Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 16/01/2018

Mauritanie : un pays divisé, une société multi-ethnique stratifiée…

La Mauritanie compte aujourd’hui près de 4 millions d’habitants d’origine arabo-berbère – les Maures – et d’Afrique subsaharienne – les Négro-africains. La société, auparavant organisée autour des ethnies et des tribus elles-mêmes subdivisées en castes, a enregistré avec la sédentarisation et l’urbanisation des changements rendant sa structure complexe.

Les “maalemines” étaient traditionnellement en bas de l’échelle parmi les castes spécialisées (griots, tributaires, pêcheurs, chasseurs) au sein de toutes les communautés.

Dans son article controversé, Mohamed Cheikh Ould Mohamed accusait la société mauritanienne de perpétuer un “ordre social inique hérité” de l’époque du prophète et dénonçait les conditions de couches défavorisées, dont les maalemines.
« La tribu en Mauritanie n’est pas un facteur d’unité, elle est au contraire le lieu de toutes les injustices sociales. Elle nourrit, entretient et perpétue les inégalités. Elle a un rôle plutôt négatif parce qu’elle est aux antipodes de la notion d’Etat central garant de la liberté et l’épanouissement de tous ses citoyens. La tribu en Mauritanie  est un système mafieux basé sur une solidarité factice et partiale » renseigne Boubacar Ould Messoud de  SOS Esclaves.

Pays multiethnique et multiculturel à cheval entre le monde arabe et l’Afrique noire, la Mauritanie se compose, essentiellement, de quatre grands ensembles : Maures, Peuls, Soninké et  Wolofs. Chacun de ces quatre ensembles se subdivise en plusieurs communautés, castes et fractions tribales. Celles-ci confèrent un certain rôle à chaque individu dans la société mauritanienne, auquel il est difficile d’échapper et qui la rend profondément inégalitaire.

Quelle que soit la communauté à laquelle on appartient, c’est le même système de caste et la même organisation sociale qui régit la société mauritanienne. Chez les Maures (arabo-berbères) comme chez les Afro-mauritaniens (peuls, soninkés et wolofs) l’ordre social hiérarchique place les nobles (guerriers et marabouts) en haut de l’échelle, suivis par les artisans et en bas de l’échelle les affranchis et les esclaves. Les basses castes sont continuellement discriminées, et les mariages “intercastes” sont, dans les faits, interdits.

La Mauritanie s’est créée sur des bases tribales et aujourd’hui encore, malgré l’existence d’un état central,  c’est le même système qui se perpétue. C’est d’ailleurs ce qui explique la persistance des pratiques esclavagistes qui se traduisent par le maintien et l’exacerbation  des rapports entre dominants et dominés  » confie Boubacar Ould Messaoud Président de SOS Esclaves. Si l’esclavage a été officiellement aboli en 1981, 150 000 personnes en seraient encore victimes aujourd’hui (soit 4% de la population) selon l’ONG Walk Free Foundation.  Ce que réfutent les officiels mauritaniens avec à leur tête, le Président Ould Abdel Aziz qui ne manque aucune occasion pour nier l’existence de ce phénomène en Mauritanie.

Cette opinion du Président de SOS Esclaves est similaire de celle défendue par Ladji Traoré, activiste des droits de l’homme et secrétaire général du parti Alliance Populaire et Progressiste : «  Je suis contre la politisation des tribus et des communautés nationales. C’est une récupération malsaine et dangereuse.  L’instrumentalisation  communautaire  a eu de fâcheuses répercussions au Congo. Ce pays devait servir d’exemple pour dissuader les pyromanes de tous bords ».

Le 24 décembre 2014, la condamnation à mort pour apostasie de Mohamed Cheikh Ould Mohamed, et la confirmation de sa peine en appel le 21 avril 2016 avant sa libération, mettent l’accent sur une réalité souvent ignorée, celle des castes et des esclaves en Mauritanie.

On compte deux groupes distincts qui composent la population (quatre millions d’âmes) : les Maures d’origine arabo-berbère et les Afro-Mauritaniens, originaires d’Afrique subsaharienne. Composés d’ethnies et de tribus, ils sont eux-mêmes subdivisés en castes, allant des nobles (chefs, marabouts) aux castes inférieures (forgerons, tisserands, potiers, cordonniers…). Et en bout de chaîne, les esclaves. Chaque communauté possède une langue qui la définit aux yeux des autres.

Cela est d’autant plus alarmant qu’on constate, pour s’en émouvoir que quand deux Mauritaniens se rencontrent, il est courant d’entendre dans les présentations réciproques des identifications par rapport à la tribu, à la famille patronymique et même dans certaines de ses communautés aux castes. Certains poussent les détails jusqu’au fin fond de références claniques. Cette vieille tradition résiste encore malgré l’évolution des idées et de la pression de la mondialisation.

Ces valeurs sociales pèsent encore sur les mentalités et tiennent en otage les ordres sociaux politiques et spirituels.

SENALIOUNE

Le pouvoir judiciaire envoie en prison le poète Ould Bouna pour : « incitation à la prise d’assaut du palais »

مبنى قصر العدل بولاية نواكشوط الغربية (الأخبار - أرشيف)Après l’avoir inculpé d’incitation à la prise d’assaut du palais présidentiel et d’atteinte à la sécurité publique, la justice mauritanienne a remis en prison le poète Abdoullah Ould Bouna, qui a été expulsé des Émirats arabes unis.

Quelques jours après son arrestation, les Emirats Arabes Unis ont remis le poète Ould Bouna, qui résidait sur son territoire depuis des années, à la sécurité en Mauritanie.

Ould Bouna est arrivé à Nouakchott le 22 décembre dernier, et  remis à la Sécurité politique où il  est resté en détention , dans un lieu inconnu, avant de permettre, vendredi derner,  à sa sœur de le rencontrer pour la première fois.

L’épouse de  Ould Bouna et ses fils sont arrivés hier à Nouakchott, en provenance des Emirats Arabes Unis.

Source : http://alakhbar.info/?q=node/8644

Traduit par Adrar.Info

Mauritanie : l’opposition met en garde contre l’organisation d’élections non consensuelles

Mauritanie : l’opposition met en garde contre l’organisation d’élections non consensuellesLe forum national pour la démocratie et l’unité, le plus grand rassemblement politique et syndical d’opposition en Mauritanie a mis en garde contre l’organisation d’élections communales et législatives non consensuelles dans le pays.

Dans un communiqué distribué dans la nuit de dimanche à lundi, le FNDU a déclaré que l’organisation d’élections dans un climat politique tendu, pourrait engendrer des crises dont les conséquences sont incalculables.

Le forum accuse le gouvernement de poursuivre sa politique unilatérale à la veille d’échéances électorales pour les municipales et les législatives, mais aussi des élections présidentielles qui consacrent la fin du dernier mandat de l’actuel chef de l’état.

Il a accusé le régime de faire passer des lois relatives à la mise en place d’institutions qui seront chargées de l’organisation des élections, des structures issues d’un dialogue utopique qui n’a pris en compte que les décisions annoncées au préalable ou celles présentées par son parti.

Le communiqué ajoute que l’adoption des lois électorales ne fera qu’accroître les tensions et renforcera davantage l’absence de confiance entre les différents acteurs politiques.

Le FNDU a demandé à toutes les forces vives du pays à persévérer dans le combat pour imposer le changement démocratique et l’alternance pacifique du pouvoir, invitant tous les citoyens à faire face aux politiques du régime et sa détermination à prendre le pays en otage et à l’entraîner vers l’inconnu.

Il a accusé le régime d’étrangler les libertés, d’étouffer toute voie qui s’élève pour dénoncer la corruption du régime, la violation de la constitution et les lois, la répression des manifestations pacifiques et la subordination de la justice pour régler des comptes politiques.

saharamedias

Je fais partie de ce peuple fier, schizophrène et hypocrite!

Je fais partie de ce peuple plein de pharisaïsmes qui désire “ressembler” au Prophète et à ses compagnons en apparence en laissant pousser la barbe ou en portant le voile mais où personne ne cherche à lui ressembler dans les actes et le fond.

Je fais partie de ce peuple où les hommes se scarifient le front par des callosités pour montrer qu’ils se cognent la tête contre le sol cinq fois par jour.

Je fais partie de ce peuple où l’habit fait encore le moine, où un homme qui n’a pas le bac mais qui porte un qamis et tient dans sa main un chapelet se croit exégète et fait la misère à tous ceux qui le croisent en leur disant ceci est “makruh”, cela est “haram”. Mais ce même individu n’est même pas soucieux de prendre soin de son hygiène corporelle ou de son haleine (car le parfum ou le dentifrice pour lui sont déconseillés, surtout durant Ramadan…) alors que le Coran exhorte à prendre soin de son corps, car “Dieu est beau et aime la beauté”, n’est-ce pas?

Je fais partie de ce peuple où l’on te sort des hadiths dont l’authenticité n’est même pas avérée par des historiens mais que tous substituent au Coran et érigent en 6e pilier de l’islam. Des hadiths dont la plupart ignorent l’origine, l’auteur ou le contexte politique et idéologique de leur rédaction.

Je fais partie de ce peuple qui débat encore de ce qui est “halal” ou “haram” alors que les grandes nations sont à la conquête de l’espace et font évoluer la médecine à un rythme impressionnant.

Je fais partie de ce peuple qui organise des concours d’apprentissage du Coran par cœur mais où il n’y a aucun concours de compréhension, d’analyse et d’explication du Coran.

Je fais partie de ce pays où l'”éducation islamique” est une matière à l’école où l’on apprend aux élèves à être calculateurs et égoïstes. On leur apprend à faire des calculs d’épicier, à calculer les “hassanat” (les bienfaits) comme des points, à calculer l’héritage, à calculer le nombre de prières obligatoires, facultatives et surérogatoires, à calculer le nombre d’ablutions, à calculer ceci ou cela…

On leur apprend à travailler pour des notes pour réussir l’examen final mais pas à travailler pour son prochain et sans contrepartie. On ne leur apprend pas les fondamentaux et l’essence véritable de la foi. On ne leur apprend pas qu’un bon croyant s’accomplit d’abord en tant que bon citoyen. On ne leur apprend pas à être utiles pour le pays, à œuvrer pour l’intérêt collectif de l'”oumma”…

Non, on leur apprend à être obéissants et soumis. On leur apprend que l’esprit critique en islam, le questionnement ou le doute sont des actes blasphématoires. Dans nos écoles Ibn Taymiyya et Sayid Qutb remplacent peu à peu Ibn Tufayl et Averroès. On ne leur apprend plus les lumières et la philosophie islamique, mais on les gave de liturgie et de superficialités. On leur apprend la religion, mais pas la foi.

Je fais partie de ce pays qui n’a pas réussi à construire un système éducatif potable 60 ans après son accès à l’indépendance.

Je fais partie de ce peuple appauvri et tenu en ignorance. Je fais partie de ce peuple qui ignore son histoire et ses grands hommes et dont la mémoire a été confisquée, ce peuple dont le patrimoine et les monuments se dérobent.

Je fais partie de ce peuple où l’on apprend davantage à craindre Dieu qu’à l’aimer, où toutes les bonnes actions sont motivées par la crainte et le désir de récompense.

Je fais partie de ce peuple qui veut être vu à la mosquée mais qui est incapable de pratiquer sa foi discrètement.

Je fais partie de ce pays où l’on prie beaucoup, mais où le mensonge, la calomnie, l’hypocrisie et la corruption sévissent le plus. C’est à se demander si l’on prie autant parce qu’on a trop de péchés à faire pardonner!

Je fais partie de ce peuple où le concept de virginité et de vertu n’est applicable qu’aux femmes. Je fais partie de ce peuple où les fils de bonne famille ont le droit de “s’amuser” avec toutes les filles, de butiner ici et là, mais on leur dit que pour le mariage il faut une fille de bonne famille et vierge de préférence.

Je fais partie de ce peuple où les relations hors mariage sont pénalement répréhensibles mais où la loi ne s’applique que pour les miséreux qui n’ont pas les “contacts” pour la contourner.

Je fais partie de ce pays où une femme qui s’assoit dans un café est une fille facile. Si elle fume, alors c’est une catin.

Je fais partie de ce peuple frustré qui ne peut pas passer près d’une fille en mini jupe sans la vilipender mais où la pornographie est massivement consommée.

Je fais partie de ce peuple où l’on demande à la femme de se faire discrète et de cacher ses charmes car on ne sait pas maîtriser ses désirs et ses pulsions sexuelles.

Je fais partie de ce pays où l’alcool est interdit mais où il est vendu et que beaucoup consomme en cachette.

Je fais partie de ce peuple superstitieux où même dans les grandes villes on continue à aller voir le “fqih” et d’autres charlatans, à se ruer sur les tombes des “saints” et à offrir des animaux en sacrifice aux marabouts thaumaturges pour chercher la guérison, la réussite ou la fertilité. Je fais partie de ce peuple où même les gens “éduqués” croient encore à la sorcellerie et la pratiquent. Je fais partie de ce peuple qui enrobe le “chirk” et le paganisme dans des versets du Coran.

Je fais partie de ce pays où l’on n’arrête pas de construire des mosquées pour gagner une place au paradis mais où personne ne veut construire des écoles ou des hôpitaux car “ça ne rapporte” pas beaucoup dans l’au-delà…

Je fais partie de ce peuple qui se rue dans les mosquées à chaque prière du vendredi en abandonnant ses responsabilités professionnelles et préfère laisser attendre le citoyen devant son bureau vide au sein de l’administration pendant qu’il accomplit ses “obligations de croyant”. Je fais partie de ce peuple qui ignore la notion de “service public”.

Je fais partie de ce peuple qui refuse le débat, qui refuse et récuse les avis qui sont différents des siens.

Je fais partie de ce peuple qui trouve que l’Occident est perdu dans trop de liberté et est imparfait parce qu’il n’a pas la bonne foi, mais est incapable d’expliquer pourquoi les nations musulmanes sont incapables de sortir du sous développement avec autant de “bons croyants” et de mosquées pleines à craquer.

Je fais partie de ce pays où les partis politiques utilisent toujours la religion à des fins populistes et démagogiques. Je fais partie de ce peuple qui refuse la laïcité, qui refuse que la religion n’ait pour espace d’expression que la sphère privée.

Je fais partie de ce peuple qui défend un violeur parce qu’il est célèbre mais où l’on réclame la peine de mort pour des enfants de la rue qui commettent un viol dans un bus.

Je fais partie de ce peuple où la zoophilie est encore pratiquée dans les villages, où une jeunesse sacrifiée git sans avoir accès à l’éducation, à des lieux de divertissement.

Je fais partie de ce peuple où le chômage croissant, le manque d’opportunités pour la jeunesse et l’oisiveté conduisent à la criminalité.

Je fais partie de ce pays où la prostitution existe, mais que nul ne veut voir ni chercher à comprendre.

Je fais partie de ce peuple où le modèle de réussite ne se trouve pas dans l’accomplissement de soi, dans la maîtrise des sciences, dans l’art et la connaissance, mais dans les richesses matérielles que l’on est capable d’amasser et exposer, dans la villa ou la dernière voiture de luxe que l’on peut s’offrir.

Je fais partie de ce peuple qui s’endette pour claquer des sommes immenses lors de mariages pour impressionner ses invités et son entourage.

Je fais partie de ce pays où beaucoup d’interdits existent et que tous veulent transgresser. Faute d’apprendre aux gens à être responsables tout en étant libres, on a préféré leur confisquer leur liberté car on ne leur a pas appris à être responsables.

Je fais partie de ce peuple où l’on te dit fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais.

Je fais partie de ce peuple… où les apparences comptent beaucoup mais dont le fond est creux et pourri.

Je suis marocain et musulman et j’ai honte de ces aspects de mon pays.

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En réponse à certains commentaires, l’auteur de ce billet de blog a souhaité ajouter ce texte:

J’admets que mes mots ont été durs. Mais aujourd’hui nous voyons que le pessimisme paralysant, la critique pour le plaisir de la critique, les indignations passagères ou même l’autodérision n’ont pas été productifs. Les malheurs n’ont que trop duré. Ce qu’il faut aujourd’hui c’est un discours ferme et une condamnation ferme.

Il faut aussi et plus que jamais une mobilisation forte de toutes les “élites”, francophones, arabophones et berbérophones. Le patriotisme ce n’est pas dire que “tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes” mais c’est relever les points négatifs. Ce n’est pas non plus dire: “Oh mon beau pays! Je t’aime mais je te quitte car tu ne m’as rien donné”. Souvenons-nous justement des mots devenus célèbres de feu JFK: “Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.”

Aimer son pays c’est l’aimer avec la tendresse d’un fils et la fermeté d’un père. Il faut critiquer puis proposer des solutions. Mais il faut d’abord avoir l’honnêteté de critiquer. C’est la première étape et la plus essentielle. Comme disait Churchill: “La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas.”

Ceux qui trouvent encore que mon texte est pessimiste, je trouve au contraire qu’il est optimiste. Le pessimiste, lui, baisse les bras et renonce d’emblée à la critique puisqu’il se dit que cela n’y changerait rien. Je crois en mon peuple et en sa jeunesse. Et je crois que nous avons des défauts mais aussi d’indéniables qualités et il y a tant de choses que nous aimons dans notre Maroc et que nous désirons protéger. C’est pour cela qu’il faut cesser d’être laxiste et remettre la locomotive sur les rails, et vite!

Par ailleurs, je rappelle que cette affaire est une affaire maroco-marocaine et que les écueils et les problèmes auxquels fait face le Maroc aujourd’hui doivent être réglés entre Marocains. Car si la solution ne vient pas d’eux, elle ne viendra de nulle part. Le débat doit être instauré entre les Marocains. Aussi, il n’y a aucune honte à avoir honte de certains aspects au sein de sa société. Beaucoup de pays connaissent les mêmes soucis, les mêmes freins, même ceux qui se disent développés.

Ceux qui pensent qu’il ne faut pas parler de ce qui fâche ou déplaît pour conserver l'”attractivité touristique” du Maroc ou pour préserver son image à l’extérieur ont tort. A force de mettre les choses sous le tapis, on “se prend les pieds dans le tapis”. Et comme disait encore ce bon vieux Churchill: “Lorsque je suis à l’étranger, je m’impose de ne jamais critiquer ni attaquer le gouvernement de mon pays. Je me rattrape quand je rentre.”

Je rappelle aussi, car il le faut, que l’islam n’est pas un problème au Maroc. Aucune religion n’est un problème, les défauts que l’on associe à la religion sont souvent ceux des individus qui la pratiquent et qui la dévoient. Par conséquent, je condamne et me désolidarise de toutes les récupérations de mes propos par des partisans de la droite et des extrêmes qui viseraient à fustiger les Maghrébins à l’étranger ou à renforcer les discours racistes, laïcards ou islamophobes. Nous n’avons pas besoin de porte-paroles.

Merci.

 

http://www.huffpostmaghreb.com/ismael-zniber/ via