Monthly Archives: October 2017
Les sirènes alarmantes de Dakar …
Dans un communiqué qui a été rédigé, sur le ton de la déclaration de guerre, des organisations connues par leur hostilité, devenue, à force de puiser dans la légende, légendaire, à l’égard de la Mauritanie, annoncent un point de presse sur ce qu’ils appellent ‘’ la situation des droits humains et des libertés démocratiques dans ‘’ ce‘’ pays.
Ce ‘’ce ‘’ désignant la Mauritanie en dit long sur le solde actif de la haine de notre pays lequel a réussi, à travers la bonne gouvernance, à assurer outre sa sécurité nationale, la paix dans la sous région. Or, c’est justement la paix dans la sous région qui dérange le plus ces organisations qui jouent aux cassandre et qui cherchent dans la malédiction des temps reculés et, parfois actuels, la matière pour attiser, les troubles et la confusion au niveau d’une opinion prise en otage.
En tout cas Dakar n’est pas le lieu saint pour traiter les maux dont on accuse la Mauritanie. Ainsi par exemple, s’agissant de la question de l’esclavage en Mauritanie, les organisateurs seraient mieux inspirés de convoquer l’Ex président Wade qui prétend que Maky Sall est son esclave. En ce qui concerne la pauvreté qui est débordante dans les rues de Dakar, les organisateurs qui pratiquent la mendicité humanitaire feraient mieux de consacrer leur solidarité avec les foules des mendiants qui sont marginalisées au Sénégal.
Pour la corruption, il suffirait à ces donneurs de leçons, de convoquer le frère de l’actuel Président Sénégalais pour leur expliquer le secret des experts en la matière. Il reste qu’en attaquant la Mauritanie à partir de Dakar, les héritiers de forces de la haine et de la division entre les peuples de la région, cherchent à réveiller les vieux démons. C’est dans ce sens que retentissent, à nouveau, les sirènes alarmantes de Dakar.
Sidi ould Mohamed Ahmed
rapideinfo
Sénégal – Mauritanie : Pourquoi Macky danse avec le « diable »
ANNONCE
La sécurité des sénégalais en Mauritanie est la préoccupation qui pousse l’Etat sénégalais à épouser des choix du Président de la Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Et cela va jusqu’à l’interdiction de l’exercice de certains droits fondamentaux de l’homme.
ANNONCE
La dernière exemple en date est la double annulation (lundi 2 et jeudi 5 octobre) de la conférence de presse de droits de l’hommiste mauritaniens et sénégalais, accompagnés de l’opposant mauritanien Biram Dah Abeid.
Seydi Gassame, directeur d’Amnesty International au Sénégal, a expliqué le pourquoi de ces annulations. « Je dois avouer qu’à nous-mêmes également l’Etat du Sénégal nous a exprimé ses préoccupations. Surtout que les bruits entre les deux pays ont tous des répercussions sur les populations. Il y a eu des actes de représailles, soit contre des pêcheurs, soit contre des Sénégalais qui seraient en situation plus ou moins irrégulière en Mauritanie ».
Mohamed Abdel Aziz lui, ne rate pas d’occasion pour montrer sa capacité de nuisance vis-à-vis de des sénégalais établis en Mauritanie. Pas plus tard que le 29 septembre dernier, 13 pêcheurs sénégalais ont été inquiétés puis expulsés par la Police Mauritanienne.
La réaction de l’Agence mauritanienne de l’information a également été incendiaire, hier jeudi 5 octobre. L’Ami a désagréablement réagi au traitement effectué par l’Agence de presse sénégalaise sur un communiqué des militants du droit de l’homme mauritaniens et sénégalais. L’Agence mauritanienne s’est demandé comment une institution officielle comme l’Aps peut-il publier un communiqué « haineux, mensonger, diffamatoire et hostile à la Mauritanie ». L’Aps a aussitôt retiré le texte en question, au détriment des organisations de droits de l’homme.
Quant à Macky Sall, il ne dispose pas de moyens aussi persuasifs que ceux d’Aziz, pour entrer dans son jeu. En cela, Assane Samb du journal Rewmi a rappelé que « les relations de bon voisinage nous imposent des initiatives communes, des patrouilles militaires mixtes, le partage de certaines ressources minières découvertes çà et là ».
Mais au rythme où vont les choses, avec Aziz qui mène la danse, ce sont les prémices d’une situation chaotique qui s’annoncent. L’Etat sénégalais devrait se ressaisir et faire de telle sorte que notre démocratie ne soit assujettie au rythme de ce « diable » de dictature qui perdure en Mauritanienne.
rapideinfo
M. Samba Thiam, président des Forces du Progrès pour le Changement (FPC) : ‘’La glace est brisée, les FPC sont aujourd’hui une force politique reconnue, crédible, qui pèse dans l’échiquier politique’’
Le Calame : Le 24 septembre marque l’anniversaire de votre retour au pays, après 23 ans d’exil forcé. Pouvez-vous nous dire ce qui s’est passé depuis ?
Samba Thiam : Vaste question ! Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis ! Je ne saurais donc, ici, m’attarder sur tout, mais seulement sur quelques points forts …
Lorsque nous considérons d’où nous venons, il serait difficile de nier les effets bénéfiques engendrés par ce retour au bercail …Nous venons de loin !
Prenons d’abord le regard, nouveau, porté maintenant sur Nous …Il m’arrive parfois d’arpenter les rues du centre ville, abandonnant la voiture ; bien souvent je croise sur mon chemin de jeunes mauritaniens –Haratines, Négro-africains, Arabo-berbères – que je ne connais pas, mais qui s’arrêtent, se présentent et me saluent respectueusement, cela bien avant les bains de foule du dialogue « national » ou du G8 . Deux évènement m’ont particulièrement ému à ce sujet ; l’un s’est produit aux abords du marché aux poulets, l’autre à la chaîne de télévision El Watanya . J’entrais dans le marché , frôlant une voiture garée à proximité lorsque deux jeunes arabo-berbères me reconnaissant , en surgissent et s’avancent vers moi avec un sourire, juste pour me dire bonjour … Le second évènement eut lieu à la Télé El Watanya où, en fin de débat, un jeune haratine a tenu absolument à prendre une photo avec moi …Ces jeunes, par leur attitude loin du rejet, témoignaient au contraire que ces ‘’ anciens flamistes’’ aujourd’hui militants des FPC , sont passés du statut de pestiférés à celui d’hommes dignes de considération , respectables et respectés. C’est leur manière de reconnaître et saluer la légitimité et la justesse de notre combat…
Il n’y eut pas deux ou trois rencontres de ce genre, mais plusieurs, avec des personnes matures, de toutes races et de toutes catégories sociales. Ce sont de rares points de réconfort moral dans ce combat de tous les jours …
La glace est brisée, les FPC sont aujourd’hui une force politique reconnue, crédible, qui pèse dans l’échiquier politique. Les lignes bougent …
J’y ajoute un autre élément, fondamental celui-là ; en interpellant, sans répit, la classe politique sur les préoccupations de l’heure, nous avons replacé au centre du débat actuel la question cruciale du ‘’ vivre –ensemble ‘’ ’. Le Pouvoir en place, bien que vicieux, ne peut plus esquiver cette question vitale, existentielle aigue.
-Après ce retour, vous avez décidé de créer un parti, les FPC que le pouvoir a refusé de reconnaître. Vous aviez enclenché une procédure pour attaquer ce rejet. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
–C’est exact. Le recours court toujours à la Cour suprême. Le dossier est chaque fois programmé pour être jugé, mais à chaque fois reporté. On devine pourquoi !!! .Sur le plan des normes légales requises, notre dossier est inattaquable .Nous sommes simplement victimes d’un blocage politique.
Dans notre pays, je l’ai déjà dit, le Prince se substitue au droit, se considère comme ‘’ la loi personnifiée’’ ! Vous comprendrez qu’avec une telle mentalité, nous sommes mal partis…
-Pouvez-vous nous dire comment les FPC sont perçues aujourd’hui par la composante « maure blanc du pays »?
Positivement je crois, par un bon nombre de nos compatriotes. La campagne active de sensibilisation menée après le redéploiement en direction de la classe politique, son élite intellectuelle et ses acteurs économiques et sociaux, a donné des fruits. N’oubliez pas les deux évènements décrits plus haut, entre autres, qui illustrent le changement, positif, du regard porté sur nous, la modification du prisme initial déformant qui nous enserrait et nous desservait.
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-Vous avez pris part au dialogue politique de 2016, ce qui vous a valu des critiques de vos détracteurs. Vous vouliez passer votre message. Quel était-il ? Comment a-t-il été perçu ? Vous reconnaissez-vous dans les résolutions de ce dialogue ? Sinon, regrettez-vous aujourd’hui d’avoir pris part à ce conclave ?
–Vous dites bien ‘’ vos’’ détracteurs, ils ne nous intimident pas, car ils ne nous épargneront pas de toute façon, quoiqu’on fasse. Personnellement je fais mienne cette remarque d’E. Roosevelt qui disait, à propos justement de la peur qui entourait les critiques, que de toute façon, que vous agissiez ou non, vous serez critiqué. Alors, suggérait-elle, en filigrane, agissez ! J’en fais ma philosophie …
Quel message nous voulions passer au dialogue ? D’abord expliquer, rappeler à ceux qui semblent l’ignorer, le méconnaître ou délibérément l’oublier, comment la Mauritanie a été constituée, historiquement, par la France. Le colonialisme français a rassemblé, pour faire ce territoire, deux espaces géographiques ou deux aires culturelles distinctes, deux peuples aux traditions et habitudes mentales différentes, deux entités politiques historiques, avec chacune son organisation politique et sociale propre. Vouloir gommer cette réalité têtue, c’est manquer de clairvoyance, c’est se fourvoyer et maintenir le pays dans l’instabilité permanente …
Tel était le message, entre autres, que nous voulions passer, perçu –il est vrai- de façon mitigée…Mais le plus important à nos yeux n’était pas, nécessairement, d’obtenir une adhésion massive à nos vues, mais plutôt de susciter, disons de forcer un débat sur ces questions jusque-là, toujours esquivées, sinon escamotées.
Ne perdons pas de vue que notre participation à ce dialogue, qu’on ne peut en aucun cas regretter , a permis à certains acteurs traditionnels de la vallée du fleuve de s’enhardir à cette occasion , en se ralliant ouvertement à nos positions contre les politiques d’exclusion qui frappent les Négro-africains ! Cette participation, par ailleurs, n’a pas été sans retentissement jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale …
Pour ce qui concerne notre position sur les résolutions du dialogue, nous nous sommes déjà largement exprimés là-dessus à travers d’abord vos colonnes, ensuite dans une déclaration post-dialogue, publiée immédiatement après la clôture de celui-ci.
– Que pensez-vous de la mise en œuvre des résolutions du dialogue?
– Le Président Ould Abdel Aziz a choisi, arbitrairement, les points qui lui convenaient mais qui ne reflétaient nullement tous la lettre des débats pendant ces assises. Il a délibérément et arbitrairement éliminé un point qui avait fait objet de consensus, à savoir l’officialisation de toutes les langues nationales. Un des points aurait pu être la régionalisation si elle n’était pas vidée de sa substance. Alors ‘’ mise en œuvre ou pas des résolutions du dialogue ’’, sur des points mineurs, qu’importe ?
-Que vous inspire l’hymne national concocté ?
– N’ayant pris connaissance du texte en question que par bribes, je me garderai de parler du contenu. Par contre , sur la procédure pour élaborer l’hymne , notre position est de ferme réprobation , tant pour la représentativité de notre diversité , encore une fois gommée , que pour le choix des membres de la commission de rédaction qui pose , semble-t-il , comme condition obligatoire la connaissance de la langue arabe ; comme pour attribuer exclusivement aux uns l’habileté ou le monopole à concevoir les normes patriotiques pour tous !
Or, à notre avis, des symboles nationaux aussi forts comme le drapeau et l’hymne devraient être conçus de manière à susciter l’adhésion massive des mauritaniens, sans distinguo.
-Une partie de l’opposition démocratique, comme les partis de la majorité présidentielle considéraient que les FPC n’étaient pas « fréquentables ». Que s’est-il passé pour que votre parti intègre le G8 qui a combattu les amendements constitutionnels ?
– Rien, sinon peut-être que les préjugés et les stéréotypes sont tombés, que l’intoxication ayant conduit à notre diabolisation ne prend plus ! Les éléments arabo-berbères honnêtes ont compris, enfin, que les FPC étaient un parti politique sérieux, ouvert ; un partenaire crédible, juste soucieux de l’intérêt supérieur des mauritaniens …
-La question nationale demeure pour les FPC la priorité N°1. Pensez-vous que vos vis-à-vis du G8 ont la même compréhension que vous ?
Je vous remercie de nous reconnaître au moins ce label … Ce qu’on peut, je crois , dire pour l’heure , c’est qu’un bon nombre au sein du G8 s’accorde ou reconnaît qu’il se pose un problème d’Unité nationale, chez nous…Maintenant dans le diagnostic ou dans les solutions, il pourrait y avoir des nuances, voire de sérieuses différences …Mais le plus important à mes yeux réside dans le changement de l’attitude de déni , assez courant, pour reconnaître et accepter de débattre des problèmes dans la sérénité , dans un esprit ouvert et tolérant, avec une volonté réelle de trouver des solutions …’’Un problème débattu est à moitié résolu’’ , disait l’autre. Il nous faut débattre, communiquer, voilà, pour moi, le plus important.
J’ai bon espoir que dans les prochains jours, les prochaines semaines, nous nous y acheminerons…
Nous demeurons , au niveau des FPC, ouverts aux uns et aux autres , dès lors qu’il s’agira de s’attaquer à la question de la cohabitation qui , vous le savez , nous tient à cœur. Nous demeurons intransigeants dans sa prise en charge dans tout partenariat. Cela doit être entendu.
-Quelle appréciation vous faites du dossier « Bouamatou et consorts » ?
–Ce dossier indique , à mon sens , que nous sommes entrés dans une ère de dérive autocratique…Il n’y a pas si longtemps , à travers mes prises de position régulières, j’alertais sur les premiers signes , appelant l’opposition à ouvrir les yeux et à réagir …Cette dérive est maintenant là , bien visible, installée, ouvertement déclarée et assumée par le Prince….
Vous m’offrez l’occasion ici de condamner, avec la plus grande fermeté, l’intimidation, les vexations et le harcèlement quotidiens dont sont victimes ces journalistes courageux , à l’image du modèle que s’en faisait A. Londres , c’est-à-dire qui ‘’ mettent le doigt dans la plaie’’.. . Pour le reste, je ne voudrais pas entrer dans une guéguerre de clans ou de réseaux …
Je voudrais enfin dire aux partenaires de la Mauritanie, qu’il ne faut pas que ‘’ des raisons de sécurité ‘’ l’emportent sur celles de stabilité de notre pays …
-Pensez-vous que le président Ould Abdel Aziz quittera le pouvoir en 2019, conformément à la Constitution ?
–Rien ne le laisse supposer, absolument rien ! Vous savez, le Président excelle dans l’art de mener les gens en bateau … Mais bon, wait and see !
Propos recueillis par Dalay Lam
le calame
Edito Le Calame : Blanchissez, blanchisseurs !
Samedi 30 Septembre, le régime mauritanien n’allait pas être à la fête à Dakar. Ce jour-là, en effet, le président de l’ONG Sherpa (spécialisée dans la traque des biens mal acquis) comptait présenter, lors d’une conférence de presse organisée par le président d’IRA, Biram Ould Dah, le rapport de son organisation intitulé « La corruption en Mauritanie, un gigantesque système d’évaporation ».
Mais les autorités sénégalaises, qui gèrent leurs relations avec la Mauritanie avec une extrême prudence, n’ont pas voulu prendre le risque de froisser l’homme fort de Nouakchott dont les nerfs paraissent à fleur de peau, depuis sa dernière déconvenue sénatoriale. Elles ont préféré interdire la conférence de presse conjointe.
Une réaction surprenante de la part d’une démocratie et une décision regrettable venant d’un Etat qui a toujours été une terre d’accueil. Malgré cette interdiction (une mesure qui ne grandit pas ses auteurs), le rapport accablant de l’ONG a été, quand même, envoyé à la presse et son impact n’en a été que plus grand. Etabli en 2013, il a été mis à jour cette année, avec un seul constat :
« la situation n’a fait qu’empirer, les spoliations se sont accentuées, alors même que le pays traverse une période difficile, depuis la chute des prix des minerais de fer. Les ressources publiques continuent à être détournées par le clan au pouvoir ». Un constat qui résume, parfaitement, la situation que nous vivons depuis un bien triste 6 Août 2008 tuant, dans l’œuf, notre embryon de démocratie.
Depuis, c’est la prédation à grande échelle. Un clan a fait main basse sur le pays et ses ressources. Une situation extrêmement grave et aux conséquences imprévisibles que dénonce Sherpa. Bien documenté et chiffres à l’appui, le rapport de l’ONG revient, avec force détails, sur la mise à sac de l’Etat et de ses ressources. Il évoque, d’abord, la malédiction des ressources minérales dont les prix ont connu une flambée, entre 2010 et 2014, qui a si peu profité au pays, seulement à des chanceux « bien nés ».
Il dresse, ensuite, la liste des marchés de gré à gré conclus au profit des mêmes, sans aucun respect pour les procédures, comme l’aéroport international de Nouakchott, la centrale électrique duale (attribuée à la société Wartsila dont l’offre était pourtant la plus chère), des marchés « bien souvent conclus au mépris de l’intérêt général », note le rapport.
Et d’épingler, dans la foulée, le programme Emel 2012 qui coûta des milliards, pour un résultat plus qu’aléatoire, sommet, parmi tant d’autres, hélas, de la mauvaise gestion et du pillage des finances publiques, au grand dam des institutions financières internationales.
C’est donc un énorme pavé dans la mare que vient de lancer cette ONG. Il aurait pu être plus complet, si l’on y avait ajouté un petit paragraphe sur la justice. Ce bras vengeur du pouvoir exécutif a perdu toute crédibilité. Désormais utilisée pour fabriquer des dossiers de toutes pièces et régler des comptes, elle a perdu son indépendance et n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Sinon, comment expliquer qu’on puisse placer, sous contrôle judiciaire, douze sénateurs, quatre journalistes et deux syndicalistes, pour la simple allégation qu’ils furent aidés par un mécène ? Comment comprendre qu’à part les petits dealers, aucun gros bonnet du trafic de drogue ne croupit actuellement en prison ? Ils ont pourtant été arrêtés, parfois la main dans le sac.
Par quel miracle dix kilos de cocaïne, saisis récemment, se sont-ils transformés en ciment blanc ? Blanchissez, blanchisseurs, mais craignez qu’une fois pris, le ciment ne vous fixe à la merci du peuple qui vous demandera, tôt ou tard, des comptes…
Ahmed Ould Cheikh
Le président des FPC exprime la solidarité de son parti au directeur du Calame
Le président des forces patriotiques du changement (FPC), M. Samba Thiam a rendu, ce mardi 3 octobre, à 11 h, une visite de courtoisie au journal Le Calame.
Le but de ce déplacement, explique M. Thiam est de témoigner la solidarité de son parti à Ahmed Ould Cheikh, directeur du journal Le Calame, placé sous contrôle judiciaire dans le cadre du dossier «Bouamatou et consorts ».
Dans son mot à l’occasion, le président des FPC a salué le courage du Calame et a encouragé son patron et sa rédaction à maintenir sa ligne éditoriale qui force le respect et participe à l’édification de la démocratie, à travers la diffusion d’une information plurielle. Samba Thiam a assuré que Le Calame trouvera à ses côtés les FPC pour ce noble combat.
De son côté, le patron du Calame s’est réjoui de la présence, au siège du journal, et en plein bouclage, du président Samba Thiam à qui il exprimé toute sa reconnaissance pour son geste et ses encouragements. Droit dans ses bottes, Ahmed Ould Cheikh a indiqué que Le Calame, quelles que soient les entraves, ne déviera pas de la ligne qu’il s’est tracée depuis sa création en 1993.
Le Calame défendra une information plurielle, œuvrera pour une Mauritanie dans laquelle l’ensemble de ses fils cohabitent dans la paix, la sérénité et le respect mutuel, a-t-il martelé.
Rappelant les différentes mesures de suspension et d’interdiction du Calame sous le règne d’Ould Taya, Ould Cheikh a réitéré la très forte conviction de feu Habib Ould Mahfoudh fondateur du Calame, « les hommes passent, les institutions restent »
le calame