Daily Archives: 15/09/2017
Rentrée politique : Empoignades en perspective
La rentrée politique de cet été est marquée par de belles empoignades en perspectives, pour 2018. D’abord, entre deux cousins : le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz et l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, réfugié au Maroc, depuis quelques années.
Le premier accuse son vis-à-vis de tentative de sape de son pouvoir, via quelques sénateurs, « minorité » ou « égarés », selon le pouvoir, qui ont eu le culot de rejeter les amendements constitutionnels, contraignant ainsi le gouvernement à recourir, pour les faire passer à un hasardeux et très contesté referendum populaire, qualifié de «mascarade » – pire, d’« illégal » – par l’opposition dite radicale.
Le différend entre les cousins est ainsi devenu une affaire d’Etat. Elle risque de tenir longtemps le pays en haleine. Le Président paraît résolu à en découdre avec son cousin qui n’avait, lui, ménagé aucun effort pour faire avaler le putsch du 6 Août 2005 à la Communauté internationale.
L’homme fut l’éminence grise de l’accord de Dakar, en 2009, avant de financer, à coup de milliards, la campagne présidentielle en Juillet de la même année. De bien sombres eaux ont, depuis, manifestement coulé entre les compères. Mais, sur le fond exact du différend entre les deux cousins, les Mauritaniens ignorent presque tout.
Officieusement, le Président reprocherait, à son soutien contraint à l’exil, une supposée volonté d’exercer mainmise sur le pouvoir et contrôler les leviers de l’économie ; en somme, avoir son mot à dire dans la conduite des affaires. Ould Bouamatou n’entendait pas, semble-t-il, jouer un second rôle.
C’est du moins ce que diverses langues laissent entendre. Les relations entre les deux hommes se sont alors vite dégradées et Ould Bouamatou prit le large.
Les prêches et observateurs de la scène politique estiment, de leur côté, qu’Ould Abdel Aziz, réputé très proche de sa besace, ne voulait pas d’un homme si encombrant, susceptible de lui faire, à terme, ombrage, grâce à son dense réseau de relations et de moyens.
Et, toujours selon ces observateurs, c’est pour ne pas gêner son cousin qu’Ould Bouamatou choisit de s’exiler au Maroc. Visiblement, comme le dit l’adage, « deux caïmans ne peuvent cohabiter dans un même marigot ». Mais, en dépit de cet exil, le pouvoir a continué à lui chercher des noises.
Sa banque (GBM) et ses sociétés, bien côtées, ont connu des problèmes avec le fisc. Une manière de lui régler des comptes. Plusieurs de ses proches ont été inquiétés, certains emprisonnés.
Au Maroc, pays avec lequel les relations n’ont jamais été bonnes, depuis l’arrivée d’Ould Abdel Aziz au pouvoir, Bouamatou est restée très discret. On l’entend pas par sur les media mais d’aucuns croient qu’il est actif dans le jeu politique mauritanien.
Le pouvoir le suspecte de connexion avec son opposition dite radicale à laquelle il fournirait des moyens. Et d’évoquer, ici, l’autre cousin et ennemi, le défunt Ely ould Mohamed Vall.
Celui-ci « opportunément » écarté par « le Destin », l’affaire du Sénat, avec, en corolaire, l’arrestation et la détention du sénateur Mohamed Ould Ghadda, devenu, en quelques mois, la figure de proue de l’opposition au pouvoir d’Ould Abdel Aziz, semble aujourd’hui offrir, à celui-ci, l’occasion, non seulement, de « discréditer » le rejet des sénateurs, accusés de s’être laissés «corrompre » par l’homme d’affaires mais, aussi, d’en finir avec celui-ci.
Publié au lendemain de l’arrestation d’Ould Ghadda, le communiqué du Parquet était on ne peut plus clair : « crimes gabegiques transfrontaliers » impliquant des sénateurs, des hommes d’affaires, des syndicalistes et des journalistes.
Ceux qui sont au pays ont été convoqués, illico presto malgré l’imminence de la Tabaski, par la police de répression des délits économiques, pour être auditionnés. Certains, comme le sénateur Ould Ghadda, ont été placés sous mandat de dépôt et d’autres sous contrôle judiciaire.
Des mandats d’arrêt internationaux ont été émis, notamment contre le fameux cousin ennemi, preuve, s’il était besoin, de la détermination d’Ould Abdel Aziz à en finir avec celui-ci.
Mais Bouamatou, à qui l’agence nationale de recensement des titres sécurisés aurait refusé l’enrôlement, disposerait de plusieurs nationalités et le mandat d’arrêt vise plus à la consommation intérieure, à la dissuasion et à l’intimidation qu’à une quelconque – et probablement encombrante – exécution, croient savoir divers observateurs.
Une chose est désormais sûre : la guerre est ouverte entre les deux cousins. Jusqu’où iront-ils ? Mystère et bouches cousues… Pourvu, tout simplement, que cette affaire ne porte pas préjudice au bon fonctionnement du pays et de ses institutions !
DL
le calame
Les militants des droits civiques américains ont réussi leur pari en accueillant les victimes d’esclavage mauritaniennes à Dakar
Les militants des droits civiques américains ont réussi leur pari en accueillant les victimes Mauritaniennes chez leur voisin. Tout ceci témoigne, que les libertés collectives et individuelles sont bafouées au quotidien ; ne sont pas respectées dans un pays qui tangue dans une soi-disant « démocratie » au garde-à-vous militaire et leurs armes sans pitié.
Des vidéos de la conférence de presse conjointe entre IRA-Mauritanie et la délégation de la société civile américaine, qui a été expulsée de la Mauritanie injustement pour camoufler les pratiques de l’esclavage antique, d’un racisme primitif et l’impunité totale assurée aux bourreaux que le régime considère comme des « Héros » de la Nation. Cette conférence de presse a été doublée par des témoignages de victimes mauritaniennes des différentes violations des droits humains en Mauritanie. Elle s’est déroulée à la salle de conférence du café de Rome à Dakar le 13 septembre 2017.
On peut dire que la société civile américaine ne s’est pas déplacée pour rien, elle a pu voir et étendre, ce que le pouvoir du régime Mohamed Ould Abdel Aziz voulait leur cacher. Les victimes mauritaniennes ont été outrées par le comportement, le changement de veste à la dernière minute du régime d’autoriser cette délégation Américaine de séjourner sur le sol Mauritanien sans raison évidente à part, celle de vouloir cacher la terreur qu’elles vivent depuis fort longtemps. Il est facile de faire des faux rapports pour les envoyer à la communauté internationale, s’il faut montrer le vrai travail concret de lutte contre l’esclavage, le racisme, c’est la panique au sommet de l’état puisqu’il n’existe pas. Mieux encore, les autorités Mauritaniennes reçoivent de financements colossaux dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, qui sont détournés en permettant l’enrichissement illicite de certains fonctionnaires de l’état avec la complicité de fausses ONG, prête-nom qui font la passerelle.
Voila la raison qui a poussé la motivation des victimes sans moyens, à traverser vers le pays voisin afin de témoigner leur souffrance devant les américains, en plus, l’hospitalité est presque sacrée dans la tradition des Mauritaniens. Aucun mauritanien ne peut supporter, qu’on l’empêche ou prive d’accueillir un hôte, qu’il soit visiteur ou un étranger qui a fait des milliers de kilomètres pour le voir. Le pouvoir Mauritanien est tombé si bas dans cette affaire.
Vidéo de El-HAJ Biram Dah Abeid, président IRA-Mauritanie: Mauritaniens et américains pour l’abolition définitive de l’esclavage en Mauritanie
https://www.youtube.com/watch?v=oT3BmFJfbWs&feature=youtu.be
Vidéo : Maitre Assane Dioma Ndiaye “nous allons attaquer le Sénégal pour …”
https://www.youtube.com/watch?v=-0Zs6WiPEL4&feature=youtu.be
Vidéo ; Torture des noires en Mauritanie, une victime raconte…
https://www.youtube.com/watch?v=P30uENfrOjo&feature=youtu.be
Vidéo en Wolof: Esclavage en Mauritanie
https://www.youtube.com/watch?v=A6W8BbyBMNw&feature=youtu.be
le calame