Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2018

Mauritanie:Samba Thiam recadre la loi incriminant la discrimination

Image may contain: 1 person, sitting and indoorAu moment où les FPC lancent une pétition internationale pour la reconnaissance de leur parti , Samba Thiam revient cette semaine sur les dérives autoritaires de la nouvelle loi mauritanienne incriminant la discrimination.Le chef historique des FPC ex-FLAM s’inquiète que désormais ses compatriotes soient condamnés sur des intentions et non sur des actes faisant allusion en particulier aux défenseurs des droits de l’homme.Le leader négro africain prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer l’amalgame sur les pratiques discriminatoires en Mauritanie.

Les nominations ministérielles quasi exclusivement Beydanes, des citoyens négro africains et Hratins innocents assez souvent emprisonnés pour lèse-majesté, de grandes écoles militaires réservées plus à la communauté arabo-berbère, une armée de plus en plus arabisée, un recensement biométrique discriminatoire .Autant d’exemples sur la discrimination raciale, ethnique ou clanique pointés par le président des FPC pour dénoncer la nouvelle loi incriminant la discrimination en Mauritanie.Pour Samba Thiam qui relance le débat sur la scène nationale au moment où son parti vient de lancer une pétition internationale pour la reconnaissance des FPC cette loi ouvre un boulevard aux dérives autoritaires du régime de Ould Aziz qui laisse peu de place à la présomption de l’innocence.Le leader noir s’inquiète du manque de clarté de l’esprit de la loi.Désormais ses compatriotes pourraient être condamnés sur leurs intentions et non sur leurs actes faisant allusion aux combattants de la liberté dans le cadre de leur lutte pour le respect des droits de l’homme.Ce flou juridique entretenu sciemment par Ould Aziz porte préjudice à la cohésion sociale et à l’unité nationale.Samba Thiam pointe le difficile vivre-ensemble symbolisé par une xénophobie envers surtout les étrangers africains confrontés quotidiennement à la brutalité des policiers dans le cadre des expulsions.Ce n’est pas étonnant que ce nouveau dispositif législatif ne mentionne pas les délits de faciés et toutes les autres discriminations liées à l’origine au niveau de l’emploi de l’école et des hautes responsabilités de l’Etat. Cette imperfection n’a pas échappé au chef historique des FPC qui n’hésite pas à renvoyer cette responsabilité historique aux députés qui ont voté cette loi.Au delà du symbole le chef historique des FPC prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer les amalgames sur les pratiques discriminatoires.L’adoption de cette loi fait partie des vieilles recettes de Ould Aziz pour toucher les aides internationales et tromper l’opinion publique.L’ancien prisonnier de Ould Taya n’est pas dupe et conclut que la seule et unique motivation du président mauritanien est d’étouffer l’opposition.Une intimidation qui va encore durer au moins jusqu’aux présidentielles de 2019.

Yaya Cherif Kane– Journaliste
ROUEN- FRANCE

 

Au moment où les FPC lancent une pétition internationale pour la reconnaissance de leur parti , Samba Thiam revient cette semaine sur les dérives autoritaires de la nouvelle loi mauritanienne incriminant la discrimination.Le chef historique des FPC ex-FLAM s’inquiète que désormais ses compatriotes soient condamnés sur des intentions et non sur des actes faisant allusion en particulier aux défenseurs des droits de l’homme.Le leader négro africain prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer l’amalgame sur les pratiques discriminatoires en Mauritanie.

Les nominations ministérielles quasi exclusivement Beydanes, des citoyens négro africains et Hratins innocents assez souvent emprisonnés pour lèse-majesté, de grandes écoles militaires réservées plus à la communauté arabo-berbère, une armée de plus en plus arabisée, un recensement biométrique discriminatoire .Autant d’exemples sur la discrimination raciale, ethnique ou clanique pointés par le président des FPC pour dénoncer la nouvelle loi incriminant la discrimination en Mauritanie.Pour Samba Thiam qui relance le débat sur la scène nationale au moment où son parti vient de lancer une pétition internationale pour la reconnaissance des FPC cette loi ouvre un boulevard aux dérives autoritaires du régime de Ould Aziz qui laisse peu de place à la présomption de l’innocence.Le leader noir s’inquiète du manque de clarté de l’esprit de la loi.Désormais ses compatriotes pourraient être condamnés sur leurs intentions et non sur leurs actes faisant allusion aux combattants de la liberté dans le cadre de leur lutte pour le respect des droits de l’homme.Ce flou juridique entretenu sciemment par Ould Aziz porte préjudice à la cohésion sociale et à l’unité nationale.Samba Thiam pointe le difficile vivre-ensemble symbolisé par une xénophobie envers surtout les étrangers africains confrontés quotidiennement à la brutalité des policiers dans le cadre des expulsions.Ce n’est pas étonnant que ce nouveau dispositif législatif ne mentionne pas les délits de faciés et toutes les autres discriminations liées à l’origine au niveau de l’emploi de l’école et des hautes responsabilités de l’Etat. Cette imperfection n’a pas échappé au chef historique des FPC qui n’hésite pas à renvoyer cette responsabilité historique aux députés qui ont voté cette loi.Au delà du symbole le chef historique des FPC prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer les amalgames sur les pratiques discriminatoires.L’adoption de cette loi fait partie des vieilles recettes de Ould Aziz pour toucher les aides internationales et tromper l’opinion publique.L’ancien prisonnier de Ould Taya n’est pas dupe et conclut que la seule et unique motivation du président mauritanien est d’étouffer l’opposition.Une intimidation qui va encore durer au moins jusqu’aux présidentielles de 2019.

Yaya Cherif Kane– Journaliste
ROUEN- FRANCE

 

Mauritanie-France : Macron attendu à Nouakchott pour parler antiterrorisme avec Aziz

 Mauritanie-France : Macron attendu à Nouakchott pour parler antiterrorisme avec Aziz Le président français est attendu à Nouakchott d’ici à la fin mars 2018. Ce sera la première visite officielle d’un chef d’État français en Mauritanie depuis celle de Jacques Chirac, en 1997. Au centre des discussions : la lutte contre le terrorisme et le financement du G5 Sahel.

Selon nos informations, Emmanuel Macron fera une visite d’État en Mauritanie, à la fin du premier semestre, avant le 31e sommet de l’UA, qui doit se tenir à Nouakchott en juillet. Une première depuis Jacques Chirac, en 1997.

Une visite plusieurs fois reportée

La note verbale de l’Élysée qui confirme ce voyage a été remise à Mohamed Ould Abdelaziz, le chef de l’État mauritanien, en décembre dernier. Le programme est en cours d’élaboration. Lors de ce déplacement, prévu sur deux jours, Macron devrait rester à Nouakchott, puis se rendre à l’intérieur du pays.

Joël Meyer, l’ambassadeur de France, et Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Élysée, gèrent ce dossier. Emmanuel Macron avait d’abord souhaité effectuer cette visite à la suite de son voyage en Tunisie et au Sénégal, début février.

Mais, côté mauritanien, on a signifié à ses équipes qu’une visite officielle était préférable. La date du 18 avril avait été retenue, avant que l’Élysée ne reporte pour des « raisons d’agenda ».

Les relations de Mohamed Ould Abdelaziz avec François Hollande auront été tendues, en coulisses, jusqu’à ce que ce dernier ne reçoive son homologue à Paris, en avril 2017, un mois avant la fin de son mandat.

Le G5 Sahel au centre des discussions

« Aziz » nourrissait plusieurs griefs contre la France, qui, selon lui, maintenait son pays en zone rouge pour les touristes et privilégiait financièrement le Sénégal, le Mali et le Niger.

Surtout, il ne voyait pas d’un bon œil que Paris attribue tout le mérite de la lutte antiterroriste à son homologue Macky Sall, et sous-estime les efforts du G5 Sahel, dont il est l’initiateur. En poste à Nouakchott depuis septembre 2014, Joël Meyer n’avait cessé d’alerter la France à ce sujet.

En revanche, entre Aziz et Macron, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises, le courant passe très bien. Le Français apprécie le « pragmatisme » du Mauritanien. Lequel se dit satisfait de l’implication de son homologue dans la mise en place du G5 Sahel et de la force conjointe. En décembre, la France s’est engagée à débloquer 8 millions d’euros pour le G5.

Par Jeune Afrique

HOMMAGE A UN DIGNE FILS DE L´AFRIQUE ET NOTRE PARRAIN PENDANT NOTRE EXIL AU SÉNÉGAL ET LES ANNÉES DE BRAISE EN MAURITANIE.:

Image may contain: one or more peopleMes pensées militantes et pieuses à notre regretté doyen Dr Hamath Abdoulaye BA dit Boubou Poulal un des plus grands soutiens de la lutte des Négro-mauritaniens pendant les années de braise. Un des leaders historiques de la Gauche africaine, panafricaniste et opposant farouche au régime de Senghor dont il fut le médecin particulier. Il était par ailleurs le Medecin personnel de Thierno Saïdou Nourou Tall. Ancien Président de la Fédération Des Etudiants Africains Noirs de France. Ancien président de l’Union Générale des Originaires de la VAllée du Fleuve Sénégal (UGOVAF). Ancien coordinateur du comité de suivi du 18 juin 1988, regroupement des ressortissants du Fouta pour la défense des terres de culture des populations de la vallée du fleuve et qui avait comme présidents d´honneur Thierno Mountagha Tall et Serigne Abdoul Aziz dit Dabakh. Ami intime de Diallo Telli premier Secrétaire général de l´OUA et Conseiller particulier du président des Flam(FPC) camarade Samba THIAM jusqu´à son décès le 30 janvier 2014 à Dakar. Un grand homme, un patriote, un homme de principe et de foi. Que la terre te soit légère grand combattant.
NOUS NE T´OUBLIERONS JAMAIS l´homme de Mbantu.
LLC!

Kaaw Toure

Messaoud, mon frère, ne vois-tu rien venir ?

Messaoud, mon frère, ne vois-tu rien venir ?Initiatives News – Dans la vie publique de tous les jours, il existe des hommes, comme Messaoud Ould Boulkheir, dont le destin est intimement lié à la vie de tous pour ce qu’ils donnent d’eux-mêmes en vue de ce qu’ils croient être le bien-être de tous.

Ces hommes peuvent se tromper. Ils peuvent trébucher dans le parcours qui est le leur. Ils peuvent même donner l’impression de mordre la poussière. Mais ils ne peuvent – et ne doivent – être dépassés par les évènements. Pour ce qu’ils incarnent, pour ce qu’ils inspirent de légitimité… pour le charisme qu’ils dégagent et la justesse du combat qui est le leur…

Il y a quelques mois revenait parmi nous Messaoud Ould Boulkheir, après un voyage pour raisons sanitaires. Accueilli en grande pompe par une foule qui comptait aussi ceux qui l’ont diabolisé par le passé, il se trouve à présent en convalescence dans sa modeste demeure de Tivirit (25 km à l’est de Nouakchott, sur la route de l’Espoir).

Très affecté par la douleur qui persiste et qui l’empêche de se déplacer et même de se mouvoir dans la cour, le «vieux lion» est toujours prêt à rugir et à faire entendre sa voix.

Une pacification de la rue est l’une des exigences du moment

Il croit qu’il est temps pour ses compatriotes de comprendre l’utilité pour eux de se regarder autrement, la nécessité pour eux de se parler, de s’écouter, de s’entendre et de trouver un terrain commun.

Comme lui, beaucoup de gens sont convaincus que les Mauritaniens doivent commencer par apaiser leurs rapports. Une pacification de la rue est l’une des exigences du moment. Cela doit s’exprimer à travers une « refondation » de ces rapports. Cela commence par arborer le sourire dans la rue, les uns face aux autres. C’est un appel à la résistance contre cette atmosphère lugubre qu’on nous impose. Celle qui divise la société en groupes ennemis. Vous aurez compris que la haine diffusée et entretenue dans les réseaux sociaux, sur les pages de journaux et dans les sites dits d’information, que cette haine participe justement à la culture de l’aptitude la violence. Elle prépare et excite ce qu’il y a de violent en chacun de nous.

La pacification des rapports doit aussi se manifester par le contrôle de la parole publique et de l’espace public. N’importe qui n’a pas le droit de dire n’importe quoi de n’importe quel sujet.

Il y a besoin aujourd’hui d’entendre nos personnalités nous proposer de nous retrouver pour préparer les années à venir.

La dernière fois que le comité de suivi de la mise en œuvre des résultats du dialogue a rencontré le Président de la République, ses membres ont demandé des salaires en contrepartie de ce qu’ils font comme travail. C’est dire qu’il n’y a rien à attendre de ce côté.

L’Institution de l’Opposition démocratique aurait pu être l’interface adéquate entre les différents protagonistes du jeu politique en Mauritanie. Personne n’en a voulu.

Nos Ulémas ont préféré l’engagement politique et la prise de position dans nos querelles pour le pouvoir, à leur statut de référence et d’autorité religieuse moralement au-dessus de nous.

Tout cela est le résultat d’un processus politique où le dialogue a été impossible

En juillet 2010, Ahmed Ould Daddah, chef de file de l’Opposition, sortait optimiste d’une rencontre avec le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz dont il reconnaissait pour la première fois le statut.

En octobre, Messaoud Ould Boulkheir exige du Président d’exprimer solennellement sa volonté de dialoguer avec l’Opposition qui avait commencé à établir sa plate-forme consensuelle. Le 28 novembre 2010, le Président Ould Abdel Aziz tend officiellement la main à l’Opposition et déclare être prêt à ouvrir un dialogue «sans tabou» avec elle. Moins de deux semaines après, la structure dirigeante de la COD devient l’interlocuteur en lieu et place de l’Institution de l’Opposition pourtant organe institutionnel. C’est donc le président en exercice de la COD, Me Mahfoudh Ould Bettah qui doit prendre le relais. Mais c’est le président Messaoud Ould Boulkheir qui s’impose en temps qu’interface entre la Présidence et la COD.

Le temps de la discorde

C’est à l’issue d’une de ses rencontres avec le Président qu’on lui prête des propos peu amènes que Ould Abdel Aziz aurait tenu à l’encontre de Ould Daddah. Le département de communication du RFD se fend d’une réaction d’une violence sans précédent. C’est l’escalade par communiqués interposés.

Entretemps, les évènements de Tunisie se précipitent après l’immolation du jeune Bouazizi le 17 décembre 2010. En quelques semaines, le régime Ben Ali est balayé par une explosion populaire qui «contamine» la Libye, l’Egypte, la Syrie, le Yémen, le Bahreïn, le Maroc… On croit alors à un effet d’entrainement.

Les Islamistes durcissent le ton et le positionnement. Ils quittent la position de «mou’arada naaçiha» (opposition critique constructive) pour celui de «mou’arada natiha» (opposition en confrontation). C’est le processus de l’exigence du «rahil», sans les moyens nécessaires de l’imposer.

Pendant que les uns, ceux de la COD (coordination de l’opposition démocratique, ancêtre du forum national pour la démocratie et l’unité), s’enferment dans une logique radicale sans issue, Messaoud Ould Boulkheir et Bodyiel Ould Hoummoid mènent tranquillement le dialogue avec la Majorité, sur la base de la plate-forme élaborée par l’ensemble des partis d’opposition. C’est en partie pourquoi toutes les questions seront soulevées et traitées à l’issue de ce dialogue dont les lois sont approuvées une à une.

Tous les «dialoguistes» expriment leur satisfaction et déclarent leur rejet de toute ouverture d’un nouveau dialogue. Y compris le président Messaoud Ould Boulkheir qui reviendra quelques semaines plus tard pour amorcer une démarche qui aboutira quelques mois après à sa fameuse initiative.

Une fois encore, les mêmes hommes politiques se retrouvent piégés parce qu’ils auront mal apprécié la situation de départ, sous-estimé les capacités de l’adversaire, surestimé les leurs et ignoré voire méprisé le rapport de force sur le terrain. Tous leurs échecs trouvent ici leur explication.

La recherche de solutions

En 2015, le Président Messaoud Ould Boulkheir revient à la charge avec une initiative qui entend ramener tout le monde à la table de négociations. Après quelques rencontres avec le Président de la République d’une part et les leaders les plus en vue de l’opposition d’autre part, Ould Boulkheir consigne ses propositions dans un document qu’il fait parvenir aux autorités.

La proposition de Ould Boulkheir s’étale sur quatre étapes dont la première consiste en une rencontre préliminaire entre le Président de la République et les leaders de l’opposition, «à sa convenance, ensemble ou individuellement». L’objectif est de «les rassurer quant à sa volonté sincère d’échanger avec eux sur tous les problèmes majeurs du pays dans le but d’aboutir, ensemble, à des résultats qui garantiront au pays une transition consensuelle, rassurante, paisible, civilisée et démocratique». A ce stade, les rencontres «valent également déclaration solennelle d’intention et engagement des deux parties à accepter et à respecter les clauses» énumérées ensuite.

Et l’initiative Messaoud?

Engagements : ne pas recourir à la violence pour changer le pouvoir, ne pas remettre en cause la limitation des mandats présidentiels, ne pas soutenir un successeur désigné, adapter la législation et la réglementation en vigueur «pour prémunir le pays contre les dérapages et les extrémismes de toute nature susceptibles de porter atteinte à l’unité et à la sécurité du pays» (?), promouvoir une administration «au service de tous» loin des jeux politiques et «une justice pour tous, indépendante et crédible», restructurer la CENI et le Conseil Constitutionnel «sur les seuls critères de la compétence et de l’intégrité», couper les liens entre les partis soutiens du Président de la République et l’administration, reconsidérer le leadership de l’Opposition démocratique (Statut de l’Opposition), «interdire par tous les moyens légaux et réglementaires l’implication de l’Armée Nationale dans les activités politiques autres que le droit de vote universel», amender la Constitution pour «supprimer la limitation de l’âge des candidats aux présidentielles, y définir et y changer le mode de désignation des membres du Conseil Constitutionnel», pour finir par proposer «l’organisation de nouvelles élections municipales et législatives inclusives et le report des élections sénatoriales en vue d’y rendre possible la participation la plus large».

Les deux parties désignent alors leurs représentants aux négociations formelles qui devront se tenir «à l’abri des médias». Suivra ensuite l’ouverture officielle et solennelle et la dernière étape qui est celle de la mise en œuvre des termes de l’accord.

Encore une fois, les divisions au sein de la Majorité présidentielle et le radicalisme de certains pans de l’Opposition auront raison de l’initiative. La question aujourd’hui est de savoir si elle peut être remise à jour. C’est au Président Messaoud Ould Boulkheir de le dire s’il croit qu’il est encore possible de ramener toute le monde à la raison.

MFO

CRIDEM

Mauritanie Perspectives apporte sa contribution à une meilleure connaissance de l’immigration subsaharienne et de son impact en Mauritanie

altLe mardi 13 février 2018, le Think Tank Mauritanie Perspectives (MP) a organisé un atelier de restitution d’une « étude diagnostique sur la gestion de la migration en Mauritanie avec focus sur la migration féminine subsaharienne ».  L’étude rentre dans le cadre des activités du projet « Renforcement du débat, de la réflexion et du réseautage sur les thématiques de la jeunesse et de la migration en Mauritanie » que MP conduit en partenariat avec la Coopération Espagnole à travers son programme Masar. Elle est réalisée par une équipe de chercheurs du Master Migrations et Territoires de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) dans le cadre d’un partenariat entre MP et l’Université de Nouakchott EL Asriya.

Pourquoi cette étude ?

Le problème de la migration s’explique en Mauritanie, entre autre du fait de la position géographique du pays. En dépit du rôle croissant de la Mauritanie dans les questions migratoires sur la scène euro-méditerranéenne, il existe très peu d’information et de données sur le phénomène migratoire.

MP, dans sa volonté de contribuer au renforcement du débat et de la réflexion sur des questions d’utilités publiques, Etat, administrations et société civile confondue, entend apporter des informations et des éléments de réflexions sur cette importante question.

Que contient le rapport d’étude ?

L’étude a été présentée à un panel composé d’ONG, d’associations de défense des droits des migrants, d’autorités administratives tutélaires, de journalistes, de chercheurs, de représentants diplomatiques des pays voisins.

Le Dr. Wagué, qui a dirigé l’étude a fait sa présentation en trois parties : la méthodologie, les résultats, la conclusion et les recommandations de l’étude. Le rapport va renseigner sur :

  • Les flux migratoires et leur évolution ;
  • Les caractéristiques sociodémographiques des immigrés (nationalité, âge, sexe, niveau d’instruction, situation matrimoniale et vie familiale) ;
  • Les trajectoires migratoires ;
  • Les occupations des immigrés ;
  • Les conditions de séjour et de jouissance des droits ;
  • Le profil de l’immigration féminine ;
  • Les perceptions des immigrés et de la population d’accueil ;
  • L’analyser de la mise en œuvre des politiques et stratégies de gestion de la migration en Mauritanie et ses aspects de coopération avec la sous-région et à l’international ;
  •  L’évaluation de l’impact de l’immigration ;
  •  L’évaluation de l’application des conventions et textes sur la migration ; et analyser les projets d’avenir des immigrés.

Quelques remarques des participants sur la présentation du rapport

Après la présentation du rapport, les discussions ont été ouvertes.  Dans les remarques issues des discussions on peut noter :

  • La satisfaction des participants à propos du partenariat entre MP et l’université grâce auquel des chercheurs Mauritanien (enseignants et étudiants) ont trouvés des ressources pour faire leurs travaux de recherche ;
  • L’enquête sur le terrain a apporté beaucoup d’éléments qui d’un point de vue de l’analyse scientifique peuvent encore être creusées pour renseigner d’avantage ;
  • Des éclaircissements sur les postes frontaliers ;
  • Le regret sur le fait que le rapport n’ai pas prévu une analyse de l’évolution de la population de migrants selon un rapport homme/femme ;
  • Une interrogation quant à la présence des migrantes dans les prisons du pays.

Concernant la disponibilité du rapport                        

Le président de Mauritanie Perspectives, Mr Mohameden BAH HAMED, a fait savoir que le rapport est en cours d’adaptation selon le « Label MP ». Une fois finalisé, il sera disponible sur le site du Think Tank à l’adresse www.mp.mr      

Le calame