Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 26/04/2016

Le président mauritanien «n’a pas tenu sa promesse aux rapatriés du Sénégal»

ALAKHBAR (Nouakchott)-Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, « n’a pas tenu son engagement, pris le 18 mai 2014 à Aleg, envers les rapatriés mauritaniens du Sénégal», a déclaré le président de l’Union Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (UNRMS). Ibrahima Ndiaye animait une conférence de presse lundi au Forum des Organisations Nationales de Droits Humains (FONADH).

 «Après notre marche de Boghé à Nouakchott, le Président de la République avait promis de régler inchallah les problèmes des rapatriés. Nous avions cru à son Inchalla parce que nous sommes des musulmans.

 

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Mais nous constatons ajourd’hui que près de 9000 rapatriés ne sont toujours pas inscrits à l’Etat civil. Il s’agit de conjoints mariés en exil et de leurs descendants ainsi que d’enfants de familles monoparentales, de couples mixtes (sénégalo-mauritaniens) ou d’enfants qui ont rejoint leurs parents après la fin du retour assisté des déportés.

 

Certains rapatriés qui étaient des fonctionnaires ou agents de l’Etat restent insatisfaits du traitement de leur dossier et sans espoir de recours, notamment en ce qui concerne les redéploiements, les reclassements, les promotions et autres compensations.

 

Nous sommes également confrontés à des difficultés d’accès aux services sociaux essentiels: eau potable, santé, éducation, habitat décent, etc.

 

Et nos terres de culture sont détenues par d’autres citoyens mauritaniens».

 

Entre 60 000 à 70 000 Négro-Mauritaniens ont été déportés au Sénégal et au Mali suite aux événements d’avril 1989 opposant la Mauritanie au Sénégal.

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24 536 personnes parmi ces déportés sont revenus en Mauitanie entre 2008 -2012 et répartis sur 118 sites dans le sud du pays, sur la base d’un accord tripartite, signé le 12 novembre 2007 entre le HCR, la  Mauritanie et le Sénégal. 

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Avec un droit de prospection (taxe) de 100 milles ouguiyas par autorisation délivrée et des taxes douanières de plus de 300 milles ouguiyas pour chaque appareil de détection d’or, l’Etat mauritanien va profiter de la folie de la ruée vers l’or pour remplir ses caisses.

En effet, sur les 16 milles demandes d’autorisation l’opération procure au trésor public 1.600.000.000 ouguiyas. A cela il faut aussi ajouter 4.800.000.000 de droits de douanes sur les appareils de détection (en admettant que chaque demandeur en payera une).

Près de sept milliards d’ouguiyas, soit pratiquement le même montant versé par les saoudiens (8 milliards d’ouguiyas) pour aider à la préparation du sommet de la Ligue arabe dont une part est aujourd’hui utilisée pour rénover ou agrandir les artères de Nouakchott.

A quoi seront utilisées ces recettes inattendues par l’Etat ? That the big question.

Mais à ces dépenses pour les prospecteurs d’or mauritaniens, il faut aussi ajouter le coût de la logistique (véhicules, gazoil, nourritures…) pour une prospection pas toujours frutueuse. L’âpat du gain risque de faire des dégâts. 

Une once d’or équivaut entre 28 et 31 grammes et se vendrait autour de 1200 usd sur le marché de l’or.

 

alakhbar