Monthly Archives: September 2017
Mauritanie – Bouamatou et Cie: la Cour d’Appel déboute le Parquet général
ALAKHBAR (Nouakchott) – Dans l’affaire Bouamatou et Cie, la Chambre d’accusation auprès la Cour d’Appel de Nouakchott a entériné ce mercredi la décision du juge d’instructions qui a refusé de placer en détention 12 sénateurs impliqués.
Le Parquet général avait demandé la mise en détention desdits sénateurs dont une femme la sénatrice et artiste Malouma Mint Meidah.
D’autre part, la chambre d’accusation a approuvé la demande du Parquet général de placer le sénateur Mohamed Ould Ghadda et l’ancien militaire Mohamed Ould Mohamed Mbareck en détention.
La chambre a élégamment validé le mandat d’arrêt lancé contre Mohamed Ould Bouamatou, le milliardaire mauritanien en exil au Maroc.
Mint Dey . Le nouvel hymne reflète le stade de dégradation que nous vivons actuellement
Mona Mint Dey, cadre du RFD, parti de l’opposition , a déclaré que les mots de l’hymne actuel, reflètent le stade de la dégradation que vit actuellement le pays. Ajoutant qu’il n’a ni force , ni mélodie , ni sens ni enthousiasme.
Texte intégral de son post sur sa page facebook :
Cet hymne convient bien à Ould Abdel Aziz car il comble son faible gout poétique et satisfait son modeste niveau culturel .
En effet, c’est un hymne qui reflète la dégradation de la situation que nous vivons actuellement : Il ne dégage ni force ni mélodie, , ni sens, ni enthousiasme.
Une chanson lugubre qui rappelle la poésie de l’époque de la décadence de la civilisation arabe. On y trouve certains mots qui n’ont pas de sens, comme par exemple, l’expression : « «le mystère de la paix» ( لغز السلام ) . A moins que cette expression signifie que si le pouvoir ne s’acquiert que par la force, la paix devient alors un mystère.
Le verset, qui a été inclus dans l’hymne : » A côté de la difficulté est, certes, une facilité! S94.v5″ (إِنَّ مَعَ الْعُسْرِ يُسْرًا ) , nous donne aussi l’impression que nous sommes en difficulté, et que nous demandons à Dieu la facilité et le salut.
Toute poésie contemporaine qui n’évoque pas l’excitation de l’époque est une fourmi boiteuse
La poésie n’est pas que les prouesses d’un acrobate virevoltant une danse des califes
La poésie n’est pas lorsque brisures de pain deviennent , pour une souris affliction et briffe
Source : http://zahraa.mr/node/13931
Traduit (approximativement) par Adrar.Info
Les Mauritaniens sont bâillonnés, humiliés et prisonniers d’une dictature sans précédent (CLTM/Déclaration)
Le Calame – La Mauritanie de l’ère Abdel Aziz vit les moments les plus sombres, les plus dramatiques, les plus douloureux de son histoire où personne n’est épargnée ; en d’autres termes tout mauritanien s’attend à être interpellé, séquestré, mis sous contrôle judiciaire, emprisonné par ce régime dictatorial aux ambitions non avouées.
Le refus par les Autorités judiciaires de laisser voyager le Secrétaire Général de la CLTM pour assister à la Conférence internationale de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur le thème les Jeunes et l’Emploi en Afrique du Nord prévu les 26 et 27 septembre 2017 à Genève –SUISSE constitue une grave violation des libertés syndicales qui sont garanties par la Constitution, le Code du travail ainsi que les conventions internationales ratifiées par la Mauritanie.
La CLTM se trouve confrontée à des tracasseries sans fondement juridique et n’a rien à cacher ni de ses activités non plus de ses sources de financement stipulées dans son STATUT et garanti par la Constitution, la Législation nationale et le droit international.
La CLTM rappelle qu’elle demeure attachée à la dignité humaine et sous aucune pression ou intimidation, elle ne saurait remettre en cause cet idéal qui consiste à défendre les droits des travailleurs, de l’homme et rejette toute restriction de la démocratie pour que s’instaure un véritable état de droit où tous les citoyens sont égaux devant la loi.
L’acharnement du Pouvoir contre les Elus du peuple, les Hommes d’affaires, les Organisations antiesclavagistes, la Société civile, les Journalistes et les Organisations syndicales inquiètent les mauritaniens et la Communauté internationale.
La CLTM dénonce l’attitude arrogante, provocatrice et belliqueuse du Gouvernement qui ne cesse de violer toutes les dispositions l’égales et réglementaires régissant les individus à former une communauté et vivre ensemble dans le respect, l’honneur et la dignité qui sont des valeurs sûres et font partie intégrante des droits fondamentaux de l’homme.
Dans cette situation chaotique généralisée et qui perdure depuis les amendements anticonstitutionnels, les mauritaniens sont traumatisés et s’inquiètent du devenir de leur chère patrie prisonnière d’une dictature sans précédent où le peuple innocent et sans défense se retrouve bâillonné, humilié et torturé.
La CLTM en tant que Organisation avant gardiste, déplore le recul manifeste de la démocratie à laquelle tout peuple aspire et rejette sans compromis les agissements tatillonnent d’un gouvernement sourd aux préoccupations de son peuple.
La CLTM exhorte le Gouvernement à revoir avec plus de responsabilité et de lucidité sa politique vis-à-vis de ces citoyens qui l’ont élu pour conduire le pays dans la voie du progrès, de la sécurité et de l’entente entre les communautés.
Fait à Nouakchott, le 26 septembre 2017
LE BUREAU EXECUTIF
le calame
L’éditorial du calame: Ne pas prévoir, c’est quoi ?
Si l’on en croit le site Al Akhbar (généralement bien informé), le gouvernement vient d’attribuer un marché de gré à gré, de près de 14 milliards d’ouguiyas, à une société de la place, pour la construction d’un nouveau palais des congrès, non loin du nouvel aéroport de Nouakchott. L’homme d’affaires, qui dirige cette heureuse société, commence à entrer, de plus en plus, dans les grâces du pouvoir. Il s’est, en effet, déjà vu attribuer un agrément bancaire et une usine de décorticage du riz – à… Néma, alors qu’il est produit à Rosso ! – à plus d’un milliard d’ouguiyas, alors que sa société n’a même pas participé à l’appel d’offres. Il y en a qui ont de la veine, vous dis-je. Mais là où il y a un hic, c’est quand notre guide éclairé se permet de déclarer – les enregistrements sont là – que plus jamais les marchés publics ne se feront de gré à gré. Tant que lui sera au pouvoir, en tout cas. Alors, en sus des deux marchés susdits, à qui ont été attribués le canal de Keur Macène (facturé quatre fois son prix et qui a donné lieu à de faramineuses commissions), le barrage de Seguelil et les routes que l’ENER devait construire ? Les exemples ne manquent pas. Ces dernières années, le financement des infrastructures est désormais imputé sur le budget de l’Etat, alors qu’en principe, ce sont les bailleurs de fonds et les partenaires techniques et financiers qui doivent s’en charger. Vous savez pourquoi ? Ceux qui mettent la main à la poche sont très regardants sur les procédures et il n’est pas facile de leur faire avaler n’importe quoi. Quand c’est l’Etat qui finance, on tord facilement le cou aux textes et, par le fait du prince, on choisit l’adjudicataire qui a ses faveurs. Une anomalie budgétaire bénéfique, pour certains, mais qui se répercute, immanquablement, sur le fonctionnement de l’Etat, les services sociaux de base et creuse un peu le déficit budgétaire. Il est vrai que notre capacité d’endettement a atteint près de 74 % du PIB (si l’on en croit le dernier rapport du FMI) mais ce n’est pas une raison pour charger encore plus la barque. A quoi sert, par exemple, un nouveau palais des congrès, quand on en a déjà un qui reste pratiquement vide toute l’année ? N’aurait-il pas été plus conséquent d’orienter ces quatorze milliards vers quelque chose de plus judicieux, comme la construction d’hôpitaux ou de dispensaires et leur équipement ? La construction ou la réhabilitation de routes ? Un réseau d’assainissement à Nouakchott ?
Dans un pays qui manque de tout, dépenser autant d’argent, pour le prestige, relève du crime économique. A l’heure où le déficit pluviométrique se creuse dangereusement, ce qui risque de provoquer, dans les mois à venir, une hécatombe au sein du cheptel et une terrible famine, dans les zones rurales, il aurait été plus sage d’orienter cet argent ou, au moins, une partie, dans un plan d’urgence. On sauverait ainsi des milliers, pour ne pas dire des millions, de têtes de bétail et l’on empêcherait, du coup, un nouvel exode rural désastreux. Gouverner, c’est prévoir. Alors ne pas prévoir, c’est quoi ?
Ahmed Ould Cheikh
le calame
La problématique de l ‘esclavage en Mauritanie n’est point une affaire Américaine/ ParDr Mouhamed Lemine Ould EL KETTAB
Vendredi 8 septembre 2017, un groupe de ressortissants américains a débarqué sans crier gare, à l’aéroport international de Nouakchott.
Ces personnes ne disposant pas de visas d’entrée au pays, les autorités compétentes mauritaniennes, leur ont refusé l’accès en Mauritanie et leur ont fait rebrousser chemin en direction de Paris à bord d’un avion d’Air France ; car ces personnes n’avaient jugé utile ni d’édifier ces autorités sur les motifs de leur visite ni de leur communiquer le programme de leur séjours dans le pays. Elles sont aux dernières nouvelles à Dakar, d’où elles s’emploient résolument à exécuter leur plan et donc d’accomplir la mission qu’elles ont préalablement définie.
Ces individus disent qu’ils appartiennent à des ONG Américaines concernées par la lutte contre l’esclavage et que l’objet de leur venue en Mauritanie , au demeurant , est de prendre la mesure de l’ampleur des pratiques esclavagistes sur lesquelles ils disposent d’informations alarmantes, qu’ils prennent sans réserve pour argent contant. A cet égard, il convient de dire sans ambages, que le sentiment anti-esclavagiste est, en lui-même, on ne peut plus, noble et que le combat contre ce fléau d’un autre temps est une activité absolument méritoire et tout à fait respectable ; en raison, entre autres, du souci de la préservation de la dignité humaine qui la sous-tend.
Il faut cependant préciser à cet égard, que ce qui vaut pour la lutte contre l’esclavage, vaut pour la lutte contre les autres formes d’oppression, de tyrannie et de violence sous toutes leurs formes. Il demeure néanmoins que la rationalité, le bon sens et le souci d’efficacité voire de crédibilité, à cet égard, requièrent que le degré de priorité et d’urgence qu’il faut prendre en compte pour entreprendre de remédier aux désastres et fléaux qui adviennent dans un pays ou un autre, ainsi que l’importance qui doit leur être accordée, doivent être commensurables avec le degré de gravité et l’ampleur du dégât que ce désastre ou ce fléau est susceptible de causer, à court, à moyen et à long terme . C’est dire qu’il devrait logiquement y avoir une hiérarchisations des priorités à observer en la matière en fonction du degré d’urgence et de dangerosité suivant lesquelles une intervention salvatrice devrait être envisagée par les bons samaritains.
Or cette urgence se mesure à l’aune des menaces à la cohésion sociales des peuples, la stabilité des nations et à la sécurité régionale et internationale. Compte tenu donc de ces considérations, il aurait été plus indiqué , plus logique et surtout plus prioritaire pour ces militants des droits humains Américains, sans doute mus par des sentiments généreux, venus de si loin dans notre pays pour engager une lutte contre les séquelles et les retombées d’un esclavage déjà socialement battu en brèches par les patriotes anti-esclavagistes mauritaniens et est juridiquement criminalisé et combattu par les Autorités du pays .Da plus, étant données la paix sociale, la stabilité politique, la sécurité et la sérénité qui prévalent en Mauritanie dans le contexte international actuel tourmenté, le combat contre l’esclavage en Mauritanie que les militants Américains sont venus de si loin mener chez nous, n’est aucunement une urgente nécessité, car, Dieu merci, il n’y a pas feu en la demeure à moins que d’aucuns veillent l’y mettre .
Il est par contre beaucoup plus judicieux pour ces militants manifestement très dévoués – ce qui es tout à fait à leur honneur- de rentrer sans plus tarder aux Etats-Unis pour prendre part à la lutte acharnée menée dans ce pays pour remédier à la situation désastreuse des Africains-Américains, des Américains d’origine Asiatique, des latinos et des Indiens
( menacés, eux, d’extinction), d’autant que les affrontements raciaux sanglants qui éclatent de façon répétitive dans presque tous les Etats Américains, constituent une menace très sérieuse pour la cohésion et la stabilité de ce grand pays dont la sérénité est fondamentale pour la sécurité internationale .
Il va sans dire que ces explosions de violence ne sont pas fortuites, beaucoup s’en faut ! Elles sont au contraire, symptomatiques d’un profond malaise vécu par les Africains-Américains et les autres minorités du pays. Ce malaise résulte à l’évidence du racisme patent dont les noirs américains sont les premières victimes. Il provient aussi de la marginalisation voire de l’exclusion pure et simple qui est leur lot quotidien dans leur propre pays. Les chiffres suivants en sont une preuve on ne peut plus éloquente.
Les noirs Américains qui représentent 12,5% de la population sont quasiment exclus des postes élevés de responsabilités tels que les ministres, les ambassadeurs et les hautes fonctions fédérales.De plus, bien qu’ils constituent 17% de l’armée fédérale ils ne représentent que 9% du corps des officiers supérieurs.
Cela vaut également pour les autres minorités du pays. Cette exclusion, ce mépris, et ce racisme dont sont victimes les citoyens noirs américains, sont en grande partie, à l’origine des affrontements raciaux sanglants qui explosent de manière récurrente dans tous les états Américains et dont on peut citer à titre d’exemple :
– Les événements de Missouri en Aout 2014
– La tuerie de Charleston, South Carolina en 2015
– Les incidents sanglants de Bâton Rouge, de Falcon Hights et de dallas en 2016, pour ne citer que ceux-ci.
Par ailleurs le rapport de l’Organisation Américaine : US HUMAN RIGHTS NETWORK publié en Aout 2010, fait ressortir que « le racisme s’étend à tous les domaines de la vie aux Etats-Unis et qu’il existe au niveau de toutes les collectivités locales ».
De plus des statistiques ont fait ressortir que le taux de chômage parmi la communauté noire dépasse les 15,5% soit 2 fois plus que chez les blancs ; et que 40% de la population carcérale sont des noirs.
D’autres études ont montré que l’intensité de la violence exercée contre les noirs a atteint en 2016 un degré jamais enregistré depuis plusieurs décennies ; ces études ont fait ressortir également qu’un homme noir sur 3 est derrière les barreaux ! Il y’a lieu de préciser dans cet ordre d’idées que les autres minorités constituées par les Indiens, les Asiatiques, et les Latinos qui représentent 5% de la population, n’ont point un meilleur sort que les Africains-Américains. Cette situation affligeante de la société américaine frappent les observateurs et doit préoccuper les militants de droits de l’homme surtout américains et particulièrement ceux qui s’inquiètent beaucoup de l’esclavage en Mauritanie et volent au secours des victimes de ce phénomène dans notre pays ; bien qu’il soit, grâce à Dieu, à l’abri des affrontements raciaux récurrents qui ensanglantent périodiquement de nombreux états Américains et dont l’ampleur peut s’élargir considérablement avec la suppression envisagée par l’Administration Tramp du programme social dit Obama care qui était destiné à alléger les souffrances des plus démunis qui sont en majorité les citoyens noirs.
Par ailleurs, parmi les foyers de tension extrême totalement embrasés où des violences inouïes, les atrocités indescriptibles, les exactions horrifiantes et inqualifiables des droits de l’homme, telles que les exécutions sommaires, les viols caractérisés, les épurations ethniques et qui méritent d’être placées au top des priorités des militants des droits humains où qu’ils se trouvent, y compris ceux qui ne semblent n’avoir d’yeux que pour le phénomène d’esclavage en Mauritanie ; parmi ces foyers , dis-je, il y’a le cataclysme apocalyptique qui se déroule actuellement au Miramar , en Birmanie et dont est victime le peuple de Rohingyas ; Il y’a aussi la catastrophe qui se déroule au Yémen , sans parler des atteintes atroces aux droits humains en l’occurrence ( les assassinats, les expropriations, les déportations massives, les emprisonnements arbitraires, les spoliations et les déportations)…que les Autorités d’occupation Israéliennes font subir quotidiennement aux palestiniens ; sans oublier les exactions cruelles commises par les milices sectaires contre les populations Sunnites en Syrie et en Irak… Toutes ces atteintes extrêmement graves portées aux droits humains les plus élémentaires auraient logiquement dû inciter les militants de droits de l’homme accourus dans un pays apaisé tel que la Mauritanie, à voler sans tarder au secours des victimes Rohingyas, Yéménites ,Palestinien ect..Qui ont besoin eux, plus urgemment d’être assistés, secourus et consolés que les victimes d’un esclavagisme circonscrit, localisé et en régression.
Ce sont là des questions que l’on ne peut s’empêcher de se poser quand on voit l’ordre de priorité suivant lequel opèrent les militants Américains qui se sont précipités éperdument dans notre pays pour soit disant lutter contre les victimes de l’esclavage atroce supposé sévir à grande échelle en Mauritanie !
A ces militants dont la philanthropie est très sélective et circonstanciée, il convient de dire qu’il faut avoir une attitude rationnelle, logique et partant crédible et convaincante. Il doit en outre leur être dit qu’il faut d’abord balayer devant sa porte car charité bien ordonnée commence par soi-même, comme on dit.
Pour ce qui est de l’esclavage en Mauritanie, qui est en fait quelle que soit son étendue, une plaie douloureuse qui doit de toute urgence être pansée, traitée et guérie par les efforts des patriotes anti esclavagistes authentiques , responsables et sincères, par ceux des autorités et ceux des victimes elles-mêmes et qui ne doivent d’ailleurs plus accepter d’être maintenues en esclavage par des individus ignorants et arriérés qui vivent dans une autre chronologie.
Notre pays ne doit cependant pas accepter que quiconque lui dicte la conduite à suivre face aux problèmes auxquels il est confronté ; car on n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit en matière d’éthique et de démocratie surtout pas de la part de ceux dont le palmarès est bien connu en matière d’agression, d’occupation, de déstabilisation, des manœuvres pour l’émiettement des nations et de menaces ourdies contre la sécurité internationale .
Nos militants authentiques des droits humains auxquels il est loisible de mener à bien leurs actions humanitaires, doivent toutefois et à tous prix éviter de se laisser noyauter et manipuler par des organisations étrangères aux desseins obscures et aux agendas flous et qui sont très souvent des paravents utilisés pour la réalisations d’objectifs occultes et inavoués des puissances hégémonistes et très souvent à la faveur des divisions des composantes sociales des nations dans le but prémédité de favoriser la création d’entités fantoches à couteaux tirés et aux ordres de ces puissances. Les exemples de l’Irak, de la Lybie, de la Syrie et du Yémen sont plus qu’édifiants à cet égard.
La Mauritanie est au demeurant pleinement consciente de cet état de fait et fera de son mieux pour éviter de tomber dans ce piège.
Les forces vives patriotiques du pays quels que soient leurs champs d’activités et les causes qu’elles défendent, sont pour la plus part trop averties et responsables pour écouter les chants de sirènes qui appellent pour la perdition ou se laisser leurrer par des miroirs aux alouettes nuisibles aux intérêts fondamentaux de leurs pays, en l’occurrence la cohésion sociale, l’unité nationale, la sécurité et la stabilité de la nation Mauritanienne.
Ces objectifs stratégiques, la Mauritanie y tient fortement et toute amitié offerte par une tierce partie qui ne tienne pas compte, de ces objectifs, le pays n’en a cure.
Le célébré poète Arabe Abou Taleb Al Mutanabbi n’a-t-il pas dit en substance dans l’un de ses fameux poèmes :
« il est des inimitiés pouvant être bénéfiques, et des amitiés susceptibles d’être nuisibles. »
Dr Mouhamed Lemine Ould EL KETTAB
adrar-info