Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 16/07/2018

Le démesurément grandir sur l’infiniment “petir”

Le démesurément grandir sur l’infiniment Mohamed Hanefi« La situation est sous contrôle ». Al hamdoulillah !!! Deux grands partis se coalisent « Pour » la vallée. Vingt partis de la coalition de la majorité signent un accord électoral. Imaginez un parti pour chaque dix mauritaniens « cartedentifiés » ou non. D’autres partis « patriotes » (pensez aux missiles américains), ont encadré et ficelé les différentes zones du pays. Les tribus sont dans les poches et bien sur les poches sont dans les tribus.

C’est le moment ou jamais de se « pocher », pendant que les vannes sont ouvertes, et que le mensonge peut remplir le « Mezwed ». « Le Ravel », j’ai oublié encore de quelle nouvelle expérience, ou de quelle créature nationale, il s’agit. Est en train de se « raveler » dans les brousses encore palpitantes de misère, de faim et de soif.

Il a nivelé toutes les régions mach Allah.

Si seulement ces gens pouvaient « bouger » au bon moment, dans la bonne direction et pour la bonne cause. Seulement le pauvre doit collaborer, même si la récolte est maigre et truffée de pièges maintes fois tendus et toujours efficaces. Des promesses aléatoires qu’on lui donne l’espace du temps de lui mettre la corde au cou.

Après il faudra attendre un autre mandat (qui se fait rare), une autre naissance d’une autre CENI et bien sûr, une autre réanimation de l’appartenance tribale ou autre pour glaner quelques intérêts desséchés par la répétition.

Les « cons-voies », plus fort que les diables embusqués dans chaque morceau de bitume, resté opiniâtrement encastré entre les trous de la route de « l’espoir », ont secoué les cadavres rescapés du sinistre de la sècheresse, pour mobiliser l’électorat national. Comme si le national avait eu jamais un « électorat ».

Il y a quelques jours encore, ces fils de la patrie, qui se rappellent subitement, qu’ils appartiennent à une tribu, une région, des communauté, des parents enfouis dans le pétrin du « manque de tout », étaient sourds a ces voix en détresse, qu’ils raniment aujourd’hui, pour les faire entendre, quitte à user et à abuser de haut-parleurs « Wifi », made in Japan,pour préserver leur place dans le groupe mandaté pour « grandir ».

Pour grandir il faut une subsistance consistante. Une chair Halal proche-parentaleet palpitante de parole, dans le corps de ceux qui sont destinés et condamnés à « petir ».

C’est-à-dire vivre petits pour la nécessité et pour l’occasion, pour que grandissent ces dignes fils pile et face de la communauté, qui tantôt les embrassent et tantôt les écrasent.

Mashallah, personne n’ose contester la représentation de ceux qui représentent. Ils sont présentables et présentent les signes de représentants dignes de « foie »… et de bosse, L’embonpoint, faisant foi.

Cher responsable ! Ne vois-tu pas que tu scie la branche sur laquelle tu t’appuies ? Tu es devenu une cible risible et ridicule entre les mains et les langues de personnes qui te tournent en dérision :

Rien que des laudateurs et les flagorneurs sans vergogne, aux visages d’acier et dont les intentions, difficiles à couvrir, empestent la décence et écorchent la morale. Ne sens-tu pas que tu n’es plusqu’un esclave haletant derrière des intérêts, que tu n’as pas intérêt à ériger en règle de conduite ?

Des intérêts qui tôt ou tard, vont t’enterrer dans les sables mouvants de la félonie, du mensonge et des faux que tu cultives avec une si grande application et suivant une assiduité qui ne change jamais.

Espères-tu défier les règles du Bon Dieu et de la logique et « en réchapper avec tes mollets en bonne santé »?

Virgule et point-virgule ; Wallahi tu te trompes.

Tu t’es bardé de diplômes, de considération ou d’influence, ou d’aptitude à la comédie, mais tu t’es vidé de conscience.

Si tu avais grandi à la dimension que tu penses et que tu prétends, le pays autour de toi ne serait pas devenu si petit, si dérisoire, si apeuré, si minuscule et si incertain.

Les quatre points cardinaux du « chez nous », savent depuis longtemps que ces tambours électoraux qui assourdissent les horizons de la nation, ne sont que des luttes pour des intérêts personnels, et des ambitions individuelles, éruptives, qui hérissent le corps de la nation, pour que rien ne change et que le partage ne se fasse que sur les bords et les épluchures.

En aucun cas le citoyen de la zone des petits, n’est concerné.

Sauf peut-être, pour ceux qui ont encore la possibilité de produire un bruit aphone, associés à plusieurs autres bruits, pour produire des hourra ! à des championnats de vedettes, qu’ils ne verront que l’espace d’un mensonge.

Citoyen ! Tu ne mangeras pas plus que la capacité de ton estomac. L’incertitude planera toujours sur ce que tu entreras par la bouche, sortira-t-ilou non par la voie qu’il faut ou d’ailleurs.

La multiplication et la fréquence de ces carnavals, sont un frein visible à l’œil nu, au développement du pays et une dépravation de ses constantes morales, religieuses et sociales.

Les moyens respectables de la nation sont charriés au vent, suivant une comédie contagieuse sur le corps d’une société qui agonise. Ceci excitera pour sûr le courroux du Seigneur de l’univers, et les conséquences seront imprévisibles, et fort probablement destructrices.

Pas besoin de citer les grandes tares qui nous caractérisent et qui commencent à moissonner les vies. Ceci aussi est à payer pour sûr.

Il s’agit simplement de vous poser quelques questions :

-A quoi sert d’être millionnaire, dans un pays de millions de problèmes de dangers et de risques manifestes ?

-Que sera l’avenir de vos enfants sur les champs de mines, que vous semez sur cette terre ?

-Avec quel visage pouvez-vous vous présenter devant le gouverneur de la Création, avec toute cette gabegie sur les bras ?

-Qui vous garantit que le puissant déséquilibre que vous édifiez fiévreusement, ne se retourne contre vous en boomerang subit et fulgurant et que vous en deveniez les victimes?

-Peut-on tromper le Créateur ?

« O ! Vous qui avez cru, pourquoi proclamez-vous le contraire de ce que vous faites ? C’est une grande abomination auprès de Dieu de dire ce que vous ne faites pas. » 61-1et2.

Qu’Allah vous pardonne et ouvre vos yeux.

Ayez de la compassion pour ces populations, restées par vos soins dans les siècles passés.

Enrichissez-vous modérément et habituez les bouches à dire la vérité, peut-être vous pardonnera-t-IL.

Mohamed Hanefi. Quelque part sur ce territoire qui se plaint de ses occupants.

cridem

Editorial du calame : Température instable

alt« Sois courageux, tu en auras besoin. De toute façon, on sera là ». Ce sont les  termes, très peu diplomatiques, qu’Emmanuel Macron, le président français, a glissés, à son départ de Nouakchott, à l’oreille d’Ould Abdel Aziz et que les caméras ont immortalisés. Les deux présidents auraient sans doute voulu que les propos restent entre eux, pour éviter le flot des interprétations contradictoires qu’on ne manquera pas de leur donner. En visite en Mauritanie, les 1er et 2 Juillet, pour assister à la clôture du Sommet de l’Union africaine et s’entretenir avec les présidents des pays du G5-Sahel, Macron avait le feu aux trousses. Quelques jours avant son arrivée, deux attaques terroristes avaient en effet touché l’état-major du G5 et le siège de la force Barkhane au Mali, provoquant la mort d’une dizaine d’hommes, beaucoup de blessés et des dégâts considérables. Ni les lieux (Gao et Sévaré) ni les dates n’avaient été choisis au hasard. Sachant que le G5 allait se réunir, les jihadistes voulaient envoyer un signal fort à des dirigeants qui n’arrivent toujours à accorder leurs violons sur la conduite à tenir, face à un danger qui peut frapper n’importe où. Macron et Hollande, avant lui, l’ont dit et répété : c’est aux États eux-mêmes qu’il revient d’assurer la sécurité des territoires qu’ils gèrent. Encore faut-il qu’ils en aient les moyens, soient d’accord et que la Communauté internationale les épaule. C’est loin d’être le cas. La France veut tout régenter dans la région, l’argent promis n’arrive toujours pas, l’armée malienne est aux abois et la Mauritanie freine, pour différentes raisons, des quatre fers, afin de ne pas engager ses troupes contre un ennemi auquel elles se sont déjà frottées et qui ne leur a évidemment pas déroulé le tapis rouge. Lemghaïty, Al Ghallawiya, Tourine, Wagadou, Hassi Sidi, autant de batailles  perdues contre ces insaisissables barbus qui n’aspirent qu’à une chose : mourir en martyrs. Échaudé par ces malheureuses expériences, notre guide éclairé n’a plus voulu prendre de risques. Depuis 2011, il n’a plus attaqué personne et a refusé, malgré l’insistance de la France, de participer à la guerre au Mali. Certains ont parlé de « gentlemen agreement » conclu avec AQMI et qui aurait été retrouvé dans les petits papiers de Ben Laden après sa mort. Si tel est le cas, le G5 risque de n’avoir pas plus de chance que l’opération Serval. Engagée depuis près de six ans au Sahel, dans une opération coûteuse, en hommes et en matériel, la France veut se désengager progressivement, en laissant, aux États de la région, le soin d’assurer eux-mêmes leur sécurité. Un combat autrement plus difficile. C’est dans ce contexte qu’il faudra, peut-être, placer la phrase de Macron. Veut-il encourager Ould Abdel Aziz à aller plus loin dans le G5, envoyer des troupes et s’engager enfin sur le terrain, au même titre que les autres ? C’est l’explication la plus plausible mais en échange de quoi notre épicier en chef enverrait-il ses troupes dans une guerre aussi périlleuse ? La France fermerait-elle les yeux, s’il tentait, demain, de tripoter la Constitution, pour rester au pouvoir ? Sacrifierait-elle ses sacro-saints principes de liberté et de démocratie, en échange d’une guerre par procuration ? Un Etat, dit-on,  n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts. Certes mais, si la France acceptait ce marchandage malsain, rien ne permet d’avancer qu’Ould Abdel Aziz en accomplirait tous les termes. Chat échaudé craint l’eau froide… d’autant plus qu’elle peut bouillir à tout instant.


Ahmed ould Cheikh

Le calame

Rencontre Ibrahima Sarr/Samba Thiam

altL’Alliance Pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), un parti politique  et un mouvement issus de la mouvance nationaliste negro/africaine, sont engagés dans une tentative de rapprochement,  matérialisée par une rencontre entre leurs leaders, organisée il y a quelques jours, selon une déclaration conjointe rendue publique samedi. Ce document annonce que « suite à une médiation de bonnes volontés, les camarades Ibrahima Sarr, président de AJD/MR et Samba Thiam, président des FPC, se sont rencontrés à Nouakchott le 18 juillet  2018.
L’entretien franc et direct, a permis aux deux  leaders,  de revenir sur l’essentiel  des contentieux et des malentendus,  qui continuent d’entraver le rapprochement de leurs partis. Ils ont reconnu que des questions de simples divergences stratégiques  les opposant,  ont pu donner lieu à des surenchères contreproductives ».
Par ailleurs, au cours de cette rencontre, «le président Samba Thiam a exprimé ses regrets  pour des dérapages assumés de son camp. Les deux présidents ont convenu dans un esprit de dépassement,   et pour répondre aux vœux d’une unité  maintes fois réitérés de leur base, de s’investir dans une dynamique de réconciliation et de partenariat ».
Ibrahima Sarr et Samba Thiam, rappelle-t-on, figurent au rang des fondateurs des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM/courant nationaliste noir)  en 1983.
Ils ont tous les deux été pensionnaires de la prison de Walata (Est de la Mauritanie) témoin de la mort en détention de nombreux prisonniers politiques originaires la vallée du fleuve entre 1987 et 1988, sous le règne de Maaouya ould Sid’Ahmed Taya.
Ibrahima Sarr a été candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de mars 2007.
Samba Thiam est rentré en Mauritanie en 2013, après une trentaine d’années d’exil. Son mouvement, les Forces Progressistes Pour le Changement (FPC), se heurte à un refus de reconnaissance de l’administration en tant que parti politique depuis plus de 3 années.
Cette dynamique de rapprochement est notée à quelques semaines d’élections législatives, régionales et municipales prévues le 01 septembre prochain.alt

 

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