Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/09/2017

New York: La Communauté Mauritanienne manifeste lord de la visite de Aziz

ils ont réclamés le rapatriement des réfugiés mauritaniens vivant le long du fleuve Sénégal ainsi que leurs indemnisations; la restitution des terres confisqués; le jugement des génocidaires de 1989 ainsi que l’éradication de l’esclavage physique, économique et morale. Ils ont dénoncés le processus de recensement comme étant raciste et discriminatoire.

Ils ont aussi dénoncé l’arrestation des leaders, le changement de la constitution de président Aziz comme prétexte de déstabiliser le pays et de briguer un 3ème mandat.

Cette communauté venant de tous les coins des états unis ainsi du canada veut se réunir et alerter la communauté internationale des abus du régime du président Aziz

Durant ces travaux des nations unis une autre groupe de communauté mauritanien, composée la plupart des maures, a aussi manifesté le mardi 19 septembre réclamant la libération du sénateur Ghadda et dénonce les pillages des resources de l’état par le gouvernement en place.

Alioune Ly

 

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L’éditorial de La Nouvelle Expression : Le coût de l’hypocrisie

L’éditorial de La Nouvelle Expression : Le coût de l’hypocrisieLa Nouvelle Expression – Hypocrites sont les Mauritaniens dans leur écrasante majorité. Une malheureuse caractéristique qu’ils se partagent, sans discrimination… Ce comportement s’exprime dans tous les actes posés.

Exemple : On sort d’un referendum où les bureaux de vote à Nouakchott ont été délaissés par les électeurs alors que l’affluence au meeting de clôture présidé dans la même ville par Ould Abdel Aziz a été historique.

Mais l’illustration la plus parfaite de ce vécu mauritanien est l’aspect organisationnel qui a entouré les visites du Président dans les quartiers à Nouakchott et particulièrement le quartier Sebkha ou 5ème Arrdt.

Cette visite aux populations par le Président renseigne, une fois encore, sur le degré de la puissance de l’auto-manipulation (se mentir à soi-même) du système comme dans un passé récent où on créait des villages tout le long du trajet qu’empruntait le Président Maaouya. Des villages qui avaient comme durée de vie le temps du passage ou de l’écarquillement des yeux du chef. C’était l’expression totale de l’hypocrisie. Et rien n’a changé.

Ces rencontres hautement médiatisées ont été, dit-on, destinées au bas peuple même si certains caciques politiques locaux n’ont pas raté l’occasion de prendre la parole pour faire les louanges de l’hôte spécial du jour. Mieux. La palme d’or de la honte comportementale est revenue aux services de la mairie.

La Communauté urbaine et la garde nationale ont déployé les moyens nécessaires pour dératiser, dépolluer et désinfecter pour requinquer l’image du quartier afin de recevoir le chef dans un environnement sain. Un chef qui est venu voir et comprendre le vécu des hommes et femmes de ces quartiers qui se confondent avec la pauvreté humaine primaire.

Mais le Président ne verra pas les eaux puantes, verdâtres et boueuses dans lesquelles ces populations pataugent depuis plus de deux ans. Ces sources d’épidémies et signes principaux d’impécuniosité ont hypocritement disparu.

Ce décor naturel de la zone (quartier Sebkha) ne sera pas vu par Ould Abdel Aziz. La souffrance des ces pauvres hères doit être cachée pour le temps de la visite du Président. Une décision des organisateurs de ces visites et grandement exécutée par les services de madame la maire appuyée par la garde nationale.

Une hypocrisie malsaine qui témoigne du peu d’intérêt des services de la mairie mais surtout du sommet de l’Etat de la vie et de l’existence de ces misérables populations.

Ces populations qui ont comme compagnons les mouches et les moustiques dans des odeurs intenables, une situation qui n’a jamais réellement préoccupé la Communauté urbaine.

Un service public qui se transforme de jour en jour en boutique d’une dame sans projet ni ambition pour la ville de Nouakchott, la capitale-poubelle. Un autre crime de la Communauté urbaine et l’élite du pays que les populations qui ont pris la parole pour l’occasion n’ont pas su relever. Triste sort.

Comme disait Thomas Sankara « L’esclave, qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Seule la lutte paie » Pour cette magnifique occasion qui s’offrait aux populations pour parler de leur situation, on parla surtout de l’alcool frelaté (Soumsoum), d’insécurité, d’étrangers ou de la musique de la gent juvénile et autres.

Et on voit les « proches collaborateurs » qui accompagnent le Président prendre note… Le coût de cette hypocrisie, aujourd’hui, est tout simplement la déchéance à tous les niveaux. La Mauritanie se transforme en une société de mythomanes, de tricheurs, de tireurs à flanc où tout est farce.

Ici et là en Mauritanie, fais ce que tu veux où tu veux et comme tu veux, personne ne te prendra au sérieux même si tu es sérieux… Car le menteur et le flagorneur sont déjà passés par là. On est réellement perdu. Les valeurs s’écartèlent entre pilleurs et collabos et la confusion est entretenue : le digne citoyen et le citoyen fourbe sont fêtés de la même façon.

L’honneur s’est éclipsé pour laisser s’installer la comédie et nos valeurs d’hommes libres – produits d’une belle et rayonnante histoire multiforme, multiséculaire et multidimensionnelle- s’atrophient par la translation de l’autre moi sur notre moi.

La Mauritanie a perdu son chemin.

Camara Seydi Moussa

 

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La Nouvelle Expression – Hypocrites sont les Mauritaniens dans leur écrasante majorité. Une malheureuse caractéristique qu’ils se partagent, sans discrimination… Ce comportement s’exprime dans tous les actes posés.

Exemple : On sort d’un referendum où les bureaux de vote à Nouakchott ont été délaissés par les électeurs alors que l’affluence au meeting de clôture présidé dans la même ville par Ould Abdel Aziz a été historique.

Mais l’illustration la plus parfaite de ce vécu mauritanien est l’aspect organisationnel qui a entouré les visites du Président dans les quartiers à Nouakchott et particulièrement le quartier Sebkha ou 5ème Arrdt.

Cette visite aux populations par le Président renseigne, une fois encore, sur le degré de la puissance de l’auto-manipulation (se mentir à soi-même) du système comme dans un passé récent où on créait des villages tout le long du trajet qu’empruntait le Président Maaouya. Des villages qui avaient comme durée de vie le temps du passage ou de l’écarquillement des yeux du chef. C’était l’expression totale de l’hypocrisie. Et rien n’a changé.

Ces rencontres hautement médiatisées ont été, dit-on, destinées au bas peuple même si certains caciques politiques locaux n’ont pas raté l’occasion de prendre la parole pour faire les louanges de l’hôte spécial du jour. Mieux. La palme d’or de la honte comportementale est revenue aux services de la mairie.

La Communauté urbaine et la garde nationale ont déployé les moyens nécessaires pour dératiser, dépolluer et désinfecter pour requinquer l’image du quartier afin de recevoir le chef dans un environnement sain. Un chef qui est venu voir et comprendre le vécu des hommes et femmes de ces quartiers qui se confondent avec la pauvreté humaine primaire.

Mais le Président ne verra pas les eaux puantes, verdâtres et boueuses dans lesquelles ces populations pataugent depuis plus de deux ans. Ces sources d’épidémies et signes principaux d’impécuniosité ont hypocritement disparu.

Ce décor naturel de la zone (quartier Sebkha) ne sera pas vu par Ould Abdel Aziz. La souffrance des ces pauvres hères doit être cachée pour le temps de la visite du Président. Une décision des organisateurs de ces visites et grandement exécutée par les services de madame la maire appuyée par la garde nationale.

Une hypocrisie malsaine qui témoigne du peu d’intérêt des services de la mairie mais surtout du sommet de l’Etat de la vie et de l’existence de ces misérables populations.

Ces populations qui ont comme compagnons les mouches et les moustiques dans des odeurs intenables, une situation qui n’a jamais réellement préoccupé la Communauté urbaine.

Un service public qui se transforme de jour en jour en boutique d’une dame sans projet ni ambition pour la ville de Nouakchott, la capitale-poubelle. Un autre crime de la Communauté urbaine et l’élite du pays que les populations qui ont pris la parole pour l’occasion n’ont pas su relever. Triste sort.

Comme disait Thomas Sankara « L’esclave, qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Seule la lutte paie » Pour cette magnifique occasion qui s’offrait aux populations pour parler de leur situation, on parla surtout de l’alcool frelaté (Soumsoum), d’insécurité, d’étrangers ou de la musique de la gent juvénile et autres.

Et on voit les « proches collaborateurs » qui accompagnent le Président prendre note… Le coût de cette hypocrisie, aujourd’hui, est tout simplement la déchéance à tous les niveaux. La Mauritanie se transforme en une société de mythomanes, de tricheurs, de tireurs à flanc où tout est farce.

Ici et là en Mauritanie, fais ce que tu veux où tu veux et comme tu veux, personne ne te prendra au sérieux même si tu es sérieux… Car le menteur et le flagorneur sont déjà passés par là. On est réellement perdu. Les valeurs s’écartèlent entre pilleurs et collabos et la confusion est entretenue : le digne citoyen et le citoyen fourbe sont fêtés de la même façon.

L’honneur s’est éclipsé pour laisser s’installer la comédie et nos valeurs d’hommes libres – produits d’une belle et rayonnante histoire multiforme, multiséculaire et multidimensionnelle- s’atrophient par la translation de l’autre moi sur notre moi.

La Mauritanie a perdu son chemin.

Camara Seydi Moussa

Le président Aziz à New York : juste un acte de présence…

Le président Aziz à New York : juste un acte de présence…Le président Mohamed O. Abdel Aziz s’est envolé dimanche dernier à destination de New York pour assister aux travaux de la 72ème assemblée générale des nations unies.

Malgré sa présence à certaines activités, son absence s’est particulièrement fait remarquer à certaines activités d’importance dans les sphères des nations unies.

Il avait été absent au dîner organisé par le président américain Donald Trump en l’honneur de certains chefs d’état africains présents à l’assemblée générale, les présidents ivoirien, éthiopien, ghanéen, gambien, nigérian, ougandais, sud africain, en plus du chef de l’état guinéen, président en exercice de l’union africaine.

O. Abdel Aziz était également absent à la tribune de l’assemblée générale, le discours qu’il devait prononcer l’a été par le ministre des affaires étrangères O. Ahmed Izidbih.

Son absence à cette tradition a amené les mauritaniens à se poser des questions, car c’est la première fois qu’un chef d’état se déplace pour une assemblée générale de l’ONU sans prononcer son discours, laissant le soin à son ministre des affaires étrangères de le faire.

O. Abdel Aziz
avait assisté à la séance d’ouverture de l’assemblée générale mais pas aux autres séances qui ont suivi.

Il a pris part à quelques rencontres notamment avec le secrétaire général des nations unies, la procureure générale de la cour pénale internationale et la rencontre internationale de haut niveau consacrée à l’appui du G5 du Sahel.  

 

Saharamedias