Daily Archives: 14/09/2016
Libre Expression | Neutralité et voie de salut | Par Lehbib Ould Berdid, chercheur et analyste
Lehbib Ould Berdid – La Mauritanie du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, contrairement à notre salut économique, s’est départie contre toute attente, de sa neutralité dans l’affaire du Sahara, pour rien, surtout pour rien.
Ils nous ramènent ainsi plus de 30 ans en arrière, comme au temps du régime putschiste, d’exception des années 80. A l’époque les chefs militaires de la junte, se croyant dans un pays conquis par leurs armes, faisaient fi des préoccupations légitimes de bon voisinage, de leurs compatriotes.
Et maintenant plus que jamais, nous ne pouvons espérer, relever les défis qui nous assaillent sans une coopération économique, régionale, fructueuse fondée sur le respect mutuel de tous nos voisins en particulier ceux qui ont les moyens de contribuer à la réussite des enjeux économiques auxquels notre pays est confronté en l’occurrence le Maroc notre grand partenaire et voisin du Nord.
Ensuite le voisin est là qu’on le veuille ou non. Dieu a voulu justement qu’il soit placé là. On a pas le choix. Il faut faire avec pour autant que l’on souhaite réussir les défis auxquels nous faisons face.
Parmi justement tous ces défis, il en est un, majeur, que je tiens à traiter dès le début, car il y va de notre salut national, alors que nos dirigeants semblent le négliger.
Il s’agit de l’emploi, dont on doit maximiser les offres et les opportunités sur le marché du travail. Seule la lutte contre le chômage, cause principale des problèmes de société, tels que l’intolérance, l’extrémisme et la haine raciale, est la voie de notre salut pour un monde meilleur, un monde de cohabitation et de cohésion nationale. Le chômage pose de graves problèmes humains, sociaux et politiques particulièrement pour les couches les plus vulnérables.
En effet, quand un pays est prisonnier du cercle vicieux de la pauvreté et du sous emplois, il ne peut échapper à la violence sociale et à l’instabilité. Même pour le monde moderne le chômage représente un fléau que certains ont pu le comparer aux famines d’autrefois. Il a certes toujours existé mais il s’est fort développé ces dernières décennies. Comme dans la Peste des Animaux « tous n’en mourraient pas , mais tous étaient frappés».
L’emploi est donc un bien précieux. Il constitue pour la société un rempart contre le creusement des inégalités sociales et les différentes formes de précarité.
Donnez en priorité du travail aux jeunes mauritaniens et vous verrez comment les choses vont évoluer favorablement sur les plans humains, sociaux et sécuritaires. Mais le problème est que chez nous il n’y a pas de prise de conscience d’une politique active de l’emploi dans l’opinion publique et même dans les hautes sphères du pouvoir.
Comme cela a été déjà dit dans un article précédent, les infrastructures ne servent à rien, lorsqu’elles sont bâties sur des rancœurs et des confrontations, en conséquence. On a vu ces effroyables destructions dans certains pays d’Afrique et au Moyen Orient.
L’Enjeu est de relever plus que tout, le taux d’insertion professionnelle à même de répondre à de nouvelles embauches entraînant la réduction du chômage. C’est sur ce thème de l’emploi que j’ai réfléchi et présente aujourd’hui propositions d’analyse et suggestions d’orientations
Après donc ce constat, je n’ai fait que poser la question : Comment atteindre cet objectif d’emploi ? ou peut être de plein emploi. Nous ne sommes pas très nombreux (3.000.000). La population active ne représente que quelques centaines de mille.
Pour revenir à notre question : d’abord décrétons l’état d’Urgence Economique pour la promotion de l’emploi. Le défi du chômage doit bénéficier de la priorité dans toutes nos politiques sectorielles. Il est clair qu’il s’agit là, d’un problème exclusivement nationale.
Nous devons miser sur les offres d’emplois et faire de notre combat contre le chômage, notre cheval de bataille en augmentant l’attractivité en matière d’investissement créateur d’emplois par une dynamique de promotion pour attirer les capitaux étrangers en faveur de l’apprentissage et de la formation. Les acteurs de l’entreprise et de l’emploi doivent pouvoir bénéficier d’une aide à l’embauche pour le PME et les PMI comme dans certains pays.
Nous ne pouvons espérer encore une fois, combattre efficacement le chômage sans une intégration économique régionale, reposant sur des relations fraternelles, distinguées et un sincère désir de collaboration avec nos voisins, qui possèdent des entreprises et des multinationales qui peuvent aller vers de nouveaux marchés pour l’employabilité des jeunes Mauritaniens.
Cette voie de salut pour réussir efficacement le défi de la tolérance et de la cohabitation nationale, passe non seulement par la promotion de l’emploi auprès des jeunes diplômés mais également par des stratégies dont le but est d’insérer dans le marché du travail les jeunes sans diplômes et sans formations, en appelant dans ce sens les entreprises à prendre le relai de la formation. La coopération économique permet à un pays de profiter de l’expérience et des compétences déjà acquises par le partenaire émergent.
Cela passe donc par un véritable partenariat et une bonne politique de voisinage (gagnant gagnant) qui peut nous ouvrir de nombreuses opportunités de cercles particulièrement vertueux en matière d’emploi.
Sur le plan du Co-développement certains de nos voisins présentent des avantages indéniables pour ce qui est de l’offre de travail. Ils peuvent être présents dans beaucoup de secteurs : les banques, les BTP, les Télécommunications, les transports, l’agro-alimentaire, les énergies renouvelables… et favoriser ainsi la collaboration Sud –Sud pour la réussite de notre combat contre le chômage.
En vertu de notre rôle historique de trait d’union (qui dit trait d’union dit rassembler et non diviser)et de notre avantage géographique considérable notre pays peut devenir un carrefour incontournable entre le Maghreb mais aussi l’Europe via le Maroc et le continent africain.
Ce carrefour sera pour nous une forte ouverture sur le monde extérieur permettant le passage des biens , des personnes, des services et des capitaux favorisant ainsi l’investissement et la création d’entreprises qui nous fourniront de nouvelles opportunités de travail à notre jeunesse.
Ce rôle de carrefour peut nous ouvrir d’innombrables possibilités de cercles vertueux permettant à chacun de vivre mieux, grâce aux entreprises nationales et celles de nos partenaires en tant que pourvoyeurs d’emplois. Il faut aussi mettre l’accent sur la création d’entreprises en Mauritanie puisque, ce sont elles qui créent les richesses et emploient les hommes. Ce qui ne peut se réaliser sans la stabilité.
Une vérité pourtant simple mais souvent perdue de vue, mérite d’être rappelée ici : La stabilité ne peut se réaliser sans développement et réciproquement le développement économique et social durable n’est possible que dans la stabilité. Or, le comble est que nos dirigeants ne peuvent pas manquer une occasion d’entrer en différends avec nos voisins. On dirait que nos responsables au plus haut niveau veulent détourner l’attention de nos populations des vrais problèmes qui se posent à nous.
Ils excellent ainsi dans l’art d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les regarde. Pourtant, des opportunités et des offres existent sur le marché du travail que seule une collaboration économique permet de fournir.
Ainsi la promotion de l’économie à travers la création de nouvelles opportunités d’emplois par les entreprises ainsi que l’épanouissement et la prospérité du peuple mauritanien passent par des partenariats commerciaux avantageux, régionaux et internationaux.
C’est surtout en supprimant rapidement, les barrières commerciales et en poursuivant les efforts d’intégration que nos pays, auront peut être le plus et le plus immédiatement à gagner.
Conclusion :
En vérité, la partie plaignante dans ce manque d’entente avec nos voisins et particulièrement avec le le royaume chérifien, est en réalité la Mauritanie. La Mauritanie voudrait savoir jusqu’à quand l’intérêt supérieur de sa nation et les aspirations légitimes à la paix de son peuple seront foulées aux pieds, au détriment de son salut national qui réside dans une politique de relance de la coopération économique régionale visant à accroitre le taux d’emplois dans la population active en âge de travailler.
Lehbib Ould Berdid
Chercheur et Analyste diplômé d’Etudes Supérieures de L’ITB
cridem
Lettre d’un cadre Touareg à un cadre Peulh
Monsieur Ali Nouhoum Diallo, coordinateur des associations Pulaaku, Bamako, Mali Mon nom est Habayeag Mohamed Ansari, natif de Farach dans le cercle de Goundam. Rien que par le radical« ag » vous imaginez que je suis Ou-tamashaq. Je le souligne pour indiquer que je vous écris à titre personnel même si cela n’est pas dans ma culture de me présenter sous mon appartenance communautaire.
Je n’ai jamais été fonctionnaire malien, je n’ai jamais travaillé au Mali et j’ai étudié à mes propres frais. Je n’ai jamais bénéficié des intégrations, ni des perdiems dans le cadre des comités, commissions, instances issues des différents accords. Donc, je suis libre, et de l’Etat malien, et des factions et groupuscules azawadiens, et des tribus et des ethnies !
Apres mes cordiales salutations, je vous prie de trouver ci-après quelques commentaires que m’inspire votre mémorandum en date du 19 aout 2016.
Activiste depuis le lycée (Sevaré), j’ai été membre du comité exécutif clandestin de l’UNEEM (ENA Bamako), début des années 80, les injustices et les iniquités que vous dénoncez désormais m’ont conduit très tôt et très jeune à passer du militantisme corporatiste à l’activisme politique. Je confirme ce que vous dites toujours : je suis activiste azawadien et je me battrai jusqu’au bout pour une solution juste et équitable du conflit azawadien…
Vous voyez, Mr Diallo, c’est le même groupe de mots que nous utilisons tous, sauf que pour nous, cela fait très longtemps sans que personne ne nous ait entendu… tellement dur !
J’assume, dans la douleur et les affres de l’exil (près de 25 ans), depuis de nombreuses années, la coordination de l’association des refugiés et victimes des répressions de l’azawad (ARVRA) qui vous déjà subi à Bruxelles en 94 dans le cadre de l’audition sur la question touarègue organisée par le parlement européen ainsi qu’à l’occasion de la session UE – ACP organisée à Dakar de la même année.
Je suis également Président de la coordination des Cadres de l’Azawad (CCA) qui réunit des cadres touaregs, arabes, peuls et songhaïs mais qui est ignorée par Bamako, la médiation, la communauté internationale dans le règlement du conflit. Ce qui peut arriver à votre coordination si vos positions sont porteuses d’une vision différente de celles de Bamako et de certains cercles et intérêts y compris au sein de votre coordination.
Oui, il faut le rappeler, des hommes comme vous, qu’il soit militaire ou politique ont toujours contribué sous le prétexte de patriotisme à déconstruire la République et à démanteler les esquisses d’une construction nationale. Leur incapacité culturelle à comprendre l’autre, qui est frère, qui est concitoyen s’est posée comme une barrière permanente infranchissable pour la caravane de l’unité nationale éparpillant les semences d’une nation. Mr Diallo, Vous aurez contre vous, certains de vos frères, qui mangent au râtelier de la république, comme vous hier, Mr Diallo, quand vous étiez au perchoir de la représentation nationale.
Nous nous y sommes frottés, par excès de zèle, ceux d’entre nous qui vivent du système nous combattent souvent avec plus de détermination que l’Etat ou son armée.
Vous allez faire un douloureux apprentissage mais je demeure convaincu et connaissant l’entêtement et l’endurance Pulaaku, je ne me fais aucun souci. Votre ennemi sera le temps et votre capacité à vous inscrire dans la durée.
Mr Diallo et cher frère, les touaregs et les arabes de l’azawad n’ont pas oublié vos déclarations haineuses, irresponsables dénotant un taux hyper élevé d’inimitié à l’occasion des massacres et des pogroms dont ils ont été victimes dans les années 90 alors même que vous étiez la seconde personnalité de l’Etat malien, c’est à dire, Président de l’Assemblée Nationale. Vous avez été d’une violence rarement inégalée contre cette communauté par les propos officieux ou officiels d’un homme politique ou militaire malien à cette époque.
Mais les touaregs et les arabes savent pardonner et vous pardonnent surtout lorsqu’à présent vous vous élevez contre des injustices et des actes ignobles qui touchent votre communauté. Nous ne pouvons pas, nous n’avons pas le droit de ne pas vous pardonnez sur la base de votre courage, de votre compassion à l’endroit d’hommes et de femmes, d’enfants et de vieux souffrant en raison de la seule couleur de leur peau, de leur langue et de l’appellation de leur communauté.
Chers signataires Pulaaku, les touaregs et les arabes ont toujours dénoncés et compatis aux souffrances de leurs frères peuls, notamment, ceux que la politique assimilationniste mandingue n’a pas phagocyté. Mais quand nous dénoncions ces faits dramatiques les cadres peuls de Bamako pensaient que c’était une manière d’amplifier notre propre souffrance qu’ils ignoraient, méprisaient et niaient littéralement dans la plus grande vulgarité.
Depuis Janvier 2016, c’est par dizaines de familles que les touaregs et arabes du camp de M’béra en Mauritanie accueillaient dans la douleur et la compassion leurs frères peuls fuyant les massacres aveugles de l’armée nationale, républicaine que Mr Aly Nouhoum Diallo félicitait, encensait dans les années 90 chaque fois qu’elle massacrait d’innocents touaregs et arabes.
Aujourd’hui, Mr Diallo et les ex apparatchiks peuls maliens découvrent la nécessité de la justice et de l’équité pour la communauté peule qui subit les balles de l’armée des soudards maliens qui ont pourtant bénéficié des formations ciblées, de l’équipement et du soutien de EUTM (Union Européenne), de la protection de la Force Barkhane et du soutien logique des Nations Unies.
Nous nous associons au cri de douleur des cadres peuls parce que personne ne doit mourir par les balles de l’armée de son pays.
Nous compatissons à la douleur de ces cadres qui dénoncent des horreurs dont sont victimes des femmes et des enfants, souvent des vieux parce que simplement ils sont peuls et injustement associés à un groupe obscur auquel ne les rattache rien que les mots « peul » et « macina » tout comme cela est le cas pour les communautés touaregs et maures de l’azawad.
Nous partageons les appels des cadres peuls pour que cessent de tels actes ignobles de la part d’un Etat qui a l’attention de la communauté internationale (matérielle, financière, politique).
Nous invitons les cadres peuls à aller au-delà de calculs personnels ou de groupes et à poser les vrais problèmes des populations peules, en particulier, nomades qui ne se limitent pas à leur intégration dans les forces armées, dans les comités de ceci ou cela, mais dans une prise en compte réelle de leurs aspirations. Les peuls ont tout eu en terme d’intégration mais cela n’a rien changé dans les conditions miséreuses des populations majoritaires peules du delta central du Niger, du gourma et du Thioky…
« Mieux vaut tard que jamais », les cadres peuls se réveillent, ouvrent les yeux, demandent justice et équité pour les leurs. Nous ne pouvons que les féliciter et les y engager parce que nous avons espoir que désormais, ils élargiraient leurs combats à l’ensemble de ceux qui subissent injustice et iniquité au Mali.
Les cadres peuls ont damé le pion à leurs frères touaregs, maures et songhaïs de Bamako qui nient et noient leur négation dans un panier à crabes qu’ils appellent COREN…qui n’apporte rien ni aux communautés du nord, ni à l’Etat malien en terme de construction ou de reconstruction de la cohésion sociale
Nous osons espérer, que la démarche des cadres peuls ne se limitera pas à animer des séances de sensibilisation qui oblitéraient les droits des victimes, tronquerait le traitement de fonddu problème peul et in fine disperser le troupeau de vaches dans les bourgoutières du delta central.
Il y a donc espoir d’une réflexion globale des cadres du nord, du sud, d’est et d’ouest sur ce qu’est le Mali aujourd’hui et quel Mali pour demain !
Nous y sommes ouverts et y contribuerons avec conviction et détermination.
Nouakchott, le 13 septembre 2016
HabayeAnsari
Président de la coordination des Cadres de l’Azawad
adrar-info
Le Président Balas distribue deux cartons rouge à l’UPR et à la majorité présidentielle
Parti Arc-en-ciel – Les préparatifs du dialogue national qui pointe à l’horizon vont bon train.
C’est ainsi que, l’équipe technique constituée de hauts fonctionnaires de la présidence (Conseillers et chargés de mission) travaille d’arrache-pied avec toutes les parties engagées pour le dialogue afin de procéder aux derniers réglages pour le lancement de ce grand événement d’envergure nationale.
C’est ainsi que vendredi 09 septembre, s’est tenue au Palais des Congrès, la quatrième réunion préparative, réunion au cours de laquelle l’équipe technique a présenté la synthèse du premier volet se rapportant à la thématique. Cette synthèse qui a été adoptée à l’unanimité est le fruit des contributions des différents partis prenant part au dialogue, hormis l’UPR et la Majorité présidentielle.
Le PMC, Arc-en-ciel, s’est félicité du fait que 23 des 25 points contenus dans sa contribution initiale figurent dans le document final qui compte 48 points.
A noter que cette thématique a été répartie en trois grandes rubriques à savoir: la politique électorale, les Réformes Constitutionnelles et Etat de droit et justice Sociale.
La réunion de vendredi a été l’occasion pour les participants d’échanger sur le format et le chronogramme que l’équipe technique a bien écouté et elle présentera pour adoption la synthèse de ces deux volets restants à la prochaine réunion.
A noter qu’au cours des discussions à bâtons rompus, le président du PMC arc-en-ciel a distribué deux cartons rouges à l’UPR et à la majorité présidentielle qui n’ont jusqu’à présent pas fournis leurs contributions et ce, malgré les gros moyens intellectuels, matériels et financiers, mis à leur disposition.
Pour le président Balas, ce comportement est inadmissible et renforce les soupçons de manque de sérieux et de divergences au sein du camp de la majorité présidentielle.
Ils devraient donner le bon exemple.
Mais souligne-t-il, ils en payeront le prix car ils seront obligés de se faire remorquer-au même titre que ceux de l’opposition qui sont en train de marchander leur participation dans les coulisses, et seront du coup obligés d’adhérer à la thématique fixée sans leur contribution.
Quoiqu’il en soit, le PMC Arc-en-ciel, considère ce dialogue comme une œuvre de SALUBRITÉ PUBLIQUE et n’entend pas se laisser entrainer par le bout du nez.
S’agissant du format du dialogue, c’est à dire des participants, le président du PMC a proposé, en sus des partis politiques, d’impliquer des notables coutumiers et religieux, des syndicats, des personnalités indépendantes, des sages en somme, ainsi que des représentants de la diaspora. Là aussi le président du PMC a mis en avant un argumentaire très solide pour tenter de forcer la main aux récalcitrants. En effet pour d’aucuns, la diaspora est représentée par des élus qui parlent en son nom mais pour le président Balas, ces respectables élus ne connaissent pas les problèmes de ces mauritaniens de l’étranger et au cours de leurs voyages, ils demeurent entre les murs de leurs luxueux hôtels ou se pavanent pour faire du tourisme. En plus, ils bénéficient de perdiem très élevés.
Donc, la diaspora ne doit être représentée que par des gens qui en sont issus et qui vont poser les vrais problèmes de cette frange de notre population qui joue le rôle de régulateur social car par son apport substantiel (transfert d’argent), elle contribue à l’équilibre des budgets familiaux et au maintien de la paix sociale.
Le leader du PMC juge également que l’implication de la société civile est nécessaire pour la bonne réussite de ce processus. Pour ce faire le président du parti préconise de faire appel aux représentants des réseaux pour régler le problème de la pléthore des ONG et Coopératives ( + de 6000 ).
Le PMC a par ailleurs proposé l’implication des citoyens militaires dans le dialogue car de son point de vue, l’armée constitue, depuis 1978, un élément incontournable du jeu politique. De ce fait, elle doit participer au dialogue pour que ses résultats puissent l’engager. Cela nous mettrait à l’abri des coups d’états et permettra à cette grande muette de mieux s’occuper de notre sécurité intérieure et l’intangibilité de nos frontières.
Cette proposition du président Balas qui a fait sursauter certains participants a été soutenue par le représentant d’un autre parti.
Nouakchott, le 13 septembre
Le Parti Mauritanien du Concret, Arc-en-ciel
Section Communication