Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2016

Les étrangers doivent payer en CFA pour entrer en Mauritanie par GZEMALC

ALAKHBAR (Nouakchott)-Les autorités frontalières mauritaniennes se basent sur le Francs CFA et non sur l’Ouguiya, la monnaie nationale, pour établir l’«Attestation d’enrôlement » au point de passage GZEMALC.

 

Pour obtenir cette attestation, qui donne accès au territoire mauritanien, les étrangers, venant du Mali, doivent payer les 500 francs CFA (300 Ouguiyas) mentionnés sur le document.

 

“Mais contrairement à ce que préconise le document les étrangers sont exigés  de payer 3.000 Ouguiyas, (dix fois la somme requise)  avant d’obtenir le document“, a confié un de ces étrangers à Alakhbar.

Des données sont effacées du document pour préserver l’anonymat du détenteur

Le Président de la République appelle à la consolidation de notre unité nationale face aux appels des partisans de la ségrégation et du clanisme

 Le Président de la République appelle à la consolidation de notre unité nationale face aux appels des partisans de la ségrégation et du clanisme. Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé dimanche soir un discours à la nation à l’occasion du mois béni de Ramadan dans lequel il a présenté ses meilleurs au peuple mauritanien ses meilleurs vœux et a appelé à la consolidation de notre unité nationale face aux appels des partisans de la ségrégation et du clanisme.

Voici le texte intégral du discours du Président de la République : ‘‘Au nom d’Allah le Miséricorde et Prière et Salutation sur le généreux Prophète. Allah Le Plus Puissant a dit: “Oh croyants le jeun vous est prescrit comme il l’avait été pour ceux qui vous ont précédé afin que ayez la piété”.

Chers concitoyens, chères concitoyennes;

Demain notre pays accueillera le mois béni du Ramadan, le mois du repentir et de la miséricorde.

A cette heureuse occasion, je présente à tous mes meilleurs vœux, et implore notre Seigneur, le Tout Puissant de nous accorder la force d’observer le jeun de ce mois béni dans la dévotion et dans l’animation de ses nuits par des actes d’obéissance.

Chers concitoyens, chères concitoyennes;

Le jeun est porteur de hautes valeurs spirituelles que le musulman doit méditer au moment où il s’apprête à l’accomplissement de ce grand devoir.

C’est un moyen de préservation du croyant contre l’enfer, de dressage de l’âme, de maintien du corps en bonne santé et une occasion pour faire des dons aux personnes nécessiteuses.

Le Prophète Paix et Salut sur Lui était d’une extrême générosité et sa cette dernière atteignait son comble lors qu’arrivait le Ramadan.

Chers concitoyens, chères concitoyennes;

Je vous invite tous à œuvrer, au cours des journées peu nombreuses du Ramadan, à l’ancrage de la fraternité et de l’entraide, en application des enseignements de notre Sainte religion l’islam mais aussi à la consolidation de notre unité nationale face aux appels des partisans de la ségrégation et du clanisme.

J’apprécie à leur juste valeur les efforts que déploient nos Oulémas et jurisconsultes et les invite à s’investir davantage dans la promotion des valeurs de tolérance, de solidarité sociale et à faire preuve de sagesse et à user de bons sermons pour faire obstacle aux partisans de l’extrémisme.

J’implore Allah d’accorder à notre pays, à la UMA islamique et à tout le monde bonté et bénédiction.

Qu’Allah exauce notre et votre jeun, vos prières et les nôtres et veuille doubler notre récompense”.

 

AMI

Samba Thiam, président des FPC, (ex-Flam) : ‘’Pourquoi la prétendue rencontre Aziz –FPC suscite tant de controverses ? Pourquoi nous et pas les autres ?’’

Le Calame : A en croire la presse, le Président Samba Thiam a été reçu  au palais  et  son  parti  prendrait part au dialogue annoncé par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans son discours de Néma. Info ou intox ?

Samba Thiam : Ces derniers temps,  j’ai, en effet, suivi  avec intérêt et amusement les commérages sur une rencontre, éventuelle, que j’aurais eue avec le Président Abdel Aziz. Je dois vous dire, pour lever d’emblée toute équivoque, qu’il s’agit de spéculation, qui relève peut –être de ‘l’intox’’ comme vous dites. 

 Seulement le plus surprenant dans tout ça c’est  non pas  la ‘’nouvelle’’,  mais la réaction que suscite la nouvelle ; ‘’ l’événement  ’’  est présenté ou perçu comme un scandale …

Il me plait de rappeler,  en premier lieu,  à l’intention  de ces gens offusqués, que le Président Abdel Aziz demeure quand même le chef de l’Etat et le président de la République, donc interlocuteur incontournable dans la résolution des problèmes !  Par ailleurs, je ne puis m’empêcher d’exprimer mon  étonnement devant la réaction à double standard manifestée à notre endroit. Pourquoi cette prétendue rencontre Aziz –FPC  suscite tant de controverses ? Pourquoi nous et pas les autres ? Je pense  à  l’Ajd, au  MPR, au  RFD, pour ne citer que ceux-là.

 C’est connu, d’aucuns  ont rencontré le Président  dix huit fois de leur propre aveu, sans que cela n’ait, jusqu’ici, choqué ou offusqué personne !

Je n’ai, pour conclure,  depuis mon retour d’exil en septembre 2013, rencontré le Président  Abdel Aziz qu’une fois, sur ma demande. Je n’ai plus sollicité d’autres rencontres  pour n’avoir noté aucune  inflexion dans sa politique  qui m’encouragerait  à le faire … Voilà ce que je puis dire sur  la  question.

-Y’aurait-il des conditions  ou préalables  pour que  les FPC participent  au  dialogue politique convoqué par le pouvoir ? Si oui, lesquelles ?

-Je voudrais, avant de répondre à la question, rappeler notre position de principe sur le dialogue depuis 1986. Nous sommes les premiers , en conclusion du Manifeste des Négro-mauritaniens opprimés , à demander un débat national ou dialogue national sur les questions de fond ; le dialogue  constitue notre crédo , depuis toujours ; peut –être parce que , comme le disait quelqu’un , nous croyons  aussi  que le ‘’ le but de tout dialogue est d’en sortir plus unis , plus forts et plus confiants ‘’…Un dialogue  sérieux , serein , inclusif  tel est ce que nous avons toujours demandé … Pour répondre donc à votre question,  je redirais, à nouveau , oui  si nous devons débattre des questions de fond , comme la cohabitation et l’esclavage , oui si nous sommes invités bien entendu …

J’en profite pour  ajouter, à des fins de clarification,  que le commentaire  d’Al Akhbar  sur notre  récépissé, comme par glissement, n’engage que le journaliste.  Cela n’a strictement  rien à voir ! Il s’agit d’un droit.

 Nous ne monnayons pas ce dossier actuellement  entre les mains de la justice qui tarde à trancher. …

 -Les FPC se seraient vite réjouies de la décision de créer des Conseils Régionaux. Pensez-vous que les CR joueraient le même  rôle que les grandes régions  contenues  dans  votre projet d’autonomie ?

-Si le chef de l’Etat devait nous piquer les idées, nous ne pourrions que nous en réjouir, parce que cela signifierait que non seulement, on nous reconnait une certaine capacité à penser juste, mais surtout  que les  affabulations dont nous sommes l’objet n’étaient  qu’affabulations ! Enfin, ce qui nous importe davantage  –nous l’avions déjà dit – c’est que la Mauritanie sorte grandie, transformée, plus forte ;  le canal ou l’agent par lequel s’opère le changement est sans intérêt …

Pour le reste, il faut attendre que le Président définisse plus clairement les contours, encore flous, de son projet  pour être fixé. En tout état de cause, notre projet n’a strictement rien  à voir avec ces copies pâles des décentralisations d’il y a quelques années …Les populations doivent être dotées de pouvoirs réels et de moyens conséquents dans la gestion de leur terroir.

-Les propos du président Aziz sur la communauté Haratine ont suscité une vive réaction de la part de cette composante essentielle du pays mais aussi des partis politiques et organisations de défense des droits de l’homme. Partagez-vous cette indignation?  

-Je suis indigné, naturellement … Qui ne le serait pas, pour toute  personne sensée, face à de tels propos ? Les généraux ont rarement le sens des formules heureuses  ou , à tout le moins , très peu portés  sur le  langage diplomatique qui ne leur  sied pas du tout , alors pas du tout! Qui ne se souvient pas du  ‘’vive le Québec  libre ‘ du Général de Gaulle  au  beau milieu  d’une visite au Canada?

Amener l’Afrique à mettre en adéquation sa population  avec  ses ressources, voilà une  formule qui serait difficilement critiquable sur le plan moral.

Propos recueillis par DL

 

le calame

Interview du VP des FPC avec ALMOURABITOUN

altLe camarade vice président, Ibrahima Mifo Sow, était l’invité de l’émission faandu almuudo avec ALMOURABITOUN.

 

Suivez au lien : https://www.youtube.com/watch?v=KCVAHyJUUZs

 

Bonne écoute !

 

Disparition – Mohamed Ali, «The Greatest», est mort

Disparition - Mohamed Ali, «The Greatest», est mortMohamed Ali s’est éteint à l’âge de 74 ans, vendredi à Phoenix, en Arizona. Champion du monde à trois reprises, il aura régné sur l’âge d’or des poids lourds et forgé sa légende par ses luttes en dehors du ring. Mohamed Ali s’est éteint à l’âge de 74 ans, vendredi à Phoenix, en Arizona. Champion du monde à trois reprises, il aura régné sur l’âge d’or des poids lourds et forgé sa légende par ses luttes en dehors du ring. L’immense champion de boxe Mohamed Ali est décédé vendredi soir à Phoenix, à l’âge de 74 ans, selon NBC, citant un porte-parole de la famillerol. Hospitalisé depuis jeudi pour des problèmes respiratoires, l’ancien triple champion du monde de boxe a succombé à des problèmes respiratoires. Sa famille avait annoncé précédemment que le traitement de son état était rendu plus difficile par la maladie de Parkinson dont il souffrait depuis trois décennies. A la croisée du mythe et du scénario hollywoodien, la vie de Cassius Clay – le nom d’origine de Mohamed Ali – bascule sur un banal larcin. Et qui sait, celle-ci aurait été sans doute radicalement différente si, cet après-midi d’automne 1954, parti s’empiffrer de pop-corn, l’étourdi n’avait pas laissé son vélo tout neuf à la merci du premier voleur de passage. Vexé, le jeune Clay veut en découdre et se rend dans une salle de boxe. Douze ans, quarante kilos tout mouillé, mais déjà plein d’aplomb. «Ce gars est foutu, je vais le terminer à la première reprise», prédit-il à la gazette locale avant son premier combat. Fils d’une famille modeste, Clay grandit à Louisville, cité industrielle du Kentucky déchirée par la ségrégation raciale. Plus à l’aise sur les rings que sur les bancs de l’école, il remporte, en 1959, le prestigieux tournoi des Golden Gloves. A Rome, l’année suivante, il surpasse sa peur de l’avion pour s’adjuger l’or olympique, chez les mi-lourds. Après une centaine de rencontres amateurs, le phénomène passe professionnel à 18 ans sous la tutelle d’Angelo Dundee, son homme de coin de toujours. Spectaculaire, par son jeu de jambes et ses esquives d’un temps nouveau, Clay monte rapidement dans la hiérarchie des poids lourds. A peine quatre combats à son actif, il ridiculise Ingemar Johansson, ex-roi de la catégorie, lors d’une séance de sparring. Insolent, il déclame, parfois en vers, des odes à son talent devant la presse qui se délecte. En 1962, il envoie au tapis Archie Moore, ancien champion du monde des mi-lourds. Un an plus tard, il triomphe d’Henry Cooper à Wembley et s’offre une chance mondiale face à Sonny Liston. De Cassius Clay à Mohamed Ali «Tout le monde pensait que Sonny lui fermerait sa grande gueule et le renverrait à Louisville dans un linceul», résume Nigel Collins, journaliste américain, cité par Frédéric Roux dans Alias Ali. Trop jeune, trop tendre, les bookmakers donnent Clay perdant à 7 contre 1 ; même L’Equipe parle du «championnat du monde le plus commercial» jamais mis sur pied. Ce 25 février 1964, le sacre de Clay est escorté par la controverse : Liston, invoquant une blessure à l’épaule, abandonne sur son tabouret. «Je suis le plus grand… J’ai choqué le monde !», s’exclame alors le vainqueur, hystérique face à la presse. Des archives du FBI déclassifiées en 2014 tendent à accréditer les suspicions de fraude. Les mêmes doutes naîtront de la revanche, remportée par Clay un an plus tard sur une droite anodine, le tristement célèbre « coup de poing fantôme ». Fort de son titre, Clay annonce sa conversion à l’islam et prend le nom de Mohamed Ali. Il s’affiche au coté de Malcom X et Elijah Muhammad, leaders de la Nation de l’Islam, un groupuscule sectaire afro-américain qui prêche la haine des Blancs et la séparation des races. Dès lors, plus qu’il n’amuse, Ali divise et cristallise les peurs de l’Amérique blanche. Sa déclaration sur le Vietnam, alors que les États-Unis y sont en guerre – «je n’ai rien contre le Vietcong, aucun Vietnamien ne m’a jamais traité de nègre» – lui vaut l’opprobre des patriotes. Le fossé avec le public se creuse, ses victoires ne font plus recette. Le refus de son incorporation, en 1967, entraîne la perte de son titre. Le début d’un exil de trois ans et demi loin des rings. Exil et reconquête Malgré sa condamnation à cinq ans de prison, Ali reste un homme libre ; héros de la jeunesse pacifiste, le champion déchu enchaîne les conférences universitaires, joue dans une pièce à Broadway, ou vend ses talents comme sparring-partner. Blanchi par la Cour suprême en 1970, il perd quatorze kilos, revient sur le ring et surclasse Jerry Quarry. En son absence, Joe Frazier s’est imposé en patron des poids lourds. Leur premier duel, vendu par le promoteur Don King comme le «combat du siècle» (1971), se solde par la première défaite d’Ali et la naissance d’une rivalité immuable. Pour Ali, la reconquête de son titre passera par le Zaïre, sous la bienveillance financière du dictateur Mobutu. Dans la moiteur de Kinshasa, le 30 octobre 1974, il fait tomber George Foreman au 8e round du fameux «Rumble in the jungle». Le sommet de sa gloire, mais aussi le seuil de son déclin. Un an plus tard, Manille verra la dernière étincelle de son talent. Dans un des combats les plus violents de l’histoire, Ali scelle par une victoire l’épilogue de sa trilogie avec Joe Frazier (Ali a remporté la revanche en 1974). «J’ai vraiment eu le sentiment que j’approchais de la mort», confiait-il à L’Equipe en 2001. Déchéance Orgueil ou inconscience, Ali enchaîne alors les combats de trop. Dernier baroud d’honneur, il reprend son titre à Leon Spinks, qui l’avait détrôné en 1978. Quand il capitule face à Larry Holmes, deux ans plus tard, Ali n’est plus que l’ombre du champion qu’il a été. Il tire sa révérence sur une ultime défaite l’année suivante, dans l’indifférence générale. Dès 1984, les premiers symptômes de la maladie de Parkinson apparaissent. Loin des lumières du ring, Ali n’en reste pas moins sur le devant de la scène. Réhabilité depuis sa prise de distance avec la Nation de l’Islam, il est reçu à la Maison Blanche par Gerald Ford et honoré par George W. Bush. En 1990, aux prémices de la Guerre du Golfe, il se rend à Bagdad et obtient de Saddam Hussein la libération de 15 otages américains. Sous le poids de la maladie, sa déchéance physique s’accentue ; ses sorties publiques se font de plus en plus rares. L’image d’Ali, vieux avant l’âge, tremblant pour allumer la flamme olympique d’Atlanta, en 1996, bouleverse le monde entier. Plus qu’un athlète, une icône culturelle, une force sociale et politique. Brillant, naïf, charmeur, impertinent, Ali laisse tant de visages de lui-même et de facéties qu’il est presque impossible de percer l’homme. Devenu le visage des malades de Parkinson, il n’avait cessé de s’engager pour la recherche contre la maladie. Digne face à son déclin, alors que l’avancée du syndrome le privait peu à peu d’élocution. Triste ironie de voir le plus grand hâbleur de l’histoire du sport réduit au silence. Reste une maxime, répétée à l’envi. L’épitaphe d’une vie de luttes, de conquêtes amoureuses et d’investissements douteux. «Les gens humbles ne vont jamais très loin.»

 

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