Daily Archives: 30/07/2018
L’Assemblée nationale se dirige vers le dépôt d’une motion de censure contre le Gouvernement
Akhbar Watan – L’Assemblée nationale dont le Président Ould Boilil et la majorité des députés n’ont pas été investis comme candidats aux prochaines élections par l’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir, se dirige vers le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement.
Une mesure qui intervient à titre de riposte musclée à leur exclusion des postes éligibles aux futures consultations, de la part de la commission chargée des candidatures au sein de l’UPR.
Il n’est pas exclu que cette situation finisse par engager le parlement dans la même piste frondeuse empruntée au cours de l’année dernière par le Sénat, et qui avait conduit à une situation de crise véritable, avant que le pouvoir ne décide de dissoudre la Haute Chambre.
Cette même situation pourrait créer un exode du parti au pouvoir et entrainer un massif vote sanction contre ses candidats au niveau de toutes les circonscriptions électorales, en punition de ce que les mécontents appellent des choix « subjectifs et arbitraires » des candidats aux prochaines élections.
Avec le risque de perdre la majorité en raison de cet élan de contestation, le Président de la République pourrait opter en faveur d’un coup d’Etat blanc, contester les résultats des élections, dissoudre l’Assemblée nationale et demander la formation d’un nouveau gouvernement chargé de superviser l’organisation d’élections législatives et présidentielles…
Traduit de l’Arabe par Cridem
Si j’étais Ibrahima Sarr, si j’étais Samba Thiam
Tijane Bal – Que l’on m’autorise deux précisions préalables avec l’espoir de lever toutes équivoques éventuelles. La première est que ces lignes sont un simple billet d’humeur.
Merci aux lecteurs (éventuels) de ne les lire qu’à cette aune. La seconde est que seul le souci de l’ordre alphabétique explique qu’Ibrahima Sarr soit systématiquement cité en premier tout au long de ce texte. Il ne faut y voir aucun parti pris. Ni aucune prévention à l’égard des Thiam en général.
Vous représentez deux figures importantes de la communauté négro-mauritanienne. Votre rapprochement ne constitue donc pas un événement anodin. Certains considéreront que ce rapprochement vient à son heure. D’autres attendront de voir. Les uns et les autres ne manqueront pas de se demander ce qui a rendu possible aujourd’hui ce qui ne l’a pas été si longtemps.
La déclaration du 12 juillet représente assurément un tournant. Le mot « réconciliation » en est d’ailleurs absent. Célébrant des « retrouvailles de la famille nationaliste négro-africaine », Monsieur Abou Hamidou Sy lui a préféré un vocable plus neutre.
Il est vrai que la notion de « réconciliation » suppose une rupture préalable alors que celle de retrouvailles laisse plus de place à l’interprétation. Des esprits critiques pourraient faire observer que « la famille » n’est pas au complet. L’un de ses membres, et non des moindres-les FLAM pour ne pas les nommer- ne semble pas avoir été approché par les « médiations de bonnes volontés » évoquées dans la déclaration. Du coup, on ne peut que constater un vide sur la photo de famille.
Le 15 mai dernier, vous déclariez, Samba Thiam, qu’entre votre organisation, les FPC, et les FLAM, « la rupture est totale ». La formule pourrait être jugée abrupte. Il vous est également arrivé de flétrir ceux que vous appelez les « dissidents » et de proclamer la péremption des FLAM dans la foulée de votre repositionnement.
Votre évolution n’a rien d’absurde. Pour autant, n’était-il pas plus démocratique de prendre acte des différences d’approches dans le respect du pluralisme ? De vous à moi, rediriez-vous la même chose? Vous savez mieux que personne qu’en politique, le « définitif » peut, à l’usage, s’avérer n’être que provisoire. L’actualité qui a inspiré ces lignes, en est une illustration.
Passons. L’heure est pour l’instant aux retrouvailles. Apparaitront plus tard des questions banales du genre : que ne l’ont-ils fait plus tôt ? D’où vient la bouderie ?
Il n’est jamais plaisant ni aisé de revenir sur les raisons d’un différend. Surtout au moment où on le solde en se réconciliant.
Mais ce pourrait être une démarche salutaire. La déclaration du 12 juillet actant votre réconciliation fait état « de simples divergences stratégiques » pour expliquer les désaccords passés. Si les motifs de la discorde ne sont en effet pas rédhibitoires, ils pourront être exposés d’autant plus facilement sans risques de réveiller des rancunes.
Votre mésentente a pu surprendre tant vous aviez des choses en partage : un engagement commun, le combat politique qui en découle, hélas la prison et ses affres. Tous ces facteurs auraient pu vous rapprocher.
Il est vrai qu’on pourrait aussi, à l’inverse, considérer que des épreuves aussi traumatisantes que la prison, la promiscuité, la torture, et la déshumanisation qui vont de pair ne sont pas les meilleurs vecteurs d’entente et d’harmonie. Les témoignages de rescapés ayant partagé votre sort ont livré une tragique réalité, propre à altérer les esprits, pervertir les comportements individuels et collectifs et ruiner toute sociabilité. Il n’est donc pas étonnant que le calvaire de l’enfermement ait pu laisser des séquelles et corroder les relations les plus solides. Cette triste réalité est à porter à votre décharge.
Votre réconciliation est, de ce point de vue, la preuve qu’il est possible, malgré tout, de réparer les fractures que l’action politique et ses conséquences, voulues ou subies, génèrent quelquefois. Elle incite à une forme d’optimisme. Nul doute toutefois que l’optimisme du moment cèdera le pas très vite à des questionnements : « Et maintenant » ? « Et après » ?
Après ? Il conviendra de pointer les changements à venir, de les rendre visibles d’en dessiner les contours et d’en imprimer le rythme sachant que pour être prometteuses, les avancées devront être structurelles et pas seulement individuelles. On touche très vite aux limites de l’interpersonnel. Restaurer, s’il y a lieu, de bonnes relations personnelles est nécessaire. Pas suffisant. Nécessaire car il arrive que les désaccords sur les principes dérivent en inimitiés personnelles.
Pas suffisant car acteurs du processus en cours, vous gagnerez à (dé)montrer que ce qui se joue dépasse vos personnes et a vocation à s’inscrire dans un projet collectif. Les difficultés ne devraient pas être insurmontables. Vous pourrez faire valoir, avec des chances de convaincre, que tout bien considéré, vos retrouvailles sont plus conformes à l’ordre des choses que certains attelages récents.
Vos trajectoires personnelles, vos prises de position antérieures (et actuelles) pourraient facilement venir à votre rescousse et témoigner d’une communauté de vues sur l’essentiel.
Cela étant, il est à craindre que la bonne volonté ne suffise pas à faire oublier le contexte de vos retrouvailles. La période préélectorale que vit le pays est propice au soupçon. Il est donc vraisemblable que votre réconciliation soit jugée suspecte à la lumière des circonstances. Il vous appartient de la déconnecter des contingences du moment et de l’inscrire dans la durée.
Par ailleurs, vous concéderez que vos situations politiques respectives sont, pour le moins, différentes. La vôtre, Ibrahima Sarr, semble a priori plus confortable. Vous êtes à la tête d’une formation politique reconnue, présente dans l’espace public et représentée à l’assemblée nationale. Le parti de Samba Thiam est, quant à lui, en quête d’une reconnaissance qui, semble-t-il, peine à intervenir.
A cet égard, Samba Thiam, comment expliquez-vous la persistance de vos difficultés à faire reconnaitre votre formation alors qu’à l’origine, les choses semblaient si bien engagées ? Pour reprendre une expression triviale : il est où le problème ?
Sans que ceci explique cela, aviez-vous seulement intégré à votre démarche le fait que l’espace politique que vous entendiez investir, au regard de votre credo, pouvait être occupé ? Par Ibrahima Sarr précisément.
Quant à vous Ibrahima Sarr, loin d’être une critique, il relève du simple constat que vous êtes perçu comme un homme du sérail, pas totalement extérieur au champ institutionnel, ni même en marge. Vous êtes, à ce titre, en situation d’apporter à Samba Thiam une certaine visibilité institutionnelle dont la non reconnaissance prive son parti. A titre d’illustration, réserver à celui-ci une place de choix sur vos listes, dans la perspective des scrutins à venir, serait un geste politiquement fort. A supposer que les FPC le souhaitent bien évidemment.
Samba Thiam, si, dans l’hypothèse où vous envisageriez de prendre part aux élections, votre parti devait passer le cap des candidatures, arrivera le temps des programmes. Sur ce sujet, les «recommandations » faites à Monsieur Birame Ould Abeid dans un précédent « Si j’étais Birame » vaudraient mutatis mutandis pour vous-même comme pour Ibrahima Sarr.
Un programme monothématique, axé par exemple sur la seule question négro-africaine, comporterait le risque d’installer ou de conforter l’idée d’une alliance raciale et/ou communautaire autour d’un credo racial et/ou communautaire ou à dominante raciale et/ou communautaire. Ce qui, bien entendu, ne signifie pas que cette dimension devrait en être absente.
Pour le reste, l’histoire et l’actualité regorgent de duos de « frères ennemis » : le Zoulou Buthelezi et le Xhosa Mandela, le Shona Mugabe et le Ndebelé Nkomo, le Berbère Ait Ahmed et l’Arabe Ben Bella, le Nuer Riek Machar et le Dinka Salva Kir, les Palestiniens Mahmoud Abbas et Ismael Haniyé……Et la liste aurait pu être bien plus longue.
Vous avez eu le courage de dire vos divergences, de cerner l’«essentiel des contentieux et des malentendus » qui vous ont éloigné les uns des autres, « vos stratégies différentes », des « options » dont vous reconnaissez que certaines furent « parfois antinomiques ».
Il vous appartient à présent d’éviter ce que vous avez appelé les « surenchères contre productives » et ce qu’un analyste a nommé les « dispersions fatales ». C’est à ces conditions que vous parviendrez à consolider la « dynamique de réconciliation et de partenariat » que vous avez amorcée afin de répondre « aux vœux d’unité de votre base ».
De quoi l’avenir de vos retrouvailles sera-t-il fait ? Seul l’avenir le dira. Incha Allah.
Tijane Bal
cridem
L’Unité re-questionnée …(Par Samba Thiam)
La plupart des pays confrontés au problème d’Unité nationale, ou de violations massives des droits humains, tentent, chacun à sa manière, de panser les blessures, de trouver la catharsis nécessaire pour ressouder les fractures inter-communautaires…
Notre pays, à travers son gouvernement, à l’opposé de cette tendance visant à mettre du baume sur les plaies, lui choisit de nier les problèmes, d’opter pour la fuite en avant ou la répression ! Empêcher la délégation des veuves des militaires assassinés de se rendre à Genève s’inscrit dans cette logique.
La rengaine du discours officiel à laquelle nous sommes habitués, généralement servie aux visiteurs étrangers est que l’esclavage n’existe plus ; la question de la diversité culturelle ? un faux débat –puisque mise en pratique à travers chants et danse, et celle du “passif humanitaire”-euphémisme du génocide- un problème résolu, dépassé …
Et pourtant ces questions demeurent et constitueront des boulets à nos pieds, et l’obstacle majeur à notre cohésion et à toute réconciliation nationale, tant qu’elles ne seront pas correctement résolues.
La question du passif
L’on se souvient il y a quelques années le Maroc entamait sa réconciliation nationale a travers la justice transitionnelle… La Tunisie et la Guinée Conakry, à leur tour, lui emboîtaient le pas…
Si la Tunisie remonte à plus haut dans l’histoire et traite de la période comprise entre 1955 à 2016, la Guinée, elle, se limite pour l’instant, à “l’évènement du 28 septembre”, survenu en 2009 sous Dadis Kamara, alors Président de la junte militaire putschiste.
Nous avons encore en mémoire la commission Vérité et Réconciliation de l’Afrique du Sud post- apartheid, puis les cas du Chili et de l’Argentine aujourd’hui derrière nous, pour l’essentiel résolus…Ces cas enseignent que le temps n’efface pas ces questions mémorielles.
Partout donc il souffle un vent du changement, de réconciliation, partout sauf chez nous où l’on s’enfonce dans la fuite en avant, à travers dénis, dénégations et négation …
Pendant qu’ailleurs on tente de revisiter le cours d’un passé douloureux , de retrouver les places où sont ensevelies à la sauvette des dépouilles de victimes, notre chef de l’Etat, lui, choisit de berner nos veuves, de barrer la route à toute investigation sur les dizaines de fosses communes découvertes, d’en effacer toutes traces en rasant les repères, d’intimider et interdire toute manifestation interne , tout acte de souvenir . Il ordonne de bloquer toute plainte, de plomber toute bouche, d’étouffer toute voix qui tente de soulever ces questions !
Ainsi, croit- il, naïvement, pouvoir gommer des mémoires ces tragédies survenues entre 1986 et 1992. C’est peine perdue car elles y resteront à jamais gravées. Nous n’oublierons pas …
Si en Guinée-Conakry on a parlé de 150 morts dans un stade, des dizaines de femmes violées et de disparues, ce qui s’est produit en Mauritanie pendant cette terrible période est sans commune mesure avec le cas guinéen … Ce fut un véritable génocide, méthodiquement planifié.
La question culturelle ou de la diversité culturelle …
Aujourd’hui chez nos voisins du Maghreb l’élite arabe au pouvoir, après des années de crispation, a décidé de reconnaître l’existence du peuple berbère par l’officialisation de la langue et de la culture berbère. Le Maroc en fut le pionnier, l’Algérie, pétrie d’un nationalisme à fleur de peau, après moult hésitations, vient de suivre…Elle s’ouvre à un débat en train de prendre corps qui porte à la fois et sur le rôle et la place de la langue Française dans le système éducatif algérien et sur la nécessité de “découpler la langue arabe du conservatisme religieux”( A. Dourari) pour lui restituer sa capacité, aujourd’hui perdue, à produire le savoir.
Chez nos voisins tunisiens le débat porte plus loin ; il questionne l’identité arabe du peuple tunisien, à l’origine, un melting-pot constitué de grecs, de romains, de Turcs, de Français, de berbères, de Noirs et d’arabes … Là où, pour baliser l’avenir, nos voisins maghrébins marquent un temps de pause pour évaluer et réfléchir, les mauritaniens, à travers l’aile la plus chauvine, “hystérisent” le débat dès que les questions sérieuses sont abordées… pour s’enflammer, au moindre vent, pour des causes extérieures à la Mauritanie, et encore …de façon sélective !
Au lieu de s’attaquer à nos problèmes de fond on nous distrait avec des chansonnettes sur la résistance nationale, bricolée sur un récit national à sens unique, falsifié …
Pendant que d’autres peuples se penchent sur la revalorisation de leur patrimoine culturel, le développement des langues maternelles en vue de l’apaisement identitaire, notre élite et nos gouvernants se refusent à toute évaluation, à tout examen sérieux et lucide de la situation passée et présente pour, obstinément, poursuivre le projet assimilationniste de la composante non arabe du pays… perçue comme une menace à la pérennité du caractère arabe (décrété) du pays !
L’obstacle le plus sérieux à notre cohésion nationale et au Changement en général réside ,en réalité, dans le complexe aryen, inavoué, de race supérieure qui régit sournoisement nos rapports inter-communautaires…Ce complexe explique et sous-tend ces désastreuses et dangereuses pratiques politiques au plus haut niveau de l’Etat et le silence général de l’élite sur ces questions de fond ,empêchant, en partie, ce pays d’entrer de plain-pied dans le concert des nations modernes.
En effet si notre Ecole va très mal c’est en raison, essentiellement, de ce soubassement, teinté d’idéologie ; tout le monde pâtit de la déconfiture de notre système scolaire, c’est certain, mais les Ecoliers, Elèves, Etudiants négro-africains et Haratines, sacrifiés, en pâtissent bien plus. Pendant ces quatre dernières années, sur les 100 premiers au Bac C, leur nombre d’admis varie entre 1 et 5 ! Dans tous les examens et concours récemment organisés ils sont laissés pour compte (médecins spécialistes 3/64, Ingénieurs sortant 3/18, Ecole militaire 1/30, magistrats* 0/20 etc.). Dans toutes les séries et partout ailleurs l’échec est général, massif, patent.
Les corps de commandement de l’Armée et de la Police nationales sont simplement nettoyés, le recrutement à la base, attentivement scruté ethniquement ; les promotions à l’EMIA et à la base de Rosso reflètent la même réalité… Pour masquer le déséquilibre ethnique dans les groupes exposés, les cameramen zooment sur quelques têtes nègres, placées sciemment au premier rang, et balaient d’un faisceau rapide le reste du groupe… Dans les séminaires, ateliers, colloques, symposiums, nous sommes là juste comme un appoint, un accessoire. Ce faisant on a, délibérément, perdu de vue que pour constituer la Mauritanie, le colonialisme français a assemblé deux aires culturelles distinctes, deux peuples aux traditions et habitudes mentales différentes, deux entités politiques historiques indépendantes, des mémoires nationales …
Il nous faut revenir à l’histoire…
Malgré cette situation gravissime, il se trouve, hélas, des nègres et intellectuels sans scrupules, qui roulent pour le parti au pouvoir et les partis satellites, renforçant ainsi un Système qui les opprimait, trompant au passage de pauvres hères, dont il collectent, moyennant quelques ouguiyas, les cartes d’identité… A côté de tout cela, l’inaction déroutante des plus concernés !!!
Il est devenu urgent pour nous mauritaniens honnêtes, soucieux du devenir de ce pays, d’examiner et débattre la question du vivre-ensemble, pour en déterminer le type, si toutefois il est encore partagé…
Les compatriotes arabo-berbères veulent-ils vivre avec les Négro-africains ? Si oui, sous quelle forme et quelle condition ? Dans la poursuite de cette tentative obstinée d’assimilation des autres à tout prix, ou dans le respect des identités respectives ? Dans l’accaparement de tous les secteurs de la vie publique par les uns ou dans le partage équilibré du Pouvoir ? Au travers de l’Unité ou de l’Unitarisme ?
Ces questions méritent d’être tranchées au plus vite, car la fracture entre communautés nationales s’aggrave tous les jours un peu plus ; la tension extrême créée par cette discrimination aiguë que vit actuellement la communauté négro-africaine et les dérives du gouvernement en tout genre suscitent , en ce moment, un débat intense et légitime dans les réseaux sociaux, pour lequel toutes les options doivent rester ouvertes…
Pour ma part, j’ai toujours pensé que les fondamentaux du vivre-ensemble supposaient, nécessairement, le respect de la diversité culturelle, ethnique, religieuse, l’égalité des chances et l’équité …
Un de nos intellectuels affirmait, non sans justesse, malgré une posture partisane (soutien aux touaregs de l’Azawad) que, “Si l’on ne peut vivre ensemble qu’au prix de l’oppression à l’égard d’une composante, c’est une position pas raisonnable et qui, surtout, n’est pas tenable”.
Il nous faut nous ressaisir.
Samba Thiam
Président des FPC
29 Juillet 2018
*Dans ce concours, contrairement à la pratique habituelle fixée par la loi, au lieu de présenter l’épreuve de langue en fonction des options –Français / Arabe-, tout le monde fut contraint de composer en arabe !!! Cette fois encore, comme pour l’arabisation totale du secteur de la justice, un quidam s’est levé et en a décidé ainsi !