Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Libre Expression | Ligne rouge : Bodiel est pire que le dictateur Ould taya

Libre Expression | Ligne rouge : Bodiel est pire que le dictateur Ould tayaCissé Housseynou – Après avoir nié avec force la déportation des négro-mauritaniens pendant les années de braises, l’homme exceptionnel par sa taille et sa corpulence vient une nouvelle fois insulter la mémoire du peuple Mauritanien. Cette fois encore c’est devant les téléspectateurs de l’émission « opinion politique » animé par le confrère Ahmed Ould Boudah.

A deux doigts de nous présenter son père spirituel comme un dieu vivant, le dinosaure politique nous a rechanté les mérites et éloges du dictateur et sanguinaire Ould Taya, responsable en partie du malheur de notre peuple.

D’une voix provocatrice et en fin stratège du chantage politique, l’homme cherche à plier le pouvoir à ses caprices individuels en évoquant le feuilleton de Rosso, les accords de 2011 et le dossier Biram qui pour lui est emprisonné injustement et doit être gracié pour cause de maladie. Ironie du sort, Bodiel n’a pas eu le courage de demander la libération sans condition pour celui qu’il considère comme une menace pour la cohésion sociale et emprisonné injustement.

Cette sortie doit être le point de départ pour le peuple de demander la traduction immédiate de l’homme pour complicité de l’épuration ethnique et menace pour la cohésion nationale.

A défaut, nous nous devons de le combattre sans relâche afin de lui faire comprendre que ni lui, ni son père Taya ne peut constituer un pallier dans cette Mauritanie qui cherche à se réconcilier à elle-même et regrette le règne du dictateur sanguinaire Ould Taya.

C’est seulement par cette méthode que Bodiel comprendra la maxime Poular disant « Ndé Bodiel Diodji o faye ko laddé » et arrêtera de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas pour servir ses intérêts.

Aujourd’hui, il est regrettable de voir que Bodiel perdure dans sa folie de nous présenter son mentor comme le meilleur des hommes ayant eu la lourde responsabilité de diriger notre peuple.

Toutefois, nous devons reconnaître notre responsabilité par le silence coupable et complice depuis l’aube de ses premières déclarations. Mais mieux vaut tard que jamais et en trahissant notre devoir d’avant-garde qu’on ne s’étonne pas demain de revoir les hommes d’hier nous refaire leur film.

Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple

cridem

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