Monthly Archives: September 2017
La france acceuille Ould Abdel Aziz par l’accreditation de Ould Bouamatou consul a Marrakech
La République française a accrédité l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou au poste de consul honoraire à Marrakech, la capitale économique du Royaume du Maroc.
Les sources qui ont rapporté la nouvelle, ont confirmé l’inscription de tous les biens de l’homme, notamment ses véhicules, du sceau du corps diplomatique adopté par le Quai d’Orsay.
La nomination de l’homme d’affaires par la France en tant que diplomate de haut rang, intervient quelques jours après que le régime de Ould Abdel Aziz ait émis un mandat d’arrêt contre lui ainsi que son directeur technique Mohamed Ould Debbagh, qui vit en exil au Maroc, comme son patron, depuis sa libération le 9 Mai 2013.
Cette nomination coincide également avec l’interpellations par le parquet Mauritanien de plusieurs personnalités dont des parlementaires. des journalistes et des syndicalistes accusées d’etre corrompus par Mohamed Ould Bouamatou
Source : http://alqad.info/node/5541
Traduit par Adrar.Info
LE POUVOIR JUDICIAIRE CHANGE LE NOM DU DOSSIER « OULD GHADDA » ET PUBLIE LA LISTE DES 22 INCULPÉS …
Après intrrogatoire de certaines personnes interpellees dans le cadre de l’enquete concernant les crimes transfrontaliers, la magistrature mauritanienne a changé le nom du dossier 04 – 2017 qui portait l’inscription : « Ould Ghada et autres. » par la nouvelle appellation « Ould Bouamatou et autres. »
Le nouveau nom du dossier est apparu ce mardi , début de la reprise de services , après les jours feriés de commémoration de la fête de Tabaski.
22 personnes en plus de la société BSA ( BOUAMATOU) sont accusées dans ce dossier de :
1- Corruption et participation à son émission
-L’ Homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou .
– L’Homme d’affaires Mohamed Ould Debbagh.
– Entreprises BSA appartenant à Ould Bouamatou .
– Le sénateur Mohamed Ould Ghadda.
2- Acceptation de la corruption
Mohammed Lemine Ould Bneijara , senateur de Tichit, Tagant.
– Sidi Mohamed Ould Sidi Ibrahim, senateur de Guérou, Assaba .
Mohammed Al – Mustafa Ould Mohamed Ahmed , senateur de Maghta Lehjar , Brakna .
Cheikh Ould Dedda, senateur de la circonscription : monde arabe.
– Mohamed Ould Sid’ Ahmed , senateur de Boumdeid, Assaba .
– Yenja Ould Ahmed Challa , senateur de Bababé , Brakna.
– Mohammed Al-Mustapha Sidaty , senateur de Tidjikja, Tagant.
Varvoura Mint Mohammed Lemine , sénatrice.
– Moulaye Cherif Ould Moulaye Idriss, senateur de Oualata , Hodh Echarghi
– Mohammed Sidina Abaker, senateur de Tamcheket, Hodh El Gharbi
Ahmed Mahmoud Ould Salek Ould El Haj , senateur de Ouadane , Adrar.
– L’artiste senatrice Al-Maalouma Mint El-Meydah.
-L’ Ancien officier Mohamed Ould M’barek Ould Youssef.
– Jedna Ould Deida , Webmaster du site « Mauriweb ».
– Moussa Ould Samba Sy,directeur de publication du quotidien de Nouakchott et président de l’Association des éditeurs mauritaniens.
– Aminata Houdou Ba, directrice générale du site « Cridem ».
– Ahmed Ould Cheikh, directeur de publication du journal « Le Calame « .
– Samouri Ould Bey , secrétaire général de la Confédération libre des travailleurs mauritaniens (CLTM).
– Abdoullah Ould Mohamed, surnommé Nahah, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de la Mauritanie (CGTM).
Source : http://www.alakhbar.info/?q=node/5738
Trqduit par Adrar.Info
Mauritanie : 14 morts au Brakna et en Assaba suite à des tempêtes de sable
Des tempêtes de sable ont balayé tôt ce mardi matin les environs de la ville de Boghé faisant 9 morts et 26 blessés, après que les huttes des victimes se soient écroulées sur eux.
Les blessés ont été évacués vers l’hôpital de la ville d’Aleg.
Dans une déclaration à radio Mauritanie le wali du Brakna a confirmé cette information, ajoutant que 4 blessés dont la situation est grave ont été évacués sur l’hôpital de Nouakchott.
Scénario identique dans la ville de Kiffa où les vents violents ont provoqué la chute de certaines habitations faisant 5 morts et des blessés.
saharamedias
FLAMNET- RETRO : De Tene Youssouf Gueye à Lamine Mangane : Le Septembre Noir
Tous les mois appartiennent à Dieu, il y a de ces mois au cours desquels les démons s’allient avec les hommes pour verser le sang des innocents. Dieu a, Lui-même, du haut de Son Trône interdit l’injustice, mais les hommes s’entêtent en arrachant la vie de leurs semblables. Que l’on soit en septembre 1988 ou en septembre 2011, les autorités mauritaniennes avaient décidé d’appliquer ces pactes pour que coule le sang noir. Désormais, septembre est devenu noir.
Téne Youssouf Gueye est né en mai 1923 à Kaedi et décédé le 07 septembre 1988 à Walata. Le célèbre écrivain, père de neuf enfants, a été arrêté en 1986, à la suite de la publication du manifeste du négro-mauritanien, lequel fut largement distribué à Adis-Abeda. L’Etat l’avait condamné à une peine de quatre ans ferme. L’homme avait osé dénoncer le racisme de l’Etat en soutenant la cause des élèves noirs. L’Etat voulait arabiser à outrance le pays aux dépens des noirs qui n’étaient pas préparés vu les programmes scolaires en vigueur. Devant une répression inouïe et aveugle partout dans la vallée, il fallait lever le petit doigt pour interpeller le dirigeant injuste. Téne Youssouf Guéye l’a fait à travers ses écrits et à travers la conscientisation de ses miens. Accusé de fomenter un coup d’Etat et d’être parmi les rédacteurs du manifeste des 19, il ne survivra pas à la torture. Voilà l’une des facettes des supplices : « On nous mettait dans un trou et on nous ruait de coups. Des fois, on bandait nos yeux et on nous emmenait dans un endroit pour nous signifier qu’on allait nous exécuter. Les menottes aux mains et aux pieds, chacun de nous était attaché à un autre prisonnier. Sans compter les violences corporelles ». L’écrivain a été arrêté, soumis à la torture, sa famille humiliée, sa personnalité vilipendée par les sbires du système raciste. Et, lorsqu’il fut transféré avec d’autres grands intellectuels noirs au bagne de Walata, Téne Youssouf Guéye savait que la suite ne présageait pas bonne augure : il n’était pas parti pour purger sa peine mais pour périr. L’Etat savait qu’en exécutant les intellectuels et les officiers, il tuait tout un peuple. Aujourd’hui, ils ont presque réussi leur projet, l’héritage de Taya est la haine qui exacerbe par les agissements de son dauphin Mohamed Ould Abdel Aziz et sa bande des tortionnaires.
C’est un autre écrivain-rescapé, Boye Alassane Harouna qui immortalisera les sévices. Son livre, J’étais à Oualata, est une bible qui traduit la haine noire en dévoilant le projet de l’Etat mauritanien destiné à l’abrutissement du peuple noir notamment en tuant ses plus grands intellectuels.
Tene Youssouf Guéye n’était pas le seul, Ibrahima Mocktar Sarr, Djiguo Tapsirou, Ba Abdoul Ghoudouss mort les chaines aux pieds… Les familles revendiquent les sépultures des fils, même si le sable de la haine les a engloutis.
La mort de Lamine Mangane le 27 septembre 2011 s’inscrit dans le même esprit criminel de l’Etat mauritanien. Les hommes ont changé, mais les intentions ont subsisté. Nous sommes dirigés par des assassins étouffeurs, par des militaires aux mains ensanglantées, ils sont des hommes sans vergogne. Comment, l’on ordonne de tirer sur un adolescent de 19 ans et puis on dépêche une délégation pour acheter la famille de la victime : c’est d’être d’une ignoble moralité humaine. Notre dirigeant et ceux qui se sont rendus à Magama racheter la peine des Mangane sont d’une bassesse humaine. Au lieu d’obliger la traduction du gendarme criminel, ils ont démontré à tous les citoyens leur haine envers les opprimés et les faibles. Les meurtriers de Téne Youssouf Guéye et de Lamine Mangane, comme de milliers de noirs, se pavanent encore sous nos cieux, ils entretiennent même des rapports privilégiés avec nos dirigeants. Pour sauvegarder sa pérennité, nous disons qu’un Etat juste et droit ne doit pas favoriser l’impunité. Jugez celui qui a assassiné L. Mangane, il se trouve à Rosso. Jugez les assassins de Walata, d’Inal et de Jreida avant que le peuple ne s’empare des palais de justice et vide les prisons pour y conduire les complices.
Mourir dignement, il y a certainement un prix à payer. C’est mourir lorsque tout le monde espère en nous et que l’on meurt pour eux. La Mauritanie a tué un intellectuel père de famille, comme elle a arraché la vie d’un adolescent qui se construisait un destin. Dorénavant, si réfléchir est un acte criminel, nos intellectuels sont avisés. Et si brandir une pancarte pour revendiquer ses droits est un délit, nos adolescents sont prévus. S’il faut mourir à tout prix, le choix s’impose. Ne les oublions pas, ils sont morts pour nous.
Ba sileye
Affaire Ghadda : « une affaire politico-judiciaire déclenchée par le chef de l’Etat » [Vidéo & PhotoReportage]
Le Quotidien de Nouakchott – Pour le collectif d’avocats défenseurs de l’ex-sénateur Mauritanien, Mohamed Ould Ghadda, sa détention est «une affaire politico-judiciaire dont les contours avaient été clairement annoncés à travers les menaces de poursuites faites par le Chef de l’Etat dans ses discours de campagne référendaire contre le sénat… ».
Le collectif (une quinzaine d’avocats) a fait cette déclaration lundi 04 aout au cours d’une conférence de presse au siège de l’ONA à Nouakchott. 13 sénateurs, 02 secrétaires généraux de syndicats, 04 journalistes, un ancien militaire, 02 hommes d’affaires et leurs sociétés sont poursuivies dans cette affaire.
Mohamed Ould Ghadda a été inculpé sur la base de la Loi n° 2016.014 relative à la lutte contre la corruption, notamment en son article 03 (voir encadré). Mohamed Ould Ghadda a été arrêté le 11 aout 2017 et inculpé vendredi 01 septembre.
Me Yarba Ould Ahmed Salem a noté que les délais légaux de garde à vue pour cette catégorie d’infractions ont été dépassés. « Les délais de garde à vue ne dépassent 15 jours que pour les crimes et délits d’atteinte à la sureté de l’Etat et les crimes et délits liés au terrorisme », a expliqué Me Yarba.
Autre remarque de l’avocat : « dans l’acte d’accusation de Mohamed Ould Ghadda, il n’est pas précisé les services qu’il a demandé à ses pairs sénateurs. » Troisième remarque de Me Yarba : « une société ne peut être mise en cause pour corruption que lorsqu’elle profite de cette corruption. Or rien dans le dossier ne prouve que les sociétés BSA ont tiré un quelconque profit de l’acte que demandait Ould Ghaadda à ses pairs. »
Quatrième remarque de Me Yarba : « le tir ami de Tweyla n’a pas été posé en tant que fait autonome mais seulement dans le cadre de la corruption. Ghadda est accusé de s’être livré à une corruption dans le cadre de la présentation des faits liés au tir ami de Tweyla.»
Le tir ami de Tweyla concerne la balle reçue par le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz en 2012 à Tweyla à 40 kilomètres de Nouakchott. La version officielle fait état d’un tir par erreur d’un élément de la sécurité. L’agent des forces de l’ordre inculpé a fait un témoignage vidéo dans lequel il conteste cette version officielle. La justice l’accuse d’avoir reçu de l’argent de Ould Ghadda pour faire ce témoignage.
Me Lo Gourmo a lui insisté sur la qualité du prévenu Ould Ghadda dans cette affaire. « Ould Ghadda est-il poursuivi en tant qu’individu ou en tant que sénateur ? La réponse change tout, c’est une question fondamentale car même dans la définition de la corruption, la qualité du prévenu est décisive. La notion même de corruption est définie par la qualité particulière de la personne concernée…nous poserons cette question aux juges», a indiqué Me Gourmo.
Liste membres du collectif d’avocats défenseurs de Mohamed Ould Ghadda :
Diabira Maroufa
Brahim Ould Ebetty
Yarba Ould Ahmed Saleh
Mine Ould Abdoulah
Fatimata Mbaye
Ahmed Salem Bouhoubeyni
Ghaly Ould Mahmoud
Ahmed Ould Ely
Abdellahi Ould Gah
Lo Gourmo
Mohamed Ahmed Ould El Hadj Sidi
Yezid Ould Yezid
Cheikh Ould Sidi Mohamed
Mohamed Mamy Ould Moulaye Ely
CHAPITRE DEUXIÈME: INCRIMINATIONS ET SANCTIONS
Article 3 : corruption d’agents publics nationaux
Sont punis d’un emprisonnement de cinq (5) à dix (10) ans et d’une amende de cinq cent mille (500.000) à un million (1.000.000) d’ouguiya :
1° L’agent public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, un avantage indu, soit pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte dans l’exercice de ses fonctions;
2° Toute personne qui promet, offre ou accorde à un agent public, directement ou indirectement, un avantage indu au profit du fonctionnaire lui-même ou pour l’intérêt d’un individu ou d’une autre entité afin qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte relevant de ses fonctions.
3°)- La personne ou l’entité pour l’intérêt de laquelle travaille l’agent public dans la commission de l’infraction est considérée comme auteur principal ou complice de l’agent public. Lorsque les faits prévus par le premier paragraphe sont commis par des élus, des magistrats, des jurés, des experts, agents des impôts, des douanes, du Trésor public ou des coordinateurs de projets, les agents judiciaires, les hauts fonctionnaires ou toute personne nommée par décret ou arrêté ministériel quelque soit leur qualité, la sanction est de dix (10) ans à vingt (20) ans et une amende égale au triple de la valeur demandée ou acceptée sans qu’elle ne soit inférieure à cinq millions (5.000.000) d’ouguiyas.
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