Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 27/09/2017

Mauritanie – Bouamatou et Cie: la Cour d’Appel déboute le Parquet général

ALAKHBAR (Nouakchott) – Dans l’affaire Bouamatou et Cie, la Chambre d’accusation auprès la Cour d’Appel de Nouakchott a entériné ce mercredi la décision du juge d’instructions qui a refusé de placer en détention 12 sénateurs impliqués.

Le Parquet général avait demandé la mise en détention desdits sénateurs dont une femme la sénatrice et artiste Malouma Mint Meidah.

D’autre part, la chambre d’accusation a approuvé la demande du Parquet  général de placer le sénateur Mohamed Ould Ghadda et l’ancien militaire Mohamed Ould Mohamed Mbareck en détention.

La chambre a élégamment validé le mandat d’arrêt lancé contre Mohamed Ould Bouamatou, le milliardaire mauritanien en exil au Maroc.

Mint Dey . Le nouvel hymne reflète le stade de dégradation que nous vivons actuellement

altMona Mint Dey, cadre du RFD,   parti de l’opposition , a déclaré que les mots de l’hymne actuel, reflètent  le stade de la dégradation que vit actuellement le pays. Ajoutant qu’il n’a ni force  , ni mélodie , ni sens ni enthousiasme.

Texte intégral de son post  sur sa page facebook :

Cet hymne convient bien  à  Ould  Abdel Aziz car il comble  son  faible  gout poétique  et satisfait son modeste  niveau culturel .

En effet, c’est un hymne qui reflète   la dégradation de la situation que nous vivons actuellement : Il ne dégage  ni force ni mélodie, , ni sens, ni enthousiasme.

Une chanson lugubre qui rappelle  la poésie de l’époque de  la décadence de la civilisation arabe. On y trouve  certains  mots qui n’ont pas de sens, comme par exemple, l’expression : « «le mystère de la paix»  (   لغز السلام ) .  A  moins que cette expression signifie  que si le pouvoir  ne s’acquiert  que par la force, la paix devient alors un mystère.

Le verset, qui a été inclus dans l’hymne  :  » A côté de la difficulté est, certes, une facilité! S94.v5″ (إِنَّ مَعَ الْعُسْرِ يُسْرًا  ) , nous donne aussi l’impression que nous sommes en difficulté, et que nous demandons à Dieu la facilité et le salut.

Toute poésie contemporaine qui n’évoque pas l’excitation de l’époque  est une fourmi  boiteuse

La poésie n’est  pas  que les prouesses d’un acrobate virevoltant  une danse des califes

La poésie n’est pas lorsque brisures de pain deviennent , pour une  souris affliction  et  briffe

Source : http://zahraa.mr/node/13931

Traduit (approximativement) par Adrar.Info

Les Mauritaniens sont bâillonnés, humiliés et prisonniers d’une dictature sans précédent (CLTM/Déclaration)

Les Mauritaniens sont bâillonnés, humiliés et prisonniers d’une dictature sans précédent (CLTM/Déclaration)Le Calame – La Mauritanie de l’ère Abdel Aziz vit les moments les plus sombres, les plus dramatiques, les plus douloureux de son histoire où personne n’est épargnée ; en d’autres termes tout mauritanien s’attend à être interpellé, séquestré, mis sous contrôle judiciaire, emprisonné par ce régime dictatorial aux ambitions non avouées.

Le refus par les Autorités judiciaires de laisser voyager le Secrétaire Général de la CLTM pour assister à la Conférence internationale de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur le thème les Jeunes et l’Emploi en Afrique du Nord prévu les 26 et 27 septembre 2017 à Genève –SUISSE constitue une grave violation des libertés syndicales qui sont garanties par la Constitution, le Code du travail ainsi que les conventions internationales ratifiées par la Mauritanie.

La CLTM se trouve confrontée à des tracasseries sans fondement juridique et n’a rien à cacher ni de ses activités non plus de ses sources de financement stipulées dans son STATUT et garanti par la Constitution, la Législation nationale et le droit international.

La CLTM rappelle qu’elle demeure attachée à la dignité humaine et sous aucune pression ou intimidation, elle ne saurait remettre en cause cet idéal qui consiste à défendre les droits des travailleurs, de l’homme et rejette toute restriction de la démocratie pour que s’instaure un véritable état de droit où tous les citoyens sont égaux devant la loi.

L’acharnement du Pouvoir contre les Elus du peuple, les Hommes d’affaires, les Organisations antiesclavagistes, la Société civile, les Journalistes et les Organisations syndicales inquiètent les mauritaniens et la Communauté internationale.

La CLTM dénonce l’attitude arrogante, provocatrice et belliqueuse du Gouvernement qui ne cesse de violer toutes les dispositions l’égales et réglementaires régissant les individus à former une communauté et vivre ensemble dans le respect, l’honneur et la dignité qui sont des valeurs sûres et font partie intégrante des droits fondamentaux de l’homme.

Dans cette situation chaotique généralisée et qui perdure depuis les amendements anticonstitutionnels, les mauritaniens sont traumatisés et s’inquiètent du devenir de leur chère patrie prisonnière d’une dictature sans précédent où le peuple innocent et sans défense se retrouve bâillonné, humilié et torturé.

La CLTM en tant que Organisation avant gardiste, déplore le recul manifeste de la démocratie à laquelle tout peuple aspire et rejette sans compromis les agissements tatillonnent d’un gouvernement sourd aux préoccupations de son peuple.

La CLTM exhorte le Gouvernement à revoir avec plus de responsabilité et de lucidité sa politique vis-à-vis de ces citoyens qui l’ont élu pour conduire le pays dans la voie du progrès, de la sécurité et de l’entente entre les communautés.

​​​​​​Fait à Nouakchott, le 26 septembre 2017

​​​​LE BUREAU EXECUTIF

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L’éditorial du calame: Ne pas prévoir, c’est quoi ?

L'Editorial du Calame : Ne pas prévoir, c’est quoi ?Si l’on en croit le site Al Akhbar (généralement bien informé), le gouvernement vient d’attribuer un marché de gré à gré, de près de 14 milliards d’ouguiyas, à une société de la place, pour la construction d’un nouveau palais des congrès, non loin du nouvel aéroport de Nouakchott. L’homme d’affaires, qui dirige cette heureuse société, commence à entrer, de plus en plus, dans les grâces du pouvoir. Il s’est, en effet, déjà vu attribuer un agrément bancaire et une usine de décorticage du riz – à… Néma, alors qu’il est produit à Rosso ! – à plus d’un milliard d’ouguiyas, alors que sa société n’a même pas participé à l’appel d’offres. Il y en a qui ont de la veine, vous dis-je. Mais là où il y a un hic, c’est quand notre guide éclairé se permet de déclarer – les enregistrements sont là – que plus jamais les marchés publics ne se feront de gré à gré. Tant que lui sera au pouvoir, en tout cas. Alors, en sus des deux marchés susdits, à qui ont été attribués le canal de Keur Macène (facturé quatre fois son prix et qui a donné lieu à de faramineuses commissions), le barrage de Seguelil et les routes que l’ENER devait construire ? Les exemples ne manquent pas. Ces dernières années, le financement des infrastructures est désormais imputé sur le budget de l’Etat, alors qu’en principe, ce sont les bailleurs de fonds et les partenaires techniques et financiers qui doivent s’en charger. Vous savez pourquoi ? Ceux qui mettent la main à la poche sont très regardants sur les procédures et il n’est pas facile de leur faire avaler n’importe quoi. Quand c’est l’Etat qui finance, on tord facilement le cou aux textes et, par le fait du prince, on choisit l’adjudicataire qui a ses faveurs. Une anomalie budgétaire bénéfique, pour certains, mais qui se répercute, immanquablement, sur le fonctionnement de l’Etat, les services sociaux de base et creuse un peu le déficit budgétaire. Il est vrai que notre capacité d’endettement a atteint près de 74 % du PIB (si l’on en croit le dernier rapport du FMI) mais ce n’est pas une raison pour charger encore plus la barque. A quoi sert, par exemple, un nouveau palais des congrès, quand on en a déjà un qui reste pratiquement vide toute l’année ? N’aurait-il pas été plus conséquent d’orienter ces quatorze milliards vers quelque chose de plus judicieux, comme la construction d’hôpitaux ou de dispensaires et leur équipement ? La construction ou la réhabilitation de routes ? Un réseau d’assainissement à Nouakchott ?
Dans un pays qui manque de tout, dépenser autant d’argent, pour le prestige, relève du crime économique. A l’heure où le déficit pluviométrique se creuse dangereusement, ce qui risque de provoquer, dans les mois à venir, une hécatombe au sein du cheptel et une terrible famine, dans les zones rurales, il aurait été plus sage d’orienter cet argent ou, au moins, une partie, dans un plan d’urgence. On sauverait ainsi des milliers, pour ne pas dire des millions, de têtes de bétail et l’on empêcherait, du coup, un nouvel exode rural désastreux. Gouverner, c’est prévoir. Alors ne pas prévoir, c’est quoi ?
Ahmed Ould Cheikh

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