Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2018

Le Président de la République du Sénégal achève sa visite de travail en Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal achève sa visite de travail en MauritanieLe Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky Sall a achevé vendredi la visite de travail de deux jours qu’il effectuait en Mauritanie sur invitation de son frère et ami Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.

Le Président sénégalais a été salué au bas de la passerelle de l’avion à l’aéroport international Oumtounsi par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz entouré du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, du directeur de cabinet du Président de la République, du chef d’état- major général des armées, le général de division Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, du chef d’état- major particulier du Chef de l’Etat, du chef d’état- major de la garde nationale; du wali de Nouakchott Ouest et de la présidente de la communauté urbaine de Nouakchott.

Après une chaleureuse accolade, les deux Chefs d’Etat ont écouté les hymnes nationaux mauritanien et sénégalais et passé en revue un détachement des forces armées et de sécurité.

Le Président sénégalais a salué les membres du gouvernement et la mission d’honneur mauritanienne d’accompagnement quant au Président de la République, il a salué, à son tour, la délégation accompagnant son hôte sénégalais.

La mission d’honneur est composée de MM:

Mohamed Ould Abdel Vettah, ministre du pétrole, de l’énergie et des mines ;

Nany Ould Chjrougha, ministre des pêches et de l’économie maritime ;

M. Amedy Camara, ministre de l’Environnement et du Développement durable ;

Mme Vatma Vall Mint Soueinae, ministre de l’Elevage ;

Mme Khadijetou M’Bareck Fall, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens de l’Etranger ;

M. Ahmed Ould Bahiya, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

M. Mohamed Salem Ould Merzoug, Conseiller à la Présidence de la République ;

M. Sidney Sokhona, Chargé de mission à la Présidence de la République;

M. Abdelvetah Ould Al Amana, Conseiller à la Présidence de la République.

La délégation qui accompagne le président sénégalais est composée, quant à elle, de MM:

Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur;

Mansour Elimane Kane, ministre du Pétrole et de l’Energie;

Mme Aminata Mbeing Ndiaye, ministre de l’Elevage et de la production animale;

M. Amar Gueye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime;

M.El Hadj Sy, ministre conseiller diplomatique du Président de la République.

CRIDEM

Les hommes du président ou le ghetto conspirateur /par AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

Les hommes du président ou le ghetto conspirateur /par AHMED BEZEID OULD BEYROUCK“La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire.” Voltaire

L’entourage d’Aziz, un gros problème pour la République et pour l’Etat. Il a très mauvaise presse parce que peuplé de personnes favorisées par le hasard, les grandes poussées électorales en 2009 amenant ainsi à proximité du Président, des opportunistes, des intrigues de Cour et des pyromanes pour qui la politique est un moyen et la Majorité un Centre d’accueil.

Ils font carrière. Il est donc certain que la Majorité a peu à peu grossi ses rangs d’hommes sans foi ni loi ou adoubées par la grâce d’une famille biologique qu’elles servent comme dans un royaume.

Cet entourage coûte cher à la Nation et ne lui apporte absolument rien du tout. Il vit aux dépens du contribuable et contemplent d’un œil abruti les lambris du palais et les salons de l’aéroport où ils embarquent régulièrement accompagnant le Président, il est bon de parler et meilleur de se taire.

Les Mauritaniens n’ont pas l’esprit obtus et on sait que ceux qui disent qu’il y a dans l’entourage d’Aziz des gens qui ne lui disent pas la vérité sont ceux là même qui ne lui disent pas la vérité. Il faut donc arrêter de toujours chercher à jouer au plus intelligent surtout quand on n’a aucun background ni assise technocratique.

Le Palais Présidentiel est pléthorique avec des conseillers du hasard, des ministres conseillers inutiles et des chargés de missions n’ayant aucune mission à accomplir.

Il est garrotté par l’entourage d’Aziz, un entourage peu crédible avec divers conspirateurs agissant sur une large surface allant de la manipulation à la livraison de fausses informations non seulement sur des personnalités étatiques, religieuses ou politiques, mais aussi sur des journalistes, des personnalités de la société civile et autres.

Les uns jouent Rg les autres aux gendarmes de l’Etat alors qu’ils n’en ont ni la carrure, ni la compétence encore moins les attributs. Voilà ceux qui mettent en danger la République. Ils conspirent à séparer des personnes d’une même région, ils complotent contre la Démocratie en alimentant des alchimies abominables et manipulent parce qu’ils ne savent faire que ça. La prétention et l’inculture se lisent partout.

Aziz ne sait pas qu’il y a dans son entourage des prophètes du mensonge et du complot, qui après s’être attablés à ses côtés avec sa famille livrent son régime aux champs de colère et de dépit par leur arrogance, leur condescendance et leur manque total de crédibilité.

Mais si c’est ça l’Union Pour la République (UPR), mieux vaut faire face à elle pour que des médiocres ne prennent pas la place des pyromanes et des intrigues de Cour. Si c’est ça l’UPR, soyons alors certains que ce pays va vers le chaos. Mais tout ça est la responsabilité de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le choix d’un collaborateur ne doit pas relever de copinage ni de raisons peu ou prou familiales ou politiciennes sinon l’Institution Présidentielle si vaste et si complexe devient un ghetto où des immondices, des rejets politiques et des aliénés s’entassent pour jouer à l’Homme d’Etat alors qu’ile ne savent rien de l’Etat.

Finalement le Président, inaccessible et mal informé, est abusé avec un art inégalé du mensonge. Pour l’UPR, la Majorité est un adversaire à combattre et pour la Majorité Présidentielle, l’UPR n’est pas une force sur laquelle on peut compter, peut-être parce qu’elle regorge de « médiocres ».

Le mot est de quelqu’un…Mais ce qui est sûr est que deux exigences s’imposent pour la Présidence de la République, l’UPR et la Majorité : c’est de s’accommoder avec des personnes crédibles et sans reproches des pulsions qui animent la Nation en évitant d’en rajouter à la colère et au dépit.

Parce que la Présidence de la République est une Institution, il faut la nettoyer des larcins et des larbins qui parlent beaucoup, conspirent trop et discréditent son image.

Ahmed Bezeid Ould Beyrouck

¨PS. Chroniqueur Politique

Je ne suis ni de l’opposition.

Ni de la majorité présidentielle.

Je suis ailleurs

« A bon entendeur, salut ».

le calame

Mauritanie: Marche de l’opposition dans les rues de Nouakchott

Le forum national pour la démocratie et l’unité, le plus grand rassemblement de l’opposition en Mauritanie a organisé mercredi une manifestation à Nouakchott pour protester contre la détérioration des conditions de vie des citoyens.

Les participants à cette manifestation autorisée par les autorités, les manifestants brandissaient des pancartes qui dénonçaient la hausse des prix, la faiblesse des salaires, celle de la couverture médicale, l’insécurité et l’absence de mesures pour faire face à la sécheresse.

La manifestation est partie des « trois poteaux », près des centres administratifs à Arafat, en direction du carrefour du « poteau 11 », avant d’être clôturée par une courte intervention du président en exercice du forum national pour la démocratie été l’unité, Mohamed O. Maouloud, président de l’union des forces de progrès.

Dans une déclaration faite à Sahara Media, O. Maouloud a dit que cette manifestation est u cri de détresse face à la politique du gouvernement tendant à affamer les populations, contre la corruption et la mauvaise gestion des ressources de l’état.

Elle est destinée également à extérioriser les sentiments du peuple qui souffre de la hausse des prix et la négligence face à la sécheresse et plus généralement des politiques dont souffre quotidiennement le citoyen.

Pour sa part le dirigeant du FNDU, président du parti HATEM, Saleh O. Hanena a déclaré à Sahara Media que l’opposition est sortie pour exprimer son rejet de la hausse des prix, l’insécurité et le pillage des ressources et pour réaffirmer sa détermination à arracher tous ses droits.

Il s’agit de la deuxième marche organisée par l’opposition en moins de deux mois.

Elle avait organisé en décembre de l’année dernière des manifestations parties de certaines moughata de Nouakchott en direction de la place Ibn Abass.

La manifestation de mercredi est la première de deux manifestations autorisées par les autorités au cours du mois de février courant.

Sahara Medias

Arrivée du président Macky Sall à Nouakchott

Arrivée du président Macky Sall à NouakchottAPS – Le président de la République, Macky Sall, est arrivé à Nouakchott, jeudi peu avant 18 heures, pour une visite de travail de deux jours en Mauritanie, à l’invitation de son homologue Mohamed Ould Abdel Aziz, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

A son arrivée à l’aéroport international Oum-tounsi, le président Sall a reçu les honneurs d’un détachement de l’armée mauritanienne, avant d’avoir un entretien tête à tête avec son homologue mauritanien qui était à son accueil.

Les grandes artères de la capitale mauritanienne sont ornées des drapeaux des deux pays. Sur la route de l’aéroport, les ressortissants sénégalais se sont mobilisés pour réserver un accueil chaleureux au président Sall.

Le chef de l’Etat sénégalais a rallié Nouakchott en provenance de Niamey, la capitale nigérienne, où il avait pris part au 18e sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

Macky Sall va séjourner jusqu’à vendredi dans la capitale mauritanienne, où il a été précédé par une importante délégation ministérielle, jeudi en début de matinée.

Cette délégation comprend les ministres Sidiki Kaba (Affaires étrangères), Mansour Elimane Kane (Pétrole et Energies), Oumar Guèye (Pêche), Aminata Mbengue Ndiaye (Elevage).

Il y a aussi Ousmane Ndiaye, en charge du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz), Mamadou Faye (Petrosen), sans compter le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang et plusieurs techniciens.

Les ministres sénégalais ont eu des rencontres séparées durant la journée avec leurs homologues mauritaniens.

Vendredi, le président Macky Sall aura un tête-à-tête avec son homologue Mohamed Ould Abdel Aziz, une rencontre qui sera élargie aux membres des délégations avant une signature d’accords.

Un communiqué final devrait sanctionner cette visite qui s’inscrit dans le cadre de “la volonté des deux chefs d’Etat de raffermir les relations anciennes et profondes entre les deux pays, fondées sur les liens historiques et culturels féconds et sur le brassage des deux peuples”, selon la partie sénégalaise.

La visite du Président Sall intervient après une manifestation organisée le 29 janvier par des populations de Saint-Louis, pour protester contre la mort d’un jeune pêcheur tué par balle par des garde-côtes mauritaniens, alors qu’il pêchait dans les eaux mauritaniennes.

Samedi, lors d’un déplacement avec le président Macron à Saint-Louis (nord), le chef de l’Etat avait révélé qu’il avait été invité à se rendre en Mauritanie par son homologue, ajoutant que ce séjour sera utilisé pour discuter avec Mohamed Ould Abdel Aziz de la “question liée aux conditions d’exploitation des ressources halieutiques et aux conditions d’octroi des licences de pêche”.

“Nous avons, au-delà de la pêche, beaucoup d’intérêts convergents, car une importante découverte de gaz naturel nous réunit. Et en Mauritanie, nous parlerons de tout cela”, avait déclaré le chef de l’État.

Ces dernières années, d’importantes découvertes de gaz ont été faites à la frontière entre les deux pays, dont celle concernant le champ gazier “Grand Tortue/Ahmeyim”, mis à jour en janvier 2016 et considéré comme “le plus important gisement” en Afrique de l’Ouest, avec des réserves estimées à 450 milliards de m3. Il est à cheval sur la frontière sénégalo-mauritanienne.

De l’envoyé spécial de l’APS : Birane Hady Cissé

BHC/BK/PON

cridem

Anniversaire du décès de Cheikh Anta Diop: retour sur le parcours grandiose de l’homme

le 29 décembre 1923 à Thieytou et mort un 7 février 1986 à Dakar, Cheikh Anta Diop est une grande figure historique, politique, anthropologique et surtout égyptologique africaine.

En ce jour marquant sa disparition, la rédaction de SeneNews a tenu à faire un petit rappel sur l’homme dont les thèses restent aujourd’hui discutées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique en général et en particulier au sujet de l’Égypte antique.

 

Précurseur de l’importance et l’ancienneté de la place des Africains dans l’histoire, Cheikh Anta Diop a été le premier à anticiper des découvertes archéologiques majeures des années 2000 sur le continent africain, que ce soit Kerma ou, beaucoup plus ancien, Blombos.

D’une famille d’origine aristocratique wolof, Cheikh Anta Diop est allé rejoindre la France et Paris à ses 23 ans. Là-bas, il y étudia la physique et la chimie tout en se tournant aussi vers l’histoire et les sciences sociales.

Dès le début de ses études, bien qu’encadré par les les cours de Gaston Bachelard et de Frédéric Joliot-Curie4, il se démarqua de la de certains auteurs de l’époque qui disaient de l’Afrique, un continent anhistorique.

Par la suite, il eût à préparer une thèse sous la supervision de Marcel Griaule, et dans celle-ci il y décline le fait que l’Égypte antique était peuplée d’Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l’Afrique de l’Ouest. Une thèse qui d’ailleurs rencontrera un « grand écho » et sera édité sous forme d’un livre, Nations nègres et culture, publié en 1954 mais il n’obtiendra son doctorat qu’en 1960.

Alliant une spécialisation en physique nucléaire au laboratoire de chimie nucléaire du Collège de France, Cheikh Anta Diop met à profit sa formation pluridisciplinaire pour combiner plusieurs méthodes d’approche.

De sa théorie sur l’histoire égyptienne, Cheikh Anta Diop put même souligner le fait que le wolof, parlé aujourd’hui en Afrique occidentale, est phonétiquement apparenté à la langue égyptienne antique. Il illustra aussi son interprétation selon laquelle les Égyptiens anciens présentaient les mêmes traits physiques que les Africains noirs d’aujourd’hui (couleur de la peau, aspect des cheveux, du nez et des lèvres).

Ces études combinées à son interprétation de données d’ordre anthropologique (comme le rôle du matriarcat) et archéologique l’ont permis de tisser le lien entre la culture égyptienne et celle nègre, qu’il qualifie alors de semblable.

De retour à Dakar en 1960, il intégra l’Université qui portera son nom depuis mars 1987, il y obtint le titre de professeur en 1981. C’est ainsi qu’il put mettre sur place le premier laboratoire africain de datation des fossiles archéologiques au radiocarbone. Avec ce laboratoire en collaboration avec celui du Commissariat français à l’énergie atomique (CEA) de Gif-sur-Yvette, Cheikh Anta put, au sortir du colloque et de la rédaction du d’un projet nommé l’Histoire générale de l’Afrique (HGA), étaler sa thèse sur la nature du peuplement de l’Égypte ancienne bien que celle-ci était controversée par les autres scientifiques.

Avec la publication du livre : Les fondements économiques et culturels d’un futur État fédéral en Afrique noire, Cheikh Anta Diop, qui s’était auparavant engagé politiquement tente par-là de convaincre de nombreux intellectuels africains en France pour l’indépendance des pays africains. Il peint l’Union Française comme «défavorable aux intérêts des Africains quel que soit l’angle sous lequel on l’envisage».

Au Sénégal, il eut à faire face avec le chantre de la négritude, Léopold Sédar Senghor, en créant des partis politiques le FNS en 1961, le RND en 197), un journal d’opposition (Siggi, renommé par la suite Taxaw) et un syndicat de paysans.

Considéré comme l’un des inspirateurs du courant épistémologique de l’afro-centricité, Cheikh Anta Diop rendit l’âme dans son sommeil à Dakar, le 7 février 1986.

senenews