Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2017

Une source officielle : O. Mohamed Vall a reçu tous ses droits

Une source officielle : O. Mohamed Vall a reçu tous ses droits Une source officielle a affirmé à Sahara Media que le président Ely O. Mohamed Vall recevait régulièrement les droits dus à son statut d’ancien chef de l’état.

Cette source a démenti formellement les propos tenus la veille par l’ancien bâtonnier des avocats, Ahmed Salem O. Bouhoubeini, selon lesquels ces droits lui étaient refusés par l’administration.

Cette source qui a souhaité garder l’anonymat ajoute que depuis qu’il a été nommé ministre des finances, Mokhtar O. Djay n’a jamais reçu une quelconque correspondance relative au dossier du défunt Ely O. Mohamed Vall.

« A ce jour, dimanche 7 mai, ajoute la source, le président défunt recevait régulièrement ses droits jusqu’au dernier chapitre de la programmation budgétaire. »

La source qui a critiqué les dernières déclarations de Me Bouhoubeini, qui ont été à l’origine d’une grande controverse, et mis en cause les intentions de ses auteurs, ajoute que les autorités officielles observent le silence vis-à-vis de ce sujet « par respect du climat de deuil qui prévaut dans le pays ».

La même source a insinué que ces autorités donneront davantage de preuves dans les prochains jours sans davantage de précisions.

Pour sa part le ministre de l’économie et des finances, Mokhtar O. Djay, a déclaré, sur sa page facebook, que l’évocation des droits du défunt président « est une propagande à peine voilée ».

 

saharamedias

Libre Expression | Permis de conduire…aux catastrophes | Par Mohamed Hanefi

Libre Expression | Permis de conduire…aux catastrophes | Par Mohamed HanefiLe ciel est bien loin. Mais celui est au dessus du ciel est très proche et ses sanctions sont terribles.

Ceux qui pensent que le jour du jugement est encore loin, peuvent réfléchir aussi aux malédictions qu’Allah a envoyé sur terre pour prendre au dépourvu les semeurs du mal.

Notre gouvernement, notre opposition, nos groupes fondamentalistes, nos racistes, nos fanatiques, nos hommes de louches affaires, semblent, sans en avoir l’air et sans l’avouer à la multitude, s’être donné les mains pour nous conduire vers les désastres.

La vision cauchemardesque de l’attaque au couteau et aux gourdins, de ces jeunes dans un comptoir de change de devises, en plein cœur de la capitale; ces rues transformées subitement en pièges mortels, pour les paisibles citoyens, donnent non seulement froid dans le dos, mais montrent de façon ahurissante combien la vie du pauvre citoyen ne tient qu’à un fil.

Un fil si ténu que n’importe qui, n’importe où, de n’importe quelle façon, peut-être assassiné sur cette terre “sans que deux chèvres ne s’échange un coup de corne.”

La nuée de jeunes et d’adolescents qui les cernaient pour les voler, après avoir mis fin a leur vie, constitue une autre version de la victime nationale. Des jeunes laissés a leur triste formation, victime d’un système de société qui a préféré vivre, les têtes baissées, fonçant vers les malheurs, sans jamais se donner la minute, peut-être salutaire de considérer les dangers du chemin. Loin de ceux-ci et de ceux-là une élite de mauvaise foi, jusqu’à la moelle tire les ficelles d’un drame qui n’a que trop duré.

Les pervers sont parvenus, à se convertir, drapés dans la tunique des reformes, des redressements, de la rectification et de la “ferveur” de votre défense, en bourreaux sournois de votre existence. Ils ont réussi à jeter les ponts hypocrites pour tous ceux qui cherchent à s’introniser “leader” sur le corps des peuples.

Le but inavoué est partout le même : endocrine les gens et les exploiter injustement moralement, financièrement ou politiquement. La simple question de vous demander qui les a investis pour vous assaisonner à leurs sauces, vous édifierait grandement sur la nature et l’envergure de la supercherie.

Arrêtez-vous et réfléchissez un peu. Quel droit a donné à ceux-ci le droit de se jouer de la tranquillité et la sécurité de tout un peuple ?

De quel droit se sont-ils arrogés ce code politique pour détruire les bases d’une société, sans proposer en échange autre chose que la destruction? Quelle friponnerie est plus abjecte que de jouer sur des groupes si faibles? Des femmes des vieillards, des enfants, des inconscients, pour arriver à une fin, si lurianique soit-elle?

N’est ce pas l’ignominie et l’escroquerie personnifiée, en ce siècle, où tout est dévoilé à toute la planète?

Le citoyen qui se lève le matin et s’en va a la recherche d’une subsistance difficile et incertaine, au milieu d’un monde ou la miséricorde a fuit les cœurs, se retrouve sans préambule confronté a l’environnement mortel de ses semblables. Des frères, qui eux-mêmes ne savent nullement pourquoi, ils se déchainent de façon si spontanée, pour charrier la désolation et la mort.

Confortablement installés dans le fauteuil de la démocratie, de facebook, des sites électroniques, derrière les rideaux opaques de l’anonymat, ou de la distance, d’autres lâchement orchestre les massacres, s’affichent en victimes au non des victimes et jouissent des compassions à la place des écrasés par les sinistres qu’ils ont planifiés?

En quel monde sommes-nous? Et pourquoi le citoyen lambda, balloté par ces bras de mauvaise foi ne parle t il jamais. Tels des moutons, les intellectuels, les hommes, les femmes les jeunes de ce peuple, pourtant intelligent, gardent le silence. Et depuis 1966 et bien avant, ils attendent stoïquement que le signal soit donné d’une façon ou d’une autre, pour se mettre studieusement à se trancher les gorges !!!

Pourquoi ces télévisions nationales, juste bonnes pour la flagornerie ou le détournement des consciences, ne donnent-elles pas un peu de temps pour sensibiliser ces populations qui payent leur fonctionnement a la sueur de leurs fronts ?

y-a-t-il “une volonté ordonnée de nuit” pour que la Mauritanie vive éternellement dans les menaces, pour l’intérêt commun de ceux qui se clament de sa défensive et ceux qui réclament leur droit à lui lancer les offensives? Ces impulsions spontanées pour les “moubadarattes”, fausses initiatives essentiellement fourbies et explosées pour tromper un président et lui faire croire que les poules de Jidrel-Mouhguèn ont des dents de sagesse, pourquoi n’en laisse t on pas quelques miettes de minutes, pour éduquer ces masses aveugles et aveuglées, sur les os desquelles, on construit les villas, les mariages, et les bateaux navigant sur les dunes?

Ou sont passés les principes la responsabilité et les consciences? Pourquoi devons-nous rester perpétuellement le peuple condamné à ne jamais faire un pas en avant, pour que des hommes ne comprenant que la langue du profit caracolent sur la carcasse de notre destin national?

Des pages dangereuses se sont ouvertes au milieu de nos archives nationales. Nous nous sommes toujours empressés de les fermer pour qu’aucune leçon n’en soit tirée au profit des périodes à venir et pour la sécurisation de notre devenir. Ou du moins sauver les générations à venir, qui n’ont encore commis aucune faute. Des innocents, du mal extrême rependu sur cette terre par la gravité des péchés que nous y avons semés.

Il faut que cela s’arrête. Il faut que chaque mauritanien, chaque mauritanienne, ayant encore un minimum de bon sens, commence sans tarder à considérer la situation et la gravité de cet équilibre de la terreur sur lesquels nous vivons. Les enfants qui brulaient les pneus, attaquaient les passants et cassaient les voitures, démontrent clairement, qu’avant un code de la route, vous avez besoin d’un code de la vie. Vous manquez de cartes grises pour la bonne entente entre vous, des feux de signalisations pour vous arrêter et arrêter les vôtres à la limite de la liberté, de la sécurité et de la quiétude de l’autre.

Vous avez besoin de phares puissants pour baliser les discours de ceux qui vous manipulent. Si c’était pour votre intérêt, et si intérêt il y avait, ils ne vous en auraient pas laissé une miette.

Les gens comme moi tapis à l’étranger peuvent s’exprimer sur le sort de leur pays, mais n’ont aucun droit à vous pousser dans les gouffres de la dissension. S’ils le font sachez, et réfléchissez, ceci veut dire qu’ils ne vous veulent aucun bien.

Je sais qu’il y a beaucoup d’injustices. Mais l’injustice se combat par la sagesse et la bonne parole. Comme Dieu l’a recommandé. L’injuste a un ennemi beaucoup plus Puissant que vous. Il se dresse contre Allah et Allah a promis de le remettre à sa place. Quand votre dossier est posé sur la table du Grand Juge, ayant confiance en son verdict. Mohamed (psl) a mit en garde contre l’injustice, mais il a ajouté que “La plainte d’un opprimé est directement exposée devant Allah.”

Tous les pays du monde comptent des injustices. Tous sans exception. Mais l’histoire montre que le faux ne dure pas et que les biens mal acquis ne profitent jamais à personne pour longtemps.

Ce qui est urgent et ne peut souffrir aucune échéance, c’est de vous libérer de tous celui qui sous un prétexte de race, d’ethnie, de couleur, de tendance politique, d’innovation religieuse, essaye de vous découper, diviser et réduire en cendre pour se décorer de votre martyr.

Beaucoup de vautours planent sur vos têtes. Et pour cette cause, je pense que tout silence est un crime pour la Mauritanie de tous les mauritaniens, et pour nos enfants.

Mohamed Hanefi. Koweït.

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Mauritanie-CEDEAO: le Maroc opte pour l’adhésion son voisin signe pour l’association

Mauritanie-CEDEAO: le Maroc opte pour l'adhésion son voisin signe pour l'associationLe360 – La Mauritanie et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont conclu ce vendredi à Nouakchott, un accord d’association. Une signature qui intervient au moment où le Maroc sollicite une adhésion à cet ensemble régional.

La Mauritanie et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont signé vendredi à Nouakchott, un accord d’association au terme de plusieurs mois de négociations conduites par le ministre du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass et le président de la commission de la CEDEAO, MarcelAlain de Souza.

Le nouvel accord porte sur «le renforcement de la coopération dans plusieurs domaines d’intérêt commun, notamment l’institution d’une zone de libre échange, l’application d’un Tarif extérieur commun (TEC), la promotion de la libre circulation des personnes et le développement d’une politique commerciale commune qui vont favoriser l’accroissement des échanges à l’intérieur de la région et la création du marché commun de l’Afrique de l’Ouest», explique une déclaration publiée à l’issue de la signature.

Cet accord apparaît comme l’aboutissement d’une décision de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, tenue en mars 2014, qui a donné mandat au président de la commission en vue d’ouvrir des négociations avec la Mauritanie dans la perspective d’un accord d’association.

«Après de longues discussions, nous avons trouvé des solutions aux principales questions concernant la clause de la nation la plus favorisée et les problèmes liés à la sécurité», a déclaré le président de Souza, à l’issue d’une rencontre avec le premier Ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine.

Expliquant les conséquences de l’accord du 05 mai 2017 sur le quotidien des populations, opérateurs économiques et entreprises, le président de la commission de la CEDEAO a souligné que celui-ci implique «une liberté de circulation des personnes et des biens, des capitaux, d’établissement des ressortissants des pays membres dans les mêmes conditions que les nationaux, la suppression des barrières douanières, avec la perspective d’une monnaie commune dans les prochaines années…».

Par ailleurs, en paraphant cet accord d’association «la Mauritanie et la CEDEAO s’engagent à poursuivre les efforts en vue de la finalisation de la signature de l’accord de partenariat entre l’Afrique de l’ouest et l’Union Européenne (UE), ainsi que sa mise en œuvre pour le développement de l’économie régionale».

L’esprit de l’accord d’association Mauritanie-CEDEAO vient prolonger «la solidité des liens séculaires de fraternité, d’amitié et de bon voisinage», précisent les parties signataires.

Pays fondateur de la CEDEAO en 1975, la Mauritanie s’est retirée de l’organisation en 2000, dans l’objectif «de se consacrer à la construction» de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Cette organisation, crée en février 1989, apparaît aujourd’hui comme une véritable coquille vide à cause notamment du problème du Sahara Marocain.

Cet accord a été signé alors que d’autres voix sollicitaient le retour en bonne et due forme de la Mauritanie au sein de la CEDEAO.

Cet accord de partenariat est signé au moment ou le Maroc, grand voisin du nord de la Mauritanie, a officiellement déposé une demande d’intégration à l’organisation ouest-africaine. Encore plus éloignée géographiquement, la Tunisie nourrit la même ambition.

A noter que la CEDEAO est forte d’un produit intérieur brut (PIB) de 733 milliards de dollars, le faisant figurer dans l’une de 20 premières économies mondiale pour un marché de plus de 320 millions de consommateurs.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya 

Décès de l’ancien Président Ely Ould Mohamed Vall, la Présidence décrète un deuil national de 3 jours

Décès du Colonel Ely Ould Mohamed Vall, ancien président du CMJD

Un deuil national de 3 jours sur l’ensemble du territoire national à partir de vendredi 5 mai 2017 a été décrété après le décès de l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, selon un communiqué de la présidence mauritanienne.

 

Ancien militaire reconverti en politique après le coup d’Etat de Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président de la République, contre Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall est né à Nouakchott en 1953.

 

L’ancien Chef de l’Etat, de la transition militaire 2005-2007, est décédé d’une mort subite, alors qu’il se trouvait dans le nord du pays. Son corps a été rapatrié à Nouakchott par avion militaire spécial.

 

Biographie

 

Ely Ould Mohamed Vall (en arabe إعلي ولد محمد فال, I’li Ould Mohamed Fâl), né à Nouakchott en 1953, est un militaire mauritanien, chef de l’État du 3 août 2005 au 19 avril 2007.

 

Formé à l’Académie royale militaire de Meknès, au Maroc, et titulaire d’une licence de droit, Ely Ould Mohamed Vall commence sa carrière militaire en commandant, en pleine guerre du Sahara occidental, les postes militaires de la région Nord.

 

Il commanda ensuite la septième puis la sixième région militaire, avant d’être nommé directeur général de la Sûreté nationale (police nationale), poste qu’il occupa pendant dix-huit ans (de 1987 à 2005).

 

Le 3 août 2005, Ely Ould Mohamed Vall, à la tête de l’armée, renverse le régime du président Maaouiya Ould Taya avec l’aide du général Mohamed Ould Abdel Aziz et crée le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD). L’Union africaine, l’Organisation des Nations unies, l’Union européenne, l’Afrique du Sud et les États-Unis ont dénoncé formellement le coup d’État, avant de revenir sur leur position et de reprendre leurs relations avec les nouvelles autorités, grâce notamment au contexte politique local et au très large soutien de la population mauritanienne au changement de régime.

 

Chef de l’État de 2005 à 2007, il a assuré la transition démocratique et organisé un référendum sur l’amendement de la Constitution et des élections auxquelles lui-même a refusé de prendre part. Une Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été créée pour superviser ce processus électoral qui se terminera en mars 2007 par l’élection du président de la République. En instaurant les fondements d’une véritable démocratie, et en assainissant les structures de l’État, il a permis à son pays de retrouver la confiance des institutions internationales.

 

Le 25 mars 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est élu président de la République. Il prend ses fonctions au mois d’avril suivant.

 

Ely Ould Mohamed Vall se consacre aujourd’hui à des missions de médiation dans un certain nombre de pays africains en proie à des conflits latents.

 

Il est membre du comité d’honneur de la Fondation Chirac, lancée en 2008 par l’ancien chef de l’État Français Jacques Chirac pour agir en faveur de la paix dans le monde.

 

Bibliographie

 

(en) Anthony G. Pazzanita, « Ely Ould Mohamed Vall », in Historical dictionary of Mauritania, Scarecrow Press, Lanham (Maryland) ; Toronto, Plymouth (Royaume-Uni), 2008 (3e éd.), p. 187-190 (ISBN 9780810855960)

 

Gaston Kelman, Les hirondelles du printemps africain : ma rencontre avec Ely Ould Mohamed Vall, le père de la démocratie mauritanienne, Lattès, Paris, 2008, 210 p. (ISBN 978-2-7096-2979-9)

 

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Par la Rédaction de cridem.org

 

©Cridem 2017—-

 

Balas sur Sahel TV : « Si les [Négro]mauritaniens se reconnaissent en les points du referendum, ils n’ont qu’à voter oui ; dans le cas échéant, voter non ».

altInvité de la télévision privée Sahel TV, dimanche 30 Avril, le président  du Parti Mauritanien du Concret (PMC)  ou Arc-en-ciel, a déclaré que « si les [Négro]mauritaniens se reconnaissent en les points inscrits au référendum, s’ils sentent que  leur citoyenneté peut être effectivement et définitivement ancrée, de manière indélébile, dans les esprits de tout en chacun, et faire ainsi évoluer leur condition, ils doivent voter oui ; dans le cas contraire, dire non ; les compteurs seront ainsi remis à zéro. »

Le président Balas  s’est ensuite  prononcé sur plusieurs autres questions  de la vie nationale. En invitant, d’abord, les populations à voter, pour ne pas donner raison aux pyromanes tapis dans l’ombre, qui cherchent à séparer les Mauritaniens. Ce sont ceux-là les auteurs des déportations  et des tueries de négro-mauritaniens, civils et militaires, entre 1986 et 1992. Et de signaler l’aubaine, pour les Négro-mauritaniens, de s’approprier le rouge du drapeau : ce sera celui du sang versé, par les Noirs, en 1975, lors de la guerre du Sahara ; celui des martyrs de Oualata, des 28 militaires pendus le 28 Novembre 1990, à Inal, et celui, encore, des milliers de civils innocents exterminés, en 1989, sur toute l’étendue du territoire mauritanien. Occasion, aux yeux du président Balas, de leur rendre, à tous, un vibrant hommage et de continuer à réclamer justice. Même si  la prière de Kaédi fut une reconnaissance, par l’Etat, des exactions commises, beaucoup reste à faire, sur le chemin du règlement du passif humanitaire et la consolidation de l’unité nationale. « Toutes ces revendications », a rappelé Balas, « se trouvent dans ma correspondance  adressée au chef de l’Etat ».

Les problèmes de l’enrôlement du Négro-africain, de l’expropriation des terres, en la vallée du fleuve, de l’injustice sociale, du chômage des jeunes noirs, en Mauritanie, et de la marche réprimée des jeunes ont été également évoqués. A la question du journaliste relative à son  silence, depuis  quelque temps, sur la question des terres  pour lesquelles il s’était tant battu, le président du PMC  rappelle qu’il a déjà discuté de la question, avec le président de la République, et qu’il n’a donc pas besoin de la crier à tout vent et moment. Sur la Marche des jeunes, Balas  a justifié l’absence  de ceux de son parti par le fait qu’ils n’ont pas été associés à la préparation. Cela dit, « les revendications des marcheurs sont légitimes », ajoutant qu’il a tenu à assister, avec deux membres de son parti, à leur jugement et que le PMC a été le seul parti  à se féliciter, dans un communiqué, de l’impartialité des juges, de la relaxe prononcée et, surtout, de la composition pluri-ethnique de la Marche, preuve indéniable de son « arc-en-cielisme ».

Sur les manifestions contre le président Ould Abdel Aziz, organisées par des ressortissants  mauritaniens en France, « le PMC a désapprouvé sur toute la ligne, au cours de sa réunion hebdomadaire du 14 avril 2017, ce comportement. […] Les manifestants mauritaniens devraient plutôt demander à rencontrer le Président, au lieu d’afficher, à la face du Monde, une image qui n’honore pas notre pays. Cela devrait se faire au pays même et non à l’étranger, parce que le Président est une institution à respecter ». Et de fustiger, par la même occasion, tous les hommes politiques mauritaniens qui s’acharnent sur le Président ou telle ou telle communauté de notre nation, à partir de medias étrangers.

Répondant à la question sur la présence de madame Kadiata Malick Diallo au tribunal, lors du jugement des jeunes manifestants, le président Balas reconnaît que l’ex-députée  de l’UFP est une vraie combattante pour la cause des citoyens. Enfin, rappelant que le PMC avait pris courageusement part au dernier dialogue tenu, à Nouakchott, du 30 Septembre au 20 Octobre 2016, « c’est avec ce même courage politique », lance-t-il, « qu’il ira au referendum ».

le calame