Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2016

Problématique du Système Educatif National: contribution de SAMB THIAM ( 1ere partie).

altVoilà bien des années que l’Ecole mauritanienne est malade, secouée par des crises récurrentes. Au lieu de procéder à un diagnostique approfondi , sans complaisance du corps malade , l’on s’est contenté , à chaque fois , d’une auscultation superficielle  pour lui  administrer  un  traitement symptomatique . Six réformes successives qui ont toutes  échoué ! Notre Ecole est malade , notre système éducatif en crise depuis 56 ans , tout le monde en convient !

Plus que sur des raisons de surface ( effectif pléthorique , manuels scolaires insuffisants ou désuets , mobilier brinquebalant, locaux vétustes et inéquipés ) nous nous attarderons plutôt sur les raisons de fond .

*Quel est le mal ?

 Des  élèves, des étudiants , des Enseignants sans niveau  aucun , des élites francisantes ou arabisantes en extinction progressive, un produit inadapté…Un observateur, averti, ramassait la situation par cette formule : ’’En voulant rendre notre Enseignement authentique  nous avons sacrifié l’essentiel: aucune considération pour la qualité, aucune pour la perspective  d’emploi, aucune pour le développement’’.

* Quelle est la cause du mal ou quelles en sont les raisons ?

– Raison d’ordre psychologique, affectant le corps enseignant :

L’Enseignant a perdu son statut d’antan , par contagion du milieu social dans lequel il baigne , où les valeurs universelles de référence habituelle, telle l’honnêteté, le respect du travail –du travail bien fait-, la moralité, l’admiration pour le détenteur du Savoir , ont cédé la place à la course effrénée pour l’argent ; l’enrichissement à tout prix , tout de suite, a pris le pas sur la conscience professionnelle , d’où cette flopée d’Enseignants-boutiquiers ! Le terme ‘’ garraaye’’, devenu fortement connoté, négativement, suscite  un demi-sourire pincé chez l’autre , au point qu’il devient gênant de se présenter comme tel…On est désormais Instituteur ou professeur à défaut de mieux, mais certainement pas par vocation .On est là, pour un temps provisoire , transitoire , en attendant de trouver mieux , de ‘’monter’’ sa boutique , ou de partir pour des cieux plus cléments.

Cette dévalorisation du métier d’enseignant s’explique (ou s’accompagne) aussi par la dépréciation du Savoir et/ou de la Culture, censé être un des attributs  majeurs de l’Enseignant. Aller à l’école, accumuler des diplômes , lire, simplement , est perçu aujourd’hui dans la société mauritanienne au mieux , comme une perte de temps , au pire comme une absurdité ; avoir de l’argent c’est mieux !

Pour corriger cet état des choses il faudra rendre à l’Enseignant sa dignité et son auréole d’antan  par la revalorisation du métier , et restituer au Savoir l’admiration qui lui était attachée .

*Notre Ecole souffre , par ailleurs, d’une crise d’orientation . Au lieu d’une orientation technique et pragmatique on a opté pour l’élitisme . A la place d’une Ecole qui produit des plombiers , des électriciens , des frigoristes , des maçons , des mécaniciens, des menuisiers , des agriculteurs modernes ,on a préféré celle qui fabrique des littéraires , des philosophes , c’est –à-dire des fonctionnaires aux mains propres, des ‘’cols blancs’’…

Il faut changer cet état de chose, en orientant les 60 % des cohortes vers la formation professionnelle  et technique  des  cols bleus , et les  40%  vers  la formation de l’élite …

*Autre cause non moins importante, l’administration et la gestion chaotique du corps Enseignant , où l’on constate l’absence de rigueur dans la sélection et le recrutement des maîtres d’école, l’absence de contrôle sérieux et de suivi qui fait le lit du laxisme et de l’affairisme , l’absence d’émulation , de sanction et de récompense systématiques , l’absence d’ordre en un mot , qui ne se trouve  pas,  hélas, que dans l’Enseignement ! 

*Mais de toutes les causes à l’origine des crises de notre système éducatif, la plus fondamentale – entre toutes – d’ordre idéologique – demeure l’Arabisation à outrance, genèse véritable des problèmes ! 

Dès les années 50 les réformes débutèrent , en série , toutes à caractère linguistique ! Toutes les réformes opérées des années 50 aux années 80 portèrent sur la langue …l’objectif déclaré, hier et aujourd’hui , était et demeure  de rendre notre enseignement ‘’national’’ , ‘’authentique’’…l’élite arabo-berbère ne pouvait accepter, disait-on , que son identité culturelle –dont la langue est un élément essentiel- fusse occultée au profit d’une langue et culture étrangère , de surcroît héritée du colonisateur…C’était l’argument de surface, classique… Si, en soi , cette aspiration semble juste et légitime,  elle cesse cependant de l’être dès lors que cette même élite imposa, paradoxalement , sa langue et sa culture à des non arabes .  N’était-ce pas  reproduire  à l’identique le comportement du  colon ?

En réalité cette revendication, nationaliste en apparence, était un écran de fumée, une supercherie visant d’abord et surtout à renverser le rapport de force, hérité du legs colonial, entre arabo-berbères et Négro-africains. Sous le couvert de ‘’l’indépendance culturelle ’’on cherchait, en réalité, à créer un autre  ‘’équilibre ‘’ …

 L’argument ‘’authenticité ou repersonnalisation ‘’ ayant  servi -pour masquer les choses- est fallacieux . Nous avions tous résisté au colon , nous nous sommes tous opposés à sa langue, à l’entrée . Elle nous a été imposée à tous …  Dès lors qu’il s’est agi de  réhabiliter  langues et cultures pourquoi le fit-on de manière sélective ? Pourquoi n’avoir pas réhabilité  et promu également les langues et culture négro-africaines ?

Repersonnalisation contre repersonnalisation , Identité contre Identité , pourquoi une réhabilitation pour les uns et pas pour les autres , étant entendu que chacun reste fier de ses racines et de sa culture ,et si  tant est , comme le soutient Mohamed M Abdalhaye , ‘’ chaque individu est porteur d’une dignité inaliénable ’’ ?

Non, la motivation n’était pas que toute  culturelle…

Je me permets ici une petite digression ; La thèse selon laquelle les Négro-africains seraient plus attachés à la langue française est spécieuse et de mauvaise foi . Ils ne sont, ni plus ni moins, attachés à cette langue que l’élite arabo-berbère francisante, qui joue et gagne sur les deux tableaux ! En effet, n’est-ce pas cette même élite qui envoyait en cachette ses enfants dans la filière bilingue des années 80 , et continue de le faire à  l’Ecole Française, à nos jours  ?

 Non , encore une fois , la motivation n’était pas  que toute  culturelle…l’Arabe ne devait servir ,hier comme aujourd’hui ,de moyen de promotion et d’épanouissement pour tous , comme proclamé, mais de gangue protectrice, de garantie pour la préservation et la perpétuation du Système, dicté par des peurs enfouies et des complexes Aryens… Dans ‘’ crise mauritano-sénégalaise : la rupture d’une alliance  inter- ethnique ‘’  de Marion Fresia, M Ould Bédredine  confessait ceci :<< les Negro- africains représentaient  80% des cadres de l’Etat mauritanien naissant . Alors les maures ont voulu rétablir les rapports de force en leur faveur en utilisant deux instruments : la langue et l’Ecole >>.

C’est on ne peut plus clair !

 La langue arabe a été, bel et bien , instrumentalisée à cette fin, et uniquement à cette fin. Un rééquilibrage des rapports de force, normal et légitime certes , mais qui versa hélas , dans l’excès, aboutissant, aujourd’hui  à la liquidation totale de la communauté  non arabe…( A suivre…)

 

Samba Thiam

 

Inspecteur de L’Enseignement Fondamental

 

 

Une mission parlementaire française en Mauritanie du 04 au 09 septembre

Image result for parlement francaisUne délégation de plusieurs parlementaires français comprenant une mission du » Groupe d’Amitié France/Mauritanie » et une mission de la commission des affaires étrangères et de la coopération de l’Assemblée Nationale effectue une visite officielle en Mauritanie du 04 au 09 septembre 2016.
Mme Cécile Untermaier, députée de Saône et Loire, présidente du « Groupe d’Amitié France/Mauritanie » explique que ce voyage répond « à une invitation des autorités locales, en particulier du parlement mauritanien, soucieux de connaître le fonctionnement de nos institutions ».
Au menu de la visite, la question de la sécurité avec la présence du mouvement terroriste Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) dans la sous-région sahélo saharienne.
La Mauritanie est un pays membre du Groupe 5 du Sahel aux côtés du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad. Ces États sont considérés comme « fragiles » et « plus exposés au terrorisme ».
En vertu de la coopération en matière de sécurité et de défense, rappelle-t-on, la France dispose d’un détachement militaire opérationnel à Atar (Adrar/Nord de la Mauritanie).
Le deuxième volet de ce voyage sera consacré à la question environnementale « à travers l’application de la résolution de la COP 21, et à l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara ».
Nouakchott, rappelle-t-on, abrite le siège de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV).
Ce voyage des parlementaires français tombe dans un contexte marqué par une série de procès à l’issue desquels les membres de mouvements contestataires ont été condamnés à de lourdes peines de réclusion allant de 3 à 15 années.
C’est le cas notamment des cadres et militants de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA-ONG), qui ont déclaré avoir été torturés pendant l’enquête préliminaire.
Des jeunes du Mouvement du 25 Février et des militants de « MANICHAARI Gasoil »-qui protestent régulièrement contre le maintien en Mauritanie du prix du carburant au même niveau depuis plusieurs années, en dépit de la plongée des cours mondiaux du pétrole et de plusieurs révisions à la baisse dans les pays voisins.
Ainsi, au-delà du discours officiel et parlementaire, une partie de l’opinion française s’insurge contre la réactivation des vieux réseaux de la France/Afrique, pour redorer le blason du pouvoir de Nouakchott.
Maître William Bourdon, président de la célèbre ONG Sherpa « attire l’attention de ces parlementaires sur la Mauritanie, un pays qui traverse depuis plusieurs années une crise lourde de périls, comme d’autres États du Sahel, pendant que la France continue à aider aveuglement le gouvernement de Mohamed Ould Abdel, pourtant gangrené par la corruption, le despotisme et les violations répétées des droits de l’homme ».

 

le calame.

Non renouvellement des licences de pêche : 8.000 pêcheurs de Saint-Louis à quai

 Non renouvellement des licences de pêche : 8.000 pêcheurs de Saint-Louis à quai Le Soleil – Le non renouvellement des licences de pêche a plongé des milliers de pêcheurs de Saint-Louis dans une oisiveté forcée. Ils prient pour que le Sénégal et la Mauritanie trouvent rapidement un accord leur autorisant à reprendre leur activité.

Du fait du non renouvellement des licences de pêche octroyées, chaque année, par les autorités mauritaniennes aux pêcheurs sénégalais, plus de 8000 professionnels de la pêche de la Langue de Barbarie sont dans le désarroi. Ils attendent toujours 400 licences de pêches pour opérer, en toute quiétude, dans la zone maritime mauritanienne.

Selon Baye Condy Teuw, Saliou Gaye et autres pêcheurs domiciliés à GuetNdar, Santhiaba et GokhouMbathie, avec ces 400 licences de pêche, ils ont la possibilité de faire travailler, au moins, 40 pêcheurs à bord de deux embarcations, dans la mesure où il est souvent nécessaire d’utiliser une pirogue pour transporter les pêcheurs, suivie d’une autre pour convoyer le reste de l’équipage et le matériel de pêche.

« Actuellement, nous sommes obligés d’éviter d’aller en haute mer. Nous ne voulons pas avoir des problèmes avec les garde-côtes mauritaniens qui peuvent, à tout moment, arraisonner nos pirogues », ont-ils affirmé. De cette situation pénible, les populations des communes de Saint-Louis, Gandon, Ndiébéne Gandiole, Fass-Ngom et Mpal, sont confrontées à d’énormes difficultés pour trouver du poisson dans les marchés et les grands centres commerciaux du département.

Nos interlocuteurs ont rappelé que l’année dernière, en pareille période, les étals étaient achalandés de sardinelles et autres espèces pélagiques que les pêcheurs de Saint-Louis ont l’habitude de capturer dans la zone maritime mauritanienne.

Actuellement, ont-ils souligné, en cette veille de Tabaski, les vendeurs de moutons ne trouvent pas d’acheteurs dans ces milieux habités principalement par les pêcheurs.

Au foirail de Darou Marmyal, Babou Ould Boylil, un intermédiaire maure, originaire de Sély Baby, soutient que si les pêcheurs de la Langue de Barbarie ne se présentent pas pour acheter les béliers qui coûtent entre 200 et 300.000 FCfa, les éleveurs sénégalais, maliens et mauritaniens, ne réaliseront pas de bons chiffres d’affaires.

Au grand marché « Tendjiguène » du faubourg de Sor, situé à quelques encablures de l’entrée du pont Faidherbe, les ménagères sont très nombreuses à faire le pied de grue devant les étals de poisson, dans l’espoir de voir débarquer d’importantes quantités de sardinelles (espèces pélagiques communément appelées yabooye en Ouolof) qu’elles ont l’habitude d’acheter à bas prix.

Ndèye Coumba Mbaye et Seynabou Boye, âgées d’une quarantaine d’années et domiciliées à Médina Darou disent avoir l’habitude d’acheter un cageot de sardinelles à 4000 FCfa, quand les captures sont importantes.

Avec le non renouvellement des licences de pêche, ces ménagères ne trouvent plus du poisson fumé et séché etc., pour préparer le repas de midi. Les mareyeurs et les femmes transformatrices de produits halieutiques ne trouvent plus la matière première dont ils ont besoin pour travailler.

30.000 tonnes de poisson pêchées par an

Lors de sa dernière visite à Saint-Louis, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, avait évoqué quelques difficultés pour renouveler les licences de pêche.

Le point d’achoppement des négociations avec leurs homologues mauritaniens, porte essentiellement sur l’application d’un nouveau code mauritanien de la pêche qui stipule que les pêcheurs sénégalais qui opèrent dans la zone maritime mauritanienne sont obligés de débarquer leurs prises en Mauritanie.

Malgré tout, il avait assuré que les négociations se poursuivaient et permettront d’apporter les solutions les plus adéquates à ce problème de renouvellement des licences de pêche, rappelant que le Sénégal et la Mauritanie demeurent des pays amis et frères, liés par des liens de sang et la géographie, condamnés à vivre ensemble et à collaborer étroitement, sur tous les plans et à tous les niveaux.

En effet, les milliers de pirogues amarrées à la plage de la Langue de Barbarie permettaient de débarquer 30.000 tonnes de poissons, chaque année. Selon certains experts de l’Agence « Sahel découvertes », Guet Ndar est très peuplé (une des plus fortes concentrations humaines au monde) et très vivant.

Dans ces quartiers de la Langue de barbarie, le quotidien est rythmé par l’unique ressource : le poisson. La population masculine est presque exclusivement constituée de pêcheurs qui partent souvent plusieurs jours de suite pour pêcher dans la zone maritime mauritanienne.

La ressource halieutique de proximité a considérablement baissé pendant ces vingt dernières années, pour cause de surpêche par les chalutiers européens et asiatiques.

Beaucoup de femmes se consacrent aussi à la vente du poisson ainsi qu’à d’autres activités dérivées de la pêche : le séchage, le salage.

Par Mb. K. Diagne et A. M. Ndaw

 

http://www.lesoleil.sn

Les FPC-Sisters en conclave

 

altThème : « LES FPC non reconnues par le gouvernent mais reconnues par le peuple ».

Dans le cadre du programme du département de la femme des FPC-USA, les FPC-SISTERs se sont réunis à Kansas City dans l’état du Missouri le 27 et 28 Aout 2016. Ces amazones de la section Américaine ont mené des  activités pendant 2 jours d’affilé  ou elles ont dénoncé le racisme d’état  et l’esclavage en Mauritanie en brandissant des pancartes sur les lesquelles on pouvait lire, entre autre, « Nous voulons un dialogue sérieux, guidé par une  volonté politique réelle, de régler les problèmes de fond de notre pays »,ou «Nous travaillons pour l’avènement d’une Mauritanie dans laquelle le gouvernent respecte sa propre constitution dans laquelle y est inscrite la liberté d’associations,(droit nié aux FPC et RAG) , « la question centrale de la cohabitation ne doit pas être reléguée au second plan ».

            Toujours dans le cadre de ce conclave, Alassane Dia le trésorier de la section Américaine a animé une conférence sur  « L’unité nationale », ou il est revenu sur le fait que l’unité nationale est en danger dans notre pays, a cause des politiques qui ont été  menées de 1960 jusqu’à présent. A monsieur Dia d’ajouter que de plus en plus dans notre pays, une seule composante nationale, un seule groupe ethnique contrôle, et monopolise tout. Ce racisme d’Etat en Mauritanie, suscite un sentiment d’injustice, et engendre des frustrations chez les Negro Mauritaniens et les Harratines, rendant la vraie unité nationale très difficile à accomplir. A monsieur Dia de poursuivre que dans  les forces armées et de sécurité le corps de commandement est composé essentiellement d’Arabo-berbères, alors que les Négro-africains et Harratines, constituant le gros de ce corps, se retrouvent au bas de l’échelle. Il a rappelé que la base de l’exclusion raciale des Négro-africain en RIM a été des réformes scolaires engagées en séries, qui visèrent à  imposer et à instrumentaliser la langue arabe, à des fins de discrimination, d’assimilation et de domination. Mr Dia a terminé sa conférence en disant qu’il reste tant de même optimiste pour le devenir de notre pays, pourvus qu’on accepte enfin, de faire face à nos vrais problèmes.

Madame Diop née Houleye BA a animée une conférence sur le rôle de la femme dans la lutte contre le racisme et l’esclavage en Mauritanie. Durant les deux jours, il y avait aussi des ateliers d’éducation sur les FPC, son histoire, sa stratégie et ses challenges et comment faire pour les surpasser. Ce conclave s’est terminé  le 28 Aout, quand ces braves femmes se sont dit au revoir en se promettant de continuer la lutte.

Le Département de la Femme  Des FPC-Amérique du Nord

La lutte continue !

« Une autre Mauritanie est possible »

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Mali: une localité tombe aux mains de djihadistes

Mali: une localité tombe aux mains de djihadistesLa localité de Boni, dans le centre du Mali, est tombée aujourd’hui sous le contrôle de djihadistes présumés qui y ont attaqué des bâtiments administratifs, et l’armée a quitté les lieux, a appris l’AFP auprès de témoins, d’un élu et d’une source militaire.

“Actuellement, ce sont les djihadistes qui contrôlent la ville de Boni”, dans la région de Mopti, “ils se sont infiltrés dans la ville et aujourd’hui ils ont tiré sur des bâtiments”, a déclaré à l’AFP un élu de la localité sous couvert d’anonymat, affirmant que “l’armée n’est plus sur place”, une information confirmée de source militaire.

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» Le djihadiste de Tombouctou voulait détruire les pierres pour «abattre les âmes»

 

le Figaro