Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2015

SNIM : Les dessous de la plus longue grève dans l’histoire de la société

SNIM : Les dessous de la plus longue grève dans l’histoire de la sociétéQu’est-ce qui se passe, réellement, à la Société nationale industrielle et minière (SNIM) ? Je n’évoque pas ici le fait factuel de la grève de milliers de travailleurs, repris en long et en large, par des dizaines de journalistes et de commentateurs, mais de ce que cache le jeu d’un pouvoir qui laisse pourrir une situation des plus dangereuse pour l’économie nationale.

Car, ne l’oublions pas, la SNIM est détenue à 78% par l’État mauritanien. Elle verse, bon an mal an, 90 milliards d’ouguiyas (285 millions USD) au Trésor public, soit 25% du budget de l’État ! Elle a également été souvent mise à contribution pour la réalisation de grands projets du gouvernement :

Hôpital régional de Nouadhibou (3 milliards d’UM), hôpital hépato-viral de Nouakchott (1,6 milliard d’UM), aéroport international de Zouerate (3 milliards d’UM), prêt de 15 milliards d’ouguiyas à la société Najah chargé de la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott, sans oublier l’implication récurrente de la société dans le financement de la Mauritania Ailines (achat d’avions) de travaux routiers (par l’entremise de sa filiale ATTM, aujourd’hui au bord de la faillite) et de contribution au plan d’urgence EMEL (achat d’aliments de bétail).

Tous ces décaissements ont fini par éloigner la SNIM de sa raison d’être. Une action sociale qu’elle pouvait certes supporter quand les prix du fer sur le marché mondial étaient à leur plus haut niveau mais pas maintenant où ils suffisent à peine pour permettre à l’entreprise de ne pas succomber. La grande erreur de la direction de la direction de la SNIM est d’avoir pris des engagements, en 2014, sans tenir compte du fait que les prix des matières premières sont fluctuants. Et qu’ils ne dépendent surtout pas du vendeur mais de l’acheteur !

Maintenant la réalité est là. Que fallait-il faire ? La direction de la SNIM a-t-elle choisi la bonne option ? Les travailleurs ont-ils pris le bon risque ? Je pense, sincèrement, que la direction (donc le pouvoir) ne nous dit pas tout sur la situation financière actuelle de la SNIM.

On sait déjà qu’elle était mal partie pour réaliser, dans les délais, son fameux programme stratégique Nouhoud par lequel elle visait une production de 40 millions de tonnes à l’horizon 2025 lui permettant de faire son entrée dans le top 5 des plus grands producteurs mondiaux de fer.

Un plan de développement qui misait surtout, tout comme pour la promesse faite aux travailleurs aujourd’hui en grève, sur la bonne santé des prix du fer générant des ressources financières considérables. Une première alerte a pourtant été donnée avec le désistement de la société Xtrata renonçant à la location, pour un milliard de dollars US/an de la ligne ferroviaire de la SNIM pour acheminer sa propre production de Zouerate vers le port minéralier de Nouadhibou.

Ce sont donc les mauvaises prévisions qui ont amené la SNIM dans la situation de précarité dans laquelle elle se trouve aujourd’hui. Et la crainte de devoir reconnaitre ces erreurs d’appréciations peuvent bien pousser le pouvoir à laisser pourrir la situation pour mettre tout sur le dos de la grève. Une grève dont l’incidence est certes considérable en termes de pertes pour la société mais qui est loin d’égaler les financements que la SNIM a consentis à l’État depuis 2009.

La vente ou la privatisation de la SNIM est-elle envisageable ?

Maintenant que la crise est consommée, et que personne ne sait réellement où elle peut mener, les mauritaniens commencent à envisager le pire pour cette société créée en 1974 par la nationalisation des Mines de Fer de la Mauritanie (créées en 1952 par la France pour exploiter les gisements de minerais de fer dans la région de la « montagne de fer » Kedia d’Idjil, près de Zouerate).

La meilleure solution serait, sans aucun doute, la reprise rapide des activités de la société. Mais, pour cela, il faut que la direction de la SNIM soit contrainte par le gouvernement à s’asseoir à la table des négociations avec les grévistes pour trouver un compromis.

Qui prendra l’allure de ni vainqueurs ni vaincus. C’est-à-dire reconnaitre aux travailleurs leurs droits, en vertu de l’accord signé en 2014, et s’engager à mettre en œuvre les clauses possibles, ici et maintenant, en fonction de la situation financière de la SNIM.

Mais le pire, c’est cette rumeur persistante, comme en 2007, d’une vente possible – ou d’une privatisation – de la SNIM. Du temps du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, qui n’a jamais fait cas, ouvertement, de la volonté de vendre la SNIM, cette « arme » a été retournée contre lui. Et l’on continue encore aujourd’hui à dire, à chaque occasion qui se présente, que c’est l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui s’était opposé à cette liquidation. Alors peut-il se permettre ce qu’il aurait refusé à son prédécesseur alors qu’il n’était à l’époque que son chef d’état-major particulier ?

Si le Gouvernement qui possède actuellement 78 % de la SNIM (le reste appartenant à cinq organisations financières et minières arabes (dont le FADES et la BID) privilégie cette option, il devra avoir de solides arguments pour convaincre les mauritaniens sentimentalement liés à cette société qui représente 15 % du PIB de la Mauritanie et emploie environ 5 000 personnes.

Céder une bonne partie du capital de la SNIM, qui occupe le second rang des producteurs africains de minerai de fer avec une capacité annuelle de 13 millions de tonnes, à un partenaire stratégique équivaut à en faire une société commune comme Tasisat (propriété de Kinross) ou MCM (First Quantum) dont la maîtrise échappe totalement au gouvernement mauritanien.

Cette solution (de facilité) permettra au pouvoir d’avoir d’importantes ressources financières pour renflouer les caisses du Trésor public – et pouvoir financer de grands projets de développement aujourd’hui quasiment à l’arrêt – mais rencontrera, sans aucun doute, une forte résistance populaire, politique et syndicale aux conséquences imprévisibles.

 

http://www.elhourriya.net

 

 

http://www.elhourriya.net/fr/la-chronique-dabou-malika/12618-mauritanie.html

El HOR revendique la reconnaissance de la composante h’ratine comme communauté à part entière

altLes H’ratines restent marginalisés. Du moins c’est le constat qu’a fait SamoryOuldBeye à l’occasion de la célébration du 37e anniversaire du mouvement El Hor dont il est le président.

Samory qui s’est exprimé au cours d’une conférence-débat placé sous le sceau de «L’unité et ses contraintes» et  organisé à l’Hôtel El Khater a précisé que la situation des H’ratines reste caractérisé par la persistance de l’esclavage et la persistance de l’exclusion qu’il a dénoncées comme tares qui compromettent la réalisation de l’unité nationale.

 

Comment s’y prendre pour en finiravec la marginalisation des H’ratines? Il faut poser des actes forts, estime pour sa part Sid’AhmedOuldSaleck, membre du comité central d’El HOR. Sid’Ahmed insiste sur la nécessité de reconnaitre à travers la constitution du pays la composante h’ratine comme communauté à part entière, mais également sur la nécessité d’entreprendre une réforme agraire pour que les H’ratines puissent avoir droit à la terre.

Pour Bâ Abdoulaye Mamadou- porte-parole à la Présidence sous Sidi Ould Cheikh Abdellahi – à entendre les revendications des H’ratines, on croirait entendre celles de l’écrasante majorité des Mauritaniens. Selon lui pour dépasser la question de la marginalisation il faudrait d’abord se départir des tares de la stratification sociale dont procède la marginalisation.

MohamedouOuld Mohamed El Moctar, professeur à l’Université, estime quant à lui que l’instauration d’un état de droit est le meilleur moyen pour juguler l’exclusion.

Ces intervenants trouveront-ils une oreille attentive auprès des décideurs ? Sûr que non, après tout pour nos décideurs tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

 

mauriweb

«Fièvres» au Fespaco: l’Étalon d’or attribué au Marocain Hicham Ayouch

«Fièvres» au Fespaco: l’Étalon d’or attribué au Marocain Hicham Ayouch Ce n’est pas le grand favori Timbuktu, mais Fièvres du cinéaste franco-marocain Hicham Ayouch qui a remporté ce samedi 7 mars à Ouagadougou la Palme d’or africaine, l’Étalon d’or de Yennenga.

« J’ai la peau blanche, mais mon sang qui coule dans les veines est noir. Mon père est Marocain, ma mère est Tunisienne. Je suis Africain et je suis fier de l’être », a déclaré sous les applaudissements des 5 000 spectateurs du Palais des Sports à Ouaga 2000 l’heureux lauréat Hicham Ayouch en dédiant son prix à l’Afrique.

Le réalisateur, connu pour son caractère provocateur, raconte la rencontre entre un jeune de 13 ans, déraciné et violent, qui découvre son père lorsque sa mère est envoyée en prison. Au centre de Fièvres qui pose un nouveau regard sur la banlieue parisienne se retrouve la question : comment devenir père et fils ? L’extravagance du film consiste dans la manière d’aborder l’identité culturelle entre les grands-parents immigrés et musulmans pratiquants, le fils « paralysé » et le jeune désorienté. Le tout sublimé par une caméra portée par la nervosité et la tension du jeune et la léthargie du père.

Est-ce qu’il faut avoir de la « fièvre » pour changer les choses ? « Pour changer des choses, il faut du travail, il faut de l’amour et il faut éveiller les consciences » répond Hicham Ayouch en évoquant Thomas Sankara, le président révolutionnaire et héros de plusieurs films qui avaient créé l’événement lors de cette 24e édition du Fespaco.

« Même si j’ai grandi en France, je me sens profondément africain. » Né en 1976 à Paris, Hicham Ayouch est le petit frère de l’Etalon d’or de 2001 Nabil Ayouch (Les Chevaux de Dieu). Fièvres est son troisième long métrage, après Tizaoul (coécrit avec Hicham Lasri en 2006) et le très remarqué Fissures (2009). Sa distinction est aussi un hommage à l’ouverture du Fespaco à la diaspora africaine. Hicham a reçu l’Étalon d’or de Yennenga des mains de Michel Kafando, président de transition du Burkina Faso. Ce dernier n’a fait aucun discours.

Une pensée aux victimes de l’attentat à Bamako

« Nous ne cèderons pas un iota », avait déclaré au début de la cérémonie le chanteur reggae burkinabè Zêdess en allusion à l’attentat survenu à Mali, mais aussi en pensant à la transition politique au Burkina après une révolution dont il était l’un des acteurs.

À part lui, personne n’a évoqué à la cérémonie de clôture l’attaque terroriste au Mali. Ce qui est d’autant plus étonnant, vu que le Fespaco avait longtemps réfléchi de retirer le film antijihadiste Timbuktu (reparti pratiquement bredouille avec deux petits prix pour le décor et la musique) de la compétition pour éviter justement de devenir une cible symbolique pour un attentat. Et c’était le président burkinabé qui avait appelé le festival à diffuser Timbuktu.

Les films burkinabè créent la surprise

Pendant huit jours, Ouagadougou s’est à nouveau transformée en capitale du cinéma africain. Et ce sont les films du pays hôte qui avaient créé la bonne surprise. L’Œil du cyclone de Sekou Traoré n’a pas seulement remporté l’Étalon de bronze, mais aussi d’autre prix spéciaux comme le prix Oumara Gana du Fipaci et le prix spécial de l’Entente du CDAO.

Sans oublier les deux prix de la meilleure interprétation féminine et masculine pour Fargass Assandé et Maïmouna N’Diaye, le rebelle et la belle. Jouer le rôle d’une avocate qui défend un rebelle, qu’est-ce que cela signifie dans un pays de transition comme le Burkina Faso ? « Le fait d’interpréter ce type de personnages, de jouer dans ce genre d’histoire, signifie qu’on a un engagement quelque part, explique la comédienne. Moi, je suis engagée, pour le combat des femmes et que les choses avancent. »

Twaaga, de Cédric Ido a obtenu le prix spécial des courts métrages. Woyé Appoline Traoré à été félicite pour son histoire Eh les hommes! Eh les femmes! avec le prix spécial dans la catégorie séries. « Cela parle des conneries des hommes et aussi des femmes. C’est une série qui fait rire, du début jusqu’à la fin » explique la réalisatrice. Cellule 512 de Missa Hébié, le documentaire La Sirene de Faso Fani, de Michel K. Songo ont été également récompensés par plusieurs prix techniques et spéciaux.

La « Jeanne d’Arc » de la Kabylie
L’étalon d’argent a été décerné à la production algérienne Lalla Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj pour une fresque historique sur la « Jeanne d’Arc » de la Kabylie qui avait combattu les troupes coloniales françaises dans les années 1850. Avec le quatrième Etalon d’or pour le Maroc, ce prix confirme la bonne santé du cinéma magrébin.

Quant aux documentaires, ils ont surtout traité soit la violence et les conflits soit les problèmes de l’identité culturelle. Le premier prix a été attribué au Sud-Africain Desai Rehad. Miners Shot Down relate la lutte des mineurs contre les excès de l’exploitation capitaliste. « C’est un film sur un massacre perpétré contre des mineurs qui ont simplement demandé plus d’argent. Les veuves des mineurs tués seront très heureux de ce prix ici. »

 

Source: rfi

Deux Européens et trois Maliens abattus dans un restaurant de Bamako

altUn Français, un Belge et trois Maliens ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi dans un restaurant en plein coeur de Bamako, premier attentat visant des Occidentaux dans la capitale du Mali qui vit depuis 2012 sous la menace jihadiste.

L’attaque, qualifiée de « terroriste » par un policier, n’a pas été revendiquée. Elle survient à un moment crucial des négociations de paix entre le gouvernement malien et la rébellion armée à dominante touareg.

« C’est le premier attentat de ce type à Bamako », explique Pierre Boilley, directeur de l’Institut des mondes africains (IMAF), selon qui « la cible est confuse parce qu’il y a un Français qui a été tué certes, mais il y a quand même trois Maliens, un Belge… »

Outre les tués, la fusillade a fait au moins huit blessés, dont trois Suisses parmi lesquels une femme très grièvement touchée, selon des sources hospitalières.

Le ministère suisse des Affaires étrangères a indiqué ne pouvoir confirmer qu’une Suisse était blessée, mais l’armée suisse a indiqué que deux militaires suisses envoyés au Mali pour s’occuper de déminage et de la sécurisation de stocks d’armement, touchés dans l’attaque, avaient été hospitalisés dans un état « stable mais critique ».

Deux suspects, dont ni l’identité ni la nationalité n’ont été précisées, ont été arrêtés samedi, selon des sources policières maliennes. Ils « sont en train d’être interrogés » et fournissent des informations « intéressantes », a affirmé une de ces sources.

– ‘Mort aux blancs’ –

Selon des témoins et des sources policières, au moins un homme armé est entré peu après minuit (heure locale et GMT) à « La Terrasse », un établissement sur deux niveaux (boîte de nuit au rez-de-chaussée et bar-restaurant à l’étage) apprécié des expatriés. Il a lancé des grenades avant d’ouvrir le feu, puis jeté deux autres grenades en partant en direction d’une patrouille de police, tuant un policier.

La Terrasse se trouve dans une rue très animée de la capitale, dans le quartier de l’Hippodrome qui compte de nombreux bars, restaurants et discothèques.

Une source diplomatique a expliqué que le ou les auteurs de l’attaque ont tué le Belge et deux Maliens dans la rue, à proximité du restaurant, avant d’entrer et d’ouvrir le feu.

« Ils auraient crié +Mort aux blancs+ en rentrant dans le restaurant (…) Ca fait penser à un attentat contre la présence des Européens. Puis ils auraient visé le Français », a ajouté cette source.

Un ami de ce dernier, Zakaria Maïga, a dit avoir « identifié sa dépouille » à la morgue, évoquant un seul tireur.

Dans une rue voisine ont été retrouvées les dépouilles d’un policier malien et d’un gardien d’un domicile privé, et à quelques mètres de là, celle d’un ressortissant belge.

– Attentat ‘lâche’ –

Le chef de l’Etat français François Hollande a dénoncé « avec la plus grande force le lâche attentat » de Bamako.

Mongi Hamdi, le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) qui a déployé quelque 10.000 militaires et policiers dans le pays , a condamné une « attaque odieuse et lâche ».

Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a condamné « cette terreur lâche, ignoble qui a frappé à Bamako », et confirmé la mort d’un citoyen belge. Il s’agit d’un ex-militaire responsable de la sécurité pour la délégation de l’Union européenne (UE) au Mali, père de deux enfants, selon une source diplomatique.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a fustigé une attaque « horrible et lâche ».

Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils ont été en grande partie chassés par l’opération militaire « Serval », lancée par la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération « Barkhane », dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.

Des zones entières du nord du pays échappent toujours au pouvoir central, mais les attaques jihadistes, qui s’étaient multipliées depuis l’été contre la Minusma, ont diminué d’intensité.

Les forces françaises ont constaté récemment « une certaine retenue » chez les groupes armés, qui « ne cherchent pas systématiquement à reprendre pied comme nous avions pu l’observer précédemment », avait déclaré jeudi le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron.

L’attentat se produit au moment où la rébellion à dominante touareg est sous forte pression internationale, y compris de l’ONU, pour parapher d’ici fin mars un accord de paix, comme l’a déjà fait le gouvernement malien le 1er mars à Alger.

Le président malien Ibrahim Boubakar Keïta a convoqué un Conseil de défense dans la matinée.

L’ambassade de France « a constitué une cellule de crise, averti les Français, qui sont environ 6.000 au Mali, dès cette nuit et renforcé la sécurité de nos implantations en liaison avec les autorités maliennes », selon la présidence française.

http://maliactu.net

Samory Ould Beye : «La Mauritanie n’a pas su profiter d’une religion commune pour bâtir une unité nationale»

Samory Ould Beye : «La Mauritanie n’a pas su profiter d’une religion commune pour bâtir une unité nationale» [PhotoReportage]A l’occasion de la célébration du 37e anniversaire d’El Hor qui a eu ce jeudi 5 mars, Samory Ould Beye a affirmé en substance que la Mauritanie n’a pas profité d’une religion et d’un passé commun à toutes ses composantes pour bâtir une unité nationale.

Le président d’El Hor a dénoncé la persistance de l’esclavage et la marginalisation des H’ratines … Il a déclaré que ces tares sont défavorables à la réalisation de l’unité nationale et a rappelé qu’aucune unité nationale ne peut-être bâtie dans une situation ou persiste l’injustice et l’inégalité.

Samory a en outre dit qu’El Hor continue aujourd’hui encore le combat qui a toujours été le sien, lequel vise à l’émancipation des H’ratines et est dirigé contre l’exclusion et l’asservissement.

SC

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