Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 28/04/2016

Le Polisario menace d’entrer en guerre si aucun référendum n’est organisé

Le Polisario menace d'entrer en guerre si aucun référendum n'est organiséLe Polisario vient de faire une nouvelle annonce qui ne va pas apaiser la tension qui se cristallise autour du dossier du Sahara depuis quelques semaines. Bachir Mustafa Sayed, conseiller du chef du Polisario Mohamed Abdelaziz, a déclaré lors d’un point presse tenu ce mardi à Madrid qu'”une guerre est possible si l’ONU ne réussit pas à débloquer la situation”, rapporte l’agence de presse AP.

Et d’ajouter que “le retour de la mission de paix expulsée par le Maroc le mois dernier ne suffirait pas”, et que “l’échec de la mise en place d’un référendum d’auto-détermination pourrait pousser le Polisario à prendre les armes”.
 
Le représentant du front a également affirmé que le support de l’Algérie ne déclinerait pas si la santé du président Abdelaziz Bouteflika continuait de s’empirer: “Les Algériens ont réaffirmé qu’ils seraient du côté des Sahraouis en toute situation”.
 
Du côté de l’ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon préconise dans son rapport une extension de la mission de l’ONU jusqu’au 30 avril 2017. Le conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi pour voter.
 
Si ce n’est pas la première fois que le Polisario fait planer le spectre de la reprise des armes, les menaces deviennent généralement récurrentes en avril, mois au cours duquel est attendu le rapport annuel de l’ONU sur le Sahara.
 
Il y a une dizaine de jours justement, Mohamed Abdelaziz avait envoyé une lettre au Secrétaire général de l’ONU dans laquelle il écrivait que si le Conseil de sécurité n’exerce pas “une pression réelle et directe”, le Polisario “sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés”.

 
huffpostmaghreb.com

 

«L’Amérique d’abord !»: la politique étrangère selon Donald Trump

media« L’Amérique d’abord », c’est le slogan répété mercredi soir par Donald Trump à Washington. Le favori de la primaire républicaine a affirmé vouloir revoir la politique étrangère étatsunienne dans une direction moins interventionniste.

Ce n’est pas un retour à la doctrine Monroe, mais la ligne de Donald Trump est clairement isolationniste. Il l’avait déjà clamé dans un entretien au New York Times, il l’a redit ce mercredi soir à la tribune. « Ma politique étrangère placera toujours les intérêts des Américains et la sécurité de l’Amérique avant toute chose », a répété mercredi 27 avril à Washington le favori de la primaire républicaine. Avec pour cible principale les alliés qui ne participent pas suffisamment, selon lui, à l’effort de guerre américain.

Cela vaut notamment pour le Japon et la Corée du Sud qui comptent encore de nombreuses bases américaines sur leur territoire. « Nous avons dépensé des milliers de milliards de dollars en avions, missiles, navires, équipements, nous avons investi dans notre armée pour défendre l’Europe et l’Asie. Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense », a martelé le candidat à la primaire républicaine, quitte à les laisser assurer eux-mêmes leur défense, menacet-il.

Je mets au défi quiconque d’expliquer la vision stratégique de la politique étrangère Obama/Clinton. Cela a été un complet désastre ! Nous utiliserons la force, si les autres ne respectent pas les règles. Nos amis comme nos ennemis doivent savoir que si je trace une limite, elle sera respectée par la force, faites-moi confiance. Toutefois, contrairement à d’autres candidats à la présidence, la guerre et l’agression ne sont pas mon premier instinct. Vous ne pouvez pas avoir de politique étrangère sans diplomatie. J’ai toujours été contre l’intervention en Irak, et j’en suis fier ! De nombreux Américains doivent se demander pourquoi nos politiciens sont plus impliqués à défendre les frontières de pays étrangers, plutôt que défendre les nôtres. Les Américains doivent savoir que désormais nous mettrons les intérêts de l’Amérique avant tout ! »

 

Rétablir le respect de l’Amérique dans le monde, c’est aussi une diplomatie qui se fait respecter, assure Trump qui n’a visiblement pas digéré le fait que le président cubain Raul Castro ne soit pas venu chercher en personne Barack Obama à son arrivée d’avion à La Havane.

Un Donald Trump qui promet aussi de débarrasser le monde du groupe Etat islamique s’il est élu président, sans dire comment. Et qui fait attention à ne pas fâcher les lobbies de l’armement. Si l’aide militaire aux alliés sera rationalisée, le budget américain de la Défense lui sera augmenté.

 

 
rfi