Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 10/04/2016

Les USA affirment à Aziz leur opposition à la prolongation de ses mandats présidentiels

 Les USA affirment à Aziz leur opposition à la prolongation de ses mandatTaqadoumy – Les autorités américaines ont porté à la connaissance du Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à travers des canaux privés, leur forte opposition à l’amendement de la constitution pour prolonger ses mandats présidentiels, rapportent des sources généralement bien informées. Les USA annonceront dans un proche délai, une position officielle claire sur l’éventuel amendement de la constitution mauritanienne, destiné à prolonger les mandats du Président. Le Président américain, Barack Obama avait rappelé en septembre 2015, dans un discours prononcé au cours de la 70e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, ses pairs africains dont le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, présent à ce conclave onusien, l’obligation de respecter les Constitutions de leurs pays respectifs. Lors de cette allocution, il a invité ceux qui sont tentés par le tripatouillage des Constitutions de revenir à la raison. «Des dirigeants qui modifient les Constitutions de leurs pays pour servir leurs propres intérêts démontrent qu’ils n’ont jamais travaillé pour leurs peuples respectifs», a déclaré le chef de l’administration américaine à New York. Trois ministres du Président Mohamed Ould Abdel Aziz ont récemment revendiqué de manière voilée le prolongement des mandats du Président. Des initiatives politiques au sein de la majorité présidentielle se sont également lancées dans la même direction anticonstitutionnelle.

Traduit de l’Arabe par cridem.org

Libre Expression | Ligne rouge : Bodiel est pire que le dictateur Ould taya

Libre Expression | Ligne rouge : Bodiel est pire que le dictateur Ould tayaCissé Housseynou – Après avoir nié avec force la déportation des négro-mauritaniens pendant les années de braises, l’homme exceptionnel par sa taille et sa corpulence vient une nouvelle fois insulter la mémoire du peuple Mauritanien. Cette fois encore c’est devant les téléspectateurs de l’émission « opinion politique » animé par le confrère Ahmed Ould Boudah.

A deux doigts de nous présenter son père spirituel comme un dieu vivant, le dinosaure politique nous a rechanté les mérites et éloges du dictateur et sanguinaire Ould Taya, responsable en partie du malheur de notre peuple.

D’une voix provocatrice et en fin stratège du chantage politique, l’homme cherche à plier le pouvoir à ses caprices individuels en évoquant le feuilleton de Rosso, les accords de 2011 et le dossier Biram qui pour lui est emprisonné injustement et doit être gracié pour cause de maladie. Ironie du sort, Bodiel n’a pas eu le courage de demander la libération sans condition pour celui qu’il considère comme une menace pour la cohésion sociale et emprisonné injustement.

Cette sortie doit être le point de départ pour le peuple de demander la traduction immédiate de l’homme pour complicité de l’épuration ethnique et menace pour la cohésion nationale.

A défaut, nous nous devons de le combattre sans relâche afin de lui faire comprendre que ni lui, ni son père Taya ne peut constituer un pallier dans cette Mauritanie qui cherche à se réconcilier à elle-même et regrette le règne du dictateur sanguinaire Ould Taya.

C’est seulement par cette méthode que Bodiel comprendra la maxime Poular disant « Ndé Bodiel Diodji o faye ko laddé » et arrêtera de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas pour servir ses intérêts.

Aujourd’hui, il est regrettable de voir que Bodiel perdure dans sa folie de nous présenter son mentor comme le meilleur des hommes ayant eu la lourde responsabilité de diriger notre peuple.

Toutefois, nous devons reconnaître notre responsabilité par le silence coupable et complice depuis l’aube de ses premières déclarations. Mais mieux vaut tard que jamais et en trahissant notre devoir d’avant-garde qu’on ne s’étonne pas demain de revoir les hommes d’hier nous refaire leur film.

Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple

cridem

Pour un troisième mandat

Pour un troisième mandat« En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Et lorqu’Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser et ils n’ont en dehors de Lui aucun protecteur. » (sourate Ar Ra’d verset 11) Je vous étonnerais peut-être en vous avouant que je suis pour un troisième mandat du président Mohamed Ould Abdel Aziz ! Et j’ai mes raisons. Certes différentes de celles qu’ont avancées trois de ses « ministrés ». Je pense, moi, que si nous voulons que la Mauritanie change (en bien), il faut qu’elle soit encore confrontée avec plus de problèmes. Je choque peut-être. Je dis même des bêtises. Je passe pour un sadique qui jouit de la souffrance des autres. Je suis condamnable donc. Nos vingt ans de souffrance avec Taya n’ont pas fini de nous transformer. On avait pourtant dit, au lendemain du changement du 03 août 2005, « plus jamais ça ». C’est-à-dire que nous n’accepterions plus de dictature, d’injustice, de dilapidation de nos ressources, de clientélisme, de règne de la médiocrité, de dosages tribalo-régionalistes, de menaces qui pèse sur notre unité nationale, d’immixtion de l’armée dans les affaires politiques. De « démogâchis ». les anciens soutiens de Taya retournés contre lui, comme par miracle, avaient œuvré avec ses opposants pour mettre en place de nouvelles institutions censées nous garantir une démocratie qui, si elle n’était pas parfaite, se devait d’être « acceptable » à l’aune de ce qui se vit dans des pays comme le Sénégal et le Bénin. On était loin de penser que tout ce beau monde ne faisait qu’entrer dans un nouveau jeu, dans notre chère « bolletig » pour régénérer le Système. La corruption de notre élite politique est à l’origine de nos problèmes depuis que les militaires ont pris goût au pouvoir un certain 10 juillet 1978. Leur complicité est évidente, même si les politiques tentent à chaque fois de rendre l’armée responsable d’une gestion économique dont l’instrument de planification et d’exécution se trouve être cette élite qui s’adapte à toutes les situations. La corruption de l’élite politique a aussi resurgi sur le peuple qui ne comprend plus que le langage du pouvoir, du rapport de force. Tribus, régions, et personnalités qui comptent acceptent rarement le sacrifice pour l’intérêt général. Chacun évite d’être du « mauvais » côté (opposition). On entre même en compétition pour gagner sur tous les plans, être aux meilleures loges (nominations, marchés, privilèges, etc). Dans un tel contexte, il faut que nos maux atteignent leur apogée pour que nous nous décidions à changer. Je dis souvent que le pauvre n’appréhendera la nécessité de s’opposer à un pouvoir qui le tue à petit feu que le jour où le riz, l’huile, la viande et le poisson seront hors de portée. Aujourd’hui, on est sur la « bonne » voie pour atteindre ce seuil critique mais il faudrait peut-être prolonger le règne du Roi Aziz pour que la nécessité de mettre un terme aux pouvoirs dictatoriaux se fasse sentir non pas chez l’opposition et une certaine élite mais au niveau du peuple. Non pas de façon circonstancielle mais pour toujours. Un troisième mandat est donc nécessaire pour arriver à cette « maturité » dans la réflexion conduisant à chasser un pouvoir par les urnes (comme les Sénégalais l’avaient fait pour Wade) ou, à défaut, par la rue, comme cela est arrivé en 2011 en Tunisie.

Sneiba Mohamed –

rapideinfo.net