Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2015

Le descendant de Antar Ibnou Cheddad a dit: La Mauritanie, un pays qui vit sur ses ancêtres

Le descendant de Antar Ibnou Cheddad a dit: La Mauritanie, un pays qui vit sur ses ancêtresKafer Naum – Il est étonnant de vouloir être quelque chose en se référant à sa lignée.

La Mauritanie, un pays extrêmement pauvre, qui vit une misère sociale, économique et humaine de tous les jours et tout le monde se targue d’une noblesse qui sied mal à son environnement et à ses actes. La question existentielle est : peut-on être si noble et vivre dans un pays si appauvri par sa « noblesse »?

La noblesse est-elle dans la lignée ou dans les actes ?

Chaque mauritanien a son arbre généalogique pour faire de l’ombre à son prochain. Un pays désert où il y a tellement d’arbres qui ne produisent aucun fruit. Sinon celui d’une noblesse déplacée d’un pays déclassé dans le concert des nations. Les mauritaniens ont excellé dans leurs références généalogiques pour prouver on ne sait plus quoi.

Peut-être qu’à défaut de devenir, ils veulent être…ce qu’ils furent. Il est plus facile (sinon plus lâche) de vivre dans le passé que dans le présent. Surtout quand le présent exige des sacrifices.

Pourquoi se réfère-t-on à son arbre généalogique en Mauritanie ?

a- La fonction socio-psychologique de vouloir prouver qu’on est bien né.

En Mauritanie, personne ne s’aventurerait à se présenter comme un znagui, ou un elheimi ou même comme un forgeron. C’est une sous race, des “intouchables, des moins que rien. Des sous-hommes et des sous-femmes… Par contre se présenter comme” d’une lignée guerrière, zouaya, chérifienne et autres c’est plus acceptable. Quand on est fils ou fille de personne, on ne doit ni apparaître ni paraître.

Il faut dire que l’ancien régime avait exacerbé cette situation où on accusait une tribu de monopoliser le pouvoir et donc la tribu a pris une importance institutionnelle particulière. Elle était devenue le refuge et le bouclier que l’on utilisait pour se défendre.

La revalorisation de l’appartenance à la tribu a éclipsé celle de l’appartenance à la nation. Mais la tribu n’est pas en elle-même un danger ce qui l’est par contre c’est de croire que par sa lignée on est plus précieux que d’autres, qu’on a un “plus” par rapport à d’autres et pire encore, qu’on est dans les grâces Dieu. Et qu’en s’annonçant comme tel on est forcément sous la bénédiction divine. Ainsi par sa descendance guerrière on sera plus aptes à guerroyer que d’autres ou par sa descendance chérifienne on est de facto béni par l’éternel.

b- Charité bien ordonnée commence par soi-même : le descendant de guerrier.

Je sus à 25 ans que j’étais de la tribu guerrière des Oulad Nasser de la fraction des « Laa’natra ». Donc que j’étais un descendant direct de sa seigneurie “Antarata el Abbsy” ou de quelqu’un qui, quelque part dans l’interminable généalogie de cette tribu porte ce nom…Mais il y a confusion. Admettons que ce soit l’inénarrable guerrier et poète, celui qui déroutait les armées avec son sabre et les poètes avec sa langue.

Je le sus, hélas tardivement (car ça aurait expliqué pourquoi je terrorisais mes petits amis d’enfance), que j’étais de sang royal et que je l’étais d’une noblesse à toute épreuve. Prouvée et signée. Donc, il n’y avait rien à dire, j’étais de la race des seigneurs. Seulement voilà, je n’avais ni cour ni de droit de cuissage sur qui ce soit. Sinon que si Biram, m’avait été proposé en esclavage je l’aurai refusé.

Et je me demandais d’ailleurs si, à force de l’éloignement de génération en génération depuis la lointaine Arabie et les croisements multiples de mes ancêtres traversant les mille et une contrées afro-berbères, en multipliant les épousailles et les alliances, si donc mon sang royal n’était pas tellement dilué que l’on n’y retrouverait à peine un globule rouge appartenant à mon illustre arrière (exponentiel) ancêtre.

Mais c’était confortable d’être de la race des seigneurs et de se dire qu’après tout c’est le nom qui compte. Et je devrais d’ailleurs déclamer à cors et à cris qu’il y a une erreur dans mon état civil et que mon vrai nom était « Mustapha Ibnou Cheddad », ou « Ould Cheddad » pour rester un peu Mauritanien; car à vrai dire si nous nous rattachions tous aux abbassides ou aux ommeyades, nous devrions émigrer (“rebrousser chemin” serait mieux) au Moyen orient.

Et nous devons faire vite pour au moins profiter du pétrole qui nous reste là-bas puisque le pétrole du pays dans lequel nous nous sommes installés est de mauvaise qualité ou plutôt la qualité de ceux qui en profitent est mauvaise.

Mais voilà, je sus aussi que ce n’est pas mon aieul qui viendra m’appporter mon pain quotidien et qu’un nom quel qu’il soit ne nourrit pas son homme. A quoi servait-il de déclamer que l’on est fils de seigneur si l’on n’agit pas comme les seigneurs. A quoi sert-il de dire que l’on est descendant d’une noblesse quelconque si nos actes n’expriment ni la noblesse du geste , ni moins encore la noblesse du cœur.

Les mauritaniens devraient adopter un emblème national similaire à celui des français. : Le coq. Car le coq est, dit-on, le seul animal qui chante avec les pattes dans la boue.

Se rattacher à une tribu Quraychites quelconque si ce n’est du grand Hijjaz ou tout au moins du lointain Cham ne sert à rien, car même si cela était prouvé, cela ne donnerait à aucun Mauritanien le droit d’un visa pour aller en pèlerinage…chez ses ancêtres.

Mais qu’est-ce que cela rapporte à notre pays, cette continuelle volonté de vouloir être descendant d’un “grand quelqu’un” ?

c- Des exemples publics récents : les chérifs dans les médias.

Deux cas de déclaration de lignée publiquement déclarée se retrouvent dans l’interview accordée par l’épouse d’un ANCIEN Président de la République (originaire de Lemden et destitué par un originaire de Louga) à un journal et dans un article d’un ancien directeur général de la Snim . A une question posée par un journal qui l’interviewait la première dame répondît ainsi :

« Vous conviendrez avec moi qu’il n’est point aisé de se présenter soi-même, mais je tâcherai quand même de le faire. Je suis Khattou Bint El boukhary, descendante d’une lignée Chérif ».

Un ancien directeur général de la Snim parlant de lui-même à l’occasion d’une réponse au chef de l’Etat : «(…) C’est cependant toujours le même homme, fier de son origine Quraïchite par son aïeul éponyme paternel Abderrahmane Rakkaz et son aïeul Menny (pseudonyme de Fatimetou), fille de l’Imam El Hadramy, de l’épopée de Boubakar Ben Amer et ses compagnons et de l’histoire de la confédération tribale Idoïch ( …) »

Mais les exemples peuvent être multipliés car chaque mauritanien s’attache à son origine et peut souvent remonter très loin dans son arbre généalogique. Connaître ses racines est une bonne chose. Car on ne peut, dit-on, connaître où l’on va si l’on ne sait pas d’où l’on vient.

Cependant, le Mauritanien s’en sert pour entrainer une présomption de bonne foi à son égard. On est de telle lignée ou de telle autre donc forcément on est dans une situation meilleure que les autres. Si ce n’était pas le cas, pourquoi s’évertue-t-on alors à déclamer sa lignée patriarcale ou matriarcale ?

La question est d’autant plus grave qu’elle peut même être constitutive d’une hérésie car Dieu n’a-t-il pas dît que le plus proche de Dieu est le plus croyant d’entre-vous. (إن أكرمكم عند اللهِ أتقاكم )

Et cette croyance en Dieu, signifie que l’on souscrit à toutes les prescriptions de notre sainte religion. Prescriptions qui mettent l’homme dans un perpétuel jugement par rapport à ses actes et non par rapport à sa lignée ou à sa descendance…

Que vous soyez descendant direct de tous les rois d’orient ou d’occident ou de tous les saints de la terre, vous ne pouvez vous prévaloir de cette lignée pour justifier vos actes ni devant Dieu ni devant les hommes.

Que les Mauritaniens comprennent que les puissantes nations d’aujourd’hui se sont bâties justement en reconnaissant que tout développement se doit d’être bâti sur l’humain et autour de l’humain, détaché de tout préjugé quant à ses origines ou à sa descendance.

Et que le plus valeureux de leurs ancêtres n’est pas un prétexte pour justifier une mauvaise guerre et que le plus chérif de leurs ancêtre n’est pas un prétexte pour prouver sa bonne foi. Car qu’adviendrait-il alors des lois, de la nation et de l’Etat ? Sinon une concentration d’humains qui chantent les louanges de leur lignée ancestrale dans une misère qu’ils tirent directement de la lignée de leurs actes.

Pr ELY Mustapha (Ould Antar Ibnou Cheddad)

كن ابن من شئت واكتسب أدباً
يغنيك محمـوده عن النسـب
إن الفتى من يقول : ها أنـا ذا ليس الفتى من يقول : كان أبي

 
Cridem

La Mauritanie vit une crispation communautaire, dit l’ambassadeur américain à Nouakchott

La Mauritanie vit une crispation communautaire,  dit l’ambassadeur américain à Nouakchott Fuutamédia – L’ambassadeur américain accrédité à Nouakchott SEM André Larry, a comparé l’actuelle situation communautaire en Mauritanie à celle vécue par les Etats-Unis au cours des années 70 du siècle dernier.

Le diplomate s’est fondé dans son raisonnement sur l’existence de ce qu’il appelle une crispation communautaire et un projet de guerre ethnique en veilleuse entre les composantes du peuple mauritanien.

L’ambassadeur a fait ces déclarations au cours d’une réunion tenue dernièrement avec la coalition des partis porte-étendard des questions négro-mauritaniennes . Un leader de ces formations politiques a indiqué que le diplomate américain a positivement répondu aux demandes formulées par les partis, promettant de faire parvenir leurs voix aux centres américains de décision, afin de contribuer à mettre fin à la marginalisation imposée aux négro-mauritaniens.

L’ambassadeur américain a exprimé par ailleurs sa compréhension et manifesté une prise de conscience véritable et profonde des problèmes internes du pays ainsi que des conflits ethniques et communautaires entre les composantes du peuple voire même les différences congénitales entre les groupes tribaux au sein de la même communauté.

Le diplomate a promis d’inviter incessamment les leaders des partis négro-mauritaniens à son bureau pour approfondir les discussions sur le rôle qu’il doit jouer pour matérialiser leurs justes revendications.

L’actuel ambassadeur américain ne jouit pas d’une grande affection en Mauritanie. Il est même indexé par certains d’être l’artisan de la scission du Soudan en deux Etats au Sud et au Nord.

Traduit de l’Arabe par Cridem

cridem

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo condamnée à 20 ans de prison

Simone Gbagbo, lors de son procès à Abidjan.L’ex-Première dame Simone Gbagbo a été condamnée mardi matin à 20 ans de prison pour son rôle durant la crise postélectorale de 2010-2011. La peine est deux fois supérieure à celle réclamée aux réquisitions.

La Cour “condamne à l’unanimité” Simone Gbagbo à “vingt ans” de prison pour “attentat contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public”, a énoncé le juge Tahirou Dembelé, après plus de 9 heures de délibération du jury. Le parquet général avait requis une peine moitié moindre, soit dix ans d’emprisonnement, contre l’ex-Première dame.

>> Lire aussi : “Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo, jusqu’au bout de l’Histoire”

Simone Gbagbo, vêtue d’une robe bleu clair, a accusé le coup à l’énoncé du verdict, son visage se durcissant. Elle est “un peu affectée”, a commenté à l’AFP Me Rodrigue Dadjé, l’un de ses avocats, qui a dénoncé “une décision purement politique”. “J’ai honte pour la justice ivoirienne”, a-t-il tonné, annonçant un pourvoi en cassation, la procédure d’appel n’existant pas pour des condamnations en assises en Côte d’Ivoire.

“On a montré que l’impunité en Côte d’Ivoire ne doit plus continuer”, s’est de son côté réjoui Soungalo Coulibaly, l’un des avocats de l’État ivoirien, l’unique partie civile du procès.

“Je pardonne les injures”

Le 23 février dernier, lors de son audience, Simone Gbagbo, tantôt souriante, ironique ou cinglante, s’était livrée à une diatribe enflammée contre le régime ivoirien actuel et contre la France. Confrontée à cinq témoins, dont deux ont affirmé l’avoir vu livrer des armes à des jeunes d’Abidjan, elle avait calmement nié. “Je ne me reconnais pas dans les faits. Je ne connais pas ces personnes”.

>> Lire aussi : “Pour la défense, le procès des pro-Gbagbo est celui de “la politique française en Afrique””

Invitée lundi après-midi à livrer ses derniers mots à la barre, la très dévote ancienne Première dame, faisant plusieurs références à la Bible, a déclaré “pardonner” à la partie adverse ses “injures”. “J’ai trouvé les avocats de la partie civile outranciers. J’ai subi humiliation sur humiliation durant ce procès. Mais je suis prête à pardonner. Je pardonne les injures, je pardonne les outrances. Car si on ne pardonne pas, ce pays connaîtra une crise pire que ce que nous avons vécu”, a-t-elle affirmé.

Pascal Affi N’Guessan, Michel Gbagbo et Abou Drahamane Sangaré aussi condamnés

Simone Gbagbo est, tout comme son époux, accusée de “crimes contre l’humanité” par la Cour pénale internationale. Mais alors que Laurent Gbagbo comparaîtra à La Haye en juillet, Abidjan refuse son transfèrement à la CPI au motif que la justice ivoirienne est en mesure de la juger équitablement.

Le procès, présenté comme le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise, a été entaché de nombreux manquements, aucune preuve matérielle n’ayant été fournie pour confondre les accusés, dénoncent des organisations de la société civile et les sympathisants pro-Gbagbo. Si les deux camps se sont montrés coupables d’exactions, aucun responsable pro-Ouattara n’est en outre inquiété.

79 personnes, dont Simone Gbagbo, étaient jugées pour leur rôle dans la crise post-électorale de 2010-201. Pascal Affi N’Guessan, le patron contesté du Front populaire ivoirien (FPI), qui souhaite représenter ce parti pro-Gbagbo à l’élection présidentielle d’octobre, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. Cette peine est couverte par les deux ans de détention provisoire qu’il a effectués. Abou Drahamane Sangaré, qui défie Affi N’Guessan à la tête du FPI, a, lui, été condamné à 5 ans d’emprisonnement, tout comme Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, issu d’un premier mariage avec une Française.

(Avec AFP)

 Jeuneafrique.com 

Les forces maliennes, mauritaniennes et françaises ont lancé l’opération ZEKENE

(image utilisée juste a titre d`illustration). Les Forces Armées Maliennes (FAMA) Les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont organisé une opération conjointe de 45 jours avec l’armée mauritanienne et la force Barkhane.

Elle se déroule dans la zone allant de la forêt wagadou à 70 km de la frontière mauritanienne jusqu’à Labezanga à la frontière nigérienne, selon le Colonel Boureima Haïdara, commandant le théâtre l’opération Maliba.

L’opération baptisée Zekene rentre dans le cadre du projet de lutte contre le terrorisme du G5 sahel. « C’est un partenariat élargi entre les pays du G5 sahel. » confirme le Colonel Boureima Haïdara.

L’opération Zekene n’a pas que des ambitions militaires « nous avons aussi comme objectif d’apporter des soutiens médicaux aux populations des zones où nous opérons et d’élaborer une stratégie de communication avec elles. » mentionne le colonel Haidara.

Cette opération anti-terroriste, qui prendra fin le 15 de ce mois, compte 88O soldats, dont 500 mauritaniens, 25O maliens et 130 de la force française Barkhane.

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité. Il est créé en mi-février 2014 par la Mauritanie, le Niger, le Burkina, le Tchad et le Mali.

Moulaye Haidara, Aissata Ahamadou

Source: Sahelien

 

http://malijet.com

Promotion de droits de l’enfant : Le Mali offre 6000 actes de naissance aux enfants réfugiés mauritaniens

Promotion de droits de l’enfant : Le Mali offre 6000 actes de naissance aux enfants réfugiés mauritaniensLes autorités maliennes, à travers le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ont honoré leur engagement à promouvoir les droits des enfants. Elles viennent de doter 6000 enfants réfugiés mauritaniens d’un jugement supplétif d’acte de naissance, le week-end dernier.

La promotion des droits des enfants et l’intégration sous-régionale est une priorité pour les autorités maliennes. Ce qui vient d’être prouvé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en dotant 6000 des 7000 enfants réfugiés mauritaniens au Mali d’un jugement supplétif d’acte de naissance. Cette action des autorités maliennes permettra de leur ouvrir la voie de la scolarisation et de l’intégration sociale.

Cette geste du gouvernement du Mali, selon le représentant du HCR au Mali, Housseyni Compaoré, est un événement unique et doit servir d’exemple pour les autres pays. Après avoir fait la situation des réfugiés au Mali et adressé la reconnaissance du HCR au gouvernement du Mali, il a fait savoir aux réfugiés que ce geste des autorités maliennes leurs donne des droits, mais aussi des devoirs sur le territoire du Mali, qui est devenu leur 2e partie après la Mauritanie.

Pour le porte-parole des réfugiés, Alassane Mbow, cet acte historique marquera à jamais la vie de ces enfants auxquels le Mali vient d’offrir la chance d’une insertion effective dans la vie sociale. A l’en croire, cette bonne volonté des autorités maliennes facilitera l’intégration sociale de ces enfants. La remise de jugement supplétif aux enfants mauritaniens est l’opportunité d’un nouveau départ qu’il faut saisir.

L’occasion était opportune pour Lisa Wade du HCR du Sénégal de rappeler l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un individu. Par cet acte, le Mali vient de contribuer à la protection des droits fondamentaux de ces enfants.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a assuré les réfugiés mauritaniens qu’ils sont chez eux au Mali, un Etat qui partage avec leur pays d’origine, la Mauritanie, l’espace OMVS. Il a saisi l’occasion pour remercier les populations des cercles de Kayes et de Yélimané, qui, depuis 1989 ont accepté de vivre ensemble en frères et sœurs avec les réfugiés mauritaniens.

Le MATD a aussi remercié le HCR et tous les partenaires qui n’ont cessé d’apporter leur soutien à l’amélioration des conditions de vie des réfugiés non seulement au Mali mais aussi à travers le monde. Le ministre Maïga a profité de cette cérémonie pour réitérer l’engagement du gouvernement du Mali à œuvrer pour que les réfugiés mauritaniens puissent vivre dignement et librement partout sur l’ensemble du territoire de la République du Mali.

Youssouf Coulibaly

Envoyé spécial

L’indicateur du renouveau via maliactu