaboré porter sa mère patrie à la tribune des nations développées ?
Il est probable que portant sa propre mère à la tribune, c’est le message implicite et subliminal du candidat Ould Ghazouani à la présidence.
Il est vrai que l’amour de la patrie est une profession de foi. Tout autant que celui d’une mère.
Et seuls les actes comptent.
Pr ELY Mustapha
JIF* : Journée internationale de la femme
cridem