Monthly Archives: June 2016
CAN 2017 : le Cameroun qualifié, la Mauritanie en difficulté
En disposant vendredi après midi de l’équipe nationale de football, sur la pelouse du stade olympique de Nouakchott par un but à zéro, les lions indomptables du Cameroun ont assuré leur qualification à la prochaine coupe d’Afrique des nations en 2017 au Gabon.
Le seul but de la partie a été marqué à la 30ème minute sur un tir tendu de Sali Edgar.
Les locaux ont fait meilleure figure lors de la deuxième mi-temps et ont failli égaliser par Abdoul Ba dont le tir a heurté le montant gauche des buts camerounais.
Cette défaite complique davantage la mission des Mourabitounes qui jouent leur dernier match en Afrique du Sud.
Avec 7 points les Mourabitounes sont condamnés à gagner à Pretoria et espérer gagner une meilleure deuxième place dans les groupes et obtenir une qualification.
Les hommes de Corentin Martins n’ont pourtant pas démérité devant une équipe qui a joué la France il ya quelques jours et perdus 2 buts à 3.
Pendant plus de 20 minutes, les Mourabitounes ont joué à 10, le latéral gauche de l’équipe Moustapha Diaw ayant été expulsé à la 69ème minute par l’arbitre malgache Namdiandra.
saharamedias.
Mauritanie. Une nouvelle loi compromet l’exercice du droit à la liberté d’association
Le parlement mauritanien doit rejeter un nouveau projet de loi en examen aujourd’hui restreignant les droits à la liberté de réunion et d’association, ont déclaré Amnesty International et une vingtaine d’organisations de la société civile.
Le projet de loi a déjà été approuvé en conseil des ministres sans consultation publique. Si elle est votée, cette loi confirmerait tout d’abord la singularité de la Mauritanie où, jusqu’à présent, la création d’une association est soumise à une autorisation étatique. Les organisations signataires estiment que cette disposition va continuer de restreindre l’espace civique déjà limité.
« L’absence de consultations préalables avec les associations et le manque de prise en compte de leurs préoccupations ont les apparences d’un passage en force, qui ne se justifie pas. Des restrictions ont déjà été imposées aux droits à la liberté d’expression et d’association, ce qui a entraîné la détention de militants des droits de l‘homme pour appartenance à une organisation non autorisée», a déclaré Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International.
« Le régime de la déclaration est le seul conforme aux règles en vigueur dans les pays qui respectent les dispositions internationales sur la liberté d’expression et de pensée. La Mauritanie ne doit pas faire figure d’exception et doit appliquer l’article 10 de sa Constitution qui garantit la liberté d’association».
Le régime de la déclaration est le seul conforme aux règles en vigueur dans les pays qui respectent les dispositions internationales sur la liberté d’expression et de pensée.Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International
Amnesty International a documenté les cas d’au moins quatre organisations qui peinent toujours à recevoir leur autorisation malgré le dépôt de statuts en bonne et due forme. Il s’agit du « Mouvement IRA », Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste, de « Touche pas à ma nationalité », de « l’Association des veuves mauritaniennes » et de « l’Union des Jeunes Volontaires ».
«Les statuts de notre association ont été présentés depuis 2013 au ministère de l’Intérieur. Après des va-et-vient incessants entre le ministère et le commissariat de police, il nous a été refusé à quatre reprises de déposer notre demande d’autorisation sous prétexte que l’association ne regroupe que des membres d’une seule communauté alors que plusieurs communautés en font partie », a témoigné Alassane Dia, Président de « Touche pas à ma nationalité », une organisation non encore reconnue et née en réaction au recensement lancé en 2011 par les autorités et jugé discriminatoire à l’égard des communautés négro-mauritaniennes.
Le collectif des veuves qui demande que la vérité soit faite sur les exécutions sommaires et des disparitions survenues dans les années 9O, attend depuis 1993 d’être reconnue, après avoir encore renouvelé sa demande en 2010.
Le projet de loi compte en outre plusieurs dispositions liberticides et ne comporte aucune référence aux engagements internationaux de la Mauritanie. Son article 4 impose aux associations constituées de restreindre leur domaine de compétence soit à un niveau national, régional ou local alors qu’elles doivent avoir la possibilité d’agir sur l’ensemble du territoire.
Certaines dispositions de l’article 6 du projet de loi qui stipule qu’aucune association ne peut être créée sur une base ou pour un objectif contraire à l’islam, à la Constitution, aux lois en vigueur ou pour des activités de nature à porter atteinte à la sécurité des citoyens, à l’unité nationale, à l’intégrité du territoire, à la forme républicaine de l’Etat ou aux bonnes mœurs pourraient être liberticides. Les autorités pourraient utiliser des arguments religieux par exemple si elles jugent que l’objectif de l’association est contraire à l’islam ou menace l’unité nationale ou les bonnes mœurs pour empêcher à des associations d’exercer leurs droits.
Alors que l’article 24 exige des associations la communication de leur rapport d’activité et financier au plus tard le 31 mars de chaque année, faute de quoi elles pourraient être suspendues, les organisations signataires estiment que les exigences de transparence dans le financement des associations ne doivent pas faire peser une menace sur la liberté d’association. Aussi, le projet de loi prévoit de limiter le champ d’action des associations à un seul domaine.
« Si cette loi est adoptée, il ne sera plus possible pour une association de travailler par exemple sur les droits des femmes et des enfants en même temps, car selon la nouvelle loi c’est deux domaines différents », a déclaré Maitre Mine Abadallah, avocat, membre du comité ad hoc sur le projet de loi association.
« La Mauritanie doit aligner sa législation sur les normes et standards internationaux en matière de droits de l’homme ».
Si cette loi est adoptée, il ne sera plus possible pour une association de travailler par exemple sur les droits des femmes et des enfants en même temps, car selon la nouvelle loi c’est deux domaines différentsMaitre Mine Abadallah, avocat, membre du comité ad hoc sur le projet de loi association.
Déjà, depuis février dernier, les associations ne peuvent pas organiser de manifestations sans l’autorisation préalable du préfet. Une note datant du 11 février 2016, dont Amnesty International a eu copie stipule : « sans l’autorisation préalable du Hakem (préfet), il est formellement interdit d’organiser un spectacle, une conférence, une manifestation où le public est admis ».
Des organisations de la société civile interrogées par Amnesty International ont affirmé qu’avant de confirmer leur réservation pour organiser des conférences de presse ou des ateliers et séminaires, les hôtels leur demandent de fournir l’autorisation écrite du préfet. D’ailleurs, le Forum des organisations nationales de droits humains (FONADH) avait été convoqué en mars 2016 par le ministère de l’Intérieur qui lui avait signifié que les organisations non autorisées ne pourraient plus tenir des conférences de presse au siège de l’organisation.
En août 2015, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association avait appelé l’Assemblée nationale à rejeter ce même projet de loi relatif aux associations de la société civile qui avait été approuvé, sans consultation publique, par le Conseil des ministres.
Liste des organisations
Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture ; Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (France) ; Amnesty International ; Anti Slavery International ; Association des Femmes Chefs de Famille (Mauritanie) ; Association mauritanienne des droits de l’Homme (Mauritanie) ; Collectif des veuves de la Mauritanie ; Collectif Touche pas à ma nationalité (Mauritanie) ; Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains (Mauritanie) ; Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme en Mauritanie (Mauritanie) ; Free the slaves ; Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (GRDS- Mauritanie) ; Initiative de la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (Mauritanie) ; Initiative de la Résurgence du Mouvement Abolitionniste, IRA (USA) ; Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme ; Minority Rights Group International; l’Union des Jeunes Volontaires ; Observatoire RADDHO-Mauritanie ; Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) ; Unrepresented Nations and Peoples Organization: (UNPO) ; SOS Esclaves (Mauritanie) ;
LES FPC ratissent large dans des quartiers populaires de Nouakchott.
Le comité de base des Forces Progressistes du Changement –FPC, du 6 ieme ( carrefour Yero Saar), présidé par notre camarade Sala Haidara, recevait le vice président des FPC, M. Ibra Mifo Soh.
Une soirée d’échange sur la ligne politique des FPC.
la lutte continue!
Droit de réponse à Mariem mint Derwich et ses inconditionnels, à propos de l’Anthologie de littérature mauritanienne francophone (éditions Joussour/Ponts, 2016)
Mamadou Kalidou BA – Après sa parution il y’a de cela deux semaines, aux éditions Joussour/Ponts, l’Anthologie de littérature mauritanienne francophone a fait l’objet d’une présentation en amphithéâtre, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’université de Nouakchott, le jeudi 26 mai 2016.La veille de sa présentation, j’avais accepté la proposition de Bios Diallo qui souhaitait que je réponde à certaines interrogations pour vulgariser l’ouvrage.
Je crois que c’est la publication de cette interview qui a déclenché une polémique surprenante à propos de ce livre. Une polémique qui s’est amplifiée au fil des jours au point de surprendre toute la communauté universitaire, habituée, il faut bien le dire, à travailler dans l’ombre sans jamais qu’ailleurs, on s’intéresse à notre actualité scientifique.
Car disons-le au passage – et le lecteur de ces lignes se rendra bien compte que ce fait n’est point fortuit – la majorité des co-auteurs de cette anthologie ont publié des ouvrages critiques précédemment, sans jamais que leurs publications suscitent non pas l’émoi, mais simplement la curiosité de la classe intellectuelle mauritanienne.
Notre aîné Idoumou ould Mohamed Lémine est co-auteur, avec Nicolas Martin-Granel Georges Voisset de Guide de littérature mauritanienne. Une anthologie méthodique (L’Harmattan, 1992, 204 pages).
Mbouh Séta Diagana a publié ses Eléments de la littérature mauritanienne de langue française. Mon pays est une perle discrète (L’Harmattan, 2008, 233pages) et co-auteur avec moi et Mamadou ould Dahmed de deux autres ouvrages : La poétique de l’histoire dans les littératures africaines francophones (L’Harmattan, 2014, 251 pages) et du numéro spécial de Littérature mauritanienne de langue française de la revue italienne Interculturel Francophonies (Lecce, N°26, 2014, 304 pages).
Le doyen Mamadou ould Dahmed a publié Le héros monstrueux. Une lecture psychanalytique du personnage romanesque de Stendhal (L’Harmattan, 2014, 233 pages) et enfin, moi-même, avant ces ouvrages collectifs ci-haut mentionnés, j’ai publié deux ouvrages critiques : le premier intitulé Le Roman africain francophone post-colonial. Radioscopie de la dictature à travers une narration hybride (L’Harmattan, 2009, 254 pages), et le second, Le Roman africain francophone contemporain. De la narration de la violence à la violence de la narration. (L’Harmattan, 2012, 204 pages).
Cependant, bien rares sont les Mauritaniens qui, en dehors de l’université, étaient au courant de notre existence, ni entant que chercheurs isolés, ni en tant que membres d’une unité opérationnelle de recherche (le GRELAF). Et voilà qu’après cette ultime publication, la Mauritanie intellectuelle se réveille de sa torpeur – mieux vaut tard que jamais, pourrait-on se réjouir – et s’intéresse enfin à ce que nous faisons au temple du savoir. Sauf que lorsque les férus de l’actualité ordinaire s’intéressent à ce que nous faisons, ce n’est, hélas, ni pour leur curiosité pour la science, ni pour leur goût de l’évaluation objective de notre travail. Mais pour proposer leurs épaules à une pleurnicharde qui chiale, se débat, crie, fulmine, peut-être même se jette-t-elle par terre, parce que des chercheurs ont osé publier une Anthologie de littérature mauritanienne francophone, dans laquelle ils ne disent mot de sa poésie !
Et sans même prendre le temps d’aller consulter notre ouvrage, les amis de Mariam Derwich, dont beaucoup de respectables journalistes – le lobby de la chroniqueuse du journal Le Calame – s’engouffrent dans la brèche, sans réfléchir ; il faut coûte que coûte défendre, que dis-je ? Venger la « collègue » à la grande gueule pour s’assurer de sa sympathie.
Mêmes de respectables journalistes tombent sous le piège de « Njeddo Dewal, mère de la calamité », pour nous accuser, à main levée ! Le cas de Mohamed Hanefi, pour qui j’ai toujours eu un grand respect, est un exemple patent. Il versait dans l’amplification en nous reprochant d’avoir également omis, Tène Youssouf Gueye et Djibril Zakaria Sall, pourtant troisième et quatrième auteurs traités dans l’anthologie !
De quoi nous accuse-t-on en réalité ? D’avoir dit du mal de Mariam mint Derwich ou de quelqu’un d’autre ? Non ! D’avoir mal rédigé l’ouvrage ? Non ! D’avoir terni l’image de la Mauritanie, à travers l’exposition d’un pan de sa littérature ? Encore non !
Eh bien, mes collègues enseignant-chercheurs, Mbouh Séta Diagana, Mamadou ould Dahmed, Manuel Bengoéchéa, Idoumou ould Mohamed Lémine, Achraf Md Abdelkader et moi, nous serions accusés de n’avoir pas consacré un chapitre de notre anthologie à Mariam mint Dewiche. Que dis-je, il s’agit plus que d’une accusation, on nous condamne ! Quel est notre crime ? Celui de lèse-star ! Nous y voilà !
Parce que Madame Derwiche se considère comme la star représentative de la littérature féminine, mauritanienne, francophone, qu’elle a l’habitude de raconter à ses amis de l’hexagone et d’ailleurs qu’elle était l’écrivaine mauritanienne la plus célèbre, qu’elle est une icône en RIM, il était inacceptable, inimaginable qu’une Anthologie de littérature mauritanienne francophone paraisse sans mentionner, ni son nom, ni sa seule œuvre littéraire ! En « l’oubliant » – je pose les guillemets parce que ce n’est pas un oubli – nous ôtions à la prétendue star la possibilité de parader dans les cafés parisiens, notre anthologie en main, montrant, à qui voulait lui accorder son attention, que son cher pays la magnifiait !
Alors la chroniqueuse de Le Calame, jure de nous faire la peau, en nous vilipendant dans la presse et sur les réseaux sociaux, comme si nous n’avions pas, comme elle, accès au clavier et à internet ! Par pudeur et magnanimité, mes collègues et moi avons observé le silence, malgré la véhémence de ton « ton » et la gratuité tout à la fois mesquine et lamentable de ses attaques. Et lorsque mon collègue Idoumou tente de la raisonner, en s’expliquant, elle n’a d’autres réaction que celle de le trainer dans la fange de ses propos infamants et amers.
Eh bien Mme Derwich, moi je te réponds que ton unique recueil de poésie érotique, intitulé Mille et un je, ne mérite pas de figurer dans notre Anthologie de littérature mauritanienne francophone. Je n’ai vu dans ces textes qu’une timide imitation du courant romantique français que tu t’es efforcée de pasticher maladroitement ! Pour faire de la poésie, Mme, attend d’abord de recevoir la visite des muses, comme Oumar Ba, Djibril Zakaria Sall, Ousmane Moussa Diagana ou tout simplement Aichétou mint Ahmedou ! Fais un tour dans son site et admire les formidables « Tbra » en français d’Aichétou mint Ahmedou, tu sauras alors pourquoi ton seul recueil n’a pas eu de succès chez les amateurs de la bonne et belle déclamation, encore moins chez les spécialistes !
Et puis, sois cohérente, au moins avec toi, jusqu’au bout ! Tu écris que nous n’avons produit qu’une « hontologie ». Alors tu devrais te réjouir que ton bestseller ne figure pas dans notre « torchon » ! Seulement, au lieu de cela Mme se met en colère au point de tomber en syncope ! Par ton amertume mal assumée, tu avoues, malgré toi, qu’il faut bien compter avec notre modeste avis. Et celui-ci est que ton texte n’est pas prêt à entrer dans le programme de nos étudiants.
Mes collègues et moi ne sommes à la solde de personne et ne serons certainement jamais à la tienne ! Nous sommes des penseurs libres ! Libres dans le choix de nos corpus ! Libres dans notre discours critique ! Libres d’apprécier ou de détester les écrits des uns et des autres. Et c’est au nom de cette liberté que ton fameux « Mille et un moi, pardon, un je » n’a pas été jugé éligible dans notre auguste Anthologie. Mais puisque Mme se considère comme une sommité intellectuelle dont l’omission doit entrainer l’apocalypse, alors il lui reste toujours une issue : regrouper ses amis et produire une anthologie de littérature mauritanienne (si tu préfères franco-mauritanienne) dans laquelle ton Mille et un je, pourrait trouver une place de choix ! Je crois que nous attendrons longtemps…
Sinon ? Sinon, tu peux toujours pleurer, chroniquer, appeler à la rescousse tes amis de la presse ! Je reste de marbre ! De marbre comme cette caravane qui ne se laisse point impressionner par les aboiements des chiens qu’ils soient du désert, de la savane ou de l’autre rive de l’Atlantique. Enfin, soi-dit au passage, tu peux écrire ce que tu voudras, mais à partir de maintenant, je répondrais à chacune de tes sorties sur ce sujet ! Dieu, merci tu n’as le monopole ni sur la langue de Molière, ni sur le clavier !
Mamadou Kalidou BA
Coordinateur de l’Anthologie de littérature mauritanienne francophone
Source : Mamadou Kalidou BA
cridem
Sidi Mohamed Ould Haidallah écope de 15 ans de réclusion
Une cour criminelle de Nouakchott a condamné pour trafic de drogue plusieurs personnes à travers un verdict prononcé mercredi soir. Parmi les quatre (4) individus condamnés figure Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Khouna Ould Haidalla (1980/1984), qui écope d’une peine de 15 ans de réclusion.
La cour criminelle avait débuté l’examen de cette affaire de trafic de drogue lundi dernier. Le verdict de cette juridiction comporte également l’acquittement de neuf (9) individus.
Sidi Mohamed Ould Haidalla, rappelle-t-on, avait été arrêté fin janvier 2016 pour trafic de drogue.
Les autorités ont alors annoncé le démantèlement d’un vaste réseau, l’arrestation de plusieurs individus et la saisie de deux tonnes de résine de cannabis, à la place de la cocaïne initialement annoncée par des sources médiatiques.
Sidi Mohamed Ould Haidalla a été cité dans une affaire de trafic présumé de drogue qui a défrayé la chronique en Mauritanie pendant plusieurs mois suite à la découverte d’un petit aéronef contenant de la cocaïne prés de Nouadhibou (465 km au Nord de Nouakchott) en mai 2007.
Les suites judiciaires de cette affaire restent encore inconnues de l’opinion mauritanienne.
Par ailleurs, Sidi Mohamed Ould Haidalla a été arrêté et condamné à 7 ans de réclusion par la justice marocaine pour détention et trafic de cocaïne au mois de juillet 2007.
Il est revenu en Mauritanie après avoir entièrement purgé sa peine au royaume chérifien, en juillet 2013, sur la base d’une procédure d’extradition, avant de bénéficier d’une libération provisoire.
le calame