Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 25/09/2016

Le vice-président d’IRA : qui fait réellement de la question de l’esclavage un fonds de commerce ? Une évaluation rapide de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie

Le vice-président d’IRA : qui fait réellement de la question de l’esclavage un fonds de commerce ? Une évaluation rapide de la lutte contre l’esclavage en MauritanieElhourriya – Tout mauritanien a le droit, pour ne pas dire le devoir, de prendre part à l’effort de lutte contre l’esclavage et ses séquelles pour combler l’énorme fossé que les gouvernement ont favorisé entre les composantes nationales depuis la nuit des temps.

Chacun a le droit de lancer son « initiative » et de se creuser les méninges pour sortir les meilleures idées mais il est inconcevable – pour ne pas dire immoral – d’ignorer le douloureux passé des hratins et, aussi, le combat mené par d’autres ainsi que leurs sacrifices. Des combats loin d’être suffisants, ou sans défauts, mais qui ont constitué tout de même le début d’un changement notoire.

Il est également inadmissible, voire ridicule, de commencer son entrée dans le monde du militantisme pour l’émancipation des hratins en utilisant le lexique dont usent et abusent les services de renseignements et les pseudos intellectuels craignant pour leurs privilèges bâtis sur la misère des autres et la falsification de l’histoire, pour qualifier l’action des antiesclavagistes de bonne foi.

Oui, il se peut que notre combat ait connu des insuffisances ou des erreurs mais personne ne peut nier les résultats tangibles auxquels nous sommes arrivés. Comme, par exemple, le fait que la Cause ait été portée sur tous les fronts et fini par ébranler les fondamentaux pseudos religieux et sociaux de l’Idéologie esclavagiste, éveiller les consciences, fait tomber les masques ; ce qui a fait peur aux propriétaires d’esclaves et mené certains d’entre eux en prison, malgré la protection que leur offre un pouvoir esclavagiste.

Notre combat a poussé certains à mentir, se mentir, et renier ce qui faisait hier leur fierté et le fondement de leur grandeur et suprématie présumée. L’esclavage est devenu une honte pour ceux qui le pratiquent mais aussi le tremplin pour certains hratins vers de grands postes, même s’il ne s’agit jusqu’à présent, que de cette nécessité de « colorer ». Un dosage que notre combat, nos privations et notre emprisonnement ont forcé.

La Mauritanie est aujourd’hui connue, selon Monsieur Google, comme « le pays le plus esclavagiste au monde » (ce qui est dommage) mais la faute revient au pouvoir et à tous ceux qui l’ont précédé qui, de l’indépendance à nos jours, ont préféré le déni à la reconnaissance du phénomène pour penser à l’éradiquer.

Tout ce qui a été réalisé jusqu’à ce jour au profit des hratins est le fait des années de sécheresse (1972-1980). La nature d’abord, puis le mouvement El Hor (Le libre), le MND (Mouvement national démocratique), le Parti Action pour le Changement (AC), SOS Esclaves et, enfin, IRA. Les efforts donc de personnes de différentes communautés dont certaines ne sont plus de ce monde, d’autres qui ont changé leurs positions ou attendent l’opportunité pour le faire !

Aucune personne de bonne foi ne peut nier les sacrifices d’IRA pour que la condition des hratins change en mieux et que le gouvernement appréhende les dangers qu’il y a à ne rien faire pour cela. Et elle continue à payer aujourd’hui le prix de son engagement. Cela ne veut pas dire qu’il y a probablement des erreurs comme dans tout travail humain.

Quant à ceux qui ont tiré un profit matériel de ces efforts, qui ont construit des villas dans les quartiers chics de la capitale Nouakchott, et qui ont changé de peaux (croyant pouvoir changer de statut social) en contractant un mariage « secret » avec une « noble », ils ont tourné le dos à leurs noms, leur communauté et leurs origines quand le pouvoir a eu recours à eux pour les besoins du dosage, pas plus. Ils tirent profit aujourd’hui de l’engagement des militants ayant tout sacrifié pour la noble cause. Ces suceurs de sang ont pourtant le culot de parler à la télévision et à la radio pour débiter leurs mensonges, prix de leur ralliement.

Nous respectons l’avis de chacun et sa volonté de prendre part, d’une manière ou d’une autre, au combat irréversible que nous menons contre les forces du mal et les hommes sans honneur. Le terrain est le seul moyen de nous départager. Parce que ceux qui veulent nous écarter doivent être capables de faire plus que nous, en termes de réalisations et de sacrifices. Nous n’hésiterons pas à saluer ces efforts, et même à les rallier, si cela arrive un jour. Mais il faut d’abord que nous voyons des réalisations sur le terrain dans le domaine de l’éducation, de la santé, au profit de larges franges de la société qui n’ont connu jusque-là que les privations, et dont les enfants subissent toutes sortes de brimades, d’injustices de toutes sortes (procès iniques), etc.

Les positions peuvent changer mais la réalité amère est qu’on est dans un pays (encore) esclavagiste, une société obscurantiste et un pouvoir qui dit plus qu’il ne fait.

Brahim Ould Abeid

Source : http://mushahide.com/node/6510

 

http://elhourriya.net/fr/node/1118

Notre Islam Sunnite Malikite, modéré à travers les siècles, a toujours suivi la voie du juste milieu.

Aujourd’hui, avec ls pressions exercées contre notre pays grâce à l’argent du pétrole, le wahabisme tekfiriste et diviseur peut être prôné publiquement en présence du Chef de l’Etat.

L’auteur de cette prêche de division et de haine entre les musulmans, Monsieur Ahmedou Ould Lemrabott se trouve être Conseiller Officiel du Roi d’Arabie Séoudite mais également L’Imam de notre Principale Mosquée.

Cette prêche reprend mot à mot celle du Mufti d’Arabie Séouditecontre la République Islamique d’Iran et son peuple musulman traité de mécréant de « mejouss » et par cette « Vetwa » haineuse exclus de la Oumma Islamique : plus royaliste que le roi, la version de cette prêche prononcée à Nouakchott est allée jusqu’à demander que notre pays rompe ses relations diplomatiques avec la République Islamique d’Iran ; ce que les saoudiens n’ont, ni osé faire eux-mêmes , ni osé exiger de leurs proches alliés du Golf.

Ainsi certains usurpent le discours religieux officiel de notre pays pour l’entraîner  derrière le wahabisme dont on sait qu’il constitue le fondement idéologique du terrorisme des organisations tekféristes de « DAECH et autres Qaida » ; fort heureusement les bonnes traditions de modération d’un Islam de paix dans notre pays, s’opposent  à une telle perspective ; cependant plus que jamais nous devons nous demeurer vigilents face à cette idéologie de division de violence et de destruction ; plus que jamais notre pays se doit de promouvoir son rôle important fait de volonté de modération et de rassemblement de notre Oumma, compte tenu du contexte régional et international nouveau.

C’est pourquoi, Al Bouraq tient à dénoncer fermement ces visées d’infiltration du wahabisme et ses positions obscurentistes de division de notre Oumma Islamique.

C’est pourquoi, Al Bouraq  demande aux autorités concernées de notre pays de veiller avec viglence à ce que toutes nos mosquées et spécialement la plus importante d’entre elles, ne soient dirigées que par des Imams issus de l’Association des Oulémas qui ont toujours prôné un Islam de Paix, d’Unité et de Modération.

Contre les promoteurs de la « Fitna », de la division, les pouvoirs publics doivent tout mettre en œuvre pour renforcer notre unité interne et celle de notre Oumma.

Pour cela Al Bouraq demande au Chef de l’Etat de persevérer dans la consolidation des rapports d’amitié avec tous, autant que possible, spécialement, avec le peuple palestinien contre l’occupation sioniste  et pour la défense d’Al Qods Echérif, avec l’Héroique résistance libanaise dirigée par Hizboullah et son prestigieux Chef Hassan Nassrallah.

De même notre pays doit persevérer dans la préservation et la consolidation de ses relations d’amitié et de coopération avec la république Arabe de Syrie et la République Islamique d’Iran qui affrontent avec courage et détermination le terrorisme tekfériste et s’opposent fermement à la domination impérialiste au Moyen Orient et dans le monde.

Nouakchott, le 26/09/2016

Le Bureau Exécutif

Rassemblement Mauritanien pour la Défense d’Alqods

et pour le soutien de l’AXE de la Résistance

(AL BOURAQ)

 

le calame

TPMN commémore la mémoire de Lamine

altPour la mémoire de Lamine Mangane froidement tué, le 27 septembre 2011, à Maghama par la gendarmerie, lors d’une manifestation contre l’enrôlement biométrique, Touche pas à ma nationalité projette d’organiser deux événements majeurs ,«  pour rappeler aux autorités du pays, que le meurtre du jeune homme natif de Maghama est toujours impuni».

Un sit in sera tenu dans la matinée du mardi 27 septembre, à partir de 10 heures devant les locaux du ministère de la justice pour «dénoncer l’impunité et exiger la traduction en justice des auteurs du crime », a annoncé Dr Alassane Dia, président  du mouvement. Il s’en suivra dans l’après-midi, après la prière d’Al asr, une lecture du coran pour le repos de l’âme du jeune martyr à Elmina à la mosquée située à côté du terrain Camara (non loin du carrefour yéro Sarr), indique TPMN.

Cinq ans après, tous les organisateurs sont unanimes : l’affaire a été étouffée par les autorités. Le gendarme. qui avait tiré, avait été muté du côté de Bassiknou. La plainte déposée par les organisations des droits de l’homme, et les propres parents de Lamine Mangane n’a jamais été reçue, s’insurge-t-on.

le calame

Jean Ping : “La Cour constitutionnelle a retiré aux Gabonais le droit de choisir”

Jean Ping : Samedi, au cours d’une conférence de presse, Jean Ping a qualifié d’“inique” et de “terrorisme démocratique” la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection d’Ali Bongo à la présidence.

“La Cour constitutionnelle a retiré au peuple gabonais le droit de choisir”. Quelques heures après que la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la réélection du président Ali Bongo Ondimba, l’opposant Jean Ping a rejeté samedi 24 septembre 2016 cette décision en la qualifiant de “déni de droit”.

“En déposant un recours devant la Cour constitutionnelle, j’ai voulu être légaliste. Une fois de trop, une fois de plus, devant l’évidence du verdict des urnes, la Cour a montré ses limites à travers son incontestable parti pris. Ce faisant, elle a manqué l’opportunité de s’inscrire positivement dans l’Histoire de notre pays”, a déclaré Jean Ping.

“La nation a assisté à un déni de droits à travers une parodie de procédure qui s’est achevée par une grossière manipulation des chiffres. Cette décision ne rassemble pas les Gabonais et ne les apaise pas”, a-t-il ajouté.

“Je ne reculerai pas”, a-t-il poursuivi avant d’affirmer sa détermination “à faire triompher l’alternance et l’idéal démocratique”. Il s’est également adressé au peuple gabonais et à la communauté internationale : “J’invite le peuple Gabonais à rester vigilant en ce jour de deuil. J’invite la communauté internationale à prendre toute la mesure de la situation du Gabon“. “Battons-nous pour faire respecter le choix du peuple gabonais”, a-t-il conclu.

Dans la foulée de cette allocution de Jean Ping, le président Ali Bongo, dans une interview à Reuters, a déclaré que le nouveau gouvernement comprendrait très vraisemblablement des personnalités de l’opposition. Il n’a pas non plus exclu que Jean Ping soit convié à faire partie du futur gouvernement, assurant que “tout est possible”.

Un décision “inique” pour le camp Ping, “satisfaisante” pour le camp Bongo

Sur France 24, un peu plus tôt dans la journée de samedi, Séraphin Moundounga, ancien ministre de la Justice d’Ali Bongo réfugié en France, s’était insurgé contre la décision de la Cour constitutionnelle, la qualifiant d’“inique”.

Le même jour sur France 24, Arnauld Engandji, conseiller spécial auprès d’Ali Bongo, s’était, lui, félicité de la décision de la Cour constitutionnelle : “La Cour constitutionnelle a pu procéder au recomptage des voix et nous nous en satisfaisons. Elle a permis de montrer que le camp d’en face n’était pas beau joueur”, a-t-il dit.

Crainte de violences

Dans la nuit de vendredi à samedi, la Cour constitutionnelle, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué qu’Ali Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection. Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué qu’Ali Bongo avait recueilli 50,66 % des suffrages contre 47,24 % à Jean Ping.

Dans une allocution télévisée après la déclaration de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans, avait alors déclaré : “J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique”.

Un dispositif policier et militaire très important était déployé samedi dans le centre de la capitale. Les accès au centre-ville étaient parsemés de barrages de police, de gendarmerie et de l’armée, alors que les accès au palais présidentiel, sur le front de mer étaient bloqués par la Garde républicaine (GR). Les rues de Libreville étaient toutefois quasiment vides selon un journaliste de l’AFP. Signe de nervosité, des files d’attente s’étaient formées vendredi devant des banques et des guichets automatiques dans la matinée à Libreville.

Le 31 août, la proclamation de la réélection d’Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix.

Le Gabon, petit pays de l’Afrique de l’ouest équatoriale (1,8 million d’habitants) regorge de richesses naturelles (pétrole, bois, manganèse, mines…) mais plus d’un tiers de la population est très pauvre.

Avec AFP et Reuters

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