Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/09/2016

Le Président de la République s’entretient avec son homologue palestinien

Nouakchott ,  14/09/2016  –  le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, s’est entretenu, mercredi après-midi, au bloc présidentiel de l’aéroport international de Nouakchott Oumtounsy, avec le président palestinien, M. Mahmoud Abass Abou Mazen.

Les échanges ont porté sur les développements de la question palestinienne et les efforts déployés par la présidence Mauritanienne de la Ligue des Etats Arabes, en vue de mettre fin à l’implantation des colonies israêliennes et préparer des négociations sincères, pourmettant de mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien et euvrer à l’application des résolutions internationales afférentes, en plus de la sensiblisation de l’opinion internationale sur la question palestinienne.

AMI

L’Arabie Saoudite tremble : les familles des victimes du 11 septembre se réveillent…

C’est une révolution qui est en cours aux USA : jusque-là, les citoyens ne s’occupaient pas de politique étrangère se contentant d’avaler ce que leur racontent le département d’état et la maison blanche. Jusque-là les USA pouvaient trafiquer ce qu’ils voulaient avec les Saoudiens et vice-versa, pour ne citer qu’eux, cela n’intéressait pas les américains qui faisaient une entière confiance au gouvernement fédéral.

 

Tout allait bien jusqu’au 11 septembre. Tout peut être classé secret défense sauf une chose : 15 des 19 pirates étaient saoudiens près de ¾.  Malgré cela, c’est l’Irak de Saddam Hussein qui fut indexé et les talibans d’Afghanistan pendant que 28 pages d’un certain rapport disparaissaient du regard autorisé au public.

 

15 ans après le 11 septembre beaucoup de zones d’ombre demeurent et pas des moindres puisque une majorité de ceux qui étudient les faits ne croit pas à la version officielle notamment 500 architectes et ingénieurs qui demandent une nouvelle enquête…

http://www.ae911truth.org/

 

 

…mais les américains n’en sont pas pour majorité encore là sinon l’administration Bush Jr risquerait de finir en prison ou pire vu qu’il serait question d’un crime dépassant la haute trahison, pour l’instant les familles des victimes, soutenues désormais par le Congrès,  s’interrogent sur le rôle des Saoudiens et voilà que dès qu’ils essaient la maison blanche menace du veto une loi qui permettrait aux victimes de poursuivre les saoudiens devant les tribunaux fédéraux.

 

La loi est votée et aucun argument qu’on entend venant des saoudiens et des pays domestiques qui gravitent autour n’est convaincant même venant de la maison blanche dont le veto peut être contourné par le vote de 2/3 du Congrès. De toute façon, la loi pour poursuivre les états sponsors du terrorisme existe déjà, il suffit que le département d’état déclare que tel pays est terroriste et tout est permis à savoir non pas le poursuivre sur le sol américain mais aller l’attaquer sans autre forme de procès avec ou sans l’accord de l’ONU sans que le peuple américain ne mette son nez dans ces affaires de plus en plus douteuses.

 

Heureusement les USA sont une démocratie et on peut endormir le peuple quelque temps mais pas éternellement quand un choc comme le 11 septembre demande des réponses sérieuses.

 

15 pirates de l’air saoudiens et l’Arabie Saoudite wahhabite est épargnée jusque-là…

Pendant ce temps on attaque l’Irak qui n’a rien à voir dans cette affaire pour des armes de destructions massives introuvables.

28 pages à propos de l’implication présumée de l’Arabie Saoudite restent classifiées pendant 14 ans, apparemment pour rien…  vu qu’elles ont été rendues publiques. Pourquoi alors les avoir classifiées ? Car si rien ne prouve parfaitement l’implication de l’Arabie saoudite, il y a dans cette affaire du 11 septembre beaucoup de liens avec les terroristes.

La seule façon pour les victimes du 11 septembre d’en avoir le cœur net est de faire un procès à l’Arabie Saoudite. Pour ce faire, il faut une loi permettant cela. Que craint l’Arabie Saoudite ? Elle a les moyens de se payer de bons avocats et les USA sont un état de droit. Au lieu de ça, l’Arabie Saoudite menace les USA de mettre en vente 750 milliards d’actifs américains  si la loi passait !

 

La maison blanche, le département d’état et la CIA ne veulent pas de ce déballage et pour cause… 

 

C’est une révolution démocratique qui démarre aux USA, le peuple veut savoir ce que son pays trafique à l’étranger où il est le pays le plus engagé militairement. Le problème c’est que le peuple américain n’est peut-être pas prêt à ouvrir les yeux brutalement car alors les risques internes aux USA sont incalculables car tous les états se méfient de Washington et tous les américains sont armés jusqu’aux dents.

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chezvlane

UN RAPPORT LE CONFIRME : L’INTERVENTION FRANCO-BRITANNIQUE EN LIBYE A ETE UN DESASTRE

David Cameron et Nicolas Sarkozy en Libye, le 15 septembre 2011. STEFAN ROUSSEAU/AFPUn rapport de la commission des affaires étrangères britannique met en cause les conditions de l’intervention militaire en Libye, en 2011, et les motivations qui ont conduit Londres et Paris à lancer l’offensive contre Kadhafi.

L’intervention militaire en Libye menée conjointement par Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, et David Cameron, ancien Premier ministre britannique, était fondée sur «des postulats erronés», «une analyse partielle» de la situation et sans vérification préalable de la «menace réelle» qui pesait sur les civils libyens.

Voilà, en quelques mots, la conclusion du rapport accablant de la commission des affaires étrangères du Royaume-Uni, rendu public le 14 septembre 2016 et relayé par le Guardian, portant sur les conditions de l’intervention militaire sur le sol libyen et le renversement de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Le rapport souligne que le Royaume-Uni, comme la France, se sont appuyés sur des renseignements imprécis au moment de l’intervention militaire et se sont engagés sans avoir en tête une stratégie claire pour les jours et les mois qui suivront le renversement du dictateur. Pour Cripin Blunt, le président de la commission, David Cameron aurait également pu réfléchir à d’autres options et à des alternatives qui auraient pu mener à de meilleurs résultats:

«Un engagement politique aurait pu permettre de protéger la population, de changer et de réformer le régime à un coût moindre pour le Royaume-Uni et la Libye. Le Royaume-Uni n’aurait rien perdu en suivant ces pistes, au lieu de se focaliser exclusivement sur le changement de régime par des moyens militaires.»

Le rapport pose ainsi David Cameron comme «le responsable final de l’échec à développer une stratégie cohérente en Libye». Selon les députés, David Cameron aurait dû être en mesure de savoir que des groupes islamistes radicaux allaient profiter de la rébellion pour s’imposer. La Libye, rappelons-le, a depuis sombré dans un chaos dans lequel force ou autorité politique ne parvient à s’imposer à l’ensemble du pays.

A lire aussi : Les regrets francs et révélateurs de Barack Obama sur la Libye

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«Les actions du Royaume-Uni en Libye se sont inscrites dans le cadre d’une intervention mal conçue, dont les résultats se font encore ressentir aujourd’hui», ajoute Crispin Blunt qui fait ainsi écho aux différents groupes rebelles qui continuent de s’affronter sur le territoire, à la présence de l’État islamique ou encore aux vastes réseaux de passeurs qui se sont organisés autour du littoral libyen.

«L’enthousiasme français» critiqué

Crispin Blunt, n’épargne pas non plus la France et Nicolas Sarkozy, président de la République à l’époque de l’intervention militaire. «Nous avons été entraînés par l’enthousiasme français à intervenir», a-t-il confié à la BBC. Il estime, par ailleurs, que les menaces pesant sur les habitants de Benghazi «ont été grossièrement exagérées». Le rapport ajoute que Londres, comme Paris, n’ont pu «vérifier la menace réelle que le régime de Kadhafi faisait peser sur les civils» et ont pris «au pied de la lettre, de manière sélective, certains éléments de la rhétorique de Mouammar Kadhafi».

Le rapport fait également état des conclusions de Sidney Blumenthal, un conseiller d’Hillary Clinton –alors secrétaire d’État–, qui détaille les motivations de Nicolas Sarkozy dans cette intervention. Il les résume en cinq points: «accéder au pétrole libyen; accroître l’influence de la France en Afrique du Nord; servir son propre intérêt politique en France; fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde; couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone». Le rapport souligne que quatre de ces motivations concernaient des intérêts purement nationaux et qu’une autre portait uniquement sur une ambition politique personnelle de l’ancien président. Aucune mention, en revanche, de la protection des civils réprimés par le dictateur libyen, note France 24.

Le rapport rejoint, dans une certaine mesure, les critiques de Barack Obama qui, dans le magazine The Atlantic, avait pointé l’imprévoyance des forces européennes engagées –et celle de leurs responsables– dans cette intervention. «Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens –étant donné la proximité de la Libye– seraient plus impliqués dans le suivi», explique-t-il. Le président américain estime que David Cameron était alors «distrait par d’autres choses» et Nicolas Sarkozy occupé à «voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes».

Repéré par Robin Panfili

Source : Slate